Table générale et analytique, 1re série/B

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B

Bacqueville (le vicomte de) est tué au siége de Rouen, XLVI, 231.

Bade (le marquis de), après une conférence tenue entre deux pères jésuites et le luthérien Smidelinus, renonce au luthéranisme et se fait catholique, XL, 165.

Bades (le marquis de) est tué à la bataille de Montcontour, XXV, 145 ; XXXIII, 481.

Badouère (le sieur), nommé par le Roi pour aller en ambassade à Clèves, est révoqué d’après les représentations de M. de Sully, qui lui fait rendre 600 écus qu’il a reçus pour son voyage, XLVIII, 358.

Bagdad. Récit que des marchands font au Roi sur la prise de cette ville et du calife par le roi de Tartarie, II, 422.

Baglon (Horace, seigneur de), chef des bandes noires, est tué dans une affaire près de Naples, XVIII, 62.

Baharites (les esclaves). Comment ils parviennent aux premières dignités de l’Égypte, et donnent des sultans à ce pays. Ce sont eux qui, à la journée de Mansourah, repoussent Louis IX de cette ville, et contribuent à la dernière victoire que les Égyptiens remportent sur ce prince, III, 20. Ils assassinent Tourau-Chah, et élèvent sur le trône le turcoman Azzeddin-Aibegh. Leur origine, leur fin, 21.

Bailleul, gentilhomme du pays de Caux, célèbre par son habileté dans l’art de la chirurgie ; proverbe sur la famille des Bailleul, XLI, 37.

Baillon (la dame), femme de Pierre de L’Estoile, se retire à Corbeil, à cause de la disette de Paris, XLVI, 78. Est faite prisonnière par les Espagnols ; est mise à 75 écus de rançon, et se retire à Villeroy ; revient à Paris, 104.

Baillon (Jean-Paul), général vénitien envoyé pour défendre la ville de Bresse prise par Gritty, est défait en chemin, et forcé de se retirer, XV, 391.

Bajazet, empereur des Turcs, le lendemain de la bataille de Nicopolis, fait venir dans son pavillon tous les seigneurs français faits prisonniers, liés avec des cordes, VI, 464. Les fait tenir assis à terre devant lui ; fait tuer en sa présence les chevaliers et écuyers chrétiens, 465. Emmène à Burse le comte de Nevers, 470. Accorde congé aux prisonniers moyennant rançon, 471.

Balagny (le maréchal de) laisse prendre par sa faute plusieurs places importantes de la Picardie, XXXVI, 296. (Mém. de Cheverny.) — Est choisi par Catherine de Médicis pour aller en Pologne préparer les esprits à l’élection du duc d’Anjou ; on lui associe Charbonneau, Dubelle et Choisnin, XXXVIII, 23. Est accueilli dans son voyage par l’archiduc Ferdinand et par l’Empereur, qui soupçonne qu’il va en Turquie, 24. Arrive en Pologne, séjourne peu à Cracovie ; y visite les salines, 25. Se rend en Lithuanie pour voir le Roi ; est conduit à la forteresse Ticouchin par le référendaire Sarnikoskri, 26. Est reçu avec grande courtoisie par tous les seigneurs de la cour, 27. Contracte une étroite amitié avec le référendaire et les enfans du grand chancelier, 28. Fait dans toutes les compagnies l’éloge des qualités du duc d’Anjou, 29. Après la mort du roi de Pologne se décide à venir en diligence en France, 30. Assiste avant son départ à la cérémonie des funérailles du Roi, 31. Détails sur cette cérémonie, 32. Arrive à Poltoz, 33. Reçoit une lettre favorable de la sœur de Sigismond, 34. Se rend à Dantzick, y reçoit des présens des magistrats de la ville, 35. Description de Dantzick, 36. Courtoisie de la noblesse polonaise, 37. De retour à Paris, il est renvoyé en Pologne, 38. Tombe malade à Cracovie ; arrive à Connin auprès de l’évêque de Valence ; est envoyé par lui visiter le maréchal Oppalinski, 112. Après le discours prononcé par l’évêque dans la diète générale, il va visiter plusieurs seigneurs polonais, 131. (Mém. de Choisnin.) — Nommé gouverneur de Cambray pour la Reine mère, il veut devenir prince du Cambrésis ; il a recours au duc de Guise pour y parvenir, XXXVIII, 420. Traité qu’il conclut avec lui, 421. Est blessé au combat livré près de Senlis, et se retire à Paris, XXXIX, 177. Assiégé dans Cambray par le comte de Fuentès, il envoie demander des secours au duc de Nevers, XLIII, 68. Comment il s’aliène l’esprit des habitans de cette ville, 98. Est forcé de la rendre par capitulation, 99. Défait dans le Hainaut des partis d’Espagnols, 277. (Mém. de Cayet.) Se remarie à Diane d’Estrées, XLVII, 159. Sa mort, son épitaphe, 394. (Mém. de L’Estoile.)

Balagny (madame de) meurt de chagrin du déshonneur dont s’est couvert son mari à la prise de Cambray, XLVII, 146.

Balbek (Heliopolis), ville fameuse par ses anciens monumens, III, 11.

Baldouin, jésuite, est arrêté prisonnier, et conduit en Angleterre, XLIX, 112.

Balouin, flamand, chef d’une conspiration tramée contre le duc d’Alençon, évite le supplice en se donnant la mort, XLV, 235.

Baleins (le capitaine), commandant du château de Lectoure, venge d’une manière singulière l’affront fait à sa sœur, XXXVII, 316. Obtient sa grâce du roi de Navarre, et remet le château dans les mains de celui que le Roi y envoie, 317.

Ballart (Martin), chevalier piémontais, dispute un pas d’armes près de Dijon, IX, 350. Montre plus de hardiesse que de courage réel, 351.

Ballassat (le seigneur de), chargé de préparer le logement de Charles VIII dans la maison de Pierre de Médicis à Florence, pille tout ce qu’il trouve dans cette maison, quand il apprend que Pierre est chassé, XIII, 50.

Ballue (Nicole), frère de l’évêque d’Évreux, est marié à la fille de Jean Bureau, seigneur de Montglat ; le Roi et la Reine assistent à ses noces, XIII, 356.

Ballue (Jean de), évêque d’Évreux, depuis cardinal, seconde les efforts de Charles de Melun pour la défense de Paris contre les princes ligués, XI, 287. Est envoyé à Peronne auprès du duc de Bourgogne, 463. Conseille au duc de Berri de ne point accepter le duché de Guienne ; est arrêté, enfermé long-temps dans une cage de fer ; obtient enfin sa liberté, 519. (Introd.) — Est assailli le soir dans la rue Barre-du-Bec par des ennemis, et blessé, XIII, 313. Est envoyé en ambassade auprès du comte de Charolais, 361. Fait la revue des bannières des métiers de Paris, 367. Exhorte le duc de Bourgogne par lettres secrètes à faire la guerre au Roi ; est arrêté et interrogé, 390. (J. de Troyes.)

Baltasin (Galiot de), chambellan du duc de Milan, arrive à la cour du duc de Bourgogne avec le désir de faire quelque entreprise d’armes, IX, 409. Accepte celle que lui propose le seigneur de Ternant, 410. Le jour et le lieu sont fixés, 411. Détails à ce sujet, 412. Le duc de Bourgogne en est le juge, 413. Description des combats à pied et à cheval que les deux champions se livrent, 414 et suiv.

Bambroc (Guillaume de), chevalier anglais, propose un défi à Duguesclin, IV, 198. Est renversé et blessé dans le combat, 202. Insiste auprès du captal de Buc pour qu’il ne quitte pas sa première position, 262.

Bandeville, gentilhomme de Champagne du parti de la Ligue, est tué au siége de Montbar, XXXV, 372.

Banneret, terme général pour désigner les nobles qui étoient d’une dignité relevée, et avoient le droit de porter la bannière dans les armées du prince, III, 176. Conditions pour être élevé à la dignité de banneret, 180. Forme et manière de faire les bannerets ; nombre de gentilshommes et d’hommes d’armes que devoit avoir un banneret, 181. Devoit être chevalier, et avoir été souvent en guerre, 182. Être puissant en biens et avoir un nombre suffisant de vassaux ; avoir sous sa conduite 150 chevaux, 183. Les chevaliers bannerets, la plupart grands seigneurs, avoient avec eux d’autres chevaliers qui avoient aussi leurs vassaux à leur suite ; ce qui formoit une troupe considérable sous la conduite d’un banneret, 184. Le prince ou le lieutenant général de l’armée faisoit le banneret ; cérémonial à cette occasion, 185. Froissart cité, 186. Quelle étoit l’enseigne du banneret, 187. Les grands seigneurs avoient la bannière et le pennon en même temps. Différence entre ces deux enseignes : les bannerets se faisoient ou pendant la guerre, ou dans les fêtes solennelles, ou dans les tournois ; les bannerets étoient ordinairement appelés bannière, 188. La famille des bannerets s’appeloit hostel noble et bannières ; le nom de bannière s’appliquoit encore à la terre de celui qui la portoit, et le titre de banneret passoit ainsi à ceux qui possédoient la terre, avant même qu’ils fussent revêtus du titre de chevalier, 189. Par ce moyen, il y avoit des écuyers bannerets, 190. De là encore la différence entre ces expressions relever bannière et entrer en bannière ; explication de cette différence, 191. L’investiture des terres qui donnoient le droit de conduire des vassaux à la guerre se faisoit toujours par la bannière, 193. En Allemagne, les duchés et autres grands fiefs étoient conférés par les empereurs par la bannière, 194. Tous les grands fiefs étoient fiefs de bannière ; prérogatives attachées à la plupart des fiefs ornés du titre de bannière, 195. L’écusson carré, le cri d’armes étoient des priviléges attachés aux chevaliers bannerets, 196. Lorsqu’ils alloient à la guerre, les bannerets avoient le double de la paie des chevaliers ou bacheliers ; quelle étoit cette paie, 197.

Banquet donné à Lille par le duc de Bourgogne ; détails curieux, X, 107-207. Voy. l’art. Philippe-le-Bon.

Banquet du comte d’Arête (le), satire grossière contre la conversion du Roi, XLVI, 512.

Baquier (Jennequin), capitaine anglais, est fait prisonnier à la bataille de S.-Lô par Eustache de L’Espinay, VIII, 548.

Bar (le duc de), un des plus fidèles serviteurs du Dauphin, est arrêté, VI, 306.

Bar (Henri et Philippe de) vont en Hongrie contre Bajazet, VI, 445 ; et sont tués à la bataille de Nicopolis, 468.

Bar (le duc de), fils du duc de Lorraine, vient à Paris pour épouser Catherine de Navarre, XXXVI, 372. Va à Rome solliciter du Pape l’absolution pour son mariage avec une princesse protestante, 376. (Mém. de Cheverny.) — Honneurs que lui rend le Roi à Paris, XLVII, 241. (Mém. de L’Estoile.)

Barbaro (Marc-Antoine), procurateur de Saint-Marc, propose au sénat de Venise d’envoyer une célèbre ambassade à Henri IV pour le féliciter sur son avénement à la couronne ; raisons sur lesquelles il appuie son avis, XXXVII, 432.

Barrasan (le seigneur de), du parti du Dauphin, défend vaillamment la ville de Melun contre les troupes réunies de Charles VI, de Henri V et du duc de Bourgogne, VII, 334.

Barberin (le cardinal) prend des mesures pour empêcher l’enlèvement de l’évêque de Lamégo, ambassadeur du Portugal à Rome, LI, 282. Fait mettre des corps-de-garde et des sentinelles autour de son palais pour l’empêcher de sortir, 289. Fait assembler une congrégation extraord. sur cette affaire, 291. Ses démêlés avec le duc de Parme, 297. Il fait lever des troupes pour s’emparer du duché de Castre, 299. Proteste contre un projet de traité qu’il a d’abord approuvé, 306. Comment il favorise l’élection du cardinal Pamphile à la dignité de pape, 312 et suiv. Comment il est ensuite traité par le nouveau pape, 318. Il se réfugie en France, 319.

Barberousse (Hariadan ou Cheredin, surnommé), amiral turc, vient avec 110 galères à Marseille ; de là va faire le siége de Nice avec le comte d’Enghien, XIX, 477. Se rend maître de cette ville, et se retire à Toulon, 478. (Mém. de Du Bellay.) — Se rembarque sans avoir fait de grands faits d’armes ; fut toujours mal disposé pour les Français, XX, 435. (Comm. de Montluc.) — C’est à tort qu’on lui attribue le sac de la ville de Nice, XXVI, 119. (Vieilleville.)

Barbezieux (le seigneur de) est fait amiral sur la mer du Levant à la place d’André Doria, et chargé de reprendre les galères du Roi et celles d’André, et de se saisir même de sa personne, XVIII, 68. (Mém. de Du Bellay.) — S’attribue faussement l’honneur de l’entreprise du brûlement du moulin d’Auriole, exécutée par Bl. de Monlluc, XX, 401. (Comm. de Montluc.)

Barbisey, président au parlement de Dijon, chargé des instructions du duc de Mayenne pour le duc de Nemours, est fait prisonnier, XXXV, 385.

Bardachin (le capitaine) se rend maître de la tour de Montségur, XXII, 91. Est blessé à la prise du château de Pene, 100.

Barelle (La), autrement J. Cormery ou Cormére, ministre protestant, est envoyé de la part des églises auprès de Bl. de Montluc pour lui demander justice et protection, XXII, 11. Accueil qu’il en reçoit, sa frayeur, 12.

Baretnau (le capitaine) débarrasse Montluc entouré d’ennemis ; il a son cheval tué sous lui à la bataille de Ver, XXII, 145.

Barge (La), chevalier de l’ordre du Roi et gouverneur du Vivarais, convoque les États à Tournon, coupe tout commerce avec la ville d’Annonay, XXXIV, 333. Essaie inutilement d’assiéger cette ville, 334.

Barillère (La) apostrophe deux jésuites, et leur indique un marchand de couteaux de Châtellerault, XLIX, 163.

Barjac (Charles de) se rend à Annonay, pille Vaucanse, brûle les villages de Maumeyre, Villeplas, etc., XXXIV, 327. Fait prisonniers le capitaine Érard et son lieutenant Lachan, et les fait pendre, 329. Est blessé à la suite d’un combat livré près d’Annonay, où il meurt regretté des deux partis, 331.

Barlemont (Lancelot de) entre dans la ville de Lintz, à laquelle il donne des vivres et de l’argent, X, 294.

Barmontet (le sieur), capitaine du parti du Roi, contribue à la victoire de la bataille d’Issoire ; est nommé gouverneur de cette place, XL, 47 et 51.

Barnevelt est arrêté par l’ordre du prince Maurice, et condamné à mort, L, 420.

Baron (le capit.) est nommé gouverneur de Montmédy, XXVI, 461.

Baron, secrétaire du cardinal Pellevé, et Lorrain de nation, révèle un projet contre le Roi, XLVI, 573.

Baronius. Écrits en réponse à sa défense du Pape dans l’affaire des Vénitiens, XLVIII, 26.

Barons. Sous ce titre on comprenoit en France tous les gentilshommes élevés en dignités, III, 176. Ils étoient aussi reconnus sous le nom de bannerets, et formoient le premier degré de la noblesse ; dans le royaume d’Arragon ils étoient appelés ricos hombres, ou les riches hommes, 177. Voy. l’art. Bannerets.

Baronville, fils de Montescot, tue en duel le sieur d’Arques, XLIX, 215.

Barri (le capitaine) est décapité à Montpellier pour avoir voulu livrer cette ville aux protestans, XXXIV, 376.

Barricades (la journée des). À quelle occasion et par qui elle est excitée, XXXVIII, 352. Elle rend les Seize maîtres de Paris, 354.

Barrière (Jean de La Barre, ou La), abbé d’une abbaye de bernardins, vient à Paris, où il se fait admirer par ses prédications et par l’austérité de sa vie ; détails sur cet abbé et sur son abbaye, XLV, 261. Le Roi veut en vain le retenir auprès de lui, 262.

Barrière (Pierre), jeune batelier de la Loire, forme le dessein d’assassiner Henri IV ; il s’en ouvre à un moine florentin ; est surveillé et arrêté à Melun ; le parlement de Tours le condamne au supplice des régicides, XX, 270. XXXVI, 247 ; XLII, 8 ; XLVI, 502, 506 et 513.

Bartas (Guill. Salluste Du), protestant et poëte, rend beaucoup de services au roi de Navarre, XXXVII, 420. Ses vers sur la bataille d’Ivry imités par Voltaire, XL, 28.

Barthelemy Prignano, archevêque de Bari, élu pape par violence et par peur, prend le nom d’Urbain, et crée 29 cardinaux, VI, 113. (Mém. de Christ. de Pisan.) — Fait publier en Angleterre une croisade contre Charles VI, qu’il traite de schismatique, 198. Sa mort, 221. (Tabl. du règn. de Ch. VI.)

Bas (le comte de), commandant espagnol du fort de Cave, est tué d’un coup de canon au siége de cette ville, XXIX, 184.

Basam (Guillaume de), écuyer bourguignon, offre de disputer le pas d’armes tenu à Châlons-sur-Saône par J. de Lalain, X, 29.

Basche (Peron de), maître d’hôtel du Roi, est envoyé pour former une armée de mer afin de secourir les châteaux de Naples, XIII, 157.

Bascon (le sieur de), capitaine des gardes du prince de Dombes, est tué au siége de Craon, XLI, 69.

Basile (le père) prêche avec beaucoup de hardiesse contre le voyage du Roi en Picardie, XLVIII, 348.

Basine (Louis de La), seigneur de Bermette, dispute un pas d’armes près de Dijon, IX, 348.

Basque (Le), porte-enseigne du capitaine Lefort, est tué à l’assaut de Dinant, XXXI, 258.

Bassompierre (Christophe II, baron de), contribue au salut de la ville de Sienne, XXI, 220. (Comm. de Montluc.) — Est blessé et fait prisonnier devant Graville, XXXIII, 217. (Mém. de Castelnau.) — Traite pour le duc de Lorraine de la paix avec Henri IV ; est compris lui-même dans le traité, XLII, 329 et 334 (Mém. de Cayet.)

Bassompierre (le maréchal de), fils du précédent, ne voulant pas partager le commandement de l’armée devant La Rochelle avec M. d’Angoulême, obtient d’en commander lui seul une partie, LI, 48. Sa diligence dans la construction d’une partie de la digue destinée à fermer le grand port de La Rochelle, 65. Est arrêté et conduit à la Bastille ; pourquoi, 183.

Baste (Georges), envoyé par le cardinal Albert d’Autriche au secours de La Fère, y fait entrer des vivres, XLIII, 257.

Bastide (le sieur La), catholique, est tué dans une affaire au Mont-S.-Jean en Bourgogne, XXXIII, 501.

Bataille (Nicole), avocat au parlement et grand légiste, meurt du chagrin que lui causent les déréglemens de sa femme, XIV, 102.

Batailles. Règles sur l’emplacement et l’ordre à observer dans une bataille, XXIV, 126. Règles sur l’engagement d’un combat ; comment il faut le soutenir, 148. Devoirs des capitaines avant et pendant l’action, 149.

Battori (André), cardinal, est défait à Cigno par le palatin de Valachie ; honneurs que lui rend ce palatin après sa mort, XLVII, 261.

Baudechon Mallet est condamné à avoir la tête tranchée pour viol ; manière singulière dont se fait cette exécution, XI, 50.

Baudoin, comte de Flandre, prend la croix, I, 14. Se rend à Venise, 20. Son portrait, 58. Est proclamé empereur de Constantinople, 60. Est couronné par le légat du Pape, 61. Écrit au Pape et aux princes chrétiens pour leur annoncer la conquête de Constantinople et son élection, 64. Essaie d’attacher les Grecs à son gouvernement, 65. Sa douleur en apprenant la mort de sa femme ; établit dans sa capitale des hospitaliers et templiers réfugiés de la Palestine, 66. Envoie le prince Henri son frère contre Murtzuphle qui s’est emparé de Tzurulum, 68. Le rejoint à Andrinople, et marche contre Alexis qui est maître de Messinople, 69. Veut faire revivre les droits de ses prédécesseurs sur la Bulgarie, 74, et excite un soulèvement général dans ce pays, 75. S’occupe d’une expédition en Asie ; est attaqué par le roi des Bulgares, 77. Sa témérité dans cette guerre ; tombe au pouvoir de l’ennemi, 78. Inspire plus que de la pitié à la reine des Bulgares, 85. Périt dans les plus affreux tourmens, victime de sa chasteté, 86. (Notice.) — Envoie des navires chargés de vivres à J. de Néelle, 130. Donne et emprunte de l’argent pour le passage des croisés, 138. Accepte les propositions faites par Alexis, 162. Est nommé pour conduire l’avant-garde de l’armée contre l’empereur Alexis, 196. Marche le premier, et va se placer devant la tour de Galatha, 202. Livre un assaut à la ville, 212. Reste à la garde du camp des croisés pendant l’expédition du jeune empereur Alexis, 238. Va se loger à Constantinople dans les tentes abandonnées par Murtzuphle, 272. Est proclamé empereur, 284. Est couronné dans Ste.-Sophie, 286. Se met en campagne pour conquérir les terres de l’Empire, 290. Rejoint son frère Henri à Andrinople, 292. Laisse une garnison dans cette ville, et marche sur Messinople, où il est reçu, 294. Se brouille avec le marquis de Montferrat, 296. Marche vers Thessalonique ; prend le château Christophe, La Blache et Cètre, 298. Se hâte d’aller faire lever le siége d’Andrinople, 306. Est détourné de ce dessein et se rend à Constantinople, 310. Se réconcilie avec le marquis de Montferrat, 312. Reçoit la nouvelle de la mort de sa femme la comtesse Marie, 324. Apprend la révolte des Grecs d’Andrinople, et rassemble des forces de tous côtés, 342. Part de Constantinople et va rejoindre Ville-Hardouin près d’Andrinople. Se rend devant cette place, 348. Est fait prisonnier, 356. Est tué par Johannice, 412. (Ville-Hardouin.)

Baudouin (le faux). Histoire d’un ermite qui se donne pour l’empereur Baudouin, I, 476 et suiv.

Baudouin II, dernier enfant de Pierre de Courtenai, succède à son frère Robert à l’âge de onze ans, I, 483. Va à Rome, puis en France, solliciter des secours, 492. Se rend en Angleterre ; est arrêté à Douvres, 495. Envoie J. de Béthune, son gouverneur, à Constantinople, avec des troupes et des munitions, 496. Cède à Louis IX la couronne d’épines engagée aux Vénitiens, 497. Engage au roi de France le comté de Namur, et lève une armée, 498. Arrive à Constantinople ; s’empare de Tzurulum, et défait la flotte de Vatace, 499. Abandonne à Ville-Hardouin ses terres de Courtenai ; envoie à saint Louis toutes les reliques qui étoient à Constantinople, 500. Traite avec le sultan d’Icone ; envoie chercher en France une de ses nièces pour la donner en mariage à ce prince ; va en Italie demander des secours à Innocent IV ; essaie inutilement de réconcilier ce pape avec l’empereur Frédéric, dont il excite un moment la compassion, 501. Assiste au concile de Lyon, où il inspire le plus vif intérêt ; obtient de saint Louis la restitution de son comté de Namur, 502. Revient à Constantinople ; ses besoins augmentent ; envoie en France son épouse Marie pour vendre tous les biens qui lui restoient ; fait un troisième voyage en Italie et en France, aussi inutile que les autres, 504. De retour à Constantinople, envoie des ambassadeurs à Paléologue, 506. N’ayant plus rien à vendre, engage aux Vénitiens son fils unique Philippe ; obtient de Paléologue une trève d’un an, 507. S’embarque précipitamment en apprenant l’entrée des Grecs dans Constantinople, 509. Recommence ses voyages, et fatigue en vain de ses plaintes les cours de l’Europe, 512.

Baudouin d’Ebelin, sénéchal de Chypre, est envoyé de la part des prisonniers chrétiens auprès du Roi pour connoître le traité qui vient d’être conclu avec le Souldan, II, 289. Est mis dans une galère avec d’autres seigneurs pour être conduit à Damiette, 292.

Baudouin de Rheims débarque sur le rivage d’Égypte avec 1,000 chevaliers, et va se placer à côté de Joinville, II, 217.

Baudouin d’Ennequin, grand-maître des arbalétriers de France, indique au conseil tenu à Rouen la route qu’il faut prendre pour aller à la rencontre des Anglais et des Navarrois, IV, 254. Se distingue à la bataille de Cocherel, 268. Y est tué, 269.

Baudouin (le sire), bâtard de Bourgogne, joûte au mariage du duc de ce nom, X, 354. (Mém. de La Marche.) — Abandonne le service de Charles-le-Téméraire, et passe à celui du Roi, XII, 8. (Mém. de Comines.)

Baudricourt (messire Robert de), commandant de Vaucouleurs, se moque d’abord de la demande que lui fait Jeanne d’Arc de l’envoyer au Roi, VIII, 151. Se décide ensuite à la faire partir, lui donne deux gentilshommes pour l’accompagner, 152. (Mém. concern. la Puc. d’Orl.) — Accueille fort mal Jean Lapart, oncle de la Pucelle, et lui recommande de la reconduire chez ses parens ; admet avec peine en sa présence la Pucelle elle-même ; reste incertain sur ce qu’elle lui dit, 246. Veut la revoir ; se rend avec le curé auprès d’elle ; écrit au Roi, 248. Fait prêter serment à tous ceux qui sont chargés de l’escorter qu’ils la conduiront saine et sauve auprès du Roi ; ses paroles en prenant congé d’elle, 255. (Supplém.)

Baune (le comte de La) est tué à la reprise de Montélimart sur les catholiques, XXXVIII, 344.

Baupré, gentilhomme de Berri, accompagné de 5 autres bien montés, attaque le seigneur d’Aumont, le blesse, et tue le seigneur de Bouchemont ; il est décapité en effigie avec ses compagnons ; vers faits sur sa figure, XLV, 189.

Bauves (M. de), fils unique de M. Duplessis-Mornay, est tué dans une rencontre aux Pays-Bas, XLVII, 504.

Bauvoisin (le capitaine de) est tué au combat d’Aire, XIV, 90.

Bavalan (Jean de), commandant du château de l’Hermine, reçoit l’ordre de Montfort de jeter Clisson dans la mer pendant la nuit ; comment il se refuse à cet ordre, VI, 210.

Baveux (Guillaume Le) assiste le duc d’Anjou au siége de Tarascon, IV, 460. Se distingue au siége de Bressières, V, 106.

