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Table générale et analytique, 1re série/C

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C

Caboche, un des chefs de la milice royale, investit la Bastille, et somme des Essarts de se rendre, VI, 305. Est pris à Bapaume, et puni de mort, 314.

Caboche, secrétaire du prince de Condé, homme facétieux, échappe à la S.-Barthelemy, et fait des vers sur cette journée, XLV, 79.

Cadamosto (Ch.), capit. italien, est fait prisonnier à Villefranche avec Prosper Colonne, XVI, 97.

Cadart (J.), physicien de la cour de Charles VII, se retire riche de 20 à 30,000 écus, VIII, 111.

Cadenet (le maréch. de), frère de M. de Luynes, voulant épouser madame de Pecquigny, et ne le pouvant que par le moyen des Espagnols, décide son frère à les favoriser contre l’électeur palatin, élu roi de Bohême, L, 456. Comment ce mariage a lieu, 457.

Cadenet, secrétaire du comte de La Rochefoucauld, ayant entendu la conversation de ce comte avec ses deux frères touchant les bons et mauvais serviteurs, demande son congé et l’obtient, XXXIV, 80.

Caderobbe (le seign. de), gouverneur de Thionville, remet par capitulation cette place aux ducs de Guise et de Nevers, XXXII, 188.

Cadet (Le), soldat basque, portant des dépêches des assiégés de S.-Damian au maréchal de Brissac, est enveloppé par les ennemis ; comment il dérobe ces dépêches à leur connoissance, XXIX, 240.

Caëtan (Henri), légat du Pape vendu à l’Espagne, fait une entrée solennelle à Paris, loge au Louvre, confirme le décret de la Sorbonne qui défend de négocier avec un roi hérétique et relaps ; fermentation alarmante que sa présence excite à Paris, XX, 236. (Introd.) — Est envoyé par Sixte V en qualité de légat auprès de la Ligue, XXXIX, 313. Propose un traité d’accord pour gagner du temps, XL, 54. Fait des aumônes, vend sa vaisselle et ses bijoux pour payer les soldats de la Ligue, 100. Il va trouver les ducs de Parme et de Mayenne ; retourne en Italie par la Lorraine, 126. (Mém. de Cayet.) — Embrasse et favorise ouvertement le parti des turbulens, XLIV, 149. (Mém. de Villeroy.) Fait son entrée dans Paris ; il est conduit dans la maison de l’évêque, magnifiquement préparée pour lui, XLV, 26. Se rend au parlement, où il fait une grande harangue sur la puissance du Pape, 27. Travaille de toutes ses forces pour empêcher qu’on ne s’accommode avec le roi de Navarre, 30. Un arrêt du parlement de Tours, rendu contre ce légat, est cassé par celui de Paris, 31. Se rend à Noisy, où il s’abouche avec le maréch. de Biron ; cette conférence est sans résultat, 33. Va trouver M. de Mayenne à S.-Denis pour le consoler et l’encourager ; écrit une circulaire aux évêques, pour leur défendre d’aller à Tours travailler à la conversion d’Henri IV, 34. Fait faire aux Augustins une procession à laquelle il assiste avec un grand nombre d’évêques, des ambassadeurs et les cours souveraines, etc., 35. Un grand conseil est tenu chez lui ; il y est convenu que les prédicateurs emploieront toute leur éloquence pour prévenir les mauvais effets que pourroit causer la nouvelle de la bataille d’Ivry, 38. Retourne à Noisy pour traiter de la paix, et revient sans avoir rien fait, 39. Donne 50,000 écus, et vend ou engage son argenterie pour acheter du pain aux pauvres, 55. Adresse aux théologiens et prélats de Paris la question de savoir si, dans la nécessité où est la ville, on peut la rendre à un roi hérétique sans encourir les censures portées par la bulle de Sixte V ; la réponse est qu’on peut le faire sans les encourir, 71. Quitte Paris pour retourner à Rome, où heureusement pour lui il trouve le Pape mort, 97. Avant de partir, il publie des pardons qui font remplir les troncs des églises, lesquels sont volés ; vers faits à cette occasion, 125. (Mém. de L’Estoile.)

Caétan (Pierre), neveu du card. de ce nom, et lieuten. du duc de Monte-Marciano, se prend de paroles avec lui, quitte l’armée, passe par la Suisse, où il est arrêté ; à quelle condition il est remis en liberté, XL, 307.

Cages de fer de la hauteur d’un homme, dans lesquelles Louis XI renferma plusieurs personnages de distinction ; inventées par l’évêque de Verdun ; leur construction, XII, 402.

Cahieu (Eust. de), frère d’Anseau de Cahieu, est envoyé avec lui en Natolie contre Théod. Lascaris, I, 422.

