« Page:Barrès - La Colline inspirée, 1913.djvu/265 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 10 : Ligne 10 :




Les schismatiques étaient chassés du plateau, mais ils s’accrochaient avec l’énergie du désespoir aux pentes de la colline. le préfet, ni l’évêque ne pouvaient se satisfaire d’un succès incomplet ; un ferment de désordre restait toujours à Saxon ; il fallait débarrasser le pays des Baillard. C’est ce qu’un gendarme dit un jour tout bonnement au grand François qui s’en revenait de Vézelize. Il l’aborda avec un mélange de raideur et de bonhomie, et une familiarité qui ne disait que trop la déchéance des Baillard, et lui tint ce petit discours :
Les schismatiques étaient chassés du plateau, mais ils s’accrochaient avec l’énergie du désespoir aux pentes de la colline. Ni le préfet, ni l’évêque ne pouvaient se satisfaire d’un succès incomplet ; un ferment de désordre restait toujours à Saxon ; il fallait débarrasser le pays des Baillard. C’est ce qu’un gendarme dit un jour tout bonnement au grand François qui s’en revenait de Vézelize. Il l’aborda avec un mélange de raideur et de bonhomie, et une familiarité qui ne disait que trop la déchéance des Baillard, et lui tint ce petit discours :


— Je vous avertis dans votre intérêt. Cessez toutes vos histoires. Mon chef a reçu des plaintes de la brigade de Nancy. On lui
— Je vous avertis dans votre intérêt. Cessez toutes vos histoires. Mon chef a reçu des plaintes de la brigade de Nancy. On lui

Version du 18 février 2019 à 11:22

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XIII


LE MARTYRE DE « LA SAGESSE »


Les schismatiques étaient chassés du plateau, mais ils s’accrochaient avec l’énergie du désespoir aux pentes de la colline. Ni le préfet, ni l’évêque ne pouvaient se satisfaire d’un succès incomplet ; un ferment de désordre restait toujours à Saxon ; il fallait débarrasser le pays des Baillard. C’est ce qu’un gendarme dit un jour tout bonnement au grand François qui s’en revenait de Vézelize. Il l’aborda avec un mélange de raideur et de bonhomie, et une familiarité qui ne disait que trop la déchéance des Baillard, et lui tint ce petit discours :

— Je vous avertis dans votre intérêt. Cessez toutes vos histoires. Mon chef a reçu des plaintes de la brigade de Nancy. On lui