Bayard (Pierre Du Terrail, dit le chevalier), se distingue en Italie par les plus beaux faits d’armes ; défend seul un pont contre un détachement considérable de l’armée de Gonzalve, XV, 62. Est blessé près de Gaston à la prise de Bresse ; sauve la vie et l’honneur d’une mère et de ses deux filles, 114. (Tabl. du règ. de Louis XII.) — Ses aïeux morts en combattant ; son père blessé à la bataille de Guinegaste ; noms de son père et de sa mère, 148. Réponse qu’il fait à son père, qui lui demande quel étal il veut embrasser, 149. Sur l’avis de l’évêque de Grenoble, beau-frère du père de Bayard, il est envoyé à l’âge de 15 ans auprès du duc de Savoie pour être un de ses pages, 152. Son adresse et son assurance en montant à cheval, 153. Reçoit la bénédiction de son père et les instructions de sa mère avec une petite bourse, 154. Se met en route pour Chambéry avec son oncle l’évêque, 156. Se présente devant le duc, monté sur son cheval ; est admis au rang de ses pages, et confié à la garde d’un écuyer, 158. Se fait aimer de tous, et surtout du duc, 159. Accompagne ce prince à Lyon, 160. Se fait remarquer du seigneur de Ligny, fils du connétable de S.-Paul, 161. Ce seigneur parle de lui au Roi, 164. Bayard paroît devant Charles viii, qui le demande au duc, 166. Il est confié au seigneur de Ligny, reste trois ans dans sa maison ; à l’âge de 17 ans est mis dans sa compagnie, et fut toujours un de ses gentilshommes, 167. Touche aux écus du chevalier Claude de Vauldray, se proposant de joûter avec lui, 168. Obtient pour cela la permission du Roi, 170. Va trouver son oncle l’abbé d’Esnay pour lui demander de quoi s’équiper ; comment il en est reçu, 171. Le seigneur de Bellabre, qui l’accompagne, détermine l’abbé à donner cent écus pour acheter deux chevaux, 172. Bayard et Bellabre prennent congé de l’abbé, 173. Vont de sa part chez un nommé Laurencin, auquel ils prennent pour 7 à 800 francs de drap, d’or, d’argent, etc., 170. Comment l’abbé d’Esnay mande trop tard à Laurencin quelle somme il entend donner pour l’habillement de Bayard, 176. Le chevalier achète deux chevaux, et se prépare à la joûte, 178. Se fait admirer des dames de Lyon, et mérite les éloges du Roi, 181. Est envoyé en Picardie par le seigneur de Ligny ; présens qu’il reçoit du Roi et de ce seigneur, 183. Arrive à Aire ; comment il y est reçu par les chevaliers de la garnison, 186. Accepte la proposition du chevalier Tardieu, 187. Fait crier un tournoi pour l’honneur des dames ; prix proposés, 188. Détails sur ce tournoi, où le bon chevalier se distingue entre tous les autres, 190. Sa courtoisie envers les dames, 191. Reprise du tournoi ; le chevalier Bayard abat le chevalier Hanotin de Sucker, gagne lui-même les prix qu’il a proposés, 194. En délivre un au seigneur de Bellabre, et un autre au capitaine David l’Écossais ; comment il se conduit pendant deux ans qu’il reste à Aire, 195. A deux chevaux tués sous lui à la bataille de Fornoue ; reçoit 500 écus du Roi, et lui présente un enseigne pris sur l’ennemi, 197. Se rend à Carignan chez madame Blanche, où il rencontre la dame de Fluxas, pour laquelle il avoit éprouvé à la cour de Savoie les plus tendres sentimens, 204. Doux accueil qu’il en reçoit ; d’après son désir, fait annoncer un tournoi, 205. Quel prix il propose, 206. Rompt plusieurs lances, est déclaré vainqueur ; remet le prix à madame de Fluxas, pour qu’elle le donne au chevalier qui a le mieux joûté après lui, 207. Conserve toute sa vie un tendre souvenir pour cette dame, lui écrit souvent, 208. Leurs adieux ; sa reconnoissance pour l’écuyer qui l’avoit servi chez le duc de Savoie, 209. Conseille à ses compagnons d’armes d’aller attaquer 300 chevaux qui sont dans Binaz. Marche avec 50 hommes d’armes ; détails sur le combat qui se livre devant Binaz, 211. Les Lombards sont mis en fuite, et entrent dans Milan ; le bon chevalier les y poursuit tout seul, est fait prisonnier par J. B. Cazache, 212. Est présenté à Ludovic Sforce, qui est rentré dans Milan, 213. Son entrevue avec ce prince ; obtient sa délivrance, la remise de son cheval et de ses armes ; est reconduit à son camp par un trompette, 215. Rend compte au seigneur de Ligny de ce qui s’est passé, 216. Noble usage qu’il fait de la vaisselle que lui remet ce seigneur, 222. Défait dans un combat singulier Hyacinthe Simonetta, parent du chancelier de Milan, 233. Sort à la tête de 30 chevaliers. Rencontre le capitaine Alonse Solomayor ; détails sur le combat qui se livre entre les Français et les Espagnols, 228. Fait prisonnier don Alonse ; sa conduite généreuse envers lui, 230. Le renferme dans une tour pour s’être enfui contre sa parole ; le délivre ensuite moyennant rançon ; distribue le prix de cette rançon à ses soldats, sans rien garder pour lui, 234. Instruit que Sotomayor se plaint du traitement qu’il a reçu pendant sa prison, lui écrit pour lui demander réparation, ou un combat à mort, 236. Détails sur le combat singulier qui a lieu, 239. Comment le bon chevalier tue Alonse Sotomayor, 240. Autres détails donnés par Champier, 241. Combat de 13 Espagnols contre 13 Français, dans lequel le chevalier Bayard et le seigneur d’Oroze, tous deux à cheval, résistent aux 13 Espagnols et gardent l’honneur du combat, 246. Surprend dans une embuscade un trésorier espagnol qui portoit 15,000 ducats à Gonzalve de Cordoue, 248. En donne généreusement la moitié au chevalier Tardieu, et distribue le reste à la garnison de Monervyne, 250. Sa conduite envers le trésorier, qu’il renvoie aux siens, 251. Défend seul un pont sur le Garillan contre 200 chevaux espagnols, 253. Est fait un moment prisonnier, puis délivré par les siens, 255. Reste un an dans le royaume de Naples, après la retraite des Français ; y fait plusieurs exploits avec Louis d’Ars, 256. Tombe malade à Lyon d’une fièvre quarte qu’il garde sept ans, 260. Suit néanmoins l’armée française en Italie, 261. Gravit une montagne où se tiennent les Génois ; les met en fuite, et s’empare d’un bastion qui défend la ville de Gênes ; noms de ceux qui l’accompagnent dans cette affaire, 262. Est envoyé par le Roi avec 500 hommes de pied pour occuper des garnisons au duché de Milan, 268. Accompagne La Palice qui va au secours de l’Empereur, 276. Emporte les barrières de la ville de Padoue par assaut, 287. Surprend par embuscade le capitaine Mallevêche, l’attaque, et lui fait plus de prisonniers qu’il n’a lui-même de monde, 292. Revient au camp, où il reçoit des éloges de l’Empereur, 295. Attaque avec ses 30 hommes d’armes le capitaine Scandrebec et ses Albanais, et le capitaine Rinaldo Contarini ; les défait, et les fait prisonniers, 298. Se rend maître d’un château appelé Bassan, 301. Opinion du bon chevalier dans une assemblée des capitaines, à l’occasion d’une lettre de l’Empereur adressée au seigneur de La Palice, 306. Est envoyé tenir garnison à Vérone, 312. Surpris dans une embuscade, se défend vaillamment, a son cheval tué sous lui, est fait un moment prisonnier, est délivré par le capitaine Pierre-Pont ; combat de nouveau, 314. A encore son cheval tué, est enveloppé, et débarrassé par le bâtard Dufay, 315. Se retire en bon ordre, 316. Tombe pendant la nuit sur les gens de pied qu’il a combattus pendant le jour, et les tue presque tous, 317. Averti à temps d’une embuscade que veut lui dresser le capitaine Moufron, fait ses dispositions, renverse et met en pièces toute la troupe de ce capitaine, 321. Fait pendre et étrangler deux des aventuriers qui, mettant le feu à l’entrée de la grotte de Longare, y ont étouffé 2,000 personnes, 330. Est envoyé à Ferrare avec plusieurs seigneurs et des trouupes françaises et suisses, 334. Communique au duc de Ferrare le dessein qu’il a formé d’enlever le pape Jules, 346. Se dispose à l’exécuter ; pourquoi il échoue, 347. Conseil qu’il donne au duc de Ferrare pour faire lever le siége de la Bastide, 354. Ce conseil est suivi, 355. Autre conseil qu’il donne pour l’attaque, 356. Comment il est heureusement exécuté ; perte que fait la troupe ennemie, 358. Le chevalier repousse avec horreur la proposition de faire empoisonner le Pape, et conjure le duc de Ferrare d’y renoncer, 365. Accompagne le seigneur de La Palice dans le Frioul ; passe la Piave sur un pont de bateaux avec le capitaine Fontrailles ; commande 100 hommes d’armes du duc de Lorraine, 368. Pertes d’hommes que le Roi de France éprouve dans le Frioul, 369. Le bon chevalier s’acquiert un grand honneur dans la victoire remportée sur l’armée du Pape devant Bologne, 370. Est nommé maître et garde du camp, pour le combat à outrance entre deux chevaliers espagnols, 372. Oblige le chevalier Sainte-Croix à rendre les armes à son vainqueur, 374. Défait 500 Suisses devant Milan, 377. Met en fuite les Vénitiens qui viennent pour défendre Bresse, dont Gritty s’est rendu maître, 391. Ouvre un avis sur les dispositions prises pour livrer un assaut à la ville, et se charge du poste le plus périlleux, XVI, 3. Passe le premier rempart ; est blessé à la cuisse, et mis hors de combat, 7. Est porté dans la maison d’un homme fort riche de la ville ; rassure sa femme et ses deux filles, 10. Sa fermeté lorsqu’on lui retire de la cuisse le fer qui l’a blessé, 11. Fait chercher le maître de la maison où il loge ; sa générosité envers ses hôtes, 12. Refuse 2,500 ducats que lui offre son hôtesse, 18. Sur ses instances, les accepte, et fait venir les deux demoiselles, 19. Leur donne à chacune 1000 ducats pour leur mariage, et les 500 qui restent à la mère, pour les distribuer aux maisons religieuses qui ont été pillées, 20. Fait venir l’hôte, dîne avec lui, et lorsqu’il est prêt à partir reçoit des deux demoiselles deux bracelets et une bourse, qu’il accepte avec reconnaissance, 21. Se rend au camp, où il est accueilli avec des transports de joie, 22. Son discours à l’assemblée des capitaines sur la nécessité de livrer bataille, 26. Son avis est suivi, 27. Il vient au secours de la troupe du baron de Béarn, et repousse les Espagnols jusque dans leur camp, où il abat tentes et pavillons, 32. Se retire sans avoir éprouvé aucune perte, 33. À la fin de la bataille de Ravennes, conseille à Gaston de rester sur le champ, 44. Se rend maître du cheval sur lequel veut fuir Raymond de Cardonne ; laisse passer sans les connoître les deux enseignes qui ont tué Gaston, 49. Rend compte à son oncle de la bataille de Ravennes, 50. Avec 30 hommes d’armes arrête pendant deux heures l’armée des Suisses sur le pont de Pavie ; a deux chevaux tués sous lui, 56. Est blessé, 57. Se rend à Grenoble auprès de son oncle, évêque de cette ville ; y tombe malade, 58. Singulière prière qu’il adresse à saint Antoine, 59. De la fille naturelle qu’il eut en Italie, 60. Sa conduite noble et généreuse envers une demoiselle de Grenoble, 62. Comment il assiége une petite place appelée le Pont-la-Reine, et s’en rend maître, 65. Sa conduite envers un lansquenet qui veut le tuer, 68. Il s’acquiert beaucoup d’honneur dans la retraite de la Navarre, 71. Se rend prisonnier à la bataille de Guinegaste, 79. Est présenté à l’Empereur et au roi d’Angleterre ; sa conversation avec eux, 80. En est honorablement traité, 82. Reste six semaines au pays de l’Empereur, 83. Comment il fait prisonnier dans Villefranche le seigneur Prosper Colonne, 92. Danger qu’il court à la bataille de Marignan, 100. Arme chevalier le roi François I après la bataille, 108. Est envoyé pour garder la place de Mézières, 110. Sa réponse au comte de Nassau et au seigneur Francisque, qui l’envoient sommer de rendre cette place, 112. Ruse qu’il emploie pour faire lever le siége aux ennemis, 114. Reprend la ville de Mozon ; est fait chevalier de l’ordre du Roi ; est envoyé à Gênes, 118. Reçoit de l’amiral Bonnivet la commission d’aller garder Rebec, 120. Y tombe malade, 121. Est attaqué par les Espagnols, 122. Se retire à Biagres, 123. Est blessé pendant la retraite de l’armée française, 124. Son discours au connétable de Bourbon avant de mourir, 125. Éloge que fait du chevalier le marquis de Pescaire, 126. Regrets des Espagnols, 127. Plaintes et douleur dans l’armée française, 128. Ses dernières paroles à son maître d’hôtel, auquel il se confesse, 129. Ses adieux au seigneur d’Alègre ; détails sur ses derniers momens, 130. Son corps est transporté dans le Dauphiné ; deuil général que sa mort y cause, 131. Est enterré au couvent des Minimes de Grenoble, 132. Ses vertus, son humanité, sa libéralité, 133. Sa modestie, 136. Est chargé de la défense de Mézières ; noms des capitaines qui sont avec lui dans cette place, XVII, 310. Réponse qu’il fait à la sommation du comte de Nassau ; description de la situation de cette ville, 311. S’empare de Lodi, 428. Assiége Crémone avec le seigneur Rence de Cere et le seigneur de Lorges, 429. Est obligé de se retirer vers Milan, 430. Est blessé à mort près de la Sesia, 450. Paroles qu’il adresse au connétable de Bourbon avant de mourir, 451. (Mém. de Du Bellay.)

Bayencourt (le sieur de) est tué à la prise de Ham en Picardie par les troupes du Roi, XLIII, 49.

Bazillac (le seigneur de) a le bras droit emporté d’un coup de canon devant Ravennes, XVI, 31.

Bazin (Jean) accompagne l’évêque de Valence en Pologne, XXXVIII, 51. Est envoyé par lui aux noces de la fille du palatin de Wratislavie, où il trouve les esprits peu disposés pour le duc d’Anjou, à cause de la journée de la S.-Barthélémy, 92. Est envoyé dans la petite Pologne, où il travaille avec zèle et adresse à faire des partisans au duc d’Anjou, 106.

Bazordan (le capitaine) est tué au siége de Montauban entrepris par le seigneur de Terride, XXII, 153.

Béarn (Roger, baron de), tente une entreprise contre l’armée italienne qui est devant Ravennes, XVI, 29 ; est repoussé, 32.

Bearne (Bernard de), bâtard de Foix, dispute à Bruges une entreprise d’armes contre le seigneur de Haubourdin, XVI, 464. Est blessé par son adversaire, 468.

Béatrix, fille cadette de Raymond Bérenger, comte de Provence, épouse Charles, frère de Louis IX, II, 88. Détermine son mari à souscrire aux conditions auxquelles le royaume de Naples lui est offert ; vend ses bijoux pour subvenir aux frais de la guerre, 138.

Beauchamp, seigneur anglais, commandant la ville de Basas en Guyenne, envoie défier Louis Juvénal des Ursins, VIII, 91.

Beauchamp (le seigneur de) commande l’aile droite à la bataille de Gavre, X, 144 ; charge vivement les Gantois, 146.

Beaufort (la duchesse de). Voy. l’art. Estrées (Gabrielle d’).

Beaufort (le seigneur de) défend Arras contre les troupes du Roi, VII, 264. (Mém. de Fenin.) — Défait les Anglais devant le Mont-Saint-Michel, et les force à lever le siége de cette place, VIII, 99. (Mém. concern. la Puc. d’Orl.)

Beauffort (le seigneur de), condamné comme vaudois, est enlevé de sa prison et conduit à Paris par ordre du parlement, XI, 90. Est élargi, 93.

Beaufremont (Guillaume de), seigneur de Sey, défend un pas d’armes près de Dijon contre un chevalier piémontais, IX, 346.

Beaujeu (Humbert de), connétable de France, vient annoncer à l’armée des croisés qu’un Bédouin propose, moyennant 500 besans d’or, de montrer un gué où l’on peut passer aisément à cheval le Thanis, II, 239. Vient dire au roi le danger où se trouve le comte d’Artois à la Massoure, 246. Amène à Joinville les arbalétriers du Roi pour défendre le petit pont que celui-ci garde, 251. Est mis sur une galère avec d’autres seigneurs prisonniers pour être conduit à Damiette, 292.

Beaujeu (Pierre II de Bourbon, comte de), vient au secours de son frère le duc de Bourbon, XI, 351. (Mém. de Comines). — Est pris par trahison dans Lectoure, et remis au comte d’Armagnac, XIII, 428. Se rend avec madame de Beaujeu en Picardie pour recevoir Marguerite d’Autriche, XIV, 113. (J. de Troyes).

Beaujeu (le sire de) se distingue au siége de Maguelon, IV, 339.

Beaujeu (le capitaine), de la Franche-Comté, et commandant pour l’Empereur dans Thionville, parvient à se rendre maître du château d’Enery, XXXI, 391.

Beaujeu (le sieur de) est tué au siége de Montbar, XXXV, 372.

Beaulac (le capitaine) est blessé et fait prisonnier lors de la retraite des Espagnols au siége de S.-Damian, XXIX, 242.

Beaulieu (le capitaine) rend à Henri IV le château de Vincennes par composition, XLII, 209.

Beaulne (Jacques de), seigneur de Semblançay, gouverneur de Touraine, est pendu au gibet de Montfaucon pour larcins et malversations ; vers faits à son occasion, XLV, 49.

Beaumanoir (le maréchal de), un des assistans de Duguesclin au combat en champ clos livré près de Pontorson, IV, 209. Se rend prisonnier à Chandos à la bataille d’Auray, 301. Défait avec Clisson 1100 Anglais prêts à s’embarquer, V, 109.

Beaumanoir (le seigneur de), à la tête de l’avant-garde de l’armée royale, attaque les Anglais dans la plaine de Patay ; est secondé par La Hire, Ambroise de Lore et Thiébaut de Thermes, VIII, 188.

Beaume (le sieur de La) dresse une embuscade à don Sancho de Salines, commandant la cavalerie légère du duc de Savoie, et le défait, XLIII, 349.

Beaumont (Alain de), brûlant de venger la mort de son frère, se joint à Duguesclin, IV, 274. Se rend à Caen auprès du connétable, V, 72. Se distingue à la bataille de Pontvallain, 86, et au siége de Bressière, 106.

Beaumont (Geoffroy de) prend la croix, I, 104. Se rend en Syrie avec Regnaud de Montmirail, 164.

Beaumont (Jacquemin de) défend vaillamment le château de Villy contre les capitaines du duc de Bourgogne, IX, 371. Comment il s’échappe de ce château pour aller au secours du damoiseau de Commercy, 384. Dresse une embuscade près de la ville d’Yvis, fait prisonniers les deux écuyers Rochebaron et Estore Du Soret, 385.

Beaumont (Jean de) défend de la part du Roi à Joinville de sortir de son quartier, II, 223.

Beaumont (Louis de), d’une ancienne famille du Poitou, chancelier de l’Église de Paris, est nommé par Louis XI à l’évêché de cette ville, XIII, 430.

Beaumont (Thom., sire de), lieutenant du roi d’Angleterre, est fait prisonnier devant S.-Denis,VIII, 484.

Beaumont (le vicomte de). Avis qu’il ouvre au conseil tenu à Rouen par Duguesclin, IV, 254. Se distingue à la bataille de Cocherel, 268. Y est tué par le baron de Mareuil, 269.

Beaumont (Jean de) assiste au siége de la forteresse de Sorie, V, 57. Monte avec lui à l’assaut d’une abbaye, 65. Se rend à Caen auprès du connétable Duguesclin, 72. Se distingue à la bataille de Pontvallain, 86. Au siége de Bressière, 106. Taille en pièces la garnison de Cisay dans une sortie qu’elle fait, 131. Est chargé du commandement de Niort par Duguesclin, 135.

Beaumont, se disant gentilhomme, condamné pour crime de magie par les juges d’Angoulême, est interrogé à Chinon ; détails sur son interrogatoire, XXXVII, 512. Est condamné à mort au parlem. de Paris, 515.

Beaune (Renaud de), archevêque de Bourges, retient dans le devoir la majorité des catholiques royalistes, XX, 237. Est nommé par le Roi pour entrer en conférence avec les ligueurs ; quelle est l’issue de cette conférence, 265. (Introd.) — Est petit-fils de J. de Beaune de Semblancay, condamné sous François I. Sa mémoire, son jugement, ses autres qualités, XXXVII, 354. Son besoin de manger, 355. Comment il est employé dans les grandes affaires, 356. Son intime amitié avec de Thou, 357. Son discours aux États de Blois contre le luxe, 398. (Mém. de de Thou.) — Son discours aux mêmes États sur le serment à faire à l’édit d’union, XXXVIII, 441. Son premier discours aux conférences de Suresnes, XLI, 312. Son second discours sur la nécessité de reconnoître le Roi, 319. Sa réponse aux discours de l’archevêque de Lyon sur l’obéissance due aux rois, 337. (Mém. de Cayet.) — Fait l’oraison funèbre du duc d’Alençon ; distique contre lui, XLV, 277. Sa mort, XLVIII, 11. Détails sur ce sujet, 19. (Mém. de L’Estoile.)

Beaune, vicomte de Tours, est tué au siége de Cateau-Cambresis par le duc d’Alençon, XLV, 213.

Beaune (Regnault de), évêque de Mende, chancelier du duc d’Alençon, reçoit ordre de rendre les sceaux, et se retire en Berri, craignant la colère du prince qu’il a volé, XLV, 197.

Beaurain (Dreux de) prend la croix, I, 104.

Beauregard-Champerose (M. de) est blessé à l’affaire de Pont-Liève, entre les troupes du Roi et celles du grand prieur de Vendôme, L, 475.

Beauvais le Brave, normand, homme d’armes du seigneur d’Imbercourt, empêche lui deuxième les habitans de Villefranche de fermer leurs portes, et pénètre dans cette ville, XVII, 259. Est tué dans la retraite des Français sur les bords de la Sesin, 451.

Beauveau (le seign. de) est tué sur le môle du port à Naples, XIV, 266.

Beauvoir (Baudouin de) prend la croix, I, 104. Est nommé pour conduire le second corps de bataille contre l’empereur Alexis, 196. Se prépare à résister à cet empereur, 218. Est de l’expédition faite contre la ville de Philée, 256. Est présent à la bataille d’Atrattinium, 328. Conduit le sixième corps de bataille contre Johannice, 406. Se retire de l’armée, 408.

Beauvoir (Hervé de) prend la croix, I, 102.

Bec-Crespin (Antoine Du), archevêque de Narbonne, est envoyé auprès du duc de Bourgogne pour réclamer la liberté de Rubempré, XI, 336.

Becquet, tripotier, est pendu au Louvre pour avoir assisté au meurtre commis sur la personne du marquis de Maignelet, XLVII, 62.

Becquet, marchand de draps à Paris, d’un esprit foible et superstitieux, devient en une occasion la risée du peuple, XLVII, 362.

Beda (Noël), syndic de la Sorbonne, condamne le livre de la reine de Navarre, intitulé Miroir de l’ame pécheresse, XVII, 115. Est enfermé au Mont-Saint-Michel, où il meurt, 116.

Bedaigne (le capitaine Théaude) attaqué et surpris à Bouhain par les Impériaux, leur tient tête, et à l’aide des secours qui lui arrivent les met en déroute, XIX, 442. (Mém. de Du Bellay). — Défait 30 chevau-légers de don Alvaro de Saude, XXIX, 279. (Mém. de Du Villars.)

Bedfort (le duc de) reçoit de Henri V mourant la régence du royaume, de concert avec le duc de Bourgogne, VI, 360. Devient l’unique dépositaire du pouvoir ; rompt l’union qui régnoit entre l’héritier de la couronne et le duc de Bretagne ; assiste aux funérailles de Charles VI, 361. (Tabl. du règn. de Charles VI.) — Est secondé par d’illustres généraux, VIII, 8. Mesure qu’il prend pour s’assurer de la fidélité et de l’obéissance des Français soumis à la domination anglaise, 10. Parvient à détacher le duc de Bretagne de l’alliance de Charles VII, 13. Présente la bataille au comte de Douglas, 17. Fait signer au roi d’Écosse un traité d’alliance offensive et défensive avec l’Angleterre, 18. Rétablit la bonne intelligence entre l’évêque de Winchester et le duc de Glocester ; apaise le différend de ce dernier avec le duc de Bourgogne ; ramène 20,000 hommes en France, 27. Essaie de donner une forme régulière à la guerre ; oblige le duc de Bretagne à renoncer à l’alliance du Roi, 28. Dispose des plus belles provinces de France ; demande, dans une grande assemblée convoquée à Paris, tous les biens donnés depuis 40 ans aux églises ; mécontentement qu’il excite de toutes parts, 30. Ne sait pas profiter des avantages de sa position pour réduire promptement la ville d’Orléans, 32. Rejette la proposition qui lui est faite de mettre la ville d’Orléans en séquestre entre les mains du duc de Bourgogne ; ses paroles à cette occasion, 39. Embarras dans lequel il se trouve après la révolution subite opérée par Jeanne d’Arc, 49. Son génie lui crée des ressources ; il décide le cardinal de Winchester à lui amener les troupes destinées à aller combattre les hussites ; conserve par des sacrifices faits à propos le duc de Bourgogne dans son alliance, 50. Fait venir de Londres le jeune Henri VI pour le faire sacrer à Paris ; conduit plusieurs fois ses troupes en présence de l’armée royale ; défie Charles dans les termes les plus injurieux ; marche contre le comte de Richemont, 51. Essaie de retenir le duc de Bourgogne par les plus importantes concessions ; épouse en secondes noces Jacqueline de Luxembourg, et par cette alliance s’aliène de plus en plus ce duc, 54. Sa mort laisse pendant long-temps les Anglais sans chef, 59. (Tabl. du règn. de Charl. VII.) — Assiége Ivry en Normandie ; capitule avec le commandant de cette place, Girault de La Pallière, VIII, 102. Défait les Français au combat de Verneuil ; reprend cette ville, 106. Fêtes à Paris à l’occasion de cette victoire, 107. Envoie au siége d’Orléans le comte de Suffolck remplacer le comte de Salisbury, 144. Assemble 10,000 hommes pour aller combattre le Roi en Brie ; change de résolution, et retourne à Paris, 205. Sort de nouveau de cette ville avec une armée, et vient près de Dammartin se ranger en bataille, 207. Après quelques escarmouches, retourne à Paris, 208. Arrive près de Senlis, 209. Se rend en Normandie avec son armée, laissant à Paris l’évêque de Thérouenne pour chancelier, 213. Fait expédier par le chapitre de Rouen une autorisation à l’évêque de Beauvais pour commencer le procès de la Pucelle dans son territoire, 290. (Mém. concernant la Puc. d’Orl.)

Bedford (la duchesse de) obtient de son époux grâce pour la garnison d’Orsay, VIII, 16.

Bédouins (les), leurs mœurs et leur religion, II, 254.

Bedreddin, cadi, est nommé pour négocier une trève avec les Français, III, 28.

Bègues de Fransures détourne l’empereur Baudouin d’aller à Andrinople contre le marquis de Montferrat, I, 308. Est mis à mort par le roi Jean, 394.

Behourd. Exercice militaire, dépendance des tournois. Le behourd étoit une espèce de bastion ou de château en bois que les tenans défendoient contre ceux qui vouloient l’attaquer. Ce combat fut inventé pour apprendre à la noblesse à attaquer ou escalader les places, III, 153. Diversement désigné par les auteurs ; notre mot bourde, ou chose feinte, ou mensonge, vient probablement de ce genre de combat, 154. L’étymologie du mot behourd est incertaine, 155. Les habitans des communs étoient exercés à ces combats, 156.

Bela IV, roi de Hongrie, fournit des vivres au jeune Baudouin, I, 498.

Bélanger, jacobin, se moque en chaire du prédicateur Boucher, XLVI, 500.

Bélier (Guillaume), capitaine auquel le connétable de Richemont avoit confié la garde de Chinon, trompe ce seigneur, et ouvre les portes de cette ville au Roi, VIII, 446.

Belin (le comte de), gouverneur de Paris, propose au parlement de reconnoître Henri IV ; est remplacé par Brissac, XX, 271. (Introduc.) — Arrêt du parlement contre sa destitution ; le comte quitte le parti de la Ligue, et va se rendre au Roi, XLII, 118. (Mém. de Cayet.) — La précaution qu’il prend de faire terrasser la porte S.-Honoré empêche l’entreprise faite contre la ville dans la journée des farines, XLVI, 122. Propose aux Espagnols et Napolitains de lever sur le peuple de Paris une somme pour acquitter leur paie ; cette proposition est rejetée par eux, 162. Sa réponse au colonel Aubray, qui vient lui offrir des secours contre les Seize, 197. Va au parlement assurer qu’il n’y a point de paix, et que du secours est entré dans Rouen, 242. Fait échouer une entreprise des Seize, 244. Obtient prise de corps contre le conseiller Bagereau, 324. Dit tout haut que si le roi de Navarre se fait catholique, la noblesse est en bonne disposition de le reconnoître, 371. Sa réponse au colonel Plassart, qui se plaint à lui des Seize, 372. Son entretien avec 120 politiques qui viennent le trouver pour demander la paix, 399. Va prier le Roi d’ôter les impôts, ce que le Roi refuse jusqu’à ce qu’il soit reconnu, 525. Est envoyé à Dieppe, où est le Roi occupé à faire lever le siége de Fécamp, lui propose une prolongation de la trève, 535. Fait retirer une troupe de capitaines et bourgeois de Paris qui viennent supplier le duc de Mayenne pour le colonel d’Aubray, 551. Répond aux députés du parlement qu’il est comme forcé par le légat et les Espagnols de quitter le gouvernement de Paris, 575. Va au parlement prendre congé de cette compagnie, 583. Sort seul de Paris par ordre du duc de Mayenne, 586. (Mém. de L’Estoile.)

Belin (François Faudoas, sieur de), maréchal de camp de l’armée du duc de Mayenne, est fait prisonnier à la bataille d’Arques, XLIV, 139. Délivré sur sa foi, il est envoyé au duc pour lui demander la paix de la part du Roi, 140.

Belin (madame de), femme du gouverneur de Paris, assiste à la procession de la Ligue ; sa mort, XLVII, 374.

Belines (Hugues de) prend la croix, I, 104. Conduit le septième corps de bataille contre Johannice, 406. Se retire de l’armée, 408.

Bellarmin. Arrêt de la cour du parlement contre son livre intitulé Tractatus de potestate Summi Pontificis, etc., XLIX, 153. Un arrêt du conseil surseoit à la publication et exécution de l’arrêt du parlement, 157. Ce que pense L’Estoile du livre de Bellarmin, 160.

Bellay (Jacques Du), colonel, est tué au siége de Sassary en Sardaigne, XVIII, 65.

Bellay (messire Jean Du), réuni à messire Ambroise de Lore, va pour reprendre la ville de Fresnay ; s’en retourne à Sillé-le-Guillaume, puis se porte vers le Mans, où il est défait, VIII, 92. Est fait prisonnier à la bataille de Crevant, 94.

Bellay (les frères Guillaume, Jean et Martin Du), issus d’une famille qui s’est distinguée dès les premiers temps de la monarchie. Jean dirige les études de ses deux frères, et les seconde dans leur carrière politique et militaire, XVII. 3. Embrasse l’état ecclésiastique ; est d’abord nommé à l’évêché de Bayonne, puis appelé au siége de Paris ; fait adopter au Roi l’idée d’un collége royal ; Guillaume et Martin se destinent à la carrière des armes ; paroissent jeunes à la cour de François I. Martin prend part à la gloire de la bataille de Marignan ; tous deux se trouvent à la bataille de Pavie ; Guillaume prend le nom de Langey, 4. Traverse l’Espagne, malgré les dangers qui le menacent, pour aller voir le Roi prisonnier à Madrid ; sauve Florence du pillage ; essaie d’éclairer le Roi sur la position d’André Doria ; est chargé d’une mission délicate en Angleterre ; calme le fougueux Henri VIII ; va en Allemagne nouer des alliances avec les princes protestans ; est remplacé en Angleterre par son frère Jean, 5. Celui-ci fait promettre au Roi de se soumettre au jugement du Saint-Siége ; part pour Rome ; obtient un délai du Pape ; est fait cardinal. Guillaume va en Allemagne à travers mille dangers, pour réfuter les impostures de l’Empereur ; Martin fait la célèbre campagne de Provence, et partage la gloire de Montmorency, 6. Jean remplit à Paris les fonctions de lieutenant général, rassure les habitans de cette ville, pourvoit aux approvisionnemens ; Guillaume est fait gouverneur de Turin ; découvre la trame du marquis Du Guast ; fait les dispositions les plus savantes en Piémont ; suspend l’orage qui menace les habitans de Cabrières et de Mérindol, 7. Meurt en revenant en France ; son éloge par Charles-Quint ; son goût pour les lettres. Martin, major général de l’armée du comte d’Enghien, prend part à la victoire de Cérisoles ; Jean est encore chargé de la défense de Paris, 8. Les deux frères, éloignés de la cour après la mort de François I, se consolent de leur disgrâce dans la culture des lettres. Jean se fixe à Rome, Martin se retire à Glatigny ; il y complète les Mémoires de son frère Guillaume ; projet de ce dernier de composer une histoire de France ; pourquoi ce projet ne put être exécuté, 9. Jugement de Montaigne sur les Mémoires de Langey ; efforts des éditeurs pour remédier dans une Introduction au défaut de détails essentiels qu’on y remarque, 11. Des différentes éditions de ces Mémoires, 12.