Cajasse (le comte de), fils aîné de Robert de S.-Severin, est envoyé en ambassade auprès du roi de France par Ludovic Sforce, XIII, 17. Commande un corps d’armée à la bataille de Fornoue, 132. Donne sur l’avant-garde française, 137.

Calatigiron (le père Bonaventure), patriarche de Constantinople et général des cordeliers, est envoyé par le pape Clément VIII en Espagne pour travailler à la paix entre le roi de France et celui d’Espagne, XXXVI, 338. Retourne à Rome faire part des bonnes dispositions de Philippe II ; est envoyé en France pour connoître celles de Henri IV, 340. Puis en Flandre auprès de l’archiduc d’Autriche, 341. (Mém. de Cheverny). — Est chargé par le Pape d’accommoder le roi de France et le duc de Savoie, 460. (Mém. de Pontlevoy.) — Est envoyé en Espagne, en France, en Allemagne, etc., pour pénétrer la disposition des princes catholiques pour la paix, XLVII, 225. (Mém. de L’Estoile.)

Calixte III, pape, fait expédier des lettres apostoliques, et nomme des juges pour réviser le procès de Jeanne d’Arc, VIII, 313.

Caloman succède à son père Jean Asan dans le royaume de Bulgarie, I, 499. Laisse en mourant pour successeur Michel encore dans l’enfance, 502.

Calvière seigneur de S.-Cesari, de la ville de Nismes, est fait prisonnier par les catholiques en revenant d’Allemagne, où il étoit allé négocier pour le parti, XXXIV, 380.

Calvin (Jean). Sa naissance, son caractère ; moins violent que Luther en apparence, il pousse l’audace plus loin que lui ; il compose un commentaire sur le traité de la clémence ; averti que sa sûreté est menacée, il se retire en Béarn, où la reine Marguerite lui assigne pour séjour la ville de Nérac, XVII, 113. Il vient à Paris, où sa présence ranime l’enthousiasme de ses sectateurs, 124. Prend la fuite et se réfuge à Bâle, 125. Entretient des relations avec la duchesse de Ferrare ; publie son Institution chrétienne, qu’il dédie à François I. Effet prodigieux que produit ce livre, 128. Se rend à Genève, où il prend la direction spirituelle et temporelle de l’Église réformée ; ouvre un asyle à tous les Français protestans persécutés, 131. Fait chanter dans les églises protestantes le psautier traduit en vers français par Marot et Théod. de Bèze, 147. (Introd.) — Fait secte à part, et est suivi par des femmes et des gens de métier, XXIV, 111. Crie contre les feux allumés en France pour brûler ses partisans, et fait brûler à Genève le Trinitaire Servet, 112. La persécution augmente sa secte, 114. (Mém. de Tavannes.)

Camatère, patriarche de Constantinople, déclare dans la chaire de Sainte-Sophie qu’il reconnoît Innocent III, et qu’il ira recevoir de lui le pallium, I, 37. Abjure deux mois après les principes qu’il a professés, 45. Il se réfugie à Didymotique, après avoir reconnu Théod. Lascaris pour empereur, 64.

Cambray (Jérôme de), enfant de Paris, attaché au duc de Bourgogne, emporte l’honneur de la joûte faite à Bruges en Flandre, XIII, 375.

Cambray (Jean, seign. de), guidon du grand sénéchal de Normandie, est fait prisonnier dans la retraite du comte de S.-Pol, XVIII, 85.

Cambray (ligue de), formée contre les Vénitiens. Causes qui donnèrent lieu à cette ligue ; motifs qui y déterminèrent les différens souverains ; détails sur les négociations dont elle fut le résultat, XV, 78. Partage arrêté entre les quatre puissances confédérées, 80. Terreur que la publication du traité répand dans Venise, 81 et 266.

Cambronne (Regn. de) se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Cameran (le comte de), seign. espagnol, est fait prisonnier par le sieur de Carces, XXIX, 26.

Camican, gentilh. français, est tué à la prise de Montsellas, XV, 333.

Campagnac, moine apostat, assiége l’abbaye de S.-Michel en Poitou, et s’en rend maître, XXXIII, 438.

Campagnole (le sieur de), gouvern. de Boulogne, envoyé au secours du château de Calais, est fait prisonnier par le cardinal Albert d’Autriche, XLIII, 262.

Campemens (l’art des) : préceptes donnés sur cet art, XXIV, 116 et suiv., et XXV, p. 151.

