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mention d ’un nommé Savalet qui avait longé quarante-deux
mention d ’un nommé Savalet qui avait longé quarante-deux
fois les côtes du golfe St-Laurent* 5. Ces voyages qui se
fois les côtes du golfe St-Laurent<ref> Marc Lescarbot, avocat, littérateur et voyageur français, né à Vervins
répétaient chaque année pour des fins d’industrie avaient
fini par familiariser les habitants des villes maritimes, anglaises
et françaises, avec cette partie du continent nord
américain.

siastiques. Son ouvrage capital est Principal navigations, voyages, trafiques and
discoveries of the English nation (1598-1600), dont Walter Raleigh l’aida à
recueillir les matériaux ; il y publia les résultats, accompagnés de documents
nombreux, de plus de deux cents voyages. Auparavant Hakluyt avait édité :
Divers voyages toucliing the discovery of America (1582) et un Discours relatif
aux découvertes occidentales (1584). On lui doit aussi une traduction de
VHistoire des découvertes, de Galvano, (1601) etc. Les mss. qu’il laissa en
mourant ont été utilisés par Purclies dans ses Pilgrim. Une société dite
Hakluyt Society s’est fondée en 1846, pour publier tous les textes relatifs aux
anciens voyages, et a depuis lors édité plus de cent volumes.
5. Marc Lescarbot, avocat, littérateur et voyageur français, né à Vervins
entre 1565 et 1570, mort en 1630. Il quitta le barreau de très bonne heure et
entre 1565 et 1570, mort en 1630. Il quitta le barreau de très bonne heure et
s’embarqua pour la Nouvelle-France, d’où il rapporta des renseignements précieux.
s’embarqua pour la Nouvelle-France, d’où il rapporta des renseignements précieux.
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mariage avec Françoise de Valpergue, 3 septembre 1619, atteste qu’il était
mariage avec Françoise de Valpergue, 3 septembre 1619, atteste qu’il était
catholique. V. Jal. Dict. erit. de biogr. et histoire, édit de 1872, art. Lescarbot.
catholique. V. Jal. Dict. erit. de biogr. et histoire, édit de 1872, art. Lescarbot.
Aussi Cath. Encyclop. art. Lescarbot, par L. St. G. Lindsay.
Aussi Cath. Encyclop. art. Lescarbot, par L. St. G. Lindsay.</ref>. Ces voyages qui se
répétaient chaque année pour des fins d’industrie avaient
fini par familiariser les habitants des villes maritimes, anglaises
et françaises, avec cette partie du continent nord
américain.

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discoveries of the English nation (1598-1600), dont Walter Raleigh l’aida à
recueillir les matériaux ; il y publia les résultats, accompagnés de documents
nombreux, de plus de deux cents voyages. Auparavant Hakluyt avait édité :
Divers voyages toucliing the discovery of America (1582) et un Discours relatif
aux découvertes occidentales (1584). On lui doit aussi une traduction de
VHistoire des découvertes, de Galvano, (1601) etc. Les mss. qu’il laissa en
mourant ont été utilisés par Purclies dans ses Pilgrim. Une société dite
Hakluyt Society s’est fondée en 1846, pour publier tous les textes relatifs aux
anciens voyages, et a depuis lors édité plus de cent volumes.</ref>

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mention d ’un nommé Savalet qui avait longé quarante-deux fois les côtes du golfe St-Laurent[1]. Ces voyages qui se répétaient chaque année pour des fins d’industrie avaient fini par familiariser les habitants des villes maritimes, anglaises et françaises, avec cette partie du continent nord américain.


    siastiques. Son ouvrage capital est Principal navigations, voyages, trafiques and discoveries of the English nation (1598-1600), dont Walter Raleigh l’aida à recueillir les matériaux ; il y publia les résultats, accompagnés de documents nombreux, de plus de deux cents voyages. Auparavant Hakluyt avait édité : Divers voyages toucliing the discovery of America (1582) et un Discours relatif aux découvertes occidentales (1584). On lui doit aussi une traduction de VHistoire des découvertes, de Galvano, (1601) etc. Les mss. qu’il laissa en mourant ont été utilisés par Purclies dans ses Pilgrim. Une société dite Hakluyt Society s’est fondée en 1846, pour publier tous les textes relatifs aux anciens voyages, et a depuis lors édité plus de cent volumes.

  1. Marc Lescarbot, avocat, littérateur et voyageur français, né à Vervins entre 1565 et 1570, mort en 1630. Il quitta le barreau de très bonne heure et s’embarqua pour la Nouvelle-France, d’où il rapporta des renseignements précieux. Il fut attaché ensuite à Pierre Castille, ambassadeur en Suisse. Son ouvrage le plus intéressant est une Histoire de la Nouvelle-France, (1609.) Cette histoire, précieuse à plus d’un titre, a besoin d’être corrigée quant à ce qui concerne la question religieuse. Le titre complet en est : Histoire de la Nouvelle-France, contenant les navigations, découvertes et habitations faites par les Français es Indes Occidentales et Nouvelle France sous l’aveu et autorité de vos Rois Très-chrétien s, et les nouvelles fortunes d’iceux en l’exécution de ces choses depuis cent ans jusqu’à hui : en quoi est comprise l’Histoire morale, naturelle et géographique de la dite Province, avec les Tables et figures d’icelle, par Mare Lescarbot, avocat en Parlement, témoin oculaire d’une partie des choses y recitées, octavo, à Paris chez Jean Milct, sur les degrés de la Grand’ Sale du Palais 1600. Cette histoire eut six éditions de 1609 à 1618 ; une septième en 1866. Lescarbot a aussi écrit Adieu à la France (1608) ; Les Muses de la Nouvelle-France (1609) ; la défaite des sauvages amouehiquois par le Sagamo Mcmbertou (1609) ; après un séjour en Suisse, il publia en vers un Tableau des treize cantons (1613). Plusieurs ont affirmé que Lescarbot était protestant ; ce fut par exemple l’opinion de Faillon. Mais son contrat de mariage avec Françoise de Valpergue, 3 septembre 1619, atteste qu’il était catholique. V. Jal. Dict. erit. de biogr. et histoire, édit de 1872, art. Lescarbot. Aussi Cath. Encyclop. art. Lescarbot, par L. St. G. Lindsay.