Bellay (Guill. Du), seigneur de Langey, fait précéder ses Mémoires d’un prologue dans lequel il expose les qualités qui conviennent à l’histoire, et celles qui sont nécessaires à l’historien ; il passe en revue tous les auteurs anciens qui se sont livrés à la composition de l’histoire, et démontre par leur exemple ce qu’il établit en principe, que pour être un bon historien il faut avoir vu soi-même ce qu’on raconte, ou l’avoir appris de témoins dignes de foi, XVII, 197 à 224. Il passe en Espagne pour savoir des nouvelles du roi de France, et revient en donner de certaines à madame la Régente, XVIII, 11. Se rend en poste à Rome pour prévenir le Pape de la marche du duc de Bourbon, 26. Lève à la hâte 2,000 hommes pour la défense de cette ville, 27. Se retire en combattant au château S.-Ange, 28. Signe avec le prince d’Orange une capitulation par laquelle lui et le seigneur Rence de Cère se retirent armes et bagues sauves, 29. Est envoyé par Lautrec près du Roi pour l’instruire des desseins secrets d’André Doria, 67. Ses conseils ne sont point écoutés, 68. Se rend en Angleterre pour traiter avec le Roi concernant des sommes dues à l’Empereur, 88. Est envoyé auprès des princes d’Allemagne, avec des instructions et d’amples pouvoirs, 125. Consent aux propositions faites par ces princes, et confirme l’amitié qui est entre eux et le Roi, 130. Va communiquer ce traité au roi d’Angleterre, 132. Est envoyé de nouveau auprès de ce prince ; objet de sa mission, 172. Donne avis au roi d’Angleterre des hostilités commencées contre lui par les Écossais, 176. Est chargé par le Roi de soutenir auprès de l’Empereur et du roi Ferdinand les droits du jeune duc de Wittemberg et des ducs de Bavière ; lettre qu’il adresse aux commissaires du roi Ferdinand à cet égard, 218. Assiste à l’assemblée d’Ausbourg comme médiateur, 221. Présente ses lettres de créance, 223. Son premier discours aux États en faveur du duc, 224. Son second discours, 238. Est envoyé en Bavière, 432. Découvre les menées de l’Empereur pour susciter en Allemagne des ennemis au Roi, 435. Est obligé de se cacher ; comment il parvient à diminuer l’effet des calomnies répandues contre le Roi, 439. Réclame la convocation d’une diète impériale qui a été annoncée, 443. Sa lettre aux électeurs et princes de l’Empire sur les dangers dont il est menacé, et sur la réclamation qu’il a faite en vain, 445. Est envoyé à Aix pour y prendre connoissance des plus urgentes réparations à faire, XIX, 176. Vient en rendre compte au Roi, 177. Est envoyé en Piémont pour connoître et apaiser les différends élevés entre Guy de Rangon, César Frégose son beau-frère, et Gaguin de Gonzague, 248. Vient rendre compte au Roi de la situation de ses affaires, 254. Porte de l’argent à la garnison de Turin, 259. Répare le pont de Moncalier, et est reçu dans cette ville, 284. Est nommé gouverneur du Piémont, 302. Comment il ramène l’abondance dans ce pays, et le fournit de blé à ses frais, 303. Essaie inutilement de dissuader César Frégose, envoyé à Venise, de s’y rendre par eau, offrant de le faire conduire par terre, 310. Envoie au marquis Du Guast le seigneur de Termes, pour se plaindre de l’assassinat des ambassadeurs Frégose et Rincon, 312. Dépêche qu’il reçoit de lui sur ce sujet, 313. Sa réponse au marquis, 314. Comment il parvient à découvrir la vérité sur cet assassinat, 317. Envoie à la diète de l’Empire une lettre en réponse à celle du marquis Du Guast, adressée à cette même diète sur l’assassinat des ambassadeurs ; texte de cette lettre, 327. Son projet et ses préparatifs pour se rendre maître du Milanais, 369. Forme une triple entreprise sur Coni, Quéras et Albe ; quelle en est l’issue, 382. Vient camper à Carignan, y élève un fort, 384. Détache de l’armée impériale 5 à 6,000 hommes dont il se renforce, 385. Enlève quelques places du Montferrat, 389. Se décide à revenir en France pour instruire le Roi de ce qui se passe ; meurt au Mont-Tarare, 392.

Bellay (René Du), baron de La Lande, gendre de Guillaume Du Bellay, seigneur de Langey, dédie à Charles IX les Mémoires de son beau-père, XVII, 189.

Bellay (Jean Du), évêque de Paris, harangue le Pape à son entrée à Marseille, XVIII, 207. Est envoyé auprès du roi d’Angleterre ; obtient de ce prince qu’il ne se séparera point de l’Église romaine, si le Pape veut surseoir à l’exécution de sa sentence ; va lui-même à Rome solliciter du Pape cette suspension, 266. Quelle est l’issue de cette ambassade, 268. Est envoyé à Paris pour rassurer cette ville, et en qualité de lieutenant général, 497. Lève 10,000 hommes de troupes pour aller au secours de Peronne, et approvisionne la capitale pour un an, XIX, 161.

Bellay (Martin Du) fait précéder les Mémoires de son frère d’une préface, XVII, 193. Y ajoute sept livres composés par lui-même, 195. Est envoyé par le duc de Vendôme auprès du Roi pour l’avertir que le roi d’Angleterre prépare une descente à Calais, 365. Secourt le jeune François de Lorraine combattant seul à pied 7 ou 8 ennemis, 395. Est envoyé au Roi pour lui rendre compte de la manière dont la garnison de Fossano s’est retirée à Fenestrelles, 495. Est envoyé dans la ville de Térouenne pour la défendre de surprise, XIX, 204. Est chargé de la défense de Lilliers, 214. Empêche les ennemis de réparer et fortifier S.-Venant, 217. Reprend un convoi enlevé par les Bourguignons, 219. Recouvre le butin et les prisonniers que l’ennemi a faits, 225. Est fait prisonnier au siège de S.-Paul, 235. Est renvoyé sur sa foi, 236. Vient au devant du Roi, qui passe en Italie, 285. Met en fuite les Impériaux et sauve l’argent du Roi, 286. Est nommé gouverneur de Turin, 294. S’empare de plusieurs petites places du Montferrat, 393. À la nouvelle de la mort de son frère, le seigneur de Langey demande congé au Roi pour revenir en France ; avant de partir découvre deux projets de l’ennemi de surprendre la ville de Turin, 404. Fait couper la tête au juge de cette ville, 407, et à deux soldats espagnols. 410. Bloque un moment la place d’Avesnes ; défait un parti ennemi en se retirant, 423. Se porte sur Landrecies, 424. Veut empêcher que cette ville ne soit brûlée, ce qu’il ne peut prévenir à cause des ordres qu’il reçoit, 425. Est nommé commandant du château d’Émery, qu’il fortifie, 430. Exécute une heureuse entreprise sur la ville de Bains, 431. Par ordre du Roi fait raser le château d’Émery, 436. Est envoyé auprès du Roi pour lui proposer d’assiéger Thionville, 452. Est chargé d’aller avec pleins pouvoirs ramasser dans le Laonnais et le Soissonnais toutes les farines qu’il y pourra trouver, pour les faire entrer dans Landrecies, 467. Comment il exécute cette commission, et fait entrer avec le sieur de Sansac les farines dans cette ville, 470. Va en Piémont porter de l’argent au comte d’Enghien, 491. Arrive à Carmagnole sans avoir éprouvé d’obstacle, 493. Est envoyé deux fois par le Roi pour veiller à la construction du fort élevé devant Boulogne, 582. Est chargé d’achever les fortifications de la Champagne, 607.

Bellay (le chev. Nicol. Du) meurt prisonnier à Naples, XVIII, 78.

Bellefont (le sieur de), du parti de la Ligue, est fait prisonnier par les royalistes dans une sortie qu’il fait de la ville de Soissons, XLIII, 15.

Belleforest publie un livre intitulé les neuf Charles, XLV, 87.

Bellefourrier (le sieur de), commandant de Corbie pour la Ligue, est tué en défendant cette place, qui est prise par les sieurs d’Humières, de La Boissière et de Parabelle, XL, 138.

Bellegarde (le sieur de) rompt une lance avec Guido Piovena, capitaine de 100 chevau-légers de l’Empereur, et le renverse, XXIX, 381. Défait la troupe du capitaine Pierre Pelazza, et le fait lui-même prisonnier avec trois des siens, XXX, 112. Repousse les Impériaux devant Montcalve, 240. Défait un parti ennemi attiré dans une embuscade, 260. (Mém. de Du Villars.) — Est tué dans une affaire entre les protestans et les catholiques au Mont-Saint-Jean, XXXIII, 501. (Mém. de Castelnau.)

Bellegarde, grand écuyer, est envoyé à Florence pour épouser au nom du Roi Marie de Médicis, XXXVI, 464. (Mém. de l’abbé de Pontlevoy.) — Est nommé gouverneur de Quillebœuf ; difficultés qu’il éprouve de la part du chancelier de Navarre, XLI, 72. Entre dans la place, 73. S’y voit bientôt assiégé par le duc de Mayenne ; état où se trouve cette ville, 75. Comment elle est secourue et défendue, 78. (Mém. de Cayet.) — Se distingue au combat d’Arques, XLIV, 566. (Mém. du duc d’Angoul.) — Défend vigoureusement le fort de Quillebœuf contre les troupes du duc de Mayenne, commandées par M. de Villars, XLVI, 269. Son ambassade à Florence, où il épouse pour le Roi la fille du duc, XLVII, 298. (Mém. de L’Estoile.) — Averti qu’on travaille à lui ôter le gouvernement d’Amiens, il a recours à tous ses amis, L, 202. Est fait maréchal de France, 467. Se déclare ouvertement contre le cardinal de Richelieu, LI, 168. (Mém. de Fontenay-Mareuil.)

Bellegarde (le sieur de), gouverneur pour le duc de Savoie du fort Barreaux, est fait prisonnier par Lesdiguières, XLIII, 412 ; XLVII, 224.

Belle-Isle (la marquise de) se rend feuillantine à Toulouse, XXXVI, 431.

Belle-Isle (Charles de Gondy, marquis de), épouse la troisième fille de madame de Longueville. La noce se célèbre dans la maison de la Reine mère, XLV, 357. (Mém. de L’Estoile.)

Bellejoyeuse (le comte Charles de) est envoyé en ambassade auprès du roi de France avec le comte de Cajasse, XIII, 17. Reste à Paris pour avancer l’entreprise de l’expédition de Naples, 18. (Mém. de Comines.) — Discours qu’il adresse au Roi pour l’engager dans cette expédition, XIV. 207. (Tabl. du règn. de Ch. VIII.)

Bellière (le vicomte de), un des assistans de Duguesclin au combat en champ clos livré près de Pontorson, IV, 209.

Bellièvre (le sieur de) est envoyé par le Roi à l’assemblée des protestans tenue à Montauban, en qualité de commissaire, XXXV, 168. (Mém. de Bouillon.) — Est nommé chancelier après la mort de Cheverny, XXXVI, 428. (Mém. de Pontlevoy.) — Est nommé second président au parlement de Paris, XLV, 135. — Bruits qui courent sur sa disgrâce ; sur quoi ils sont fondés, XLVIII, 333. Pompe funèbre de son épouse, 387. (Mém. de L’Estoile.)

Bellin, maire de Beaune, délivre cette ville du joug de la Ligue, et la remet au maréchal de Biron ; détails sur cette réduction, XLIII, 21 et suiv.

Bellosane (Jean Touchard, abbé de), est envoyé par le cardinal de Bourbon auprès de M. de Villeroy pour traiter des moyens de faire la paix, XLIV, 246.

Belloy (Pierre de), avocat général au parlement de Toulouse, est enfermé à la Conciergerie pour avoir écrit en faveur du roi de Navarre contre la bulle du Pape, XLV, 332. Trouve moyen de s’évader, XLVI, 153.

Belmont (Jean de) refuse à Joinville et à Airart de Brienne la barque que le Roi leur avoit accordée pour descendre sur le rivage d’Égypte, II, 215.

Bène (Jean-Louis de La Coste, seign. de), prie le maréchal de Brissac de lui envoyer Montluc pour défendre la ville de Bène, assiégée par Gonzagues, XXI, 137.

Bénéfices et charges vendus au plus offrant ; vers sur cet abus, XLV, 174.

Bénévent (Claude) est renvoyée des Carmélites parce qu’elle n’a pas l’esprit assez fort pour la méditation, XLVIII, 165.

Benoît XII, pape, intervient dans les querelles entre Philippe de Valois et Édouard d’Angleterre, IV, 93. Se dispose à entrer en arrangement avec l’Empereur, 94.

Benoist (le général), de la confrérie des pénitens de Henri III, et surnommé leur trompette ; pourquoi ; est enterré sans torche et sans cierge, XLVI, 98.

Benoist, curé de S.-Eustache de Paris, et confesseur de Henri IV, prononce le jeudi saint, à Orléans, en présence de toute la cour, un sermon qui scandalise le clergé, le peuple, et le Roi le premier, XXXVI, 496. Il refuse obstinément d’y donner une explication satisfaisante dans un autre sermon ; le Pape refuse de lui envoyer les provisions et les bulles de l’évêché de Troyes, auquel il étoit depuis long-temps nommé par le Roi, 497. Le Roi ne veut plus s’en servir pour confesseur, 498. (Mém. de l’abbé de Pontlevoy.) — Va porter au duc de Mayenne, puis au légat, les lettres qu’il a reçues du Roi, pour le prier de venir à son instruction ; réponse de l’un et de l’autre, XLVI, 422. Appelé par le Roi, avec six ou sept autres curés, pour assister à sa conversion, il déclare au légat qu’il ne peut lui défendre d’y aller, ni l’excommunier, pour se trouver à cette cérémonie, 490. Dit en chaire qu’il faut prier pour la conversion des princes ; prie lui-même pour le roi Très-Chrétien, 538. Prêche au sacre du Roi ; est nommé évêque de Troyes, 634. Sa mort ; son éloge, XLVIII, 108. (Mém. de L’Estoile.)

Bérards, chirurgien d’Auvergne, qui avoit guéri le Roi d’une carnosité dix ans auparavant, lui ôte sa chemise après son assassinat, XLIX, 74.

Berault, ministre protestant, entre en conférence avec le trieur Du Perron sur la religion, XLVI, 565.

Bergeronneau, procureur du Roi au bailliage d’Étampes, du parti de la Ligue, est pendu, XXXIX, 185.

Berguettes (messire Jean de), grand chambellan du roi de France, est envoyé auprès de Duguesclin pour le presser de venir à la cour V, 56.

Berion (Jean) est constitué prisonnier pour avoir imprimé le secret des jésuites, XLVIII, 321.

Berkouk succède au sultan Echref-Hagi, et commence la dynastie des esclaves circassiens, III, 56.

Berkoukielboga, tuteur du sultan Echref-Hagi, chasse son pupille du royaume, et est dépossédé à son tour, III, 56.

Bernicles (le tourment des). Joinville a décrit ce genre de supplice en parlant du refus que saint Louis fit de consentir aux propositions du sultan de Babylone ou Caire, III, 329. Il est probable que ce tourment n’étoit autre chose que le cippus des Latins et le podokakê des Grecs ; autorités citées à l’appui, 330. Ce qu’on doit penser de ce que dit J. Villani que saint Louis, de retour en France, fit frapper des monnoies où les images de ce supplice étoient représentées, 336.

Berqueville, gentilhomme de la Beauce, est décapité pour avoir causé la mort d’un sergent qui menoit en prison un autre gentilhomme qu’il vouloit sauver ; il s’avoue coupable, en mourant, d’un autre meurtre dont on n’avoit pu découvrir l’auteur, XLV, 230.

Berquin, gentilhomme artésien, propage secrètement en France la doctrine de Luther ; François I lui rend deux fois la liberté, XVII, 77. Arrêté pour la troisième fois, il est condamné à voir brûler ses ouvrages, 97, et lui-même est brûlé, 98.

Berson, cordelier, surnommé le cordelier aux belles mains, tient à son service une fille déguisée en garçon, XLV, 160. Il compose un regret funèbre à l’occasion de la mort du duc d’Alençon, 278.

Bertaut, poëte, fait un discours funèbre sur la mort de Catherine de Médicis, XXXIX, 16. (Mém. de Cayet.) — Compose un poëme sur le baptême du Dauphin, XLVIII, 35. (Mém. de L’Estoile.)

Berthier, évêque de Rieux, agent du clergé, s’élève avec force contre l’édit de Nantes, rendu en faveur des protestans, XXXVI, 378.

Berthold, marquis d’Hombrouck, chargé de la tutèle du jeune Conradin, met ce prince sous la protection du Saint-Siége, II, 120.

Bertigny (le prevôt) adresse au Roi un discours plein de zèle pour son service, pour la réformation de l’État et le soulagement du public, XLVIII, 60.

Bertrand (le chev.), filleul de Duguesclin, plante l’étendard de ce général sur les murs de la forteresse de Soria, V, 59.

Bertrand, jeune homme passant la Seine glacée avec deux bouteilles à la main, enfonce dans la glace jusqu’aux aisselles, et meurt en cet état, XLVIII, 98.

Bertrandy (J. de), cardinal et archevêque de Sens, est envoyé par le Roi après la bataille de S.-Quentin pour rassurer les Parisiens, et les exhorter à secourir le Roi dans la nécessité où se trouve le royaume, XXXII, 65.

Bérulle (le cardinal de) jouit d’un grand crédit auprès de la Reine mère, LI, 82. Quelle part il a dans les intrigues de cette princesse contre le cardinal de Richelieu, 86.

Besant, monnoie d’or des empereurs d’Orient ; d’où tiroit son nom, III, 339. Les besans sarrazinois, appelés sultanins, différens des besans de Constantinople ; en quoi consistoit cette différence, 341. Comparaison entre les besans d’or des Sarrasins et les livres parisis de France, 343, et entre ces livres parisis et le marc d’argent, au temps de saint Louis. Variations dans la valeur du marc d’argent, 345. La livre d’or évaluée à dix besans d’or, et le besant à deux sous d’or, 346.

Besme, gentilhomme allemand, tue l’amiral de Coligny, et le jette par la fenêtre au duc de Guise, XXXVII, 53. (Mém. de Marg. de Valois.) — Est tué près de Boutteville, XLV, 119. (Mém. de L’Estoile.)

Besoles (le seign. de) est blessé au siége du château de Rabastens, XXII, 458.

Bessay (le capitaine) est nommé par le Roi gouverneur de la citadelle de Casal, XXIX, 368.

Bessey (Ant. de), bailli de Dijon, conduit une troupe de Suisses à Gênes, XIII, 30. Est envoyé ambassadeur en Suisse pour demander une levée d’hommes, 158. Succès de cette ambassade ; nombre des Suisses qui arrivent en Italie, 175.

Bessières (le sieur de La) prend possession de Bayonne au nom du Roi, XI, 27.

Bétancourt (le sire de) est tué à la bataille de Cocherel, IV, 268.

Bétancourt (le sieur de) achève la déroute des Lorrains devant Sedan, XLI, 134.

Béthune (Guill. L’Advoué de), frère de Conon de Béthune, prend la croix, I, 102. Arrive dans le port de Constantinople après la bataille d’Andrinople, et refuse à Conon de Béthune de demeurer, 366. Se rend à Rodosto, où il refuse également de rester, 368.

Béthune (Jean), neveu de Conon, accompagne J. de Brienne, et défait avec lui Vatace et le roi des Bulgares sous les murs de Constantinople, I, 491. Accompagne le jeune Baudouin à Rome, 492. Est envoyé à Constantinople avec des troupes et des munitions ; est arrêté dans sa marche par l’empereur Frédéric II ; va trouver ce prince, qui le fait prisonnier, et ne le rend à la liberté qu’après une longue détention ; meurt à Venise, 496.

Béthune (le seign. de) est tué près de Saverne, à la bataille livrée aux paysans révoltés, XVIII, 6.

Béthune (M. de) conclut avec le cardinal Ludovisio un traité par lequel don Pèdre s’engage à désarmer aussitôt que M. de Savoie aura désarmé, et à lui restituer tout ce qui a été occupé par les Espagnols depuis le traité d’Ast, L, 403.

Beuil (Louis de), frère du seigneur de ce nom, est fait prisonnier devant Château-Gontier par les Anglais, VIII, 531.

Beuil (le baron de) brûle une partie des faubourgs d’Arras, XXXII, 214. Est blessé dans une sortie devant Metz, 310.

Beuil (Jacqueline de), nouvelle maîtresse du Roi, épouse le jeune Chanvalon ; détails curieux sur ce mariage, XLVII, 476. Elle est faite comtesse de Moret, 482.

Beuvron (le baron de), expatrié pour s’être battu en duel contre M. de Boutteville, empêche que la ville de Casal ne soit livrée aux Espagnols par trahison, LI, 92.

Bezart est traité de chien d’hérétique parce qu’il vend des portraits du Roi ; querelle à ce sujet ; le peuple y reste indifférent, XLVI, 526. La cour du parlement fait défense de vendre ces portraits, 527.

Bèze (Théod. de) achève la traduction en vers français du Psautier, commencée par Clément Marot, XVII, 147. Il raconte ce qui arriva au Pré-aux-Clercs à l’occasion de cette traduction, 148. (Introd.) — Paroît avec 12 de ses collègues au colloque de Poissy ; discours artificieux qu’il y prononce, XX, 98. (Introduc.) XXXIII, 147. — Est appelé auprès de Henri IV ; paroles remarquables qu’il lui adresse au sujet de sa croyance, XXXVI, 477. (Mém. de Pontlevoy.) — Sa réponse à Antoine de Bourbon sur le massacre de Vassy, XLV, 55. Sa mort, XLVII, 504. (Mém. de L’Estoile.)

Bianque (les), fils de René Bianque, parfumeur, sont roués pour avoir assassiné une dame de 70 ans, sa servante et son petit-fils, XLV, 307.

Bibars (V. l’art. Bondoctar.)

Biche (Guill.), attaché à l’hôtel du comte de Charolais, en est renvoyé par ordre du duc de Bourgogne son père, et se retire à Paris, d’où il instruit le Dauphin de tous les secrets des conseils du Roi, X, 226.

Bichi (le cardinal) est envoyé à Rome pour travailler à l’accommodement du différend élevé entre le duc de Parme et le cardinal Barberin au sujet du duché de Castro, LI, 304. Sa conduite dans cette affaire, 306.

Bichon, imprimeur des livres séditieux de Boucher et d’Orléans, est banni de Paris, XLVII, 42.

Bidossan, neveu du duc d’Épernon, est tué en duel par Zamet, XLVIII, 89.

Biandras (le comte Guill. de), gentilhomme de Montferrat, offre de livrer Casal au seigneur de Burie ; comment cette entreprise échoue par sa négligence, XIX, 200. Est tué au siége de Coni, 395.

Bièvres (J. de Rubempré, seigneur de), commandant de Nancy pour le duc de Bourgogne, rend cette place au duc de Lorraine, XII, 221.

Biez (le maréchal Du), gouverneur de Boulogne, quitte cette place pour aller s’enfermer dans Montreuil, assiégé par le roi d’Angleterre ; pourvoit à la défense des places voisines, XIX, 523. Tente une entreprise sur Boulogne ; pourquoi elle échoue, 559. Contre l’intention du Roi et l’avis des capitaines sous ses ordres, il se porte au Mont-Lambert, 585. D’après l’ordre du Roi, entre avec son armée dans la terre d’Oye ; noms des capitaines qui l’accompagnent, 592. Défait les Anglais au Mont-S.-Étienne, 603. (Mém. de Du Bellay.) Est condamné à perdre la tête pour avoir rendu Boulogne aux Anglais ; est enfermé au château de Loches, puis délivré, et meurt de chagrin et d’ennui ; sa mémoire est réhabilitée par lettres patentes, XXI, 60. (Mém. de Montluc.)

Billard des Hostels se distingue à la bataille de Montiel, V, 38.

Bineau (J.) publie pour la première fois les Mémoires du duc d’Angoulême, XLIV, 520.

Birague (le seign. J. de) est fait prisonnier à Sartirague, XVII, 446.

Birague (le seigneur P. de) rend le château de Pavie aux Français, XVIII, 74.

Birague (Carle) découvre un complot formé pour surprendre Chivas, XXX, 223.

Birague (Ludovic de), commandant de Chivas, s’empare de Saluces, et en fortifie le château, XXVIII, 430. Projette avec un Siennois de surprendre Milan, XXIX, 100. Détails sur ce complot ; comment il échoue, 110. Assiége et prend la place de Verrue avec Bonnivet, 140. Est fait prisonnier avec 12 des siens près de Valfénières, 286. Défait un parti d’ennemis près de Santia, 558. Chasse avec son frère Carle de Birague les Impériaux de Gatinare, XXX, 17. Bat un corps d’ennemis près de Santia, 111. En bat un autre près de Verceil, 193.

Birague (le président) emporte le château de Cardé, XXIX, 135. Découvre un projet de livrer Turin à César de Naples, 282.

Birague (le chanc. de) marie sa fille unique au maréchal de Bourdillon ; conduite irrégulière de cette dame, XXXVII, 350. Elle meurt dans une pauvreté affreuse, 351. (Mém. de de Thou.) — Le chancelier prononce à l’ouverture des États de Blois un discours maladroit qui est blâmé de tout le monde, XLV, 145. Reçoit dans la grande église de Paris, de la main du nonce, le chapeau de cardinal, 171. Donne au Roi et à la cour une collation magnifique à Ste.-Catherine du Val des Écoliers, 194. Y meurt ; son caractère, son désintéressement, 268. Ses obsèques, 270. (Mém. de L’Estoile.)

Birague (le cardinal de). Superbe pompe funèbre ordonnée par le Roi à sa mort, XXXVII, 351. Ce cardinal renouvelle une procession qui se faisoit la nuit, et où l’on chantoit et dansoit aux flambeaux, 352.

Biron (le maréchal Arm. de) a la tête emportée d’un boulet de canon au siége d’Épernay, XX, 257. (Introduc.) — Est blessé d’une arquebusade au fort de Mazin, XXIX, 312. (Mém. de Du Villars.) — Charge jusqu’à trois fois les gens du marquis Albert de Brandebourg, et les force à la retraite, XXXII, 332. Défait un parti des troupes du marquis Albert, 392. (Siége de Metz.) — Se distingue à la bataille de Dreux, XXXIII, 249. Est chargé par le Roi d’écrire à Piles, commandant de S.-Jean-d’Angely, pour lui persuader de rendre la ville à Sa Majesté ; détails sur cette négociation, 487. Après un dernier assaut, il signe avec lui une capitulation pour remettre la place, 489. (Mém. de Castelnau.) — La veille de la bataille de Montcontour, charge la troupe de M. de Mouy et la met en déroute, XXXIV, 269. (Mém. de La Noue.) — S’excuse auprès des gens du roi de Navarre de la prise de La Réole, et promet de faire rendre cette place, XXXV, 176. (Mém. de Bouillon.) — Par ordre du Roi lève le siége de Rouen, et opère sa retraite malgré les ducs de Parme et de Mayence, XXXVI, 207. Est tué au siége d’Épernay, 215. (Mém. de Cheverny.) — Fait la guerre au roi de Navarre ; attaque et emporte toutes les petites villes occupées par les huguenots, XXXVII, 172. (Marg. de Valois.) — Tente une attaque sur Nérac, 174. Empêche les huguenots de faire librement leurs courses dans le Poitou ; assiége Marans, XXXVIII, 300. Lève ce siége, 309. Entre dans Louviers avec sa cavalerie, et la livre au pillage, XL, 250. Lève le siége de Pierrefons, 309. Livre une première attaque à la ville de Rouen ; soumet Gournay et Caudebec, 353. Investit Rouen, 354. Force les assiégés à se retirer dans la place, XLI, 50. Taille en pièces la cavalerie légère des ducs de Parme et de Mayenne logée à Ranson, 63. Est tué au siége d’Épernay ; 80. (Mém. de Cayet.) — Calembour du maréchal au roi Henri IV, sur son changement de religion, XLV, 65. Assiége la ville de Rouen, XLVI, 212. Fait enclore toute la ville, 231. Par ordre du Roi il donne l’ordre du Saint-Esprit à l’archevêque de Bourges et à Charles Gontaut, baron de Biron, 235. Arrête M. de Villars dans sa victoire ; est blessé à la cuisse, 241. Reproche au Roi de se trop exposer au combat, 243. Force 2,000 Espagnols retranchés dans un bois, 254. Défait la cavalerie des ducs de Parme et Mayenne, 255. Est tué devant la ville d’Épernay, 267. (Mém. de l’Estoile.) — Fait les fonctions de garde des sceaux après la mort de Henri III, scelle les expéditions, XLIX, 295. (Mém. de Groulard.)

Biron (Armand Gontaut, baron de), attaque un convoi que les Espagnols veulent faire entrer dans la ville de Laon, et le met en déroute. XXXVI, 280. S’empare de Béthune ; réduit le château, 294. Se jette dans l’Artois ; ravage le comté de S.-Paul, 317. Y poursuit le duc d’Ascot et revient chargé de butin, 318. Investit la ville d’Amiens, 326. Est envoyé en Flandre auprès de l’archiduc pour recevoir le serment de l’entretien inviolable de la paix conclue à Vervins, 344. (Mém. de Cheverny.) — Est envoyé en Angleterre pour complimenter la Reine, 506. Paroles remarquables que cette princesse lui adresse, en lui montrant les têtes de quelques conspirateurs attachées à la tour de Londres, 507. (Mém. de Pontlevoy.) — Attaque la ville d’Alençon ; la force à capituler ; assiége le château, XXXIX, 344. Contribue à la prise de Louviers, XL, 249 ; et à la défaite du duc d’Aumale devant Noyon, 278. Difficultés qu’il éprouve pour faire revenir deux régimens de lansquenets nouvellement arrivés qui veulent s’en retourner, 319. Contraint le capitaine Boisrosé, gouverneur du château de Rouen, à se retirer dans cette place, XLI, 28. Est nommé amiral de France, 140. Remet cette charge dans les mains du Roi, qui le fait maréchal. XLII, 232. Reçoit la soumission des habitans de Troyes, 236. Va investir Laon, 239. Défait une partie de l’armée espagnole, 243. Est reçu dans la ville de Beaune, dont il assiége le château, XLIII, 26. Appelé au secours de Dijon, il chasse les ligueurs de cette ville, 37. Est blessé au combat qui précède la bataille de Fontaine-Française, 42. Contribue au gain de cette bataille, 43. Livre combat au marquis de Varambon, et le fait prisonnier, 279. Défait une partie de l’armée espagnole près d’Arras, 281. Se retire en Picardie, après avoir fait le dégât dans l’Artois, 283. (Mém. de Cayet.) — Il continue le siége d’Épernay après la mort du maréchal de Biron ; est blessé dans une sortie des assiégés ; les réduit à composition, XLVI, 271. Délivre son frère Saint-Blanchard des mains des soldats de la garnison de La Ferté-Milon, XLVII, 77. Emporte d’assaut le château de Beaune, 126. Va au devant des députés du roi d’Espagne qui arrivent à Paris, 227. Est créé duc et pair, 230. Est envoyé à Bruxelles pour être témoin du serment de l’archiduc ; comment il est traité par ce prince, 231. Surprend la ville de Bourg-en-Bresse ; bloque la citadelle, 287. Est envoyé en ambassade en Angleterre, 317. Détails sur sa réception par la reine Élisabeth, 321. Son retour auprès du Roi, 323. Est arrêté prisonnier, et enfermé à la Bastille, 334. ― Est confronté avec le seigneur La Fin, 335. Détails sur son procès, 336. Est condamné à être décapité en place de Grève, 338. Détails sur son exécution à la Bastille, 340 et suiv. Son portrait, 345. Vers contre et sur sa mort, 347. (Mém. de L’Estoile.)