Campobasse (le comte de) amène au service du duc de Bourgogne des Lombards et des Italiens, X, 291. Quitte le duc devant Nancy, 420. (Mém. de La Marche.) — Le trompe en faveur du duc de Lorraine, XII, 175. Ses menées secrètes, 223. Propose au Roi de lui livrer toutes les places qu’il tenoit du duc, ou de le tuer, 227. Quitte l’écharpe rouge, et passe du côté du duc de Lorraine le jour de la bataille de Nancy, 234. Repoussé par les Allemands comme traître, se retire à Condé, 236. (Mém. de Comines.) — Après la défaite de Granson va auprès du duc de Bretagne, auquel il représente le duc de Bourgogne comme un prince très-cruel, XIV, 35. À la journée de Nancy, abandonne l’armée du duc, 48. (J. de Troyes.)

Camps (Notices manusc. de l’abbé de). Ce qu’il faut penser de ces notices, et des recherches de l’auteur. Ne pouvoient entrer dans le plan d’une collection de Mémoires, IV, 4.

Camps. Comment se lèvent les camps ; précautions nécessaires ; fautes qu’on peut commettre à cet égard, XXV, 126 et suiv.

Camus (le capit.) est tué au siége de Dun, XLI, 139.

Camus (Le), seigneur de Lambeville, président au grand conseil, succède à P. Seguier, président en la grand’chambre, XLVII, 330.

Canable (Nicolas) met sur sa tête la couronne de Constantin, la perd aussitôt et est jeté en prison, I, 45.

Canaie, avocat en la cour du parlement, chargé de travailler à la réforme de la coutume de Paris ; meurt à l’âge de 80 ans, XLVI, 339.

Canaples (le seign. de), commandant la place de Montreuil, de l’avis de la garnison, la rend au comte de Bures par capitulation, XIX, 240.

Canaples (M. de), à la tête du régiment des Gardes, chasse les Anglais de leurs retranchemens dans l’île de Ré, LI, 57.

Canaye (le sieur de Fresne-), conseiller d’État, un des plus beaux esprits de son siècle, meurt de chagrin de ce que le Roi ne lui a pas tenu toutes ses promesses, XLVIII, 377.

Candale (le comte de), fait prisonnier par les protestans, est envoyé à la reine de Navarre, qui lui rend la liberté à condition qu’il servira la nouvelle religion ; il va se joindre à Montluc, XXII, 68. Est nommé lieutenant général dans le Bordelais à la place de Montluc, 210.

Candale (le comte de), fils aîné du duc d’Épernon, conçoit un tel dépit de n’avoir pas la survivance de colonel de l’infanterie, qu’il ne peut être apaisé par la charge de premier gentilh. de la chambre, L, 107. Se déclare contre le Roi, et essaie de traverser son voyage à Bordeaux, 314. Se retire en Guyenne avec M. de Rohan, et s’y fait huguenot, 315. Appelle en duel M. de Schomberg, 557.

Candales (le seign. de) est blessé devant Naples, et meurt de ses blessures, XVIII, 70 ; XX, 377.

Candie (l’île de) est ravagée en 1592 par une grande peste, XLI, 198, et menacée par les Turcs, 199.

Cange (Du), éditeur des Mémoires de Ville-Hardouin et de Joinville, I, 6 ; II, 3.

Canillac (le marq. de), du parti de la Ligue, est tué dans un combat livré près d’Amboise, XXXIX, 127.

Canteleu (Eust. de) prend la croix, I, 104. Est nommé pour conduire le troisième corps de bataille contre l’emper. Alexis, 198. Meurt à Constantinople fort regretté, 316.

Cantelme (André) est envoyé par les Espagnols avec un petit corps pour jeter du secours dans la place de Damvilliers, LI, 280.

Cantelou (le capit.) force 300 Allemands à se retirer avec perte de devant Metz, XXXII, 321.

Canteperdis (le capit.) reprend Mâcon sur les protestans à l’aide d’un stratagême, XXXV, 244.

Cantiers (Guyon de), gentilh., l’un des chefs de la garnison de Lignago, trompé par un espion, donne dans une embuscade que lui tend André Gritti, XV, 336. Comment sa troupe est entièrement défaite, et lui-même tué, 340.

Cany (le seign. de), un des capitaines de la garnison de Térouenne, taille en pièces 60 à 80 ennemis dans leurs tranchées, XIX, 246.

Capel (Ange), seign. du Luat, fait imprimer et dédie au Roi un livre sur l’abus des plaideurs, XLVII, 481.

Capeluche, bourreau de la ville de Paris, devenu chef de la populace, obtient du duc de Bourgogne que les prisonniers de Vincennes seront transférés au Châtelet ; dans la route ils sont tous massacrés ; situation de Paris après ce massacre, VI, 343. Capeluche périt peu après sur l’échafaud, 344.

