« Page:Barbey d’Aurevilly - Les Philosophes et les Écrivains religieux, 1860.djvu/390 » : différence entre les versions

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loin et plus haut… « Le rationalisme dogmatique, dit-il, ne saurait coordonner les phénomènes physiologiques, et comprendre les rapports de la physiologie et de la médecine, mais, sur le terrain de la pathologie, ce rationalisme devient la négation de TOUTE vérité. » Ainsi, comme on le voit, l’enseignement n’est pas seulement matérialiste ; il est de plus arbitraire et antimédical, et l’habile écrivain le prouve avec une rigueur dont, certes, il n’avait pas besoin aux yeux de ceux qui savent jusqu’où peut porter une idée. En effet, les doctrines matérialistes sont scientifiquement ce que sont, politiquement, les doctrines démagogiques, troublant également la tradition, et les unes violant aussi bien l’histoire, dans le monde des idées, que les autres, dans le monde des faits !


III

Et, ici, nous touchons au plus beau côté d’un livre qui nous en promet un autre, dégagé de toute polémique, et par cela plus grand… Esprit historique comme on doit l’être, avant d’être métaphysicien, M. le docteur Tessier ne fait point la guerre, sans savoir comme il fera la paix. On a eu de fort grands critiques pour la critique elle-même, et qui, comme Bayle, appuyaient leurs têtes d’or sur l’argile d’un scepticisme, toujours près de s’écrouler, mais M. Tessier est or de partout. S’il veut détruire le physiologisme moderne, il sait aussi ce qu’il veut mettre à la place, et c’est précisément ce qui y était. Le plus bel effort des