Biset, chevalier anglais, se défend vaillamment dans son pavillon devant Montargis ; à la fin est fait prisonnier, et ses gens sont mis à mort, VIII, 127.

Bissy, gouverneur de Verdun, est blessé dans une sortie et fait prisonnier ; meurt au château de Beaune, XXXV, 403.

Blainville (le maréch. de) assiste à la bataille de Pontvallain, V, 86.

Blainville (de) obtient, par le crédit du maréchal d’Ancre, un brevet des affaires du Roi, L, 343. Est maintenu à la cour après la mort de ce maréchal, quoique ennemi de M. de Luynes, 386. Est envoyé à Angers auprès de la Reine mère et de l’évêque de Luçon ; se laisse tromper par les apparences, et trompe aussi M. de Luynes, 466.

Blamont (le seign. de), maréchal de Bourgogne, tombe avec les Bourguignons sur les troupes que le dauphin Louis conduit en Allemagne, IX, 407.

Blanchard (Alain), maire de Rouen, exécute aveuglément les ordres sanguinaires du duc de Bourgogne ; soutient un siége de six mois contre l’armée anglaise. Ses talens ; son intrépidité dans la défense de cette place ; est livré à Henri V, qui le fait attacher à un gibet, VI, 347

Blanc-Estrain (le bâtard de), nommé chef des Gantois, assiége la ville d’Alost, X, 118. Est deux fois repoussé avec perte, 119.

Blanche, femme de Charles-le-Mauvais, refuse avec hauteur les propositions du duc de Normandie, IV, 235.

Blanche, fille de Louis IX, est mariée avec Ferdinand, fils d’Alphonse, roi de Castille, II, 147.

Blanche de Bourbon, femme de Pierre-le-Cruel, maltraitée par son mari, IV, 306. Est enfermée dans une prison ; se garantit du poison par des vomitifs, 308. Est reléguée dans une province éloignée, 313. Veut punir du dernier supplice un juif qui a osé lui donner un baiser, 314. Est étouffée dans son lit par ce juif et ses complices, 317.

Blanche de Castille, épouse de Louis VIII, mère de Louis IX, devient régente du royaume en vertu d’un acte authentique de son mari, II, 26. Malgré sa jeunesse, fut admise aux conseils de Philippe-Auguste ; son génie pour la politique ; elle nourrit et instruit elle-même ses enfans ; prend part au gouvernement de Louis VIII, 27. Suit le Roi à la guerre et dans ses voyages ; sa beauté, son caractère ; ministres qu’elle choisit au commencement de sa régence, 28. Se hâte de faire couronner son fils ; envoie ordre au comte de Champagne de s’éloigner de Reims, 29. Rejette les demandes des seigneurs ligués contre elle ; lève une armée ; négocie ; porte la division parmi ses ennemis ; délivre Ferrand, comte de Flandre, 31. Retient prisonnier Renaud de Boulogne ; donne à Philippe, oncle du Roi, une somme de 6,000 liv. ; se met à la tête de l’armée avec le Roi ; reçoit la soumission du comte Thibaut, 32. Traite avec les seigneurs ligués ; refuse de comprendre dans ce traité le roi d’Angleterre ; conclut quelque temps après une trève d’un an avec ce roi, sans faire mention des seigneurs français ; se lie avec l’empereur Frédéric II, qui promet de ne seconder ni la ligue des seigneurs français, ni l’ambition du roi d’Angleterre, 33. Profite de son ascendant sur le comte de Champagne pour connoître les projets des seigneurs confédérés ; est calomniée sur son intimité nécessaire avec le cardinal de S.-Ange, 34 ; danger qu’elle court aux environs d’Étampes ; se retire à Montlhéry, et revient à Paris aux applaudissemens de la multitude, 35. Marche contre Mauclerc, le surprend, et le force à demander la paix, 36. Conclut avec le comte de Toulouse un traité qu’on peut regarder comme un chef-d’œuvre de sa politique ; conditions de ce traité, 37. Marche avec le Roi au secours du comte Thibaut ; ordonne aux seigneurs d’évacuer la Champagne ; détache plusieurs de la ligue, 42. Assiége Bellesmes, 44. Prend Angers ; marche sur Ancenis et s’en empare, 45. Fait déclarer dans une assemblée de seigneurs et de prélats Mauclerc déchu de son fief et de la tutèle de ses enfans ; assiége Oudon, l’emporte d’assaut, et rase cette ville ; quitte la Bretagne, après y avoir laissé des troupes pour s’opposer aux Anglais ; convoque à Compiègne une assemblée des grands vassaux, qui confirme la condamnation portée contre Mauclerc, 46. Ses soins, au milieu des agitations, pour l’éducation de son fils, 47. Rebâtit l’abbaye de S.-Denis ; fonde celle de Royaumont ; réprime les usures exorbitantes des juifs, et leur défend toute espèce de prêt ; modifie l’ordonnance qui forçoit les personnes excommuniées par les évêques à se faire absoudre dans un terme fixé, sous peine de la saisie de leurs biens, 48. Fait saisir le temporel de quelques prélats coupables d’abus dans l’exercice des choses saintes, 49. Fait punir les auteurs des troubles causés par les écoliers de l’université, sans égard pour les priviléges de cette école ; sa réponse à un religieux qui ose lui reprocher une complaisance coupable pour les penchans du jeune Roi, 50. Rétablit l’université sur un nouveau plan ; adjoint les frères prêcheurs et mineurs aux professeurs séculiers, 51. Marie Louis IX, son fils, à Marguerite, fille aînée de Raymond Bérenger, comte de Provence, 52. Enfans de Blanche de Castille ; est accusée par les mécontens d’avoir fait empoisonner Philippe, comte de Boulogne, leur chef, 53. Irritée du manque de foi de Thibaut, le somme de lui remettre les places qu’il devoit livrer dans le cas où il marieroit sa fille contre le consentement du Roi, 54. Fait déclarer son fils majeur, et conserve la plus grande influence dans le gouvernement, 55. Sa tendresse pour son fils ne veut souffrir aucun partage, 82. Tente de détourner le Roi de son projet de croisade, 90. Discours qu’elle lui tient à ce sujet, 91. Est déclarée régente du royaume pendant l’absence de son fils ; l’accompagne jusqu’à Cluny, où elle lui fait de douloureux adieux, 100. Reçoit avec avidité toutes les nouvelles qui arrivent de l’armée des croisés, 117. À la nouvelle de la captivité du Roi, ordonne des armemens en France, 118. Envoie des troupes contre les pastoureaux ; refuse au roi d’Angleterre le passage en France ; sa mort, 119. (Tabl. du règ. de saint Louis.) — Met auprès du Roi toutes gens de religion, et lui fait entendre dimanches et fêtes la parole de Dieu, 190. Sa joie en apprenant que son fils est rappelé à la vie ; sa douleur en voyant qu’il porte la croix, 203. (Mem. de Joinville.)

Blancménil (le président), accusé par les Seize de trahir le parti de la Ligue, court risque de périr, et parvient à sortir de Paris, XXXIX, 294 ; XLVI, 18.

Blandras, seign. italien, est nommé tuteur du fils de Montferrat, mort roi de Thessalonique, I, 89. Ses entreprises contre ce jeune prince. Vaincu, après une longue guerre, est relégué en Italie, 91.

Blanque établie à Paris (espèce de loterie). Perte qu’y font un grand nombre de joueurs, XLVIII, 239. Elle est remise solennellement au bout du Pont-Neuf, 375.

Blanuel (de), établi gouverneur de Tzurulum par Baudouin, I, 340.

Blaquernes, palais de Constantinople ; par qui bâti ; les princes croisés campent devant, I, 206. Combats qu’ils y soutiennent, 208.

Bleneau (de), nommé commandant de la place d’Ivoy, XXVI, 459.

Bliaut (de) est envoyé en Flandre pour demander du secours, I, 374. Est battu dans les défilés du mont Hémus, 450.

Blin (M. de), levant des troupes à Alençon pour la Reine mère, est contraint, ainsi que le gouverneur de cette place, de se retirer, et d’en abandonner le château aux habitans, L, 474.

Blondeau, valet de chambre du duc d’Alençon, accusé d’avoir présenté du vin empoisonné à ce prince, est mis à la question, puis relâché après avoir fait amende honorable, XLV, 126.

Blondine (J. de) abandonne son oncle Renier de Trith à Philippopole ; est pris par les Grecs, livré au roi Jean, et a la tête tranchée, I, 346.

Blosset (le cap.) Quelques jours avant la S.-Barthelemy, conseille à l’amiral de quitter Paris, et se retire lui-même en sa maison, XLV, 75.

Bobettière (le seign. de La), gentilhomme poitevin et huguenot, est décapité en Grève pour avoir tué dans un guet-à-pens son voisin et sa propre femme, XLV, 187.

Bobie, correcteur des comptes, est emprisonné pour avoir médit du duc de Mayenne, XLVI, 269.

Bobigny-Mézières tue d’un coup de pistolet, à la bataille de Dreux, le maréchal de S.-André, qui l’avoit cruellement offensé, XXI, 13 ; XXVIII, 65 et 67.

Bochetel, évêque de Rennes, est envoyé en Allemagne pour remontrer à l’Empereur et aux princes que le prince de Condé et ses confédérés ont pris les armes, non pour le fait de religion, mais pour s’emparer de l’État, XXXIII, 403. Résultat de cette mission, 404.

Bodin, avocat de Laon, parle aux États de Blois pour l’entretien de la paix, XLV, 148.

Bodium (Herman) publie un livre intitulé l’Union de toutes discordes, XLVIII, 23.

Boece (de), gouverneur de Bourg-en-Bresse, vient se plaindre à la Reine de la précipitation dont on a usé, sur un faux bruit de sa mort, pour donner son gouvernement à Concini, XLIX, 66.

Boehuse (J. de), sommelier du duc de Bourgogne, négocie entre ce prince et le roi Louis XI une entrevue à Peronne, X, 285.

Bois (le capit.) se distingue dans une escarmouche qui a lieu sous les murs de Rocroy, XXXII, 13.

Boisbourdon, maître d’hôtel de la reine Isabelle, domine à Vincennes, où l’on s’occupe plus de plaisirs que de politique, VI, 329. Est arrêté, mis à la torture, et jeté la nuit dans la Seine, 330.

Bois-Dauphin (le sieur de), gouverneur de Château-Gontier pour la Ligue, surprend le château de Sablé, et se rend maître de la ville, XLI, 183. Fait sa soumission au Roi, XLII, 88. Reçoit un brevet de maréchal de France, 89. (Mém. de Cayet.) — Est nommé commandant de l’armée qui doit s’opposer au prince de Condé, L, 289. Pourquoi cette armée devient inutile, 294. II s’assure de Sens, s’empare de Chanlay, 301. Manque l’occasion de finir la guerre, 305. Va passer la Loire à Blois, laissant à M. le prince tous ses avantages, 308. Joint l’armée du Roi à Barbesieux, 321. (Mém. de Fontenay-Mareuil.)

Boisherpin, gentilhomme de la maison de Nemours, est emporté d’un coup de canon au siége de Metz, XXXII, 341.

Boisrosé (le capitaine), commandant du vieux fort de Rouen, fait une sortie sur les royalistes, est forcé à la retraite et blessé, XLI, 28. Forme le projet d’enlever le canon aux assiégés ; en fait part à M. de Villars, 43. Comment ce projet s’exécute, 49. Surprend le fort de Fécamp, 182. Vient le premier offrir au Roi après sa conversion ses services et les places où il commande, XLII, 65.

Boisse (de), mestre-de-camp, du parti du Roi, est fait prisonnier au siége de Rouen, XLI, 50.

Boisse (M. de), gouverneur de Monheur et de Sainte-Foy, va à Montauban pour se faire catholique. Pendant ce temps, son fils et son gendre se révoltent dans ces deux places. Il revient à Monheur, d’où il chasse son fils ; il est tué ensuite par un nommé Savignac, L, 523.

Boissonnière, La Contamine et Réalz, capitaines du régiment de Champagne, sont tués à l’affaire de S.-Blanceau, LI, 36.

Boissy (le seign. de), grand-maître d’artillerie, assiége Crémone, qui se rend par composition ; puis Bresse, qui capitule de même ; va rejoindre le Roi à Pavie, XVI, 301. Meurt à Montpellier, pendant qu’il traite des affaires du Roi avec M. de Chièvres, ambassadeur du roi catholique, 338. Sa mort cause par la suite la perte de 200,000 hommes, 339. (Mém. de Fleurange.) — Ancien gouverneur de François I, parvient à calmer le dépit qu’éprouve ce prince de n’avoir pas été élu empereur, XVII, 42. Sa mort augmente l’influence de Louise de Savoie sur l’esprit du Roi, 43. (Introd.) — Conclut le traité de Noyon avec le seigneur de Chièvres, 277. Est envoyé à Montpellier pour conférer avec le même seigneur ; sa mort suspend toute conférence, et devient la cause de grandes guerres, 280. (Mém. de Du Bellay.)

Boitel (Guill.), capitaine expérimenté, commandant l’avant-garde de la troupe de Duguesclin, repousse les Anglais jusqu’à Valogne, IV, 274. Se précipite avec Bertrand à travers les rangs des Anglais à la bataille d’Auray, 295. S’unit aux chefs de bandes qui vont en Espagne, 326. S’ouvre l’entrée de Maguelon, 338. Se distingue à la bataille de Montiel, V, 38.

Boivin (l’abbé). Voyez, pour la Notice qu’il a faite sur Christ. de Pisan, l’article de cette femme célèbre.

Bojaumont, écuyer et favori de la reine Marguerite, abandonné des médecins, guérit par la charité de la princesse, XLVIII, 322.

Bologne (le capitaine) défait un corps d’ennemis qui revient du Monteil qu’ils ont démantelé, XXIX, 125.

Bombardes, employées pour la première fois au siége d’Orléans, VIII, 33.

Bon (Jean), né au pays de Galles et établi à Tours, convaincu d’avoir voulu empoisonner le Dauphin, est condamné à être décapité ; il a les yeux crevés, et est rendu à sa femme, XIV, 45.

Bonaventure, dominicain, se distingue par ses talens pour la dialectique, II, 132.

Bondoctar, simple soldat devenu si célèbre, rallie les Sarrasins à la Massoure, et y coupe les Français, II, 107. Élu général, répand le bruit que le Roi a été tué ; enveloppe les Français par des troupes innombrables, mais ne peut les entamer, 108. Parvenu au pouvoir suprême, soumet tous ses rivaux, s’empare de toutes les places de Syrie fortifiées par Louis IX, 144. (Tabl. du règn. de saint Louis.) — Est appelé Rukneddin-Bibars par les Arabes ; devient émir ; se joint à Gaza aux Karismiens, III, 9. Va mettre le siége devant Ascalon, 10. Arrache la victoire aux Français dans la ville de Mansourah, 25. Porte le premier coup au sultan Touran-Chah, 32. Devient troisième prince des esclaves baharites, 56. (Extr. des Aut. ar.)

Bondy (le baron de) est défait avec sa troupe par ceux de la Ligue, XLVI, 267.

Bongars et Ansel, envoyés à Heidelberg, écrivent de cette ville ce qui se passe en Allemagne, XLIX, 205.

Boniface VIII, pape, prétend exercer dans toute sa plénitude la suprématie que ses prédécesseurs s’étoient arrogée, et que les princes avoient en quelque sorte reconnue, IV, 61 ; mais que saint Louis avait contenue dans ses justes limites. Défend, sous peine d’excommunication, toute levée d’impôt sur le clergé ; fulmine bulles sur bulles contre Philippe, 62. Convoque un concile à Rome, y fait rendre la fameuse décrétale qui consacre en principe que la puissance temporelle est soumise à la puissance spirituelle ; publie une bulle qui déclare les rois et les empereurs soumis aux citations du S.-Siége, 64. Fulmine une bulle d’excommunication contre Philippe, donne la couronne de France à l’Empereur ; retiré à Agnani, est fait prisonnier dans son palais ; meurt de dépit et de chagrin, 65. Son caractère, 66.

Boniface (Jean de), chevalier castillan attaché au duc de Milan, demande au duc de Bourgogne la permission de faire une entreprise d’armes, IX, 425. Détails sur cette entreprise, 440 et suiv. ; offre de disputer le pas d’armes tenu à Châlons-sur-Saône par J. de Lalain, X, 12. Détails sur ce combat, 14

Bonnet (le capitaine) se distingue au siége de Bresse ; force les Vénitiens à fuir après un rude combat, XVI, 8.

Bonneval (Jean, seign. de), est envoyé par le Roi pour garder les passages de Roquesparvière et de Terres-Neuves, avec des instructions pour la conduite qu’il a à tenir, XIX, 4. Se rend à Aix, y exécute les ordres du Roi, 5. Visite la ville de Grasse, 6. Dévaste tout le pays environnant, 13. Fait brûler les moulins, les blés, et fait boire tous les vins, 14. Se rend à Brignoles, où il continue le dégât ordonné par le Roi, 47. Met la ville de S.-Maximin à sac, 55. Dégarnit de vivres la ville d’Aix, 56. Fortifie la ville d’Arles, 116. Comment il apaise une émeute qui s’élève entre des soldats italiens et champenois, 119. Fait pendre deux mutins, 123. Conduite ferme qu’il tient à l’occasion d’une autre mutinerie, et comment il rétablit l’ordre, 128. Par ordre du Roi, assiége et prend les deux places de Treslon et Glayon, qu’il pille et brûle, 435.

Bonneval (mad. de) est envoyée par Cath. de Médicis à La Rochelle pour tenter un accommodement avec les protestans, XXXIV, 75.

Bonnivet (Guill. Gouffier, seign. de), entièrement dévoué à Louise de Savoie, jouit de la faveur de François I ; son esprit et ses grâces ; est bien accueilli de la duchesse d’Alençon, XVII, 15. Est envoyé en Angleterre pour resserrer les liens qui unissent ce royaume à la France, 39 ; puis secrètement à Francfort, avec des sommes considérables, pour acheter les suffrages des électeurs de l’Empire ; noms de ces électeurs, 41. S’empare de Fontarabie, 47. Ses soins auprès de la duchesse d’Alençon, 57. Il s’introduit dans sa chambre pendant une nuit ; suites de cette témérité, 58. Chargé du commandement de l’armée de l’Italie, essaie de bloquer Milan ; est obligé de se retirer à Biagrasso, 64. Veut qu’on livre bataille à l’ennemi, 67. Est tué devant Pavie, 68. (Introd.) — Est envoyé en ambassade en Angleterre avec un grand nombre de seigneurs ; y traite du mariage du Dauphin avec Marie, fille du roi Henri, 281 ; et de la restitution de la ville de Tournay, 282. Se rend maître du château de Poignant dans la Navarre, 320. Ses marches et contre-marches pour surprendre Fontarabie, 321. Force le château de Behaubie à se rendre, 323. Assiége Fontarabie, qui se rend par composition, 324. Marche sur Milan, 422. Noms des capitaines qui le suivent, 423. Prend Novarre et toutes les villes de l’Omeline, 426. Comment il se laisse tromper par Galéas Visconti, 427. Campe entre le chemin de Laudes et de Pavie, 428. Va camper à Vigève, 445. Est blessé d’un coup d’arquebuse sur les bords de la Sesia, 450. Son discours dans le conseil du Roi pour engager à livrer bataille, 483. (Mém. de Du Bellay.) — Est blessé à la prise de S.-Baleing, XXIX, 14. Fortifie Pirmel, 87. Prend Ste.-Victoire et Polens, 88. Ramène en bon ordre les troupes envoyées pour surprendre Cairas, 91. Assiége et prend la place de Verrue avec Ludovic Birague, 140. Jette des forces dans la ville d’Albe, et force Fernand Gonzague à s’éloigner de cette ville, 179. Attaque le fort de Cève, et le prend par capitulation, 183. Reprend Sommerive, dont La Trinité s’est emparé, 283. Emporte Villeneuve du Montdevis, et purge le pays des brigandages de La Trinité, 294. Entre dans Casal, 352. Défend Santia ; brûle un moulin que l’ennemi occupe au nombre de 100 hommes ; enlève un convoi sur le chemin de Verceil, 513. Sa mort ; son éloge, XXX, 73. (Mém. de Du Villars.)

Bonnivet (le seigneur de), fils de l’amiral Bonnivet, est blessé à l’attaque d’un fort au pays de Naples, XVIII, 61.

Bonnivet (de), du parti du Roi, est battu, fait prisonnier et tué de sang-froid par les ligueurs, XXXIX, 275.

Bordage (le sieur Du) assure au Roi la ville et le château de Vitré, XXXIX, 73.

Bordeilles (le capitaine) est blessé dans une sortie exécutée par le vidame de Chartres devant Metz, XXXII, 377.

Bordet (messire Nicolas), chevalier anglais, est fait prisonnier à Ardevon, VIII, 100.

Bordillon (le seign. de) contribue à la prise des forts de la terre d’Oye, XXI, 68. Est blessé à la bataille de Ver, XXII, 145. (Mém. de Montluc.) — Se sauve de la bataille de S.-Quentin, XXIV, 202. Obtient à la paix la garde et protection de Metz, Toul et Verdun pour le Roi, 238. (Mém. de Tavannes.) — Reste lieutenant de roi à Mézières, en l’absence de M. de Nevers ; se fait estimer des ennemis mêmes par sa prudence et sa sagesse, XXXI, 40. Fait d’heureuses excursions dans le Luxembourg et dans les Ardennes, 41. Repousse les ennemis dans les bois, près de Maubert-Fontaine, 43. Va au secours du château d’Aspremont, que les ennemis ont surpris, 47. Entre dans Mouzon menacé par les ennemis, et rassure les habitans par sa présence, 93. Ses opérations dans la Champagne, 222. Il est envoyé pour fortifier Mézières, 240. Prend le château de Firment, 304. Est envoyé en Champagne pour en assurer la frontière, 322. Est envoyé à la diète d’Ausbourg, 326. (Comm. de Rabutin.) — Il fait entrer dans S.-Quentin 120 arquebusiers, de 200 qui y sont destinés, XXXII, 449. (Siége de S.-Quentin.) Voy. aussi p. 486.

Borghèse (Barthélémy), se disant bâtard du cardinal Borghèse devenu pape, est mis en prison par le lieutenant Miron, XLVIII, 143.

Borgia (César), fils d’Alexandre VI, apporte à Louis XII la bulle confirmative du jugement qui prononce la dissolution du mariage du Roi, XV, 15. Est accusé d’avoir fait assassiner le duc de Candie, son frère aîné ; son caractère, 16. Ne pouvant obtenir la fille de Frédéric, roi de Naples, épouse Charlotte d’Albret, sœur du roi de Navarre, 29. Attaque Imola, y entre sans résistance, 34. Assiége Forli, et le prend d’assaut, 35. Fait la conquête de la Romagne, dont il est déclaré duc dans un consistoire ; crimes révoltans qui lui sont imputés par les historiens, 43. Veut se faire nommer généralissime des Florentins, 44. Sa conduite horrible dans la prise de Capoue, 46. Soulève contre lui toutes les puissances d’Italie ; déguisé en chevalier de Rhodes, il vient trouver Louis XII à Milan, 49. Par ses excuses et par ses promesses, il attache ce prince à ses intérêts, 50. Battu en plusieurs rencontres par les princes ligués contre lui, il est renfermé dans Imola ; tiré de ce danger, il affecte du repentir et de la modération ; négocie avec ses ennemis, 52. Arrêté par ordre du pape Jules II, il trouve moyen de s’échapper, se réfugie auprès de Gonzalve, qui l’envoie en Espagne ; y est détenu pendant 2 ans ; se retire auprès du roi de Navarre ; est tué d’un coup de flèche, 60. (Tabl. du règn. de Louis XII.) — Pompe et magnificence de Borgia lorsqu’il vient en France, où il épouse une des filles d’Albret, XVI, 155. Anecdote sur le premier jour de ses noces, 156. (Mém. de Fleurange.)

Borgia (Lucrèce), sœur de César Borgia, mariée en quatrièmes noces au duc de Ferrare. Son esprit et sa beauté ; ses mœurs suspectes, XVI, 204.

Borgne de Melun (Le) assiste le duc d’Anjou au siége de Tarascon, IV, 460.

Borgne de La Heuse (Le), guerrier fort habile, gouverne le comte de S.-Paul, VII, 255.

Borlande (Garnier de) se rend à Venise, I, 146. Quitte l’armée campée à Zara, 164

Borlote (le colonel La) bat la place de Cambray, assiégée par les Espagnols, XLIII, 97.

Bort (Ch. de), condamné par arrêt du parlement de Bordeaux à requerir mercy du Roi pour avoir introduit le comte de Dammartin jusque dans sa chambre, XI, 249 (note).

Bos (Jean de), commandant de Gavre, fait une sortie pendant la nuit, et se rend à Gand, X, 141.

Bos (M. de), gouverneur de l’hôtel-Dieu, meurt âgé de 104 ans, XLVI, 274.

Bosqueaux (le seign. de) livre Compiègne aux partisans du Dauphin, VII, 300. Retient prisonniers les seigneurs de Crèvecœur et de Chièvres, 301.

Botelho (don Diego de), un des principaux de Portugal, après avoir suivi la fortune d’Antoine, proclamé roi de ce pays, meurt à Paris ; son épitaphe, XLVIII, 41.

Bouais-Glavy, capitaine écossais, est pris et pendu par ordre du connét. de Richemont, VIII, 502.

Bouart, avocat au parlement de Paris, fait l’épitaphe de madame d’Yerre, de la maison de Luxembourg, XLVII, 411.

Boucanegra, génois, fait le complot de tuer tous ceux qui sont à Gênes de par le roi de France ; est arrêté, jugé et exécuté, VII, 17.

Boucard, écuyer, lieutenant du marquis de Mantoue, charge les Impériaux dans une rencontre ; est mis en déroute, XVII, 369. Passe le Tesin, et va au secours de Montmorency, 371. Est tué devant Novare, 372.

Boucard (François de) combat avec chaleur dans le conseil des princes l’offre qu’a faite le prince de Condé de sortir de France, comme un moyen de rétablir la paix, XXXIV, 142.

Bouchage (Authon Du) est tué à la bataille de S.-Denis, auprès du connétable, XXXVI, 37.

Bouchard d’Avesnes, engagé dans les ordres sacrés, se marie à Marguerite de Flandre ; suite de cette union, II, 97.

Bouchen (Alain de), du parti anglais, assiste à la bataille de Pontvallain, V, 74.

Boucher, fils du président d’Orçay, est élu prevôt des marchands à la place de La Chapelle-Marteau, XLVI, 104.

Boucher, chirurgien de La Flèche, conserve les cendres du cœur de Henri IV, brûlé pendant la révolution française ; détails à ce sujet, XLIX, 98 (note) et suiv.

Boucher, Feu-Ardent, le petit Feuillant, prédicateurs de la Ligue, animent le peuple contre le roi Henri IV, XXXVI, 154. (Mém. de Cheverny.) — Boucher propose de se vouer à Notre-Dame de Lorette, et de lui faire présent d’une lampe et d’un navire d’argent pesant 300 marcs, si Paris est délivré du siége, XL, 100. Communique avec le duc de Parme, 131. Invective en chaire contre Henri IV avant et après sa conversion, XLI, 462. Se retire en France après l’entrée du Roi dans Paris, XLII, 207. (Mém. de Cayet.) — Prêchant à S.-Germain-l’Auxerrois, il dit qu’il faut tout tuer, le Roi et les politiques, XLVI, 127. Prêche un insigne mensonge contre le Roi et l’évêque de Nevers, 170. Prêche contre Brigard, procureur de la ville, 173. Présente au conseil d’État une requête pour avoir une chambre ardente, 197, et une liste des noms de ceux qui doivent la composer, 198. Supplie mesdames de Nemours et de Montpensier de prier messieurs du parlement de reprendre l’exercice de leurs fonctions, 199. Qualifie de saints martyrs dans un sermon Louschart et ses compagnons, 233. Dit dans un prône que le Béarnais ou plutôt sa charogne a été entamée, mais non enfoncée ; pourquoi, 242. Prêche qu’il faut prier Dieu de donner un roi fils d’homme, et non pas de bête, 357. Compare la Sorbonne au puits de la Samaritaine, 358. Dit que le Béarnais fait prêcher son hérésie plus que jamais, 365. Dans un sermon prêché à Notre-Dame, il exalte la journée des Barricades ; vomit des injures contre le Roi, 391. Dit dans un autre sermon que c’est un pendu condamné sans appel, et qu’il faut purger la ville de toutes les pestes et ordures qui sont pour lui, 398. Prêche devant le duc de Mayenne et madame de Nemours contre la paix et la trève ; attaque le duc, qui se tient très-offensé, 418. Crie contre la trève ; adresse au Roi les injures les plus grossières, 424. Traite de coquins, de couards, les politiques qui ont demandé la trève ou la paix ; veut qu’on les pende ; crie en chaire contre leurs assemblées, 428. Prononce lui-même l’arrêt du Béarnais ; le déclare indigne d’être jamais roi. Déclame contre le conseil ; pourquoi, 429. Exhorte le peuple à jeûner et communier, parce qu’on est prêt à faire un roi, 434. Huit jours après avoir dit que le diable possédoit le duc de Mayenne, il dit que le S.-Esprit est descendu sur lui, 553. Prêche contre le parlement qui a défendu de s’assembler, contre le Béarnais et les politiques, 626. Sort de Paris avec 50 ou 60 moines et prédicateurs, chargé des malédictions du peuple ; se retire en Flandre, XLVII, 25. (L’Estoile.)

Boucher, cordelier, après avoir abjuré, reprend l’habit religieux, XLVII, 409.

Bouchet (Jean). Date de sa naissance ; quoique passionné pour les lettres, exerce l’état de procureur ; s’attache à Louis de La Trémouille ; est chargé des affaires de sa famille ; son esprit aimable et enjoué le fait goûter par Gabrielle de Bourbon ; est admis dans la société intime du château de La Trémouille ; il en devient le convive agréable et l’ami ; est chargé de l’éducation du jeune prince de Talmont, XIV, 325. Essaie en vain de consoler la mère de ce jeune prince, tué dans les combats ; publie divers ouvrages en prose et en vers ; s’y élève contre le concordat et la vénalité des charges ; ses Mémoires, intitulés Panégyric, sont un monument élevé à la mémoire de son bienfaiteur ; la simplicité en relève le mérite, 326. Comment il y montre son héros ; la peinture des scènes domestiques y excite le plus vif intérêt ; anecdote sur le premier amour qu’éprouva le jeune La Trémouille, 327. Détails sur son mariage avec Gabrielle de Bourbon ; sages réflexions de Bouchet sur le goût des femmes pour les lettres, 328. Son livre seroit plus amusant s’il n’y avoit fait intervenir les divinités de la Fable, 329. Les éditeurs de l’ancienne Collection des Mémoires, en retranchant la partie mythologique, ont supprimé un grand nombre de détails curieux, que les nouveaux éditeurs ont rétablis, 330. Cette partie mythologique, maladroitement adaptée à l’histoire d’un guerrier du quinzième siècle, contient de temps en temps des observations fort justes sur les passions, la politique et les mœurs ; exemples cités à l’appui, 331. La partie historique, débarrassée de ces personnages allégoriques, offre au lecteur plus de liaison et plus d’ensemble, 333. Épître dédicatoire de l’auteur ; la connoissance des belles actions excite les hommes à les imiter ; c’est dans cette intention que les anciens élevoient des statues à ceux qui avoient bien servi leur pays, 335. Pourquoi Bouchet a préféré adresser ses Mémoires au chevalier Florimont Robertet plutôt qu’au Roi ; éloge de ce chevalier, 337. Il le prie d’accorder à son ouvrage son autorité, sa faveur et son appui, 338. Entrevue touchante de Bouchet avec madame de La Trémouille lors de la nouvelle de la mort de son fils le prince de Talmont, 515.