Capitaines. Comment on pourroit former de grands capitaines et des généraux expérimentés ; Scipion et Cyrus cités pour exemples, XXV, 136.

Cappel (la femme d’Ysouard) obtient du Roi que son mari chassé de Paris y rentre ; à quoi M. d’O s’oppose, XLVII, 83.

Cappon (P.), envoyé à Lyon par P. de Médicis, travaille sous main contre ce duc, XIII, 33.

Capreolus (le frère), cordelier, est emprisonné pour excès commis sur la personne du tavernier Roques, XLVI, 599.

Captal de Buc (le), général anglais, occupe une des places situées sur la Seine, IV, 233. Se vante de troubler la cérémonie du couronnement du roi Charles V, 257. Arrive avec ses troupes près de Cocherel, 259. Sa réponse à Duguesclin, qui l’a fait prier de choisir un champ de bataille, 261. Forcé de combattre, exhorte les siens à bien faire, 263. Essaie de retarder le combat, 264. Se défend vaillamment à la bataille de Cocherel, 267. Se rend enfin à Duguesclin, 271. Recouvre la liberté en rendant quelques châteaux au Roi, 304. Ménage un accommodement au roi de Navarre, 305. Commande l’armée anglaise à la bataille de Navarette, 410. Ouvre les rangs des Espagnols, et ordonne à sa troupe de ne s’attacher qu’à eux, 416. Est chargé de la garde de Duguesclin et autres prisonniers français, 422. Déclare au premier qu’il aura la liberté d’aller et venir au milieu des Anglais, s’il veut lui donner sa parole de ne point s’évader, 423.

Captivité de Babylone. Les habitans de Rome appelèrent ainsi le temps où les papes séjournèrent à Avignon, IV, 67.

Capucins (les) sont chassés de Reims, XLVII, 199.

Carados des Quennes, partisan du Dauphin, prend la ville de Roye en Vermandois, VII, 316. Est forcé de la rendre par capitulation ; est fait prisonnier par les Anglais, malgré le sauf-conduit qu’il tenoit de J. de Luxembourg, 317.

Caraffa (le frère Thomaso) publie à Rome 500 thèses sur la grandeur et la primauté du Pape, XLVIII, 150 et 185.

Caraffe (le card. Ch.), neveu du pape Paul IV, propose à Henri II la conquête du royaume de Naples, XX, 69. (Introd.) — Entre dans Sienne avec le seign. de Strozzi ; sa destinée, XXI, 206. (Comm. de Montluc.) XXIV, 185. — Ses perfidies envers M. le duc de Guise, XXVI, 317. (Mém. de Vieilleville.) XXX, 22 ; et XXXI, 426.

Carron (le capit.) marche sur les Espagnols à S.-Jean-de-Luz ; détails sur cette affaire, XX, 339. Est tué auprès de Lunel par un habitant de Montpellier, partisan du connét. de Bourbon, 360.

Carron (M. de) est tué au siége de S.-Jean-d’Angely, L, 512.

Carces (le sieur de), commandant les galères du Roi, prend 14 navires espagnols qui sont conduits à Antibes, XXIX, 25.

Cardonne, secrét. interpr. du Roi pour les langues étrangères, a traduit en français cinq extraits des manuscrits arabes joints aux Mémoires de Joinville, I, 8.

Cardonne (Raym.), vice-roi de Naples, commande en chef l’armée réunie de Naples et d’Espagne qui vient à la rencontre de Gaston de Foix, XVI, 14. S’enfuit pendant la bataille de Ravennes, 49.

Cardonne (don Raym. de), grand-maître de l’artillerie de l’Empereur, est tué avec 300 des siens au siége de Santia, XXIX, 514.

Carency (P. de Bourbon, comte de), est pris au combat d’Arras, XII, 115.

Carenlouet, compagnon d’armes de Duguesclin, fend d’un coup de hache le principal conseiller de Pierre-le-Cruel, V, 9. Surpris dans une embuscade par le grand-maître de S.-Jacques, engage le premier le combat, tue le grand-maître, mais est forcé de se retirer dans un bois, 13. Se distingue à la bataille de Montiel, 38 ; au siége de Bressières, 106.

Carillo (le capit.), espagnol, gouvern. de Boncouvent, est fait prisonnier par le capit. Serres, XXI, 376.

Carloix (Vinc.), secrét. du maréch. de Vieilleville, est l’auteur des Mémoires de ce seigneur ; il n’y travaille qu’après sa mort ; qualités qui distinguent son ouvrage ; est nommé secrétaire du Roi, XXVI, 18. Ses Mémoires ont été découverts au milieu du dix-huitième siècle par le père Griffet, 19. (Notice.) — Il est envoyé au Roi par Vieilleville pour lui faire part du projet d’assiéger Thionville ; comment il remplit sa mission, XXVII, 335. (Mém. de Vieilleville.)

