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doctrine<ref>L’ouvrage était intitulé : ''Les pernicieuses conséquences de la nouvelle hérésie des Jésuites''. Il parut le I{{er}} février 1662. — V. Hermant, ''Mémoires'', liv. XXVIII, ch. 6.</ref> ; encore le crédit des jésuites fut-il assez |
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Dernière version du 8 octobre 2019 à 06:32
par avance cette proposition ? Où sont les Servin, les Marion et les Harlay ? Où sont les évêques de l’assemblée de Melun ? Où est enfin notre honneur et notre conscience, de nous taire quand il y a un si grand sujet de parler ? Qu’il est fâcheux de vivre en un si mauvais temps ! Et à quoi, mon Dieu, nous réservez-vous ? Mais espérons en Celui qui mortifie et qui vivifie ; il laisse aujourd’hui prévaloir les ténèbres, mais il saura en tirer la lumière. »
Cependant, le pourra-t-on croire ? les évêques, la Sorbonne et le Parlement gardèrent sur cette thèse un profond silence. Les jansénistes seuls se remuèrent, et il n’y eut que ces prétendus ennemis de l’Église et de l’État qui, joints aux curés de Paris, eurent assez de courage pour défendre alors l’État et l’Église. Ils dénoncèrent la thèse à tous les évêques ; ils s’adressèrent au Parlement même, et découvrirent par un excellent écrit les conséquences de cette pernicieuse doctrine[1] ; encore le crédit des jésuites fut-il assez grand pour faire brûler cet écrit par la main du bourreau.
Ils eurent dans ce temps-là même un nouveau sujet de triomphe, par la nomination que le roi fit de M. de Marca à l’archevêché de Paris. Pouvait-on
- ↑ L’ouvrage était intitulé : Les pernicieuses conséquences de la nouvelle hérésie des Jésuites. Il parut le Ier février 1662. — V. Hermant, Mémoires, liv. XXVIII, ch. 6.