Boucicaut (Jean Le Maingre, dit), est armé chevalier par le duc de Bourbon ; paroît à la guerre de Flandre à côté du roi Charles VI ; y donne une idée de ce qu’il sera par la suite, VI, 192. Envoyé à Avignon avec une petite troupe pour empêcher l’élection d’un pape, est abusé par les promesses de Benoît XIII, 236. Est renvoyé une seconde fois pour combattre ; s’empare d’Avignon, 239. Est fait prisonnier à la bataille de Nicopolis, puis racheté ; entre dans Constantinople à la tête de 1200 hommes d’armes, et délivre la ville ; revient en France avec le titre de connétable de l’Empire grec, 247. Reçoit le gouvernement de la ville de Gênes, 248. Sa juste sévérité y contient les factieux, 249. Reçoit ordre d’arrêter le pape Benoît, 276. Va porter des secours aux deux frères de Valentine ; mais ne pouvant plus rentrer dans la ville de Gênes, qui avoit massacré ou chassé les Français, se retire dans le Milanais, 287. Prend le commandement de l’armée française, 319. Est d’avis qu’on adopte les propositions du roi d’Angleterre, 320. Insiste pour qu’on rouvre les négociations, 321. Est fait prisonnier à la bataille d’Azincourt, 322. (Tabl. du règ. de Ch. vi) — Famille de Boucicaut ; son père rendit les plus grands services aux rois Jean II et Charles V ; fut un des principaux négociateurs du traité de Bretigny ; fut élevé au rang de maréchal, 363. Vivoit à Tours quand il eut de Florie son épouse deux fils, nommés l’un Jean, l’autre Geoffroy ; ses paroles à l’occasion du reproche de désintéressement qu’on lui faisoit ; mourut en Bourgogne. Le jeune Boucicaut est élevé à la cour du Roi avec le Dauphin, 364. Se distingue dans les campagnes de Flandre ; sa délicatesse dans ses liaisons ; entreprend le voyage de la Terre-Sainte, 365. Délivre le comte d’Eu, prisonnier chez les Turcs ; essaie de s’opposer à la corruption du siècle ; va avec quelques compagnons chercher l’honneur et la gloire dans des expéditions lointaines ; suit le roi Charles VI dans son expédition du duché de Gueldre, 366. Affranchit ce monarque de la tutèle de ses oncles ; est nommé maréchal et gouverneur de Guyenne ; épouse Antoinette, fille de Raymond, vicomte de Turenne, 367. Part pour la Hongrie ; y est fait prisonnier ; se rend en Grèce ; est nommé connétable de l’Empire grec, 368. Établit, pour venir au secours des opprimés, l’ordre de la Dame blanche à l’écu vert ; rétablit la paix à Gênes, 369. Est demandé par les habitans de cette ville pour gouverneur ; sa conduite lui concilie la faveur publique, 370. Cherche à rendre la paix à l’Église ; négocie avec les deux Papes ; sa fermeté unie à la justice ; se rend à Milan, 371. Veut en vain rentrer dans Gênes ; revient en France ; vit dans la retraite ; reprend les armes ; s’oppose en vain à ce qu’on livre la bataille d’Azincourt ; est fait et meurt prisonnier, 372. (Notice.) — Naissance de Boucicaut ; détails sur son père, 379. Enfance de Boucicaut ; sa gaieté, son enjouement, 381. La nature ne peut cacher ce qu’elle donne ; exemples de cette vérité, 382. Il fait connoître de bonne heure ses inclinations guerrières ; jeux de son enfance ; sa hardiesse, son courage, 383. Étoit toujours le maître et le juge des parties ; sa réponse fière à son maître qui l’avoit battu, 384. Est envoyé à la cour, et élevé jusqu’à douze ans avec le Dauphin ; se fait aimer de tous, 385. Demande avec tant d’instance à aller à la guerre, que le duc de Bourbon l’emmène en Normandie, 386. Sa joie en se voyant armé ; sa conduite dans cette campagne le fait admirer de tout le monde ; son chagrin quand il fut obligé de revenir à l’école, 387. Demande de nouveau à aller à la guerre ; le Roi le fait armer, 388. Lui donne une compagnie, et le renvoie au duc de Bourbon ; hardiesse et courage de Boucicaut ; il devient cher au duc de Bourbon ; accueil que lui fait le Roi à son retour, 389. Suit en Guyenne le maréchal de Sancerre ; s’exerce aux travaux et aux fatigues de la guerre, 390. Adresse et force qu’il acquiert dans ces exercices, 391. Se distingue au siége de Monguison ; prédiction du maréchal de Sancerre à son égard, 392. Cherche dans l’amour de quoi élever son courage ; fait des ballades, rondeaux, virelais et complaintes amoureuses, 396. Fait choix d’une dame belle et gracieuse, et digne d’être aimée ; sa courtoisie pour elle, sa retenue, ses tendres plaintes, 397. Honore et sert toutes les dames pour l’amour d’elles, 398. Paroît aux fêtes de l’aris et aux tournois richement habillé, bien monté, bien accompagné ; se fait remarquer de toutes les dames par ses manières courtoises, 399. Accompagne le Roi en Flandre ; est fait chevalier par le duc de Bourbon ; se bat corps à corps avec un Flamand grand et corsu, 401. Le blesse avec sa dague ; paroles qu’il lui adresse ; fait concevoir de lui-même de grandes espérances ; se signale à l’assaut de Bergues, 402. Reste en garnison à Térouenne avec le connétable de Clisson ; se rend en Prusse ; revient en France, 403. Sa joie en revoyant sa dame ; ne croit pouvoir mériter ses bonnes grâces que par des exploits, 404. Accompagne les ducs de Berri et de Bourgogne au traité de Boulogne ; retourne en Prusse ; au bout d’un an revient en France, 405. Accompagne le duc de Bourbon à Taillebourg ; combat vaillamment au siége de Verteuil, 406. Monte le premier à l’assaut du château de Mauléon, 407. Est un des 30 chevaliers qui battent et défont un grand nombre d’Anglais près d’une église appelée Notre-Dame, 408. Est fait lieutenant du duc pour garder les frontières de la Guyenne ; attaque 3 jours et 3 nuits la forteresse appelée La Granche ; surprend et bat plusieurs fois les ennemis pendant l’hiver, 409. Comment il s’y prend pour se rendre maître de la forteresse de Corbier ; combat qu’il soutient presque seul, 410. Fait raser la forteresse ; envoie proposer un défi à Sicard de La Barde, 411. Se bat avec lui, le terrasse, 412. Propose à des chevaliers anglais un combat de 20 contre 20 qui est accepté, puis refusé, 418. Monte le premier à l’assaut au bras de S.-Paul ; soutient seul l’effort des assiégés, 419. Est enfin renversé dans les fossés, et remporte tout l’honneur du combat, 420. Se rend à Venise avec Regnault de Roye ; va à Constantinople, obtient un sauf-conduit du sultan Amurat ; est accueilli par ce prince ; lui offre ses services contre les Sarrasins ; prend congé de lui ; passe en Hongrie, 421 ; puis en Palestine ; visite les saints lieux ; se rend à Damas, où il obtient du Souldan la délivrance du comte d’Eu, 422. Retourne à Jérusalem avec le comte ; revient en France ; rencontre le Roi à l’abbaye de Cluny ; accueil honorable qu’il en reçoit, 423. Est retenu pour accompagner ce prince en Languedoc, 424. Fait publier en divers royaumes et pays chrétiens qu’accompagné de deux chevaliers, il attendra pendant trente jours, entre Boulogne et Calais, tous chevaliers et écuyers qui voudront joûter, 425. Se rend au lieu indiqué, y dresse trois pavillons ; dispositions faites pour les joûtes ; fêtes qui y eurent lieu, 426. Joûte avec le comte de Hollande, frère du roi Richard, 429. Avec le comte de Derby et plusieurs autres seigneurs anglais, 430. Ne reçoit ni mal ni blessure, non plus que ses compagnons ; retourne à Paris, où il est fêté et honoré par les dames, 431. Son chagrin de ne pouvoir suivre le duc de Bourbon en Barbarie ; se rend en Prusse ; est mandé par le Roi ; retourne en Prusse, 432. Porte un défi à tous les chevaliers anglais qui s’y trouvent, leur déclarant qu’il veut venger le meurtre du chevalier écossais Guillaume de Douglas ; son défi reste sans effet ; accompagne le haut-maître de Prusse dans une expédition où il se signale, 434. Revient en France, va trouver le Roi à Tours ; est fait maréchal de France dans l’hôtel même de son père, 435. Cérémonie qui a lieu à cette occasion le jour de Noël après la messe, 436. Boucicaut n’avoit alors que 25 ans, 438. Suit le Roi dans son voyage de Bretagne, 439. Reçoit le gouvernement de la moitié de la Guyenne ; assiége et prend en Auvergne le fort appelé le Roc du Sac, 440. Va à Bordeaux, et obtient du duc de Lancastre la remise des forteresses prises par les Anglais pendant la trève, 442. Se décide à aller en Hongrie contre Bajazet, 444. Y mène 70 gentilshommes à ses dépens ; noms des principaux, 446. Se signale par ses faits d’armes devant la ville de Raco, 449. Assaut qu’il livre à cette place, 450. Y est établi par le roi de Hongrie pour garder les chrétiens grecs qui se rendent ; harcelle les Sarrasins, 452. Détails sur ce qui précéda la bataille de Nicopolis, 454. Erreurs des historiens sur la conduite que tinrent alors les Français, 456. Détails du combat, 457. Conseil que donne Boucicaut, 458. Ses faits d’armes en cette journée, 460. Enfonce les bataillons ennemis, 462. Est enveloppé et fait prisonnier avec la plus grande partie des Français, 463. Est amené presque tout nu devant Bajazet, qui alloit le faire mourir comme les autres chevaliers chrétiens, 466. Est préservé de la mort par un signe du comte de Nevers ; est conduit en prison à Burse, 467. Douleur que cause en France la nouvelle de la défaite de Nicopolis, 468. Est envoyé deux fois à Bajazet de la part du comte de Nevers, pour traiter de la rançon des prisonniers ; obtient sa délivrance, se rend à Metelin (Malte), 471. Emprunte 30,000 francs au seigneur de cette île, et va les porter à Bajazet, 472. Se présente plusieurs fois à ce prince ; obtient enfin la délivrance du comte de Nevers et de sa compagnie, 473. Son retour en France, 476. Est envoyé contre le comte de Périgord, 477. Somme le comte de rentrer dans le devoir ; assiége le château de Montignac, soumet toutes les forteresses de Périgord, 478. Envoie le comte au Roi, 479. Se rend par ordre du Roi à la tête d’une petite armée au secours de l’empereur grec Manuel Paléologue ; noms des seigneurs qui l’accompagnent, 480. Arrive à Savone, fait ses dispositions ; s’empare d’un vaisseau, débarque à Messine, 481. Livre combat à une flotte turque, et sauve une partie de ses galères, 484. Aborde à Constantinople, 485. Accueil que lui fait l’Empereur ; ravage le pays des Turcs, 486. Assiége Nicomédie, 487. Revient à Constantinople, 488. Retourne en Turquie ; assiége un château appelé Rivedroict, 489. Déjoue les ruses de l’ennemi, 490. S’empare du château, et le fait raser, 491. Met le feu à la ville appelée Algiro ; revient à Constantinople brûler les vaisseaux turcs, 493. Débarrasse tous les environs, chasse les ennemis de toutes les places, 494. Réconcilie l’empereur grec avec son neveu, 495. Laisse à Constantinople une garnison commandée par Château-Morant, et vient en France avec l’empereur grec, 496. Devance l’Empereur à Paris ; accueil qu’il reçoit à la cour, 499. Prend la défense des dames opprimées et sans appui, 505. Institue en leur faveur l’ordre de la Dame blanche à l’écu vert, 506. Lettres d’armes par lesquelles 13 chevaliers s’obligent à défendre le droit de toutes nobles dames qui les en requéroient, 507. Contenu de ces lettres ; obligations auxquelles ces 13 chevaliers s’engagent, 508. Signatures de ces lettres, 512. La vertu et la vaillance nécessaires à l’exhaussement de l’homme, VII, 8. Exemples qui le prouvent, 9. Celles de Boucicaut le font élire et établir gouverneur de Gênes, 10. Il part avec une troupe d’élite, 12. S’arrête à Milan ; s’informe avec soin de l’état de Gênes, 13. Comment il y est reçu ; première mesure qu’il prend, 14. Assemble les principaux de la ville ; leur fait connoître les intentions du Roi et les siennes, 15. Fait arrêter Boucanegra et ses complices ; les fait juger et exécuter, 17. Fait trancher la tête à un de ses propres officiers pour avoir laissé échapper un des complices de Boucanegra ; punit les traîtres et les rebelles ; pardonne aux humbles et aux ignorans, 18. Rétablit l’ordre et la paix par sa sévérité et sa justice, 19. Place devant le palais de la ville une garde suffisante pour veiller jour et nuit au maintien de la tranquillité ; se choisit un conseil ; ordonne qu’on puisse en appeler devant lui des jugemens rendus ; défend sous peine de mort qu’on s’attaque dans les rues comme guelfes ou gibelins, 20. Rend la liberté et la confiance au commerce, 21. Fait construire des forteresses, et rendre à la seigneurie celles dont quelques nobles puissans s’étoient emparés, 23. S’empare de l’île d’Elbe, 24. Fait venir sa femme à Gênes ; brillante entrée de cette dame dans la ville, 25. Envoie prier le roi de Chypre de lever le siége de Famagouste, 27. Se prépare à une expédition contre les ennemis de la foi ; se dirige vers Rhodes, 28. Rencontre 13 galères vénitiennes, dont il suspecte les intentions, 31. Aborde au port Modon ; est reçu par les Vénitiens avec joie et fête, 33. Reçoit à son tour l’empereur Manuel, qui lui demande du secours pour se rendre à Constantinople, lui donne 4 galères, 34. Aborde à Nicosie avec 4 galères vénitiennes ; proposition qu’il fait au capitaine vénitien, 35. Réponse du capitaine ; le grand-maître de Rhodes vient au devant de lui, 36. Châteaumorant lui amène plusieurs galères ; le roi de Chypre refuse de lever le siége de Famagouste ; le maréchal se décide à se porter contre lui, mais il consent que le grand-maître aille auparavant lui parler, 37. Se rend maître d’un vaisseau sarrasin, 38. Fait plusieurs chevaliers nouveaux, 39. Détails sur le siége de Lescandelour, 40. S’empare de cette place, 42. Dresse une embuscade aux Sarrasins, tombe sur eux, les défait, 44. Fait la paix avec le seigneur de Lescandelour et avec le roi de Chypre, 46. Se rend dans cette île, refuse les présens du Roi, qui lui donne des troupes et des galères pour aller contre les mécréans, 47. Arrive devant Tripoli, 48. Trouve sur le port les Sarrasins rangés en bataille, lesquels avoient été prévenus de son approche par les Vénitiens, 49. Fait ses dispositions pour débarquer, 50. Descend à terre, force les ennemis à reculer, 52. Leur livre combat, les met en fuite, 55. Livre un second combat près des jardins de Tripoli, 56. Les met de nouveau en fuite ; retourne vainqueur à ses vaisseaux, 57. Apprend d’un commandant de vaisseaux vénitien, dont il s’est emparé, qu’il venoit, de la part de la seigneurie de Venise, d’annoncer dans toutes les contrées des Sarrasins l’approche du maréchal, 59. Laisse aller ce commandant ; arrive au port de Barut, où il trouve les ennemis en bataille ; débarque malgré eux, les disperse ; assiége Barut, s’en empare, et brûle tout le pays, 60. Aborde à Sayette, prend terre malgré les Sarrasins, 61 ; tient pied pendant cinq heures contre une multitude d’ennemis, qui n’osent l’attaquer ; arrive devant la Liche ; ne peut débarquer, 65. Dangers auquel il échappe ; retourne à Famagouste, où il rétablit l’ordre, 66. Séjourne à Rhodes ; perd un de ses vaisseaux, 67. Répond aux plaintes que font les Vénitiens de la prise de Barut, 69. Sa noble conduite envers un capitaine de vaisseau chargé de lettres de la part des Vénitiens, 71. Est attaqué par une flotte vénitienne ; récit du combat qu’il soutient, 75. Reste maître du champ de bataille, 79. S’empare de deux vaisseaux qu’il rencontre, 81. Rentre à Gênes, où il est reçu avec de grands honneurs, 82. Envoie de l’argent et des consolations aux prisonniers conduits à Venise, 84. Se prépare à faire la guerre aux Vénitiens, 86. Sa réponse aux lettres envoyées par le sénat au roi de France pour excuser la conduite qui avoit été tenue envers le maréchal, 89. Y réfute les mensonges du doge, et prouve la trahison des Vénitiens, 96. Propose un défi pour se justifier, 100. Est recherché par des seigneurs italiens, 103. Ceux de Padoue et de Pise font hommage au roi de France, en sa personne, de leurs seigneurie et comté, 104. Réunit des troupes contre le jeune duc de Milan ; soutenu de Facin-Kan, marche contre lui, 105. Le force à demander la paix, 106. Travaille à l’extinction du schisme de l’Église, 107. Essaie de faire renoncer les Génois à l’obédience de l’anti-pape, 108. Assemble les plus sages de Gênes, 109. Leur expose les raisons qui ont décidé le roi de France à se déclarer pour l’élection la plus juste, 110. Les engage à reconnoître celle qui a été faite à Avignon, 112. Range à son avis tout le conseil, 113. Détermine le cardinal de Flisco à abandonner le parti de l’anti-pape ; prête de grandes sommes d’argent au pape Benoit, 116. Le reçoit à Gênes, et le décide à faire tous les sacrifices nécessaires à l’union de l’Église, 117. Se rend à Portovenère pour engager les Pisans à rentrer sous l’obéissance de leur seigneur, 119. Les Pisans lui offrent de le reconnoître pour leur seigneur ; sur son refus, offrent de se donner au roi de France, 120. Perfidie des Pisans, 123. Il travaille à donner la ville de Pise au Roi, 125. Traite avec les Florentins au sujet de cette ville, 132. Envoie ce traité au roi de France pour avoir son approbation, 134. Refuse aux ducs de Bourgogne et d’Orléans de donner des secours aux Pisans, vu le traité de vente approuvé par le Roi, 137. Ce refus mécontente les princes, 139. Excite l’envie contre le maréchal, 142. Il entreprend d’enlever Alexandrie aux Sarrasins, 145. Consulte à ce sujet Raymond de Lesture, prieur de Toulouse, 146. Envoie au roi de Chypre deux ambassadeurs, avec des instructions sur les moyens d’exécuter son projet ; contenu de ces instructions, 147. Le roi de Chypre approuve d’abord l’entreprise, 157 ; puis refuse d’y prendre part, 159. Le maréchal essaie en vain de rétablir l’union dans l’Église, en ménageant une entrevue entre les deux papes, 164. Veut empêcher que le roi de Naples ne se rende maître de Rome, 165. Charge Jean d’Oni d’aller auprès de Paul Ursin pour l’engager à s’opposer à ce dessein, 166. Équipe une flotte ; noms de ceux qui la commandent ; est contrarié dans sa marche par une tempête, 169. Travaille avec tant d’ardeur auprès de tous les princes chrétiens à la réunion de l’Église, qu’il parvient à faire convoquer un concile général, 171. Attaque quatre galères maures ; les force à prendre la fuite après leur avoir tué beaucoup de monde, 173. Portrait physique du maréchal, 182. Sa charité envers les pauvres, 183. Ses dons aux églises et aux pauvres religieux, 184. Sa dévotion, 185. Suit dans ses prières à Dieu la règle de Socrate, 186. Son respect pour le vendredi, 187. Observe les jeûnes ; est ennemi des juremens ; fait des pélerinages, 188. Fait respecter en pays ennemi les églises, les prêtres et les religieux, 189. Avant de commencer la guerre, considère si elle est juste et bonne à faire ; pourvoit à tout, 190. Quelle discipline il met dans son armée, 191. Prend connoissance de tous les avantages que peuvent lui offrir le temps et le lieu propres à combattre l’ennemi, 192. Se modèle sur les meilleurs capitaines de l’antiquité, 193. Est hardi, diligent, entreprenant, 195. Sans convoitise et prodigue du sien, 197. Mérite d’être appelé philosophe d’armes, 198. Se garde de faire tort à qui que ce soit, de se laisser corrompre par des présens ; sa discrétion, sa continence, 199. Sa sobriété dans le manger, sa décence dans les habits, 200. Sujets de ses conversations ; ses lectures ; est ennemi des menteurs et des flatteurs, 201. Sa fidélité dans le mariage ; est ennemi de la volupté, 202. Sa justice, 205. La ville de Gênes a changé de face sous son gouvernement, 206. Il est pitoyable et miséricordieux, 208. Prend soin des vieux guerriers et les honore, 210. Son éloquence est belle, douce et franche, 211. Pouvoir de l’éloquence, 213. Sa manière de vivre, 214. Écoute tout le monde, rend justice à chacun, 215. Est ennemi de l’oisiveté ; prend peu de repos, 216. Mérite bien d’être honoré, 218. Ne doit pas se fier à la fortune, qui change souvent, 220. Excuses adressées par l’auteur au maréchal, d’avoir écrit son livre à son insu, 227. (Boucicaut.)

Bouconville, gouvern. de Ste.-Menehould et attaché à M. de Nevers, sommé de rendre le château de cette ville, le remet entre les mains de de Fossés et d’Elbène, L, 361.

Boufille, chevalier lombard, demande et obtient défaut contre un chevalier d’Arragon qui a été défié pour un combat à outrance, XIV, 30.