Carmain (le vicomte de) est nommé un des conseillers du dauphin Louis, fils de Charles VII, XI, 160.

Carondelet (J.) est chargé par le comte de Charolais de visiter les titres à Paris, pour savoir si le Roi pouvoit distraire de la couronne les comtés de Brie et de Champagne, X, 248.

Carouges (le sieur de), gouvern. de Rouen, est chassé de cette ville, qui se range du parti de l’Union, XXXIX, 50.

Carraciole (le seign. Hector de), gentilh. napolitain, est tué au siége de Gênes, XIX, 187.

Carraval (le comte de), lieutenant du duc de Savoie, est battu et fait prisonnier par le sieur de Créqui, XLIII, 350.

Carrel, avocat au parlement, refuse de se faire partie contre deux de ses domestiques qui ont tué sa servante et voulu le voler, XLVIII, 62.

Carrel, fils d’un usurier, est constitué prisonnier chez la Reine Marguerite, XLVIII, 224.

Carrerius, doct. en droit, publie un ouvrage sur la puissance du Pape contre le cardinal Bellarmin ; idée de cet ouvrage, XLVII, 425.

Carrigue (le capit.), espagnol, est blessé à mort devant Boncouvent, XXI, 377.

Carroi (Du) père et fils, et P. Lebret, sont mis hors de prison, où ils ont été détenus pour avoir imprimé la Confession du roi d’Angleterre, XLVII, 398.

Carrosses. Quand l’usage des carrosses s’est introduit à Paris, XXXVII, 399.

Carrouge est envoyé chez madame Roye, sœur de l’amiral, pour visiter ses papiers et la mener prisonnière à Saint-Germain-en-Laye, XXXIII, 112.

Carses (le sieur de) fait déclarer les principales villes de Provence pour le parti de la Ligue, XXXIX, 97.

Cartagne (le P. Gabriel), cordelier, tue par son or potable le petit-fils de M. Broué, XLIX, 221.

Casaubon (Isaac) écrit au synode de Gergeau pour détruire le bruit qui a couru qu’il a abjuré la religion réformée ; réponse du synode à cette lettre, XLVII, 311.

Casault (Ch.), premier consul de Marseille, exerce pendant les troubles de France une autorité tyrannique sur cette ville avec le viguier Louis d’Aix, XLIII, 206. Comment il la perd avec la vie par l’entreprise du capit. Liberta, 208 et suiv.

Casault (Fabio), fils du précédent, se retire au fort de Notre-Dame de la Garde, après la réduction de Marseille, XLIII, 215. Se sauve en mer sur un vaisseau, 216.

Caserte (le comte de), seign. napolitain, se joint avec ses troupes au duc d’Anjou, VI, 201.

Casimir (le duc), second fils de l’électeur palatin, paroît en Lorraine avec les secours que les protestans attendoient depuis long-temps, XX, 129. (Introd.) — Vient au secours des huguenots à la tête de 7,000 reîtres et de 6,000 lansquenets, XXXIII, 399. Son caractère, 402. (Mém. de Castelnau.)

Casin Chollet, sergent à verge du Châtelet de Paris, pendant que les Bourguignons attaquent cette ville y répand l’effroi, en criant : Fermez vos portes ! XIII, 278. Est condamné à être battu de verges par les carrefours de Paris, 293.

Cassinel (Geoffroy) défait avec Clisson 1100 Anglais prêts à s’embarquer, V, 109. Commande l’aile droite à la bataille de Cisay, 130.

Cassoni (Marc), provéditeur de Venise, conduit dans le port de Constantinople une flotte qui défait celle de Vatace, I, 491.

Castel (Gervais de) prend la croix, I, 102. Est envoyé auprès du marquis de Montferrat pour le réconcilier avec l’emper. Baudouin, 312. Est repoussé par les Grecs devant le château Pentace, 350.

Castel (Hervé de), frère de Gervais, prend la croix, I, 2.

Castel (Henri de), neveu de Regn. de Montmirail, va avec lui en Syrie, I, 164.

Castel (Ét. Du), né en Picardie, épouse Christ. de Pisan, et obtient une charge de notaire et secrétaire du Roi, V, 206. Après la mort de son beau-père, se trouve le seul soutien de la famille, et est bientôt emporté lui-même par une maladie contagieuse, 209. Éclaircissement sur l’époque de sa mort, nécessaire pour fixer la date où Christine composa ses premiers ouvrages, 210.