Bouillon (Henri de La Tour-d’Auvergne, vicomte de Turenne, depuis duc de) ; sa naissance, sa famille ; se trouve orphelin à l’âge de deux ans ; le roi Henri II lui nomme un curateur, XXXV, 3. Le connétable de Montmorency lui fait monter une maison conforme à son rang ; il est élevé au milieu des intrigues et des factions, 4. Est initié aux affaires les plus secrètes ; obtient le tiers de la compagnie d’ordonnance du connétable à la mort de ce seigneur ; suit un de ses oncles, envoyé en ambassade en Angleterre, 5. Quoique catholique, il manque d’être compris dans les massacres de la S.-Barthélémy ; fait sa première campagne au siége de La Rochelle, à l’âge de 17 ans, 6. Entre dans les vues du duc d’Alençon, propose un plan pour sauver cette place, 7. Est soupçonné d’avoir pris part à l’entreprise des jours gras ; reçoit l’ordre d’aller rejoindre le maréchal d’Amville en Languedoc, 8. Se rend à Turenne, où il rassemble une soixantaine de gentilshommes ; envoie saluer Henri III à Lyon, et lui fait offrir ses services ; se tourne contre la cour, et va au secours de Montauban ; y est reçu avec de grandes acclamations, 9. Se propose d’embrasser la religion protestante, si elle peut servir à son ambition ; se décide à abjurer, 10. Rompt avec le duc d’Alençon, devenu duc d’Anjou ; se retire à Turenne, où il vit avec une grande magnificence ; appelé par le roi de Navarre, il va le trouver à Périgueux, 11. Se montre dans la guerre soldat intrépide et capitaine expérimenté ; assiste au synode de Ste-Foy, au nom du roi de Navarre ; est député à l’assemblée générale des protestans de Francfort ; accepte le gouvernement du haut Languedoc pour le roi de Navarre, 12. Se réconcilie avec le duc d’Anjou, et va dans les Pays-Bas servir comme volontaire dans son armée ; est fait prisonnier par le duc de Parme ; va rejoindre le roi de Navarre à Nérac, 13. Est chargé de négocier avec la Reine mère ; contribue au succès de la bataille de Coutras, 14. Est chargé par Henri IV de ramener les protestans, et travaille en même temps pour lui-même ; confirme le Roi dans la résolution où il est de se convertir, 16. Est envoyé en Angleterre, en Hollande, auprès des princes protestans, pour en obtenir des secours ; amène en France des hommes, des chevaux et de l’artillerie ; épouse Charlotte de La Marck, héritière de Bouillon, 17. Surprend la ville de Stenay, et la soumet à l’obéissance du Roi ; est nommé maréchal de France, 18. Enlève plusieurs places au duc de Lorraine, prête serment au parlement, 19. Se remarie en secondes noces à Élisabeth de Nassau, sœur de Maurice, prince d’Orange ; opine, dans le conseil du Roi, pour qu’on fasse la guerre à l’Espagne ; ses vues particulières à cet égard ; est envoyé auprès de la reine Élisabeth pour former une ligue offensive et défensive ; conclut en Hollande un traité avantageux, 20. Se rend à l’assemblée des protestans à Châtellerault ; conduite qu’il y tient, 21. Est obligé d’aller auprès du Roi à Angers, 22. Est compris dans le traité de Vervins comme allié de la France, en qualité de seigneur de Sedan, 23. Il donne au Roi des soupçons sur sa fidélité, 24. Est accusé par le comte d’Auvergne ; passe en Languedoc, 25. Se décide à sortir de France, 26. Part pour Genève, où il publie une apologie de sa conduite, 27. Se retire à Sedan ; intrigue de nouveau ; est encore accusé par le comte d’Auvergne, 28. Il a recours aux puissances étrangères ; à quelles conditions il obtient des lettres d’abolition ; demande pardon à genoux ; rédige ses Mémoires pour l’instruction de son fils, 30. Après la mort d’Henri IV, son ambition se réveille ; admis au conseil de régence, il fait décider qu’on suivra l’expédition de Juliers ; s’attache au prince de Condé, recherche Concini, 31. Cherche à agiter les protestans ; offre secrètement à la Reine mère ses services à l’assemblée de Saumur ; est envoyé comme ambassadeur auprès du roi d’Angleterre, 32. Se ligue contre les ministres avec le prince de Condé, le comte de Soissons, Lesdiguières et Concini ; se réunit aux protestans, et conserve des relations secrètes avec la cour ; forme une nouvelle ligue avec les princes, 33. Se sert des protestans pour intimider la cour, et les sacrifie dans le traité de Ste.-Menehould ; pousse de nouveau le prince de Condé à la révolte ; forme une ligue puissante contre le maréchal d’Ancre ; propose d’exciter un soulèvement dans Paris, 35. Position embarrassante dans laquelle il se trouve, 36. Retourne à Sedan ; refuse les propositions de Ruccelai, 37. Lui conseille de s’adresser au duc d’Épernon ; sa prévoyance à l’égard de la Reine mère est justifiée, 38. Fait élire pour roi de Bohême son neveu Frédéric, électeur palatin, 79. Comment il s’est trompé sur le caractère de ce prince, 41. Il est nommé par l’assemblée de La Rochelle chef général des protestans ; les flatte par des promesses, 42. Fait sa paix avec la cour sans s’inquiéter d’eux. Sa mort, 43. Son caractère, ses talens ; il attire chez lui les savans, 44. Jugemens portés sur lui par les contemporains, 45. Ses enfans, 47. Époque de la première édition de ses Mémoires ; ce qu’on doit penser de l’histoire du maréchal de Bouillon par Marsollier, 48. Ce que nous possédons de ces Mémoires fait regretter de n’en avoir pas la suite ; en quoi ils sont curieux, 49. (Notice.) — Le duc de Bouillon les écrit pour l’instruction de son fils, 51. Origine de la maison d’Auvergne ; à l’âge de trois ans, Turenne est conduit à Chantilly, 52. Éducation qu’il y reçoit ; la maison de Montmorency suspecte à la mère du Roi, 53. Il est mené à dix ans à la cour de Charles IX ; s’attache au duc d’Alençon, 54. État de maison qu’on lui donne ; prend connoissance des affaires, 55. Accompagne le roi Charles IX, lorsque ce prince se rend de Meaux à Paris au milieu des Suisses ; courage qu’il montre en cette occasion, 60. À la mort du connétable son grand-père, obtient un tiers de sa compagnie, et 45 archers, 63. Son portrait, ses exercices ; reçoit pour maîtresse des mains du maréchal d’Amville mademoiselle de Châteauneuf, 64. Se lie avec le duc d’Alençon, 66. Projette avec des jeunes gens de son âge d’aller en Italie, 69. Comment le projet est découvert, 70. Passe l’hiver à Villers-Coterets à la cour ; jeux et exercices qui s’y font, 71. L’exemple du Roi le rend grand jureur et effronté, 72. Sa querelle avec un gentilhomme de Touraine apaisée par le duc d’Anjou, 73. Accompagne le maréchal de Montmorency en Angleterre, 74. Reçoit une lettre du duc d’Alençon qui l’invite à lui être plus attaché qu’à personne, 75. Pourquoi il échappe au massacre de la S.-Barthelemy ; ce massacre lui fait aimer les personnes et la cause de la nouvelle religion, 78. Va au siége de La Rochelle, malgré les conseils de son oncle, 79. Conduite qu’il y tient, 80. Particularités sur ce siége, 83. Il devient l’intermédiaire entre le duc d’Alençon et les princes protestans, 85. Leur propose diverses entreprises, 86. Pourquoi ces entreprises échouent, 89. Refuse de suivre le duc d’Anjou en Pologne, 93 ; et de se marier avec mademoiselle de Vaudemont, 95. Comment il fait éviter au duc d’Alençon un désagrément à l’égard de Catherine de Médicis, 96. Est envoyé auprès de Guitry, qui a fait une levée de boucliers et s’est logé dans Mantes, pour l’engager à rentrer dans le devoir, 106. Son entrevue avec lui, 107. Comment il le tire d’embarras, 108 ; et engage les protestans qu’il commande à le laisser aller vers le Roi, 110. Est envoyé en Normandie pour observer les mouvemens des protestans, 112. A ordre d’aller en Languedoc rejoindre son oncle le maréchal d’Amville, 115. Est averti qu’on a donné ordre sur sa route de l’arrêter, 116. Se rend avec beaucoup de peine à Joze, lieu de sa naissance, 117. Est obligé d’en partir ; pour n’être pas pris, s’achemine vers Turenne, 118. Y arrive, après avoir échappé à d’autres dangers, 119. Fait la guerre à quelques-uns de ses voisins, 120. Aide le sieur de S.-Héran au siége de Miremont ; y perd plusieurs gentilshommes ; signe l’acte d’union, et prend les armes, 121. Envoie rendre ses hommages au Roi ; est peu favorablement accueilli, 122. Est désigné par les protestans pour commander en Guyenne sous le maréchal d’Amville, 123. Se rend à Montauban, y est reçu aux applaudissemens du peuple ; fait dire secrètement la messe chez lui, 124 ; va quelquefois au prêche ; s’empare de plusieurs petits forts, 125. Difficultés qu’il éprouve pour les conserver, 126. Livre combat au sieur S.-Martin-Colombières ; le force à se retirer, 128. Dresse une embuscade qui ne peut réussir, 131. Tombe malade, 132. Va à Lauserte, 134. Y met garnison, 135. Prend Clérac ; donne rendez-vous à La Noue près de Riberac pour se joindre ensemble au duc d’Alençon, 136. S’empare d’une petite place ; retourne à Turenne, et de là à Montauban, 137. Y reçoit nouvelle de l’évasion du duc d’Alençon, 138. Se rend à Bergerac, 139. De là à Moulins, avec 400 gentilshommes et 3,000 hommes de pied, 140. Est reçu par le duc d’Alençon avec beaucoup d’honneur, 142. Son entretien avec ce prince ; effort qu’il fait pour le retenir dans l’armée protestante, 144. Va trouver le duc Casimir et le prince de Condé ; objet de cette entrevue, 145. Défait un parti des troupes du Roi près d’Étampes, 147. Quitte le duc d’Alençon fort mécontent de ce qu’il ne l’a point compris dans son traité avec la cour, 151. Revient à Turenne ; va trouver le roi de Navarre à Périgueux, 153. Ses occupations pendant la paix ; état de sa maison, 157. Il obtient la confiance de la sœur du roi de Navarre ; portrait de cette princesse, 158. Attaque le capitaine Vesins ; assiége une partie de sa troupe dans l’église de Jergon ; la force à se rendre, 159. Par sa diligence apaise une mutinerie, 160. Se rend à Montguyon avec le roi de Navarre, 161. Danger qu’il court près de Coutras, 163. Est blessé dans une rencontre au bourg appelé La Salvetat, 165. Le roi de Navarre le mène malade à Agen ; comment il guérit des suites de sa blessure, 166. D’après son conseil, le roi de Navarre convoque à Montauban une assemblée générale des députés protestans, où la Reine mère et le Roi envoient pour commissaire le sieur de Bellièvre ; résolutions qui y sont prises, 168. Est envoyé à Toulouse auprès de Catherine de Médicis ; objet de cette mission, 171. Leur conférence, 172. Propose au roi de Navarre de se saisir de Biron, regardé comme auteur de la prise de La Réole par les catholiques, 174. Force les habitans de Fleurance à ouvrir leurs portes au roi de Navarre et à sa suite, 177. Est envoyé en Guyenne pour faire exécuter les articles de la conférence de Nérac, 178. Détails sur son duel avec le sieur Duras de Rosan, 180. Ses réflexions sur les duels, 182. Il se rend avec le roi de Navarre à une assemblée générale des protestans à Montauban, 185. Reçoit du roi de Navarre le gouvernement du haut Languedoc, 186. Se rend à Castres, 187. Y convoque une assemblée des députés de toutes les villes de son gouvernement, 188. Résolutions de cette assemblée, 189. Marche sur La Bruyère, et s’en rend maître, 190. Empêche le ravitaillement de Sorrèze, 192. Marche sur Toulouse, et par représailles brûle plusieurs métairies appartenant à quelques principaux habitans, 195. Est appelé en Guyenne auprès du roi de Navarre, 196. Est envoyé au prince de Condé pour l’engager à consentir aux articles de la conférence de Fleix, 197. Son entrevue avec ce prince, 198. Fait publier la paix dans le Languedoc ; revient à Montauban se justifier auprès de lui, 199. Se rend comme volontaire auprès du duc d’Alençon, qui va dans les Pays-Bas, 200. Veut faire une reconnoissance dans Cambray, 201. Est renversé et fait prisonnier avec plusieurs gentilshommes ; détails, 202. Est présenté au duc de Parme, 204. Détails sur sa captivité, 206. Refuse au Roi de sortir de prison, à la condition qu’il promettra de ne plus porter les armes pour la religion nouvelle, 207. Obtient sa liberté au bout de trois ans ; se rend à Nérac auprès du roi de Navarre, 208. Lui conseille de faire arrêter un valet de chambre de la reine Marguerite, porteur de dépêches secrètes au duc de Guise ; pourquoi ce conseil mal suivi devient inutile, 209. Est envoyé vers la Dordogne pour lever des régimens, 213. Passe la rivière de l’Île à la tête d’une petite armée ; instruit le roi de Navarre et le prince de Condé des forces qu’il a réunies, et les prie de venir le joindre pour attaquer ensemble les troupes de la Ligue, 214. Averti que Mayenne doit se porter en Auvergne pour s’emparer de ses domaines, en instruit le roi de Navarre, 216. Se porte de ce côté ; prend Tulle, met une garnison dans Turenne, et retourne à Bergerac, 217. Est chargé de garder les places de la Dordogne ; mesures qu’il prend à cet effet, 218. Suit le duc de Mayenne dans le Quercy ; fortifie Nérac, 223. (Mém. de Bouillon.) — Amène des Allemands au service du Roi, XXXVI, 186. Défait le grand maréchal de Lorraine à Beaumont ; s’empare de force de Dun près de Sedan, 216. Défait la garnison espagnole de la ville de Ham en Picardie, 296. Est envoyé en Hollande pour jurer et promettre le maintien du traité existant, 318. (Mém. de Cheverny.) — Est envoyé en Angleterre pour demander secours d’hommes, d’argent et de munitions ; de là se rend en Hollande et en Allemagne pour le même sujet, XL, 231. Son discours à l’assemblée de Francfort, 232. Par sa diligence il obtient les secours qu’il demande, 233. Épouse mademoiselle de Bouillon ; est fait maréchal de France ; fortifie la place de Stenay, qu’il a conquise sur le duc de Lorraine, 317. Est blessé dans le combat qu’il livre devant Sedan au sieur d’Amblise, XLI, 131 et suiv. Surprend la ville de Dun ; détails à ce sujet, 135 et suiv. Envoyé par le Roi dans le Luxembourg, il ruine le plat pays, et ne peut se joindre aux Hollandais, XLII, 375. Se rend maître de la ville de Ham en Picardie, et passe au fil de l’épée la garnison espagnole, XLIII, 49. Envoyé en Angleterre, il conclut avec la Reine un traité d’alliance contre l’Espagne, 288. (Mém. de Cayet.) — Est blessé en duel à Agen par le jeune Duras, dit Rassan, XLV, 185. Reprend Castillon par escalade, 329. Attaque le grand maréchal de Lorraine d’Amblise dans la ville de Beaumont ; vers faits sur lui à cette occasion, XLVI, 283. Manque une entreprise sur Nancy, 305. Réduit la ville de Dun, 319. Fait visite aux conseillers du parlement pour être reçu maréchal de France, XLVII, 80. Est reçu après quelques difficultés, 87 et 89. Défait auprès de Vuirton onze cornettes de cavalerie espagnole, 126. Prend la ville de Ham, et taille en pièces tous les Espagnols, 138. S’excuse par lettres de venir auprès du Roi pour se justifier, 365. Fait son accord avec le Roi, 525. Vient au Louvre saluer le nouveau Roi, XLIX, 25. Se réconcilie avec M. de Sully, 49. Ayant avis que M. d’Épernon a doublé les gardes à Paris, et changé le mot d’ordre, il prend des précautions et arme, ainsi que MM. de Guise et de Sully, 93. Détourne le président de Thou de se défaire de sa charge, 187. (Mém. de l’Estoile.) — Jette les fondemens d’une cabale dont il est le directeur ; quelles sont ses vues, L, 117. Pousse M. le prince à s’éloigner du parti de la Reine, 228. Va donner avis au chancelier de la raison qui a fait retirer les princes de la cour ; sort aussitôt de Paris, 229. Comment il trompe le maréchal de Bois-Dauphin, et sauve l’armée de M. le prince, 304. Se retire à Soissons aussitôt après la détention de M. le prince de Condé, 353. Envoie auprès du comte de Mansfeld pour lui persuader d’entrer en France pendant que le Roi est dans le Languedoc, 543. (Mém. de Fontenay-Mareuil.)

Bouillon (le seigneur de), maréchal de La Marck, fils du maréchal de Fleurange, est étroitement enfermé à L’Écluse ; meurt empoisonné en sortant de prison, XXIV, 186 ; XLV, 106.

Bouillon (Guill.-Robert de La Marck, duc de), meurt à 25 ans, ne laissant pour héritière que Charlotte de La Marck sa sœur, mariée depuis à Henri de La Tour-d’Auvergne, XLV, 354.

Boulen (Anne de), successivement fille d’honneur de la reine Claude et de la duchesse d’Alençon, inspire à Henri VIII le plus violent amour ; son ambition, son adresse pour déterminer ce prince à l’épouser, XVII, 119.

Boullanger, prédicateur du Roi, s’élève le premier contre le livre publié par Duplessis Mornay sur l’institution de la sainte Eucharistie, XXXVI, 443.

Boulencourt (la présidente de) laisse en mourant une maison pleine de biens et d’honneurs ; le Roi, dont elle étoit aimée, ne l’appeloit que sa mère ; ingratitude de ses enfans envers lui, XLV, 298.

Boulogne (Ét.), chapelain du cabinet du roi Henri III, confesse ce prince après l’assassinat que J. Clément a commis sur sa personne, et lui donne l’absolution, XXXIX, 198.

Bourbon (baronnies de). D’où est venu ce nom de Bourbon, IX, 202. Les seigneurs des deux baronnies de ce nom s’allient par mariage, et leur succession reste à un nommé Geufroy de Bourbon ; comment les deux baronnies sont de nouveau séparées ; accroissement de la baronnie de Bourbon-l’Archambault, 203. Le cinquième fils de saint Louis, Robert, comte de Clermont, épouse Louise, héritière de cette baronnie, laquelle est érigée en duché ; Isabelle, fille du duc Charles de Bourbon, est mariée à Charles, comte de Charolais, depuis duc de Bourgogne, 204. Pourquoi ceux de la branche de Bourbon se prétendent plus prochains de la droite ligne de saint Louis que ceux de la branche des Valois, 205.

Bourbon (le cardinal de), oncle du roi de Navarre, est choisi par les Guise pour servir d’instrument à leur ambition ; son caractère ; illusion qu’il se fait en se prêtant aux vues de ces princes, XX, 197. D’après la convention de Joinville, il est déclaré successeur de Henri III, si ce roi meurt sans enfans, 199. Ses paroles après la bataille de Coutras, 203. Est fait prisonnier, 218. Est proclamé roi par la Ligue, et reconnu sous le nom de Charles X ; est attaqué d’une maladie mortelle ; on essaie de l’enlever à Chinon ; il est transféré au château de Fontenav, 230. Il y meurt en faisant des vœux pour le triomphe de son neveu, 240. Sa mort ne produit aucun effet sur la Ligue, 241. (Introduct.) — Son caractère, XL, 77. Sa réponse à son domestique Verguettes, 78. (Mém. de Cayet.) — Avec sa croix archiépiscopale, il fait fuir une assemblée de protestans réunie au prêche ; bon mot du Roi à ce sujet, XLV, 137. Donne un grand festin pour les noces du duc de Joyeuse ; superbe appareil d’un grand bac qui ne réussit point, 220. Fait faire une procession solennelle où le Roi assiste, et pour laquelle il est loué par lui, 335. Est proclamé roi par la Ligue après la mort de Henri III, 410. Meurt dans sa prison, XLVI, 43. (L’Estoile.)

Bourbon (le cardinal de), autrefois Vendôme, prétend, après la mort de son oncle Charles de Bourbon, avoir droit à la couronne de France ; écrit au Pape à ce sujet, et le prie de le favoriser de sa protection, XLVI, 133. Se déclare chef d’un tiers parti, en s’opposant dans le conseil du Roi au rétablissement des édits de pacification, 171. Il demande dans l’assemblée du clergé séante à Mantes que le Roi soit supplié de lui permettre d’envoyer des députés au Pape, 172. Tombe malade de regret de voir son parti échouer ; le Roi le plaisante à ce sujet, 328. Demande aux évêques et docteurs réunis à S.-Denis pour la conversion du Roi s’ils peuvent le reconnoître validement, et le recevoir dans l’Église, sans le jugement du Pape ; cette proposition est résolue affirmativement, contre son sentiment, 491. Écrit au parlement en faveur des jésuites, XLVII, 64. Meurt à la fleur de l’âge ; vers sur sa mort, 73. Service fait à sa mémoire, 88.

Bourbon (Ch. de), connétable de France, se retire à Chantelle en Aquitaine ; averti que le Roi envoie des gens pour le prendre, se retire en Autriche, XIV, 532. Occupe Milan en qualité de lieutenant général de l’empereur Charles, 536. Poursuit les Français dans leur retraite, dans laquelle sont tués le capitaine Bayard et le seigneur de Vaudenesse, 537. Descend avec une grande armée en Provence, et vient mettre le siége devant Marseille, 538. À l’approche de l’armée du Roi, lève le siége et se retire en Italie, 539. Rassemble une grosse armée, essaie d’entrer dans Pavie avec le vice-roi de Naples et le marquis de Pescaire ; est repoussé par les Français, 543. (Panég. du Cheval. sans repr.) — Est laissé pour lieutenant général du Roi en Italie, après la bataille de Marignan, XVI, 310. Défend la ville de Milan contre l’armée de l’Empereur, 312. Défait cette armée après la retraite de ce prince, 313. (Mém. de Fleurange.) — Inspire à Louise de Savoie une passion qu’il ne partage pas ; est fait connétable, XVII, 15. Adresse ses vœux à madame de Châteaubriand, refuse les offres de Louise de Savoie, 57. Est privé de toutes ses pensions, 59. Accepte les offres de Charles-Quint, et se dispose à remplir ses nouveaux engagemens, 60. Trompe le Roi, 61. Se rend en toute diligence au château de Chantelle ; se déguise en simple gendarme ; est trompé dans ses espérances, 62. Se joint au marquis de Pescaire, général de l’armée espagnole ; attaque les Français à Biagrasso, 64. Les contraint à fuir, et les poursuit avec fureur ; va mettre le siége devant Marseille ; généreuse résistance de cette ville, 65. Comment il est diversement accueilli en Espagne par le Roi et la noblesse, 82. Retourne dans le Milanais, qu’il ravage ; va mettre le siége devant Rome, où il est frappé d’un coup mortel ; prise et pillage de cette ville, 94. (Introd.) — Mécontentement du connétable, 408. Son traité avec l’Empereur, 409. Se retire à Moulins, où il fait le malade, 410. Dissimule avec le Roi, qui vient l’y trouver, 411. Envoie le seigneur de Warty à Lyon, pour instruire le Roi de son départ, 412. Se retire à Chantelle ; sa lettre au Roi envoyée par l’évêque d’Autun, 413. Comment, après beaucoup de peines, il arrive à Chambéry avec le seigneur de Pomperaut, 414. Revient en Franche-Comté, où il trouve la plupart des gentilshommes qui doivent le suivre ; noms de ces gentilshommes, dont quelques-uns lui conseillent de rentrer en France ; traverse l’Allemagne ; arrive à Mantoue, se rend à Crémone, 418. Est conduit à Plaisance ; va trouver à Binasq le vice-roi de Naples et l’armée impériale, 419. Vient assiéger Marseille avec le marquis de Pescaire, 454. Se retire en toute hâte, 455. Est envoyé en Italie comme lieutenant général de l’Empereur ; sa conduite à Milan, XVIII, 19. Comment il force les plus riches de la ville à lui donner de l’argent pour payer ses soldats ; abandonne la place, et se porte sur Plaisance qu’il n’ose assiéger, 24. Essaie inutilement de surprendre Florence ; marche sur Rome, 26. Y est tué d’un coup d’arquebuse, 28. (Mém. de Du Bellay.) — Ses dernières paroles, XLV, 50. (L’Estoile.)

Bourbon (Louis de), fils du comte de Montpensier, vice-roi de Naples sous Charles VIII, meurt à l’âge de 18 ans, en allant visiter le tombeau de son père, XV, 47.

Bourbon (Pierre de), seigneur de Carenci, joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 371.

Bourbon (Gabrielle de), fille du comte de Montpensier, est mariée à Louis de La Trémouille, XIV, 399. Ses belles qualités ; sa dévotion, sa dignité dans son extérieur ; sa bonté dans la vie privée ; sa libéralité et sa magnificence, 447. Ses occupations ; ouvrages qu’elle compose pour l’instruction des jeunes filles ; réflexions de l’auteur sur le goût des femmes pour les lettres, 448. Exemples de femmes lettrées, 449. Gabrielle inspire de bonne heure à son fils Charles le goût des livres et des lettres, 451. Comment elle apprend sa mort, 506. Sa douleur, 507. Sa réponse à la lettre que lui écrit ensuite son mari sur cette perte, 513. Elle tombe malade de langueur, 519. Ses dernières paroles à son mari, 520. Sa mort, 523.

Bourbon (Ch. de), cardinal, envoie des secours au duc de Bourbon son frère, XI, 351.

Bourbon (le bâtard de) est arrêté par ordre du Roi, jugé par le prevôt des maréchaux, et jeté dans la rivière ; excès dont il s’étoit rendu coupable, VIII, 517 ; XI, 165.

Bourbon (Matthieu, bâtard de), est fait prisonnier à la bataille de Fornoue, XIII, 138. (Mém. de Comines.) — Est nommé amiral, 343. Va dresser une embuscade devant la ville d’Arras, et tue plus de 400 Bourguignons, XIV, 7. (J. de Troyes.) — Est l’un des sept chevaliers qui se chargent spécialement de veiller à La personne du Roi pendant cette bataille, 239. (Tab. du règ. de Ch. VIII.)

Bourbon (Henri de), marquis de Beaupréau, est tué dans un tournoi ; vers faits sur lui, XLV, 54.

Bourbon (Antoine de), roi de Navarre. Détails sur ses derniers momens, XLV, 55. Vers sur lui, 56.

Bourdeille (Élie), archevêque de Tours, demande à Louis XI la restitution de la vicomté de Thouars et autres terres pour le seigneur de La Trémouille ; son entretien avec le Roi, XIV, 386.

Bourdin, procureur général au parlement de Paris, fait rendre sur sa requête un arrêt de mort contre l’amiral de Coligny et le comte de Montgommery, comme rebelles et convaincus du crime de lèse-majesté, XXXIII, 475.

Bourdon, du parti du duc d’Orléans, fait prisonnier le seigneur de Ront, VII, 251. Devient prisonnier lui-même, 252.

Bourg (le sieur de), gouverneur de la Bastille pour le duc de Mayenne, en apprenant l’entrée du Roi dans Paris fait tirer quelques coups de canon sur la rue S.-Antoine, XLII, 205. Rend la place au Roi par composition, 208.

Bourg-de-Bar (le), capitaine français prisonnier de Talbot, est rendu à la liberté par un moine augustin qui étoit chargé de le garder, VIII, 179.

Bourges (Jean de), clerc d’un conseiller au parlement, est noyé dans la Seine comme coupable de conspiration contre le Roi, XIII, 288.

Bourgneuf (Julien), capitaine de la porte du Roi, est tué à la bataille de Fornoue, XIII, 141.

Bourgogne (le duc de) refuse de se mettre à la tête de la croisade, I, 124.

Bourgouin (le père) loue J. Clément de son assassinat commis sur Henri III ; est accusé de l’y avoir excité, XXXIX, 205. Son supplice, 208.

Bourgueso (Bartholoméo) est pendu à la place de Grève pour s’être dit fils du Pape ; détail sur ce sujet, XLVIII, 187. Lettre du Pape à son nonce à l’occasion de Bourgueso, 189.

Bourguignon (le), valet du seigneur de Bausignies, débarrasse J. de Lalain, enveloppé par les Gantois rebelles ; est renversé, et reçoit plusieurs coups, X, 80. Est fait valet de corps du duc de Bourgogne, 81.

Bourguignons (les), peuples du Nord, attaquent l’Empire romain dès le troisième siècle ; entrent et s’établissent dans les Gaules, IX, 21. Détails fabuleux et historiques donnés sur l’origine de ces peuples par Ol. de La Marche, dans l’Introduction à ses Mémoires, 114 et suiv. Quels furent les premiers rois bourguignons qui furent chrétiens, 119. Étendue du royaume de Bourgogne, 120. D’où lui vint le nom de Bourgogne, 127.

Bournonville (Enguerrand de) conduit la cavalerie du duc de Bourgogne contre les Liégeois et le comte de Peruvez, VII, 243. Se rend maître d’Étampes, 251. Est fait prisonnier au siége de Soissons, qu’il défendoit, 262. A la tête tranchée, 263. VIII, 415.

Bournonville (Lionnel de) et Daniot de Gouy tombent sur un parti d’Anglais logé à Cailly-Fontaine, et le défont entièrement, VII, 306. Lionnel ouvre le château de Coucy à J. de Luxembourg, 321. Est fait chevalier par L’Isle-Adam, 325.

Bournonville (Regnaut de) est tué à la bataille de Cocherel, IV, 268.

Bourse, gentilh. protestant, est percé d’un coup de hallebarde à trois pas de la reine de Navarre, le matin de la S.-Barthélémy, XXXVII, 56.

Boursier (Louise Bourgeois, dite), sage-femme de la Reine, publie un livre sur son art, XLVIII, 213 ; et une Relation sur le premier accouchement de la Reine, XLIX, 227.

Boursier (Jean Le) est nommé gouverneur de Bayonne, XI, 29.

Boursiers (Gautier de) prend la croix, I, 104.

Boussac ou Bossac (le maréch. de), tue presque sous les yeux du Roi Le Camus de Beaulieu son favori, VIII, 20 et 439.

Boutaux, natif de Berri, est tué à la place de Grève pour avoir assassiné un sergent qui lui faisoit un exploit, XLVII, 181.

Bouteroue publie un poëme intitulé le Petit Olympe d’Issy, dédié à la reine Marguerite, XLVIII, 328.

Bouteville (le baron de), du parti du Roi, est tué à la bataille d’Yvetot, XXXVI, 211 ; XLVI, 252.

Boutières (Guy Guifroy, seign. de), remplace le seigneur de Burie dans le commandement de la ville de Turin, XIX, 201. Défend cette ville contre César de Naples, 261. S’empare de force du château de Berges, qu’il abandonne ensuite, 389. Laissé pour gouverneur de Turin au départ de Martin Du Bellay, est averti d’un dessein formé contre cette ville, et le prévient, 410. Prévenu d’un autre dessein, néglige de prendre des mesures, et manque d’être surpris, 411. Comment le complot échoue, 413. Assiége la ville de S.-Germain, 483. La prend par capitulation, 484. Est rappelé en France, 485. Retourne en Piémont, où il commande l’avant-garde à la bataille de Cerisolles, 496. Avec la gendarmerie française rompt les Allemands impériaux, 508. (Mém. de Du Bellay.) — Est accusé de n’avoir pas fait poursuivre César de Naples dans sa retraite de Carmagnole, XX, 492. Fait rompre le pont de cette ville ; détails sur cette entreprise, 494. Se rend maître de S.-Germain et autres places ; est rappelé, et remplacé par le comte d’Enghien, 505. (Comm. de Montluc.)

Boutigère (de) rend le château de Pavie aux Français, XVIII, 74.

Bouton (Ph.) soutient une entreprise d’armes contre un écuyer du roi d’Angleterre, X, 266.

Bouviers (Gilles) se distingue dans une escarmouche qui a lieu sous les murs de Rocroy, XXXII, 13.

Bouzeguin, commandant pour le Roi le château de Berlette, le rend au prince Frédéric moyennant ses bagues sauves, XIV, 269.

Bouzonde-Failles, gentilh. gascon, défend Montargis contre les Anglais, VIII, 124. Comment il tue un bon nombre d’Anglais qui entrent dans la place, 125. (Mém. conc. la Puc. d’Orl.) — Est arrêté par ordre du connétable de Richemont, jugé et jeté dans la rivière, 502. (Hist. de Richemont.)

Boves (Enguerrand de), prend la croix, I, 102. Quitte l’armée des Croisés, 170.

Boves (Hugues de) se retire de l’armée des Croisés, I, 170.

Boves (Rob. de) est envoyé à Rome après la prise de Zara, I, 166. Tient mal sa parole et va en Syrie, 168.

Boyleau (Ét.) est fait prevôt de Paris par saint Louis ; sa sévérité salutaire, II, 397.

Bozzo (Fréd. de) se distingue au siége de Ravennes, XVI, 28. (Mém. de Bayard.) — Est battu à Laudes, et se sauve à Crémone, XVII, 382. Rend la ville de Laudes, et rentre en France, 453. (Du Bellay.)

Brabans (Miles de), de Provins, prend la croix, I, 102. Est nommé par Thibault pour aller à Venise, 106. Est nommé du cinquième corps d’armée contre l’emp. Alexis, 198. Est envoyé auprès du jeune Alexis pour le sommer de tenir ses engagemens envers les princes croisés, 244. Accompagne l’empereur Baudouin dans son expédition, 290. Apprend à Constantinople la triste nouvelle de la bataille d’Andrinople, 360. Conduit le troisième corps de bataille contre Johannice, 406. Est envoyé au secours de Renier de Triht, 410. Accompagne l’Empereur, qui va faire lever le siége de Cibotos, 432. Monte une des galères qui vont au secours de Squise, 440.

Braccioduro, capitaine italien, charge et met en fuite des compagnies de Savoyards qui viennent au secours du château de Buringe, XL, 206.

Bragelonne (le présid.) se défait de sa charge, et est nommé conseiller d’État, XLVIII, 258.

Braiequel (P. de) prend la croix, I, 102. Arrive au camp de Zara, 156. Est envoyé par le comte de Blois à Piga, où il commence la guerre contre les Grecs, 318. Est rappelé par le comte de Blois, 342. Apprend à Pamphyle la triste défaite d’Andrinople, 362. Est blessé au siége de cette place, 382. Conduit le quatrième corps de bataille contre Johannice, 406. Est envoyé au secours de Renier de Triht, 410. Puis en Natolie contre Théod. Lascaris, 422.

Braiequel (Hugues de) prend la croix, I, 102.

Braignant. Il se glisse pendant la nuit parmi les vaisseaux du Roi, et entre dans La Rochelle pour savoir l’état de la place et en informer la flotte anglaise, LI, 97.

Braigue (le capit. La), gascon, est tué à Blois par un soldat qui parvient à s’évader, XLV, 147.

Branas, seign. grec, épouse Agnès, sœur de Philippe-Auguste, I, 63. (Notice.) — Devient le médiateur entre les Grecs et les Français après la bataille d’Andrinople, et reçoit le commandement de cette ville ; son caractère, 84. (Introd.) — Rentre dans la ville d’Apres, dont le régent lui confie la garde, 386. Reçoit la souveraineté d’Andrinople et de Didymothique, à condition d’en faire hommage à l’Empereur, et de le servir dans ses armées, 400. (Mém. de Ville-Hardouin.)

Brancaléon, informé du détestable projet de P. Barrière, vient de Lyon en poste à Melun en prévenir le Roi, XXXVI, 247, et XLVI, 513.

Branche, capitaine anglais, est battu et fait prisonnier au village d’Ambrières par Ambr. Lore, VIII, 129.

Brangonnet, d’Arpajon, accompagne La Hire dans son entreprise contre les Anglais au siége de Montargis, VIII, 126. S’y comporte vaillamment, 128.

Bray (J. de) assiste le duc d’Anjou au siége de Tarascon, IV, 460.

Brederode (de), commandant des Hollandais, bat et met en déroute, près du village d’Eluersele, les Gantois révoltés, X, 108.

Bresse (le seign. de), depuis duc de Savoie, est envoyé à Gênes par Charles VIII, avec les seigneurs Beaumont de Polignac et d’Aubijoux, XIII, 113. Danger qu’il y court, 114.

Bressieu, gentilhomme, est contraint par ordre du Roi de sortir du royaume pour s’être mêlé de la querelle du duc d’Aiguillon et de Balagny, XLVIII, 222.

Bressieu (Maurice), professeur royal de mathématiques, accompagne Fr. de Luxembourg à Rome ; y acquiert une grande réputation ; enseigne plusieurs années à Pérouse, XXXVII, 371.

Bressius, gentilh. dauphinois et grand orateur, harangue le Pape pour le sieur de Luxembourg, XLIII, 401.

Bretelles, écuyer gascon au service du seigneur de L’Escalles, défend une entreprise d’armes contre J. de Chassa, X, 266.

Breton, piémontais, du parti de la Ligue, est fait prisonnier à Yvetot, XXXVI, 210 et 252.

Breton (Le), avocat de Poitiers, publie à Paris un livre rempli de calomnies contre le Roi et le parlement ; il est pendu et son livre brûlé, XXXVIII, 313 ; XLV, 320.

Brette, un des échevins de Paris, attaque le curé de S.-Germain-l’Auxerrois pour avoir taxé le prevôt des marchands et les échevins de larcin et de trahison ; grande rumeur à ce sujet, XLVI, 233.

Breuil (le capitaine) est chargé par le Roi d’aller au secours de Corbie, XXI, 477. Il y entre avant que les Espagnols soient arrivés devant cette place, 479.

Breul (le capit.) est blessé dans une escarmouche devant Bapaume, XXXI, 215.

Breze et Ste.-Gemme (les sieurs de), chefs d’une querelle par suite de laquelle 30 gentilshommes du Poitou et de l’Anjou se battent en duel, XLVIII, 72.

Brezé (le seigneur de), capitaine des Gardes françaises, est tué dans une escarmouche devant Cambray, XXXI, 222.

Brezé (P. de), sénéchal de Normandie, lève 2,000 hommes à ses frais pour Marguerite d’Anjou, et s’embarque avec elle, XI, 241. Ses paroles remarquables au Roi, à l’occasion des négociations avec l’Angleterre, 273. (Introd.) — Est chargé du commandement de l’avant-garde contre les princes ligués ; la mène jusqu’à Montlhéry, où il trouve le comte de S.-Paul, 356. Est tué dans le combat qui s’y livre, 369. (Mém. de Comines.) XIII, 284.

Brezé (P. de), sénéchal de Poitou, conduit et secondé par un meûnier, assiége et prend d’assaut la ville et le château de Verneuil, XI, 12. Entre dans Rouen avec le comte de Dunois, 15.

Brezé (J. de), seign. de La Varenne, sénéchal de Normandie, passe pour gouverner le royaume et les princes de France ; son caractère, IX, 404.