Castelnau. Ses Mémoires contiennent un espace de 11 ans depuis la mort de Henri II ; son caractère généreux ; ses grands talens politiques, XX, 15. Jouit de la confiance de Catherine de Médicis ; après l’accident de Vassy, prend les armes pour les catholiques ; est chargé de plusieurs ambassades ; donne avis de la conjuration d’Amboise ; découvre le complot d’enlever la famille royale à Monceaux, 16. Délivre la France des troupes étrangères ; est quelques jours leur prisonnier ; ses grandes vues politiques ; leçons à son fils, 17. Il négocie la paix avec l’Angleterre ; propose, pour la rendre plus durable, de marier Élisabeth avec Charles IX ; réponse de la Reine à cette proposition, 116. Il revient de Bruxelles avertir la cour du complot que les protestans méditent ; comment cet avis est reçu, 124. Il reconduit sur la frontière l’armée du duc Casimir ; danger qu’il court dans cette mission, qu’il parvient cependant à remplir, 131. (Introd.) — Sa naissance, son éducation, ses voyages, XXXIII, 3. Il sert en Piémont sous le maréchal de Brissac ; s’attache à François de Lorraine ; est présenté à la cour ; gagne la faveur du cardinal de Lorraine, 4. Commande une galère ; est chargé de porter les ordres de Henri II au duc de Nevers, campé sous les murs de Laon, 5. Est envoyé en Écosse, puis en Angleterre, où il gagne la confiance de la reine Élisabeth ; est chargé d’une mission auprès du duc de Savoie, 6. Contribue à l’élection de Pie IV ; découvre les premiers indices de la conjuration d’Amboise ; accompagne Marie Stuart en Écosse, 7. Se déclare pour les catholiques ; est fait prisonnier, et conduit au Havre ; prend part au siége de Rouen, 8. S’empare de Tancarville par ruse ; est envoyé de nouveau en Angleterre, 9, puis dans les Pays-Bas auprès du duc d’Albe ; découvre le complot formé par le prince de Condé et l’amiral d’enlever la famille royale à Monceaux ; vient en avertir la cour, 10. Est renvoyé à Bruxelles ; revient en France avec une troupe de 2,000 cavaliers flamands ; part pour l’Allemagne, afin d’obtenir des secours du duc de Saxe, 11. Emploie tout son crédit pour engager ce duc à retourner en Allemagne ; comment il y parvient ; est nommé gouverneur de S.-Didier, et obtient une compagnie d’ordonnance ; prend part à la victoire de Jarnac, 12. Est envoyé auprès du marq. de Bade et du duc d’Albe, dont il obtient une armée ; assiste à la bataille de Montcontour ; remplit diverses missions importantes en Angleterre, en Allemagne et en Suisse, 13. Accompagne le duc d’Anjou en Pologne ; est chargé de lever 6,000 reîtres pour soutenir Henri III ; est nommé ambassadeur près de la reine Élisabeth, 14. Compose ses Mémoires en Angleterre ; revient en France presque ruiné ; se déclare ouvertement contre la Ligue, 15. Henri IV lui donne des missions de confiance ; il meurt à l’âge de 74 ans ; idée de ses Mémoires, comparés à ceux de Phil. de Comines ; époque à laquelle ils parurent ; diverses éditions qui en ont été faites, 16. Ce qu’on doit penser de celles de Le Laboureur et de J. Godefroy ; plan suivi par les nouveaux éditeurs, 17. (Notice.)