Brezé (Jacques de), fils de Pierre, sénéchal de Normandie, refuse de prêter serment au duc de Berri en sa qualité de duc de Normandie, XI, 418.

Brezé, évêque de Meaux, reçoit la garde du sceau fait par ordre du conseil général de l’Union, XX, 223.

Brezé (le maréchal de) rend un grand service au Roi en s’opposant à ce qu’on laisse à Noyon une garnison d’Irlandais, et s’attire par là la haine du comte de Soissons, LI, 255.

Brezé (le duc de) est tué au siége d’Orbitello, LI, 321.

Briançon, frère du comte Du Lude, est tué d’un coup de canon au siége de Poitiers, XXXIII, 468.

Briandas, fou de François I, devient la cause d’une brouillerie de ce roi avec le Dauphin, XXVI, 71.

Briconnet, évêque de Meaux, fait, sans le savoir, de sa ville épiscopale, le berceau de la réforme, XVII, 78. (Introd.) — Laisse en mourant un testament curieux, XLVIII, 297. (Mém. de l’Estoile.)

Bricotte (le capit.) est tué au siége de Coni, XIX, 395.

Brienne (Ayrart de) va demander au Roi avec Joinville la barque qu’il leur avoit accordée pour descendre sur le rivage d’Égypte, II, 215.

Brienne (J. de), comte de La Marche. Les premières années de ce prince, I, 484. Devient roi de Jérusalem, et beau-père de l’empereur Frédéric ; épouse en secondes noces la fille du roi de Castille ; à 80 ans est demandé pour régner à Consiantinople, 485. À quelles conditions ; ne peut se rendre dans sa capitale que deux ans après son élection, 486. S’embarque enfin, arrive dans sa capitale, 488. Passe en Asie, reprend Piga, demande des secours de tous côtés, 489. Paroît reprendre toute l’ardeur de sa jeunesse dans les préparatifs qu’il fait pour défendre sa capitale, 490. Sort avec une petite troupe pour combattre une armée formidable qu’il met en déroute, 491. Envoie le jeune Baudouin exciter la compassion des souverains de l’Europe, 492. Meurt en laissant Constantinople dans une détresse qui devoit augmenter encore, 493.

Brienne (Gauthier, comte de), prend la croix, I, 100. Est appelé au trône de Sicile, 484. (Mém. de Ville-Hard.) — Récit des malheurs et de la mort de ce prince, II, 348. (Mém. de Joinville.)

Brigandet, capit. des habitans de la ville de Flavigny, refuse généreusement de rendre cette ville aux protestans de Dijon, qui le menacent de couper la tête à son fils s’il ne la rend pas, XXXV, 344.

Brigard, un des Seize, est arrêté pour une lettre qu’il écrit à un de ses oncles, du parti du Roi ; les Seize veulent qu’on le punisse de mort ; le parlement l’absout, XL, 362 ; XLVI, 136.

Brigueran (le receveur) meurt après avoir été taillé de la pierre ; on lui en tire deux, dont une de vingt onces, et l’autre de huit, XLVIII, 405.

Brillaud, domestique du prince de Condé, est tiré à quatre chevaux, comme coupable de l’avoir empoisonné, XLV, 357.

Brimeu (Atys et Jacq. de) sont faits prisonniers au siége d’Arras ; le dernier s’échappe, et rentre dans la ville, VII, 267.

Brimeu (Florimond de) est tué au combat livré aux Liégeois par le duc de Bourgogne, VIII, 244.

Brion jouit d’un grand crédit auprès de François I, XVII, 56. S’empare de la Bresse, se rend maître de Chambéry et de Turin, 132. Est condamné au bannissement, 159. Reprend ses fonctions ; meurt de chagrin, 160. (Introd.) — Répare et fortifie Marseille, 454. Est renvoyé en Espagne auprès du Roi prisonnier, pour lui porter de l’argent et des fourrures, et pour traiter de sa délivrance de concert avec l’archevêque d’Embrun et le président de La Selva, XVIII, 11. (Mém. de Du Bellay.)

Brion (de), resté neutre au milieu des partis, est enlevé chez lui par le sieur de Guyonvelle, qui lui tue huit de ses serviteurs, pille 20,000 écus et ses meubles, XL, 211.

Brion (Ph. Chabot de), amiral, emprisonné au bois de Vincennes, est remis en liberté ; il marie son neveu avec la nièce de la duchesse d’Étampes, XXIII, 297.

Briquemaut (le seign. de) soutient le siége de S.-Damian contre César de Naples, et force ce général à le lever, XXI, 132. (Comm. de Montluc.) — Est envoyé en Angleterre par le prince de Condé pour obtenir des secours aux huguenots ; il obtient de l’argent et des hommes, XXIV, 375. Est pendu en place de Grève avec Cavagnes, XXV, 300. (Mém. de Tavannes.) — Est nommé gouverneur de S.-Damian à la place du capitaine Vassé, XXIX, 93. (Mém. de Du Villars.) — Échoue dans son entreprise sur Bourges, XXXIII, 492. (Mém. de Castelnau.) — Est envoyé en Angleterre pour en tirer des secours, XXXIV, 156. (Mém. de La Noue.)

Brissac (Ch. de Cossé, seign. de), est blessé devant Perpignan en sauvant l’artillerie française, XIX, 380. Va au secours du capit. Bedaigne, et repousse avec lui les Impériaux, 443. Force la petite ville d’Arlon à se rendre, 447. Se porte sur les troupes commandées par Fernand de Gonzague, qui se retire à Landrecies, 456. Attaque et renverse son arrière-garde, 457. Repousse les Impériaux près du Quesnoy, 469. Se retire à Châlons, après avoir été deux fois pris et délivré, 535. Défait les Anglais sur le chemin de Marc dans la terre d’Oye, 593. (Mém. de Du Bellay.) — Est nommé gouverneur du Piémont, demande en vain qu’on lui envoie des secours ; son habileté et sa constance au milieu des privations ; exemple de sa sévérité en fait de discipline militaire, XX, 62. Il envoie présenter au Roi des remontrances contre le projet d’évacuer l’Italie, 80. Son désespoir en apprenant le traité de paix de Cateau-Cambresis ; il est forcé de démolir les places qu’il a défendues pendant neuf ans, 81. (Introd.) — Contribue à la prise de quelques forts de la terre d’Oye, XXI, 68. Est envoyé gouverneur en Piémont, 77. Est fait maréchal de France, 78. Se rend maître de Quiers ; détails sur la reddition de cette place, 81. Marche sur le château de Lanz, 91. Veut se retirer, ayant reconnu l’attaque impossible, 92. En est détourné par Montluc ; détails à ce sujet, 93. Entreprend l’attaque, 96. Détails ; se rend maître du château, 101. Prend plusieurs places aux environs d’Yvrée, 102. Marche contre don Alvar de Sande, 103. Le poursuit, 104. Se rend maître d’Albe, 115. Propose à Montluc d’aller défendre la ville de Bène, 138. Assiége le château de Courtemille, 147. En devient maître par capitulation, 154. Va assiéger Ceva ou Sève, 158, qui se rend par composition, 162. Écrit au Roi pour le détourner de donner le gouvernement de Sienne à Montluc, 171. Envoie un courrier à Montluc pour le prier de ne pas l’abandonner, et de revenir en Piémont, 172. (Comment. de Montluc.) — Prend Vallenières par traité ; emporte Quiers ; est repoussé devant Calvi ; est forcé à la retraite, XXIV, 199. (Mém. de Tavannes.) — Fait sortir M. de Villebon et toute sa famille du château de Rouen, XXVIII, 129. Se rend à Orléans après l’assassinat du duc de Guise, 130. (Mém. de Vieilleville.) — Dès sa jeunesse est attaché au Dauphin ; déploie de grands talens militaires ; est fait colonel de la cavalerie légère, 311. Ses qualités extérieures ; il est décoré du grand collier de l’ordre, fait grand-maître de l’artillerie, envoyé en ambassade à Charles-Quint, 312. Nommé gouverneur de Piémont et créé maréchal de France, il prend Quiers et Saint-Damian, 313. Est presque abandonné à ses propres forces ; éprouve les injustices de la cour, 314. Conserve tout le pays qui lui est confié, en recule même les limites ; sagesse de son administration ; il favorise le commerce et l’agriculture, maintient une discipline sévère, donne des bals et des fêtes où les Français et les Piémontais sont confondus, 315. Son talent pour manier l’esprit des soldats, et s’en faire aimer et obéir, 316. Il est forcé d’abandonner le théâtre de ses victoires, 317. Emprunte 100,000 livres pour acquitter la solde de ses troupes ; paroît à la cour avec les compagnons de sa gloire, 318. Emploie la dot d’une de ses filles pour rembourser les marchands piémontais ; combat avec les Guise le parti des protestans ; se range du côté des politiques, 319. Est nommé gouverneur de Picardie ; contribue à la prise du Havre, 320. (Avertiss.)

Origine de la race des Cossé-Brissac, 355. Portrait physique et moral du maréchal, 356. Il est quelque temps enfant d’honneur du Dauphin ; fait sa première campagne en Italie, 357. Commande 200 chevau-légers en Piémont ; est blessé au siége de Perpignan en sauvant l’artillerie française ; est nommé capitaine d’une compagnie de gendarmerie, 358. Est fait colonel général de la cavalerie légère, 359. Danger qu’il court au siége de Landrecies, 360. Henri II l’honore de son ordre, et le fait grand-maître de l’artillerie, 361. Est nommé gouverneur du Piémont ; se rend à Suze, où il reçoit les derniers soupirs du prince de Melphe, 386. Arrive à Turin ; y est harangué par le président de Birague, 388. Confirme et approuve les réglemens et ordonnances de son prédécesseur, 390. Ne pouvant, selon l’ordre exprès qu’il en a reçu de la cour, faire passer sans danger les bandes italiennes commandées par M. de Strozzi dans le Parmesan, il les licencie en apparence, afin qu’elles se rendent séparément dans ce pays pour s’y reformer sous leurs capitaines, 396. Retient prisonnier l’évêque d’Astorgue, et demande à Fernand de Gonzague réparation du massacre exécuté sur les soldats des bandes italiennes, 399. Comment il remet en haleine les troupes sous ses ordres, 407. Il envoie le colonel Bonnivet former un camp à Poyrin, à 4 milles de Quiers, avec ordre de tomber sur partie de la garnison de cette ville, dans le cas où elle voudroit aller à Ast, 408. Envoie le capitaine Terrides fortifier l’église de S.-François de Barges, 409. Se plaint à don Francisque d’Est, commandant à Milan, de ce que la garnison du château de cette ville a tiré sur les soldats français, et en demande réparation ; fait toutes les dispositions nécessaires pour se préparer à la guerre, 410. Tient conseil avec ses capitaines sur l’attaque qu’il convient mieux de faire ; son opinion à cet égard, 412. Il est résolu qu’on fera une entreprise sur Quiers, 415. Le maréchal fait les dispositions nécessaires pour en commencer l’exécution ; noms des capitaines qui doivent y concourir, 416. Il reçoit la place de Quiers à capitulation, et va en rendre grâces à Dieu à l’église, 419. Dépêche au Roi le sieur de Montbazin, chargé de faire diverses demandes, 425. Ordonne et fait exécuter des travaux pour fortifier les places de Quiers et de S.-Damian, 428. Fait de nouvelles levées, et occuper plusieurs places du Montferrat et de l’Astizane, 429. Fait savoir au Roi les propositions avantageuses qu’un gentilhomme du duc de Savoie lui a faites, 436. Pourquoi elles ne sont pas acceptées, au grand détriment de la France, 437. Le maréchal reçoit du Roi réponse aux diverses demandes que Montbazin étoit chargé de lui faire, 439. Dresse une embuscade au pont de Rusignan, dans laquelle 80 Hongrois sont tués et 40 faits prisonniers et blessés ; noms des capitaines qui sont commandés pour cette expédition, 440. Le maréchal reçoit de ces capitaines deux habillemens de tête hongrois en présent, et les envoie au Roi, 443. Fait munir S.-Damian de poudres, boulets, et d’hommes, 445. Visite et rassure les places les plus importantes, 446. Altercations avec le capitaine Vassé, chargé de la défense de S.-Damian, 447. Comment elles se terminent, 450. Sur le point de se mettre en campagne, il fait publier des ordonnances militaires ; texte de ces ordonnances, 452. Quitte la campagne et se retire à Quiers, 458. Fait condamner et exécuter six Gascons comme auteurs de la reddition de Ville-de-Dia, 460. Répond à la marquise de Montferrat sur les plaintes qu’elle lui fait faire, 461. Cette réponse est approuvée par le Roi, 462. Le maréchal voit avec peine l’arrivée en Piémont d’une soixantaine de seigneurs français, et d’un grand nombre de jeune noblesse ; pourquoi, 464. Envoie défense au commandant de S.-Damian et autres places frontières de laisser entrer aucun prince ni seigneur seul ou en troupe, sans lettres expresses de lui, 465. Demande à Gonzague réparation des ravages faits par La Trinité ; une capitulation militaire pour mettre les laboureurs à l’abri des excès des soldats, et la délivrance du capitaine de Monteil, XXIX, 2. Correspondance entre ces deux généraux sur ce sujet, 3. Appelle en conseil tous les princes et seigneurs, et leur fait un discours sur la nécessité de tenir secrètes toutes les opérations qu’il peut méditer, 7. Leur fait part d’une entreprise qu’il veut tenter sur le village de S.-Baleing, 10. Succès de cette entreprise, 13. Fait retirer les compagnies de gendarmerie dans les garnisons, 16. Se rend à Quiers, dont il fait achever les fortifications, 18. Demande au Roi des renforts, en lui peignant l’état où se trouvent les affaires en Piémont, 19. Obstacles qu’il rencontre de la part du connétable, 22. Accorde 100 livres par mois et 20 paies au seigneur de La Chiusa, qui prend service pour le Roi, 24. Correspondance avec Gonzague au sujet d’un certain Costemagne, 38 ; et avec le cardinal de Tournon sur les faux bruits semés en Italie, 39. Prévoyance du maréchal pour se garantir de la disette de vivres, 43. Il fait consentir Gonzague à une capitulation de campagne, 47. Instruit des projets de ce général, il tient conseil avec ses capitaines, et les consulte sur ce qu’il doit faire, 51. Tous s’accordent à envoyer informer le Roi de la situation du Piémont, 53. Le secrétaire Plancy est envoyé à la cour, et obtient une partie des demandes qu’il y fait, 54. État des troupes françaises réparties dans les villes et châteaux du Piémont ; troupes à peine suffisantes pour les garder, 56. Le maréchal fait raser Passeran, 58. Engage ses capitaines à entreprendre le siége de la citadelle de Lanz, 62. Détails sur ce siége, 65. La place capitule, 67. Vimercat en est nommé commandant, 71. Brissac, par sa diligence, force l’ennemi à la retraite, 74, et fait rentrer ses troupes dans leurs garnisons, 75. Demande au Roi le revenu de Lanz pour Bonnivet, 80. Envoie à la cour son fière Gonnor pour informer le Roi de l’état du Piémont, 82. Se sert d’un expédient subtil pour ravitailler S.-Damian, 84. Reçoit le colonel Fiolie, commandant les Suisses qui viennent d’arriver dans le Piémont, et se félicite de les avoir pour compagnons et auxiliaires, 86. Comment il est trompé par un moine qui s’engage à lui livrer Cairas, 88. Il obtient du Roi que Lamotte-Gondrin conservera sa compagnie d’infanterie ; envoie ordre au capitaine Vassé de s’aller jeter dans S.-Damian, menacé par les ennemis, 92. Découvre le projet formé par S.-Aubin de livrer Marseille à l’Empereur, 95. Approuve le projet de Birague de surprendre Milan, et en dirige l’exécution, 104. Pourquoi ce projet échoue, 110. Le Roi le loue et le console en même temps sur cette entreprise, 113. Le maréchal adresse des conseils au Roi sur les secours qu’il a promis aux princes d’Allemagne, et cherche à le détourner de cette alliance, 120. Fait fortifier la bourgade de Bra, et en donne le commandement au capitaine Du Solier, 125. Sur la proposition que lui lait Frégose de Gênes de livrer cette ville aux Français, il envoie ce même Frégose au Roi pour prendre ses ordres, 127. Se jette dans Carmagnole, pour être à portée de secourir les places que les ennemis pourroient attaquer, et favoriser la moisson, 132. Assiége Dronier, 133, et le reprend sur les ennemis, ainsi que Versol et Saluces, 134. Force la ville de Busque à capituler, 136. Signe une capitulation de campagne avec Gonzague, 139. Fait fortifier S.-Martin, 146. Se rend maître de la ville et du château d’Albe ; détails sur cette entreprise, 147. Le maréchal reçoit du Roi avis de ce qui se passe en Allemagne et sur la frontière, 155. Des opérations du siége de Térouenne, 164. De la mort du roi d’Angleterre, 175. De la victoire de Maurice de Saxe sur le marquis de Brandebourg, 177. De la prise de Hesdin par les Impériaux, 178. Il fait fortifier la ville d’Albe, 179. Prend plusieurs châteaux dans la province des Langues, tels que Gravesanne, Serreval, Dogliani ; fait grâce au capitaine espagnol Léon de Bellegarde, 181. Marche vers Sève, dont il fait attaquer le fort et s’en rend maître, 183. Fait battre ensuite la ville, qui capitule, 184. Attaque et prend les deux petites villes et le château de Courtemille, 189. Reçoit la soumission des autres places voisines, 192. Instruit que Gonzague marche sur Villeneuve d’Ast, il assemble ses capitaines, les consulte, et leur propose de livrer bataille, 193. Cette proposition est unanimement adoptée, 195. Il donne des ordres en conséquence, 196. Les deux armées se rencontrent dans la plaine de Butiglières, 198. Une trève de 40 jours est conclue entre les deux généraux, 202. Entrevue qu’ils ont ensemble, 203. Reçoit du Roi des instructions à l’occasion de la trève, 205, et des lettres du connétable sur les avantages qu’il a remportés dans le Hainaut, 207. Assiége Cameran, s’en rend maître, et fait sauter le château, 211. Rase Baudicher et Tiglioles, 212. Vient au secours d’un corps commandé par d’Aubigny, attiré dans une embuscade, 213. Adresse des conseils à son frère Cossé Gonnor, nommé gouverneur de Metz, 226. Reçoit de la part du Roi un mémoire sur la déroute de 4,000 chevaux des ennemis, exécutée le 3 août 1553 par le connétable ; texte de ce mémoire, 228. A ordre d’assembler diligemment une armée volante de 5 à 6,000 Français, et de 1200 chevaux, pour entrer en Franche-Comté, 233. Il envoie des renforts à S.-Damian et au château de La Cisterne, 235. Donne des ordres pour la défense de cette place, 239. Approuve la conduite et l’opinion de Montluc, 240. Signe avec Gonzague une capitulation pour la liberté des prisonniers de guerre, 243. Répond aux reproches qu’on lui fait sur le peu d’économie qu’il apporte au maniement de la guerre, 250. Reçoit du Roi une réponse honorable sur sa valeur et sa fidélité, 251. Forme une entreprise sur Verceil ; par qui elle lui est suggérée, 252. Comment il l’exécute, 253. Se rend maître de cette ville, 258. Tient un conseil pour savoir s’il attaquera le château, 259. Le reçoit des mains du capitaine, 261. Refuse d’enlever le saint suaire qui est dans l’église cathédrale de Verceil, 262. Il sort de la ville en bataille, 263. Opère heureusement sa retraite jusqu’à Turin, 264. Il reçoit avis du Roi que S. M. l’a choisi pour succéder au connétable dans le cas où la mort le lui enlèveroit, et l’ordre de se tenir prêt à revenir en France au premier avertissement, 271. Reçoit de nouveaux avis du Roi sur les dispositions favorables de la reine d’Angleterre, et sur le projet de S. M. de conduire une armée en Allemagne, 274. Prend la résolution d’attaquer Valfénières, 281. Fait ses dispositions à cet effet, 282. Ayant appris la défaite de Strozzi, il resserre son armée, 290 ; fait des dispositions pour attaquer le général Figueroa, 292. Pourquoi il perd l’occasion de vaincre, 293. Il reçoit deux députés de Sienne, chargés de lui demander des secours, 300. Délibère sur leurs propositions, et les envoie au Roi pour obtenir son approbation sur les mesures qu’il juge nécessaires, 304. Prend la résolution d’attaquer Ivrée, 306. Cette place est attaquée ; dispositions faites par le maréchal pour un assaut général, 308. La ville se rend par capitulation, 309. Brissac demande au Roi de l’argent pour la fortifier, et des renforts de troupes, 310. Assiége le fort de Mazin, qui se rend par capitulation, 312. Reçoit des députés des Ligues et de la vallée d’Aost, qui le prient de ne point porter les armes dans cette vallée, et de les laisser vivre en paix, 315. Renvoie leur demande au Roi, 316. Prie Sa Majesté de lui accorder les revenus de Mazin qu’elle a injustement attribués à La Fayette ; obtient cette faveur ; reçoit des députés du Valais qui lui annoncent que les Valaisans sont résolus à soutenir ceux de la vallée d’Aost, 317. La réponse ferme qu’il leur fait est approuvée par le Roi, 319. Il adresse à S. M. des remontrances sur la nécessité de régler le paiement de l’armée de mois en mois, 320. Le maréchal et plusieurs de ses capitaines sont loués et gratifiés par le Roi, 321. L’armée réunie marche sur Santia, 322. Dispositions faites par Brissac pour fortifier cette place, 324. Il renouvelle ses instances pour obtenir de l’argent, qui lui est envoyé à divers temps, 328. Va trouver le marquis de Masseran, et règle les conditions auxquelles il servira le Roi, 329. Sa réponse aux seigneurs des Ligues, 331. Ses remontrances au Roi sur l’ordre qui lui a été envoyé de se retirer dans ses garnisons font changer de résolution à S. M., qui loue la conduite du maréchal et lui promet des secours, 333. Il se plaint au connétable de la lenteur des paiemens de l’armée, 334. Au Roi des vaines promesses qu’on lui a faites ; envoie un état des choses qui lui sont nécessaires, 337. La capitulation de campagne est de nouveau confirmée avec le général Figueroa, 338. Le maréchal se plaint au Roi que ceux qui sont en Piémont, quelle que soit leur qualité, ne reçoivent aucune grâce ni récompense, 339. Adresse de nouvelles remontrances sur le défaut de paiement des troupes, qui est la cause de désertions, et sur la situation des affaires en Piémont, 340. Prend le château de Gatinare, où il est atteint d’une goutte violente, 346. Forme une entreprise sur Casal ; détails à ce sujet, 347. Entre dans cette ville, 354. Reçoit du Roi des félicitations sur cette prise, et la promesse que les troupes seront régulièrement payées, 356. Fait des dispositions pour attaquer la citadelle, 359. Travaille lui-même à descendre l’artillerie dans les fossés pour battre les voûtes du château, 361. Consent à une capitulation, 363. Quelles en sont les conditions, 364. La place est rendue au bout de 24 heures, 367. Le maréchal envoie porter au Roi la nouvelle de cette prise, et demande de nouvelles munitions, de l’argent, et des récompenses pour les capitaines qui se sont distingués, 368. Se rend maître de plusieurs châteaux voisins de Casal, 379. Prend la résolution de se retirer dans ses garnisons, ce que le Roi désapprouve ; remontrances du maréchal à ce sujet, 383. Lettre à M. de Lyoux, gouverneur d’Albe, à l’occasion des sauf-conduits du maréchal qui ont été chassés de cette ville, 388. Remontrances au Roi au sujet de la ville de Sienne, qu’on ne doit pas secourir au préjudice du Piémont, du duché de Milan et du Montferrat, 391. Le maréchal reçoit du connétable une lettre qui contient le détail des opérations de l’armée du Roi en Flandre depuis la prise de Marienbourg, 405. Reçoit avis de la Reine que le Roi tient la place de Renty assiégée, et des nouvelles sur ce qui se passe en Angleterre contre la Reine et son mari Philippe, 417. Correspondance du maréchal avec le Roi, au sujet d’un renfort qui lui a été promis, 421. Du Villars est envoyé à la cour avec des mémoires et instructions sur divers objets, 425. Nouvelles d’Angleterre, 434. De Flandre, 437. État des forces françaises et alliées en Piémont, 440. État des places de ce pays soumises au Roi, 441. État des forces des Impériaux au même pays, 443. Remontrances du maréchal au sujet de l’arrivée du duc d’Albe en Italie, 448, et sur les négociations qui doivent s’entamer entre le Roi et l’Empereur, 450. Autres remontrances sur le besoin d’hommes et d’argent qu’on lui promet sans cesse, 453. Il donne avis au Roi de la prise de Sienne par les Impériaux, 454. Reçoit du Roi l’épée que S. M. portoit à la guerre, 460. Éloge du maréchal par l’Empereur, 461. Il bat les ennemis sur le Pô près de Casal, 463. Attaque et prend le château de S.-Salvador, 464. Informé de l’arrivée du duc d’Albe en Italie, il écrit au Roi pour solliciter l’envoi des renforts tant promis, 465. Reçoit une réponse favorable et l’ordre de rester en Piémont, où sa présence est aussi nécessaire que son armée, 468. La remontrance qu’il adresse au connétable produit aussi un heureux effet, 472. Il envoie au Roi Boyvin Du Villars pour lui faire part du projet de réconciliation entre le duc de Savoie et S. M., proposé par l’évêque d’Aost, le suppliant de la prendre en grande considération, 482. Belles occasions manquées ; désordres arrivés en Piémont par le défaut des renforts toujours annoncés, 488. Le maréchal écrit au duc d’Albe pour lui demander s’il est dans l’intention d’observer les capitulations de campagne précédemment conclues ; sur la réponse du duc, il envoie enlever et tuer tout ce qui se trouvera entre Milan, Vigerie et Novarre, et dans l’Omeline, 493. Lettre de M. de Guise au maréchal, sur quelques expressions d’une lettre de celui-ci par lesquelles le duc se croit attaqué, 496. Réponse du maréchal qui satisfait M. de Guise, 498. Il lève sur l’Église, les nobles et les roturiers une contribution qui doit être remboursée par l’argent que le Roi lui envoie, 503. Annonce au Roi que la maladie s’est mise dans l’armée, et presse de nouveau l’envoi des secours d’hommes et d’argent, 505. Envoie attaquer le sieur La Trinité, dont les troupes sont défaites ; noms des capitaines qui ont part à cette expédition, 507. Le Roi ayant envoyé le chevalier de Sèvres en Piémont pour s’assurer de l’état des choses, le maréchal le charge de représenter au Roi la nécessité de l’armée, et la conduite qu’il a dû tenir à l’égard des ennemis, 510. Tient un conseil dans lequel il est résolu qu’on livrera bataille à l’ennemi, pour faire lever le siége de Santia, 518. Cette résolution, envoyée au Roi, est remise par lui à l’expérience et au jugement du maréchal, 521. Nouvelle forme de combat imaginée par Brissac, 522. Tombe malade à Turin, 524. Envoie au Roi le jeune Tilladet, chargé d’instructions et de rendre compte du siége de Santia, 525. Noms des capitaines que le maréchal recommande à la bienveillance de S. M., 528. Charge du commandement pendant sa maladie M. le duc d’Aumale, 530. Écrit aux capitaines qui font le siége de Vulpian, pour se plaindre de ce qu’ils n’ont pas suivi ses ordres ; il leur commande de travailler aux mines qu’il a ordonnées, 535. Il se fait porter à l’armée, 539. La garnison de Vulpian capitule, 540. Le maréchal dépêche au Roi le capitaine Pasquier, commissaire des guerres, pour lui annoncer cette nouvelle, et représenter ce qu’il y a à faire pour la suite des opérations, 541. Sa sévérité envers un gentilhomme qui a quitté l’armée sans congé, 546. Il envoie son frère Gonnor auprès du Roi avec des instructions sur les affaires de la guerre ; texte de ces instructions, 547. Reçoit avis de la ligue offensive et défensive contractée avec le Roi et le Pape, XXX, 4. Reçoit l’ordre de S. M. de rester en Piémont, 6 ; et nouvelle de la conclusion d’une trève entre l’Empereur et Henri II, 10. Envoie au marquis de Pescaire demander un passe-port pour messieurs de Tilladet, de Noailles et de Rambouillet, 12. Ses efforts auprès du marquis de Pescaire pour obtenir réparation et restitution de tout ce qui a été fait par l’ennemi au préjudice de la trève, 19. Éloge du maréchal par don Alvaro de Sande, 21. Est appelé auprès du Roi pour dire son avis sur l’alliance conclue avec le Pape ; quel est son avis, 26. Nouvelles plaintes au Roi sur l’état où il laisse les affaires du Piémont, 31. Mémoire à ce sujet envoyé par le sieur de Rambouillet, 33. Donne au Roi communication des dispositions du capit. La Trinité à servir S. M., et à remettre les places de Cairas, Fossan et Coni, 42. D’après la volonté du Roi, casse un régiment de 4,000 Suisses, 43. Marche sur Vignal, 44. Assiége cette place, 45. S’en rend maître, 46. Sa conduite généreuse envers le capitaine Pagan, 47. Récompense ceux qui ont pris les drapeaux napolitains, 48. Comment il punit et récompense tour à tour le nommé Boissy, qui est monté à l’assaut contre les lois de la discipline militaire, 49. Il avertit le Roi de se défier des propositions du capitaine La Trinité, 54. Retourne en France, après avoir remis le commandement à M. de Termes, 56. Sa patience et sa modestie, 57. Il donne de nouveau son avis sur la ligue conclue avec le Pape, 59. Retourne en Piémont, et envoie à M. de Termes des ordres pour mettre les troupes en état de faire la guerre, 68. Adresse au Roi des remontrances sur la négligence qu’on a apportée à fournir l’armée du Piémout des choses nécessaires, 74. Lui donne avis de l’arrivée de M. de Guise à Turin, 75. Conférences entre ces deux seigneurs sur l’expédition dont le duc de Guise est chargé, 76. Tous deux envoient au Roi un mémoire que Boivin Du Villars est chargé de porter, 77. Le maréchal passe le Pô à Valence, et jette l’épouvante dans Milan, 90. Défend au seigneur d’Amville de rompre une lance avec le marquis de Pescaire, 94. Envoie au Roi de nouvelles remontrances pour le paiement des troupes, et sur les projets des Milanais contre Valence, 95. Suite de la correspondance du maréchal avec le Roi, dans laquelle il se justifie à l’égard des faux rapports qu’on fait à S. M. sur l’état des choses en Piémont, 98. Fait le siége de Valfrénières, dont il se rend maître, 114. Envoie Du Villars en porter la nouvelle au Roi, 115. Attaque Cairas, 120. La saccage de fond en comble, 121. Fait le siége de Coni, 124. Sa colère contre le vidame de Chartres qui fait manquer un assaut, 127. Il s’éloigne de Coni, 131. Tient l’armée ennemie engagée dans Foussan ; envoie demander au Roi de prompts secours d’hommes et d’argent, 132. Reçoit la nouvelle de la perte de la bataille de S.-Quentin, 138, et des ordres pour faire venir en France les 4,000 Suisses qui sont en Piémont, et MM. de Termes et d’Amville, 142. Il envoie au Roi le sieur Du Villars, chargé de remettre un mémoire sur ce qu’il convient de faire dans les circonstances critiques où se trouve S. M., 143. Fait démolir les places de Galliani et de Gatinare, 156. Envoie au Roi son frère Gonnor pour obtenir une augmentation d’hommes et d’argent, 161 ; et le sieur Du Villars auprès de M. de Guise retournant en France, pour lui remontrer les misères et les afflictions du Piémont, 164. Implore les secours du Roi pour le duc de Ferrare, menacé par les Impériaux et abandonné par le Pape, 166. Répond aux ordres contradictoires qu’il a reçus du Roi sur l’emploi de 440,000 livres, 168. Autres dépêches sur les opérations des ennemis en Piémont, et sur l’état des affaires en ce pays, 172. Demande et obtient un congé pour se rendre auprès du Roi, 185. Est froidement reçu par les Guise ; défie ses accusateurs devant le Roi, qui prend hautement sa défense, et lui donne des marques publiques d’estime et d’affection, 186. Propose au Roi de faire marcher l’armée du Piémont sur Gênes, Savone et Milan, 188. Reçoit à Lyon des dépêches de son frère Gonnor sur les mouvemens des ennemis en Piémont, 191. Supplie le Roi de faire hâter les levées de Languedoc, Provence et Dauphiné, 195. Arrive en Piémont, d’où il fait part au Roi qu’une armée de 20,000 ennemis bien payés se met en mouvement contre des troupes mal payées, à demi défaites et mécontentes, 197. Envoie l’ordre à son frère Gonnor de se jeter dans Verrue, et lui fait part de la marche des ennemis, 198. Donne pareil avis au Roi, 200. Sur les demandes du duc de Somme, gouverneur de Carmagnole, il envoie des provisions dans cette place, 203. Reçoit avis du sieur de Grignan, commandant à Lyon, que la flotte d’Angleterre a été battue et s’est éloignée de Brest, 204. Envoie au Roi le sieur de Vimercat pour informer S. M. de la marche et des forces des ennemis, 205. Comment et par qui le maréchal pourvoit à la défense des places, 209. Renvoie au duc de Sesse les provisions qui lui ont été enlevées dans un combat livré dans la plaine de Cerisolles, 213. Annonce au Roi la reddition de Cental aux Impériaux, 214. Renouvelle ses demandes d’argent, 215. Reçoit avis de la position et de la force des armées ennemies dans la Picardie, et des espérances de paix, 216. Demande au Roi qu’il envoie en Piémont le prince de Condé, M. d’Amville et autres seigneurs, 218. Écrit à MM. de Guise pour les prier de prendre connaissance du mémoire qu’il a adressé au commissaire Plancy sur le danger éminent où sont les affaires en Piémont, 221. Précis de ce mémoire, 222. Répond au Roi, qui l’a engagé à tenir ferme sans lui envoyer des secours d’argent, 224 ; et lui adresse un état des hommes qui sont chargés de défendre Montcalve, 229. Le maréchal apprend la reddition de cette place, 238. Envoie au Roi le sieur de Cros avec de nouvelles remontrances, 244 ; puis le sieur de Villars, avec un état de recette et de dépense de l’armée, et diverses demandes en faveur de plusieurs capitaines, 246. Charge ledit Villars de demander au Roi son congé, s’il n’obtient pas les secours qu’il sollicite, 247. Indique à S. M. les lieux où il conviendra d’employer les renforts qu’on lui veut envoyer, 251. Adresse diverses remontrances sur les besoins de l’armée, 253. Annonce que les Milanais sollicitent le duc de Sesse d’aller attaquer Valence, 255. Se plaint des inconvéniens que fait naître la longueur des pourparlers de paix, 256. Reçoit quelques secours d’argent, 257 ; et des lettres du connétable qui lui apprend son retour à la cour, et lui montre les dispositions les plus favorables, 258. Sa réponse au connétable, 259. Il fait entrer des secours d’argent à Casal et à Valence, 262. Envoie le sieur Du Villars au Roi, avec des instructions et mémoires sur la paix qui se traite à Cateau-Cambresis, 263. Douleur du maréchal en apprenant la conclusion de cette paix, 274. Remontrances envoyées au Roi sur le renfort qui lui est annoncé par Scipion du Vimercat, 275. Autres remontrances à l’occasion de la paix, 278. Le maréchal supplie le Roi de faire insérer dans le traité un article en faveur des bannis de Naples, de Sicile, de Milan, de Piémont et du Montferrat, 279. Fait publier la paix en Piémont ; réjouissances publiques, 280. Envoie au Roi le général Coyffier, avec des remontrances sur la démolition des places de Piémont, sur le licenciement des troupes, sur les récompenses à accorder aux capitaines et autres personnes notables qui ont servi le Roi dans ce pays, 282. Adresse en même temps l’état des forces qui doivent être retenues dans chacune des cinq places qui restent à la France, 285. Texte des remontrances dont le général Coyffier est chargé, 294. Nouveaux mémoires adressés au Roi sur la solde des troupes et la démolition des places ; dégoûts et difficultés qu’éprouve le maréchal, 303. Fausses accusations portées contre lui, 305. Le Roi menace ceux qui parleront mal de lui, 306. M. d’Amville revenant des préventions qu’on lui a données contre le maréchal, déclare qu’il prendra sa défense auprès du connétable son père, 308. Le maréchal adresse au Roi un mémoire justificatif de sa conduite, 309 ; et des remontrances sur la mission des sieurs Mendosse et Bouillay, et sur d’autres objets, 315. Autres remontrances sur les conspirations et les mutineries que le défaut de solde peut causer parmi les troupes, 324. Sur l’impossibilité de démolir les places dans le délai fixé, 326. Sur la garde de quelques autres ; sur le choix des capitaines à qui elle devoit être confiée, 327. Sa réponse à une lettre du connétable, qui le presse d’exécuter les ordres qu’il reçoit sans répliquer ni contester, 328. Annonce au Roi que la garnison de Valence n’a pas voulu laisser enlever l’artillerie qu’elle ne fût auparavant payée de ses montres ; et qu’il a fourni du sien pour continuer les prêts pendant douze jours, 330. Supplie le Roi de faire que M. de Savoie envoie promptement un de ses principaux ministres en Piémont pour faire de grandes levées de pionniers, 331. Répond aux accusations des ministres du roi d’Espagne sur quelques griefs imputés aux capitaines français, 332. Charge Mendosse et Bouillay d’un mémoire sur le paiement et le licenciement des Suisses et lansquenets, des Français et Italiens, et d’un état général de recette et de dépense faite en Piémont, 333. Envoie par Duplessis l’état des places démolies, 336. Reçoit nouvelle de la blessure et de la maladie du Roi ; envoie à cette occasion un courrier au connétable, 337. Prend des mesures pour la sûreté du Piémont, 338. Écrit au Roi en faveur du comte de Beines, 339. Répond aux plaintes mal fondées du duc d’Albe, 340. Réclame contre la retenue de 55,000 livres que le Roi veut faire sur les deniers qu’il lui envoie pour la solde des troupes, 343. Se plaint de ce que les gouverneurs de places, les capitaines et autres ne sont point portés sur l’état de paiement, et qu’on a oublié celui de la cour du parlement et chambre des comptes, 344. Répond à une lettre de M. de Savoie sur le fait des démolitions et restitutions des places, 346. Écrit en même temps à madame de Savoie, 348. Reçoit du roi François II une lettre par laquelle S. M. lui promet de reconnoître ses services ; sa réponse au Roi, 350. Sa lettre à la Reine-mère, 351. Remontrances adressées à LL. MM. et à MM. de Guise sur l’exécution du traité de paix, 352. Le maréchal annonce au Roi que toute l’Italie et les ennemis mêmes de S. M. s’étonnent qu’on accorde à M. de Savoie que les cinq places gardées par la France soient privées de leurs limites et juridictions ordinaires, 355. Nonobstant ses remontrances, le territoire de ces places est fixé à un mille italique de circonférence, 356. Il demande au Roi de lui accorder en un seul coup tout ce qui lui est nécessaire pour l’exécution de ses commandemens ; qu’autrement il sera forcé de tout quitter et de se retirer, 358. Sommaire de ses demandes, 359. Il se plaint au duc de Guise que dans la réduction générale de la gendarmerie, la sienne ait été comprise, et non celle des autres maréchaux, 365. Annonce au Roi le désordre des troupes licenciées, qui sont lasses d’attendre l’exécution des promesses de la cour, 367. Envoie quittances particulières des restitutions de places faites au roi d’Espagne, à M. de Savoie et au duc de Mantoue, 368. Se plaint de ce que lui et ceux qu’il recommande à la bienveillance du Roi sont à chaque instant bafoués, et demande son congé, 370. Sur l’ordre du Roi, il dresse un ample mémoire de toutes les choses que le maréchal juge nécessaires au bien des affaires, 371. Adresse de nouvelles plaintes au duc de Guise sur l’inexécution des promesses de la cour, 374. En adresse d’autres au cardinal de Lorraine, 378. Prévoit que le marquisat de Saluces excitera de longs démêlés entre la France et la Savoie, 385. Fait demander au conseil qu’on envoie quelque autre commander à sa place ; écrit à la Reine mère qu’il est résolu à se retirer, si dans trois semaines les paiemens ne lui sont envoyés, 386. Envoie le sieur Du Villars à la cour pour détruire les faux rapports du vidame de Chartres, 388. Adresse de vives remontrances sur le désappointement où se trouvent les gouverneurs de places, les capitaines, la cour du parlement et la chambre des comptes, dont le paiement est encore remis, 391. Envoie saluer à Nice le duc de Savoie ; sa conduite envers ce prince, 392. Relève la fausse assertion des ministres du duc de Savoie relative à la dace du teston qui se lève en Piémont, 397. Répond à un mémoire du même duc contenant des plaintes contre le maréchal, 401. Écrit lui-même à ce prince pour se plaindre des mauvais traitemens que les capitaines et soldats français éprouvent de la part de son capitaine de justice, 408. Supplie le Roi de lui envoyer un successeur, ou 30,000 liv. pour calmer un peu les souffrances des soldats, 411. Prie la Reine mère et le Roi de surseoir à sa nomination de gouverneur de Picardie jusqu’à ce qu’il soit de retour auprès de LL. MM. ; écrit en termes vifs et laconiques à MM. de Guise, qui n’ont pu trouver moyen de le secourir plus tôt, 413. Annonce au Roi la disette où se trouvent les habitans des cinq places conservées, et prie d’envoyer de Provence, Dauphiné et Lyonnais 10,000 sacs de blé, 414. Comment il apaise une sédition de la garnison de Turin ; fidélité des Suisses en cette occasion, 415. Il fait massacrer 40 à 50 soldats des compagnies de Tilladet et de Villambis pour servir d’exemple aux mutins, 416. Rassemble 7 ou 8 compagnies dans Turin, et les harangue, 417. Annonce au Roi que si le sieur de Briquemaut ne fût arrivé à Quiers et à Villeneuve de bonne heure avec de l’argent, les gens de guerre étoient résolus de saccager ces deux places, 418. Sur l’avis qu’il reçoit d’un envoi de 50,000 liv., il représente que cette somme, loin de le tirer d’embarras, ne fait que l’y plonger davantage, ayant fait des emprunts à gros intérêts, 419. Demande 100,000 liv., 421. Sa lettre au cardinal de Lorraine à ce sujet, 422. Sa lettre au Roi, en réponse de l’avis qui lui est donné de l’envoi de 50,000 liv. par mois, et sur la nouvelle qu’il a reçue des dangers que S. M. a courus par la conjuration d’Amboise, 423. Il félicite le duc de Guise sur l’issue de cette conjuration, 425. Prie le duc de ne pas rendre leurs compagnies aux sieurs de Tilladet et de Villambis, et de maintenir les sieurs de Richelieu et de L’Isle, qu’il a nommés à leur place d’après l’agrément du Roi, 426. Écrit au Roi sur les attentats et séditions des protestans, et le supplie de pourvoir au remboursement de ce que lui et ses amis ont fourni pour apaiser la mutinerie des soldats, 427. Autres remontrances sur les mêmes sujets adressées au Roi, à la Reine-mère et à MM. de Guise, 429. Sa lettre au Roi avant de partir du Piémont, où M. de Bourdillon vient le remplacer, 431. Il arrive à Dampierre, où MM. de Guise l’envoient saluer, 433. Se rend à Paris, et supplie le Roi d’ordonner qu’il soit remboursé des 100,000 liv. qu’il a empruntées ; les rembourse lui-même avec la dot destinée à sa fille aînée, 434. Éloge du maréchal, 436. Lettres patentes envoyées au maréchal sur la fixation du territoire des cinq places conservées en Piémont, 485. Lettres patentes de M. de Savoie sur le même objet, 488. Autres lettres du duc de Mantoue sur le bon traitement qu’il promet faire à tous ses sujets qui ont servi le Roi, 492. Noms des capitaines qui ont servi en Piémont sous le maréchal, 494. (Mém. de Du Villars.) — Le maréchal fortifie Santia, XXXI, 367. Force le château de Casal à capituler, 369. S’empare de S.-Salvador et Valence, qu’il fait raser, 370. Fait construire des forts autour de Vulpian ; s’empare du château de Pomar, 374. Se rend maître de Montcalvo, 386. (Comm. de Rabutin.) — Renfermé dans Rouen, il tient un conseil de ses principaux capitaines, et délibère avec eux d’envoyer au Roi des instructions et mémoires sur l’état de la Normandie, offrant de remettre le commandement si on ne lui envoie des secours contre l’amiral Coligny et les Anglais, XXXIII, 262. Assiste au siége du Havre, 303. Sa mort, 319. (Mém. de Castelnau.)