Il accompagne Franç. de Lorraine dans son expédition navale, 87. Est envoyé par ce prince auprès du Roi pour recevoir ses ordres, 89. Jugement qu’il porte sur la protection accordée par les rois de France aux protestans étrangers, 91. Est envoyé par le Roi vers les ducs d’Étampes et de Martigues pour leur demander d’envoyer leurs forces en Normandie, 200. Se rend à Caen, où il s’entretient avec le duc de Bouillon, 202. Est attaqué dans une embuscade et fait prisonnier ; est conduit au Havre, 203. Comment il est envoyé de là pour négocier auprès du Roi et du connétable, 204. Est renvoyé au Havre avec des conditions raisonnables pour les habitans, 205. Se trouve prisonnier des Anglais, qui se rendent maîtres de la ville, 206. Est de nouveau dépêché à la cour par Warwick, et renvoyé au comte par le Roi, 207. Se fait libérer de sa foi, en faisant rendre quelques prisonniers, 210. Est envoyé par le duc de Guise vers le Roi et la Reine mère pour leur dire que la ville de Rouen seroit prise, s’ils le vouloient, en moins de deux ou trois heures, 211. Accompagne le comte de Rhingrave au siége du Havre, 214. Empêche en Angleterre deux levées de reîtres et lansquenets, 225. Est envoyé par le connétable et les chefs de l’armée royale auprès du Roi et de la Reine mère pour leur demander l’autorisation de livrer combat aux huguenots, 237. Réponse qu’il est chargé de reporter, 239. Assiste à la bataille de Dreux ; est renvoyé au Havre ; s’empare par capitulation du château de Tancarville, 255. Triste état de la Normandie, 256. Est envoyé à Rouen, d’où il instruit le Roi de la querelle survenue entre le maréchal de Vieilleville et le seigneur de Villebon, 257. Est envoyé par le maréchal de Brissac, lieutenant général en Normandie, auprès du Roi, pour demander des secours et la levée du siége d’Orléans, 265 ; puis de la part du Roi au duc de Guise, qui commande ce siége, pour lui faire part des raisons du maréchal de Brissac ; comment il est reçu par le duc, 266, qui le renvoie au Roi porter la résolution qu’il a prise, 274. Retourne auprès du maréchal de Brissac, 275. Remet au Roi le commandement du château de Tancarville ; est envoyé au devant des ambassadeurs anglais Smith et Trockmarton, 312. Fait arrêter ce dernier, et l’envoie à S.-Germain-en-Laye, 313. Commence à traiter d’une trève avec Smith, 314. D’après les ordres de la cour, il le conduit à Paris pour traiter de la paix, 315. Le fait remettre en liberté, 317. Assiste aux divertissemens de Fontainebleau, 323. Envoie par l’ordre du Roi chercher Trockmarton pour traiter de la paix, 326. Est envoyé auprès de la reine d’Angleterre, 328. Détails sur sa mission, 329. Dîne avec la Reine ; fait délivrer plusieurs gentilshommes français ; leurs noms, 330. Reçoit des présens de la Reine, et revient trouver le Roi à Bar-le-Duc, 331. Est renvoyé en Angleterre pour proposer à la Reine son mariage avec Charles IX ; réponse de la Reine à cette propositinon, 343. Passe en Écosse ; accueil qu’il y reçoit de la reine Marie Stuart, 345. Est chargé par cette reine de demander au Roi et à la Reine mère leur avis et leur consentement au mariage qui lui est proposé en faveur du fils du comte de Lenox, 349. Revient en France, 351. Est renvoyé auprès de la reine d’Angleterre pour proposer de nouveau le mariage du Roi ou celui du duc d’Anjou, ou favoriser celui du comte de Leicester, 352. Réponse de la reine Élisabeth à ces propositions, 353. Il passe en Écosse, où il trouve la Reine mariée avec milord Darnley, 354. Est encore envoyé en Angleterre et en Écosse pour engager les deux Reines à vivre en bonne intelligence, 355. Ses efforts pour défendre l’honneur et la vie de la reine d’Écosse, 357. Est envoyé auprès du duc de Savoie, 360 ; auprès de Marguerite d’Autriche, gouvernante des Pays-Bas, 361. Est envoyé de nouveau en Flandre pour visiter le duc d’Albe, et dire adieu à la duchesse de Parme de la part de LL. MM., 374. À son retour est instruit du projet des protestans d’enlever le Roi et la famille royale à Monceaux, et de recommencer la guerre, 375. En informe la cour ; le connétable révoque ce projet en doute, 376. Le chancel. de L’Hôpital blâme Castelnau de son rapport, 377. Sur de nouveaux avis, un de ses frères est envoyé à la découverte de la vérité, 378. Il part avec ses frères et quelques hommes d’armes pour Lagny ; coupe le pont de Trillebardon, 380. Se rend à Paris pour y faire prendre les armes et préparer l’entrée du Roi, 381. Est envoyé auprès du duc d’Albe pour lui demander des secours, 386. Sort par la porte S.-Antoine ; est repoussé dans Paris par les protestans ; sort par celle de S.-Germain-des-Prés ; gagne Peronne, 387. Arrive à Bruxelles ; ne peut obtenir du duc d’Albe le secours qu’il lui demande, 388. Protestations de ce duc ; motifs de sa conduite, 389. Obtient enfin 8 compagnies de la gendarmerie des Pays-Bas, conduites par le comte d’Aremberg. 391. Entre en France avec elles, 392. Refus du comte d’Aremberg de suivre le chemin que Castelnau doit tenir ; ils marchent vers Beauvais, 393. Est envoyé auprès des Guise pour les engager à combattre les reîtres, conduits par le duc Casimir ; ce qu’ils refusent de faire, 405. Part en diligence pour aller en Allemagne demander du secours au duc J. Guill. de Saxe, 409. Amène à Rhetel 5,000 reîtres, 410. Se rend à Paris, 411, Est renvoyé auprès du duc de Saxe pour le prier de retirer ses troupes, 412. Mécontentement que le duc lui témoigne, 413. Il parvient à l’apaiser, et l’amène à Paris, 414. Est envoyé auprès du duc d’Albe pour le remercier de ses secours, 417. Est dépêché vers le duc Casimir ; difficultés qu’il éprouve pour le faire consentir à se retirer avec ses troupes, 418. Comment il parvient à obtenir la retraite des reîtres, 422. En récompense de ce service, il est nommé gouverneur de S.-Dizier, 423. Est envoyé par le duc d’Anjou après la bataille de Jarnac pour faire avancer les reîtres que le marq. de Bade amène au secours du Roi, 449. Arrive à Metz avec lui ; est dépêché vers le duc d’Albe pour lui demander un prompt secours, et trouve ce prince mieux disposé qu’avant la bataille de S.-Denis ; pourquoi, 450. Joint avec le secours que lui donne le duc l’armée des ducs de Nemours et d’Aumale en Bourgogne, 452. Est envoyé par le duc d’Aumale auprès de LL. MM., puis auprès du duc d’Anjou par le Roi ; but de ces deux missions, 456. Est envoyé auprès de la reine de Navarre pour l’engager à traiter de la paix, 490. Réponse qu’il rapporte au Roi, 491. Autres emplois et négociations dont il est chargé, 503. (Mém. de Castelnau.)