Brissac (Charles de Cossé, comte de), se déclare contre les projets des Seize ; établit dans Paris la police la plus sévère ; de concert avec le prevôt L’Huillier et les échevins Langlois et Neret, il ouvre les portes aux troupes royales, XX, 275. Parcourt les rues en annonçant au peuple grâce et pardon ; fait prendre l’écharpe blanche ; placard affiché au nom du Roi, 277. (Introd.) — Défait le comte de Montgommery près de Lusignan ; prend son frère prisonnier, XXXIII, 439. (Mém. de Castelnau.) — Bat et défait les factieux en Bretagne, XXXVI, 331. Accorde à la garnison du château de Dinan une capitulation avantageuse, 334. (Mém. de Cheverny.) — Pille les reîtres sur le chemin de La Ferté ; se porte sur Falaise pour la défendre, XXXIX, 343. Y est fait prisonnier, XL, 2. Est envoyé par le duc de Mayenne auprès du duc de Parme pour le prier de revenir en France ; n’en obtient que de l’argent, 234. Remplace le comte de Belin dans le gouvernement de Paris, XLII, 119. Traite, avec plusieurs du parti des politiques, des moyens de remettre Paris au Roi, 190. Ruse qu’il emploie pour faire sortir de la ville le capitaine Ferrarois, du parti de l’Espagne, et quelques compagnies de son régiment, 192. Reçoit le Roi à la porte Neuve, et lui présente une belle écharpe en broderie, 195. Le Roi l’honore du titre de maréchal, 196. Il se rend maître de S.-Malo par composition, XLIII, 406. (Mém. de Cayet.) — Est fait maréchal par le duc de Mayenne, XLVI, 520. Va au parlement annoncer que M. de Mayenne l’a nommé gouverneur de Paris, et demande à la cour pourquoi ce choix lui est si peu agréable, 577. Fait serment à la cour en qualité de gouverneur, 589. Défend aux Seize de se rassembler, 615. À leur requête, les portes de la ville sont terrassées et condamnées, 619. Sort de Paris sous prétexte de parler à son beau-frère S.-Luc pour affaires particulières ; alarme parmi les Seize ; il revient demander au légat l’absolution pour avoir parlé à un hérétique ; cette démarche ôte les défiances, 624. Fait publier des défenses de parler de paix et du roi de Navarre, 628. Rassure les Espagnols et les Seize, avertis d’une intelligence et d’un remuement qui se pratique dans la ville à leur préjudice, 631. Assiste à une assemblée tenue à l’Arsenal ; envoie le capitaine Ferrarois enlever un convoi d’argent pour le Roi, 636. Quelle part il a à la réduction de Paris, XLVII, 19. Présente au Roi une belle écharpe en broderie ; en reçoit une blanche avec le titre de maréchal, 21. Dissipe les attroupemens du quartier de l’Université, 24. Prête serment au parlement comme officier de la couronne et comme conseiller, 38. Attaque et prend la ville et château de Dinan sur le duc de Mercœur, 221. (Mém. de L’Estoile.) — Est fait maréchal de France, L, 467. Est chargé de commander l’armée réunie dans le Poitou, 507. Sa mort, 524. (Mém. de Font.-Mareuil.)

Brissac (madem. de) épouse S.-Luc ; vers sur sa difformité, XLV, 163.

Brissac (Timoléon, comte de), fils du maréchal, tente une belle entreprise contre l’amiral, XXXIV, 246. Pourquoi elle échoue, 248. (Mém. de La Noue.) — Est tué devant Mussidan, XXXV, 292. (Mém. de Tavannes.) XLV, 68.

Brissac (le comte de), capitaine normand, se sauve des premiers du combat livré aux Espagnols devant les Açores, XLV, 238.

Brisson, président du parlement de Paris, entraîne la majorité de ce corps dans la Ligue, XX, 219. Est nommé premier président ; prête serment de poursuivre la mort de MM. de Guise, 220. Revenu de ses erreurs, rend des services secrets au Roi, 252. Est arrêté par ordre des Seize, conduit au Châtelet et pendu à une poutre, 253. (Introd.) XXXVI, 201 ; XL, 374 et suiv. Éloge du président par Scévole de Ste.-Marthe, 393. (Mém. de Cayet.) — Fait par-devant notaires une protestation contre tout ce qu’il a fait ou fera en qualité de président de la Ligue, XLV, 386. Néglige l’avis que lui donne M. Molé sur une entreprise mal conduite des principaux habitans de Paris, XLVI, 75. Obtient, à la faveur d’un seize, de n’être pas proscrit, 134. Averti par une lettre de se défier des Seize, il répond qu’après Dieu il a mis sa confiance à l’un d’eux, 177. Est averti de nouveau de prendre garde à lui, 182. Sa réponse à ceux qui l’avertissent des dangers qu’il court, 189. Sa conversation sur ce sujet avec le curé de S.-Severin, 190. Est arrêté et pendu dans la prison, 193 et 212. Quelques-uns de ceux qui ont concouru à sa mort sont pendus en place de Grève ; vers faits à cette occasion, XLVII, 78. (L’Estoile.)

Brisson, porte-enseigne de la compagnie du seign. de Sedan, repousse les Espagnols de devant Bologne, XVI, 210.

Brissonnet, appelé le général, homme de finances, acquiert de grands biens dans l’Église pour avoir été cause avec Ét. de Vers de l’expédition d’Italie par Charles VIII, XIII, 2. Est créé cardinal, 70. Conduit toutes les affaires du Roi ; son crédit auprès de ce prince, 186. Ses motifs pour continuer l’entreprise d’Italie, 207.

Brissonnet, évêque de Lodève, fait tuer 43 protestans qu’il a fait enfermer, XXXIV, 370.

Broé (Bon), conseiller-clerc au parlement, ménage avec habileté les intérêts de Cath. de Médicis à Rome et à Florence ; sa connoissance dans le droit civil et canonique ; ses manières agréables, XXXVII, 273.

Bromons (P.) se croise à Cîteaux, I, 128. Manque aux promesses qu’il avoit faites aux chefs des Croisés, 130.

Bron (Cl. de Villeblanche, seign. de), fait donation de ses biens au connétable de Montmorency, XXVI, 98. Caractère de ce seigneur ; gloire qu’il acquiert dans les armes, 99.

Bron (Guill. de), héraut du Roi, est assailli par les Turcs et atteint du feu grégeois, II, 250.

Broquemont (le seign. de), capit. du Palais de Rouen, soupçonné de vouloir livrer la ville aux Bretons, est arrêté par la veuve de P. de Brezé, XIII, 317.

Brossart (Le), jacobin et inquisiteur de la Foi, prononce des sentences contre les Vaudois, XI, 70 et 83.

Brosse (le seign. de) est tué à la bataille de Dreux, XXIV, 379.

Brosse (le seign. de La) fait une sortie sur les ennemis devant Metz, XXXII, 329. Les repousse dans une escarmouche où il leur tue beaucoup de monde, et a son cheval blessé d’un coup de pique, 346.

Brosses (les sieurs des), capitaines de la Ligue, sont tués dans un combat livré près de Chartres, XXXIX, 166.

Brossier (Marthe) est déclarée possédée du démon ; détails à ce sujet, XLVII, 246. Défense du Roi au sujet des assemblées dont elle est l’occasion, 249. Le parlement la fait mettre en prison pour être examinée, 250. Ordonne ensuite qu’elle et sa famille seront renvoyées à Romorantin, 253.

Bruière (La), lieuten. particulier en la prevôté de Paris, un des plus factieux des Seize, occupe la place de lieutenant général et civil, XXXVIII, 360.

Brunier, écuyer, dispute un pas d’armes près de Dijon, IX, 344.

Brunner se met à la tête des paysans d’Autriche, qui se soulèvent contre la noblesse, XLIII, 441. Progrès de cette sédition ; comment elle est étouffée ; Brunner se tue lui-même, 443.

Brusquin, fameux assassin du parti protestant, est fait prisonnier à la Roche-Chalais, et tué par les soldats de 200 coups d’épée, XXII, 306.

Buckam (le comte de) vient au secours du Dauphin, à la tête d’une troupe d’Écossais, VI, 358. Obtient un avantage sur le duc de Clarence, tué près de Beaugé, 359. (Tabl. du règn. de Ch. VI.) — Est fait prisonnier à la bataille de Crevant, VIII, 94. Est tué à celle de Verneuil, 106. (Mém. conc. la Puc. d’Orl.)

Buckingham (le duc de) débarque à Calais avec une armée anglaise, IV, 162.

Buckingham (le duc de) met en mer une grande armée, et la conduit devant la rade de l’île de Ré, LI, 32. Contre l’avis des Français réfugiés, se dispose à attaquer la citadelle de Ré, 33. Défaite d’une partie de ses troupes à S.-Blanceau, 36. Il publie un manifeste, 38. Attaque la place de S.-Martin, 39. Propose d’entrer en accommodement, ce que le Roi ne veut pas accorder, 46. Fait donner un assaut général au fort de la Prée, 53. Ses troupes sont battues et défaites en essayant de se retirer à l’île d’Oye, 57. Se retire avec sa flotte, malgré les instances que lui font les Rochellois de rester, 59. Est tué au moment où il va s’embarquer de nouveau, 105. Son caractère, 106.

Bucy (le seign. de) est blessé et a son cheval tué sous lui au siége de Padoue, XV, 285.

Budée (Guill.), un des plus savans de son siècle, est envové auprès du pape Léon X ; honneurs qu’il en reçoit, XVII, 16. Est dupe de la politique italienne, 17.

Buffez (le capit.) est blessé au combat livré par le gouverneur de Tarente à la flotte vénitienne ; malgré sa blessure, se rend pendant la nuit à la ville de Mesagne pour y chercher du secours, qu’il amène à Tarente, XIV, 283.

Bugnet, jeune cordelier, quitte le froc et l’habit en trompant ses supérieurs ; son livre intitulé Antipéristase, XLVII, 427.

Buguenon (le seign. de) est blessé à la tête au siége de Metz, et trépané, XXXII, 341.

Bubi (de), gouverneur pour le Roi de la ville de Pontoise, est contraint de rendre cette place au duc de Mayenne, XL, 1.

Buisson (de), dit Sarras, nouveau protestant, est appelé à Annonay pour y commander ; il maltraite les gentilshommes et vexe les catholiques, XXXIV, 306.

Bulau et Dubois (les capitaines), insignes voleurs, sont roués à Tours XLVIII, 40.

Bullion (Claude de), marquis de Gallardon, vient annoncer au parlement de la part de la Reine qu’elle se rendra le lendemain au Palais avec le Roi son fils pour tenir son lit de justice, XLIX, 254. (Relat. de Gillot.) — Est nommé commissaire du Roi à l’assemblée des protestans de Saumur, L, 149. Sa conduite conciliante et ferme y calme les esprits, 153. (Font.-Mareuil.)

Buous (Du), commandant l’arrière-garde de l’armée royale, est tué au combat d’Esparon de Pallières, XL, 203.

Burel de La Rivière, officier de Charles V, chargé de faire les honneurs aux étrangers qui venoient voir le Roi, VI, 63. (Christ. de Pisan.) — Est nommé du conseil du Roi, 216. Est arrêté, accusé ; obtient sa grâce, 231. (Tabl. du règn. de Charles VI.)

Bures (le seign. de), lieutenant de l’Empereur, vient assiéger la place de S.-Paul, XIX, 227. Fait sommer le seigneur de Villebon de la rendre, 231. Réponse qu’il en reçoit ; fait battre la place, 232. Détails militaires sur les opérations de ce siége, 233. Se rend maître de S.-Paul, 236. Fait brûler la ville et raser le château, 237. Se porte sur Montreuil, qu’il se dispose à assiéger, 239. Reçoit la place par capitulation, 240. Se porte sur Hesdin pour en faire le siége, 242.

Burgau (le marq. de), devenu général de l’année impériale en Hongrie par la mort du comte de Mansfeld, de concert avec J. de Médicis, livre un assaut à la ville de Gran, et s’en rend maître, XLIII, 166.

Burgos. Comment les habitans de cette ville délibèrent entre eux pour savoir ce qu’ils doivent faire à l’approche de Henri de Transtamare, IV, 351. Résolution qu’ils prennent de se soumettre à ce prince, 354.

Burgos (l’archev. de) conseille aux habitans de cette ville de reconnoître Henri de Transtamare pour roi, et de renoncer à Pierre-le-Cruel ; motifs qu’il fait valoir, IV, 352. Présente à Henri les hommages et la soumission de cette ville, 355.

Burie (le seign. de) remplace le seign. d’Annebaut dans le commandement de la ville de Turin, XIX, 192. Forme une entreprise sur la ville de Casal, 199. Est fait prisonnier dans cette ville, 200. Force le château de Suze à se rendre à discrétion, 279. (Mém. de Du Bellay.) — Est adjoint à Montluc pour empêcher les troubles dans cette province, XXII, 10. Sa conduite incertaine, 24. Il empêche Montluc de tuer les commissaires Compain et Girard, 35. Fait venir de Bordeaux deux conseillers du parlement, pour les opposer à ces commissaires, 37. Se rend à Bordeaux avec quatre compagnies de gendarmes, 41. Assiste au siége du château de Pène, 101. Sa prudence fait suspecter ses intentions, 105. Il fait perdre à Montluc l’occasion de battre les ennemis, 106. Va assiéger Montauban, 113. Se retire à Montech, 114. Se joint à Montluc, et consent à livrer bataille à l’ennemi, 137. (Comm. de Montluc.)

Burte (le capit. La) tue à la bataille de Cerisolles un gentilhomme qui se trouve sans armure dans les premiers rangs français, XXI, 28.

Busenval est envoyé par le Roi pour travailler à la paix entre le roi d’Espagne et les Provinces-Unies, XLVIII, 57.

Bussac (le seign. de) assiste au siége de Jargeau, VIII, 181.

Bussy (Hub. de Clermont d’Amboise, seign. de), est tué au siége d’Yssoire, XLV, 152.

Bussy d’Amboise (le seign. de) est tué à la bataille de Marignan, XVI, 297. (Mém. de Fleurange.) — Est fait prisonnier à la bataille de Guinegaste, XVII, 241. Est tué à la bataille de Marignan, 265. (Mém. de Du Bellay.)

Bussy d’Amboise (le seign. de) rend la ville d’Alexandrie et revient en France, XVII, 453.

Bussy d’Amboise (Louis de Clermont de) s’attache au duc d’Alençon ; éloge qu’en fait la princesse de Navarre, XXXVII, 72. Est attaqué par une foule de gentilshommes pendant la nuit ; échappe sain et sauf au danger, 74. Par le conseil du duc d’Alençon, il s’éloigne de la cour, 77. Est arrêté, 149. Est délivré, et par ordre du Roi fait sa paix avec Quélus, mignon du Roi, 155. (Marg. de Valois.) XLV, 162, 163. Est tué par le seigneur de Montsoreau ; détails à ce sujet, 191 ; et sur lui, 192. Vers faits contre sa mémoire, 193. (Mém. de l’Estoile.)

Bussy-Le-Clerc, un des chefs les plus ardens des Seize, entre dans la grand’chambre à la tête d’une troupe armée, et conduit à la Bastille les magistrats qu’il croit royalistes, XX, 220. (Introd.) — Se rend à la tête de cavaliers armés au parlement, et y fait prisonniers le prem. présid. de Harlay et 22 conseillers, XXXVI, 127. (Mém. de Cheverny.) — Présente à l’assemblée des Seize un grand papier blanc, invitant tous les membres à signer après lui les articles du serment de la Ligue, qu’on rédigera après les signatures, XL, 367. Remet au duc de Mayenne la Bastille, moyennant sa vie sauve ; tous ses biens et meubles sont pillés ; il se retire à Bruxelles, où il vit misérablement, 385. (Mém. de Cayet.) — Conduit à la Bastille le présid. de Harlay et un grand nombre de conseillers, XLV, 383. Noms de ceux qui l’accompagnent, armés comme lui de pistolets ; leurs extorsions dans les maisons bourgeoises, 384. S’emporte contre le prés. Brisson, qu’il accuse d’être favorable à la paix ; il lui dit qu’il mangera plutôt son propre enfant que de se rendre jamais, XLVI, 80. Fait signer dans une assemblée des Seize un grand papier blanc qu’il doit remplir d’après la formule adoptée d’un nouveau serment d’union, 186. Exhorte en vain le peuple au meurtre et au pillage, 196. Remet la Bastille au duc de Mayenne moyennant la vie sauve, 215. Sa maison est pillée ; on y trouve 600,000 francs, 226. (Mém. de L’Estoile.)

Buzancès (Phil. Chabot, comte de), amiral de France, est nommé lieutenant général du Roi en Italie ; noms des chefs et capitaines qui l’accompagnent, XVIII, 307. Campe devant Turin, 310. Passe la grande Doire, 311. Marche sur Verceil, 319. Ses opérations militaires après la dépêche que lui envoie le cardinal de Lorraine, 376. Revient en France, après avoir pourvu à la défense des places du Piémont ; noms des capitaines qu’il y laisse, 455.