Castelnau (Titus), frère de Castelnau-Mauvissière, arrive en diligence à la cour pour faire part du projet des protestans d’enlever le Roi et la famille royale à Monceaux, XXXIII, 379.

Castelpers (Raym. de), baron de Paunac, accompagne Montluc à son entreprise d’Auriole, XX, 393.

Castille (royaume de). Comment son union avec le royaume de France a été continuellement rompue depuis le mariage d’Élisab. de Castlille avec Ferdin. d’Arragon, LI, 204 et suiv.

Castrain (M.) fait imprimer un livre qui prouve que la famille des Courtenay descend par mâles de Louis-le-Gros, XLVIII, 126. Est vertement réprimandé par le Roi pour des vers faits contre le Pape, 212.

Castres (Ferrand de) assiste Henri de Transtamare au siége de Tolède, IV, 445.

Castres, sergent-major, blesse et fait prisonnier le commandant de la ville d’Albe, XXIX, 150.

Castres (le seign. de), capit. espagnol, est fait prisonnier à la bataille de Renti, XXXI, 293.

Castro (Fern. de), intime ami de Pierre-le-Cruel, essaie de remettre l’esprit de ce prince et de relever son courage, IV, 346. Le plaint en voyant ses affaires désespérées, 360. Lui conseille de s’accommoder avec Henri, 366. Se voyant mis en jeu, quitte secrètement la cour de Pierre, 368. Revient à son secours à la tête de 1500 hommes, V, 11. L’abandonne tout-à-fait, 14.

Cateau-Cambresis. Texte du traité de paix qui y est conclu le 3 avril 1559, XXX, 440 et suiv. ; XXXII, 231 et suiv.

Catelinette, porteur de sablon, est fouetté à la porte de Paris pour avoir chassé son âne aux États et s’en être moqué ; un valet de meunier est également fouetté pour le même sujet ; quatrain fait à cette occasion, XLVI, 328.

Cateville et Lyndebeuf forment une entreprise sur Dieppe qui est découverte ; ils sont condamnés par arrêt du parlement de Rouen, et ont la tête tranchée, XXXIII, 440.

Catherine Sforce, mère des Riario, attaquée dans Imola, ouvre les portes de cette ville et va se renfermer dans Forli ; après un siége long et meurtrier, elle tombe au pouvoir de César Borgia, qui l’envoie à Rome ; Ives d’Alègre obtient sa liberté et l’épouse, XV, 35.

Catherine de Bourbon, sœur du roi de Navarre, tient sa cour à Nélac ; ses qualités aimables, XX, 182.

Catherine de Clèves, duchesse de Guise, publie une requête adressée au parlement de Paris pour demander vengeance de la mort de son mari, XXXIX, 46.

Catherine de Médicis est mariée au jeune duc d’Orléans Henri, second fils de François I ; caractère de cette princesse ; elle est longtemps sans influence et sans crédit, XVII, 120. (Introd.) — Manifeste son humeur contre Diane de Poitiers par des discours qui répandent beaucoup de troubles à la cour ; elle tient compte à Tavannes du dévoûment qu’il lui montre, XX, 68. Sa conduite ferme après la bataille de S.-Quentin ; la démarche qu’elle fait à l’hôtel-de-ville de Paris lui concilie l’esprit du peuple, et lui prépare le chemin au faîte de la puissance, 74. Elle paroît s’associer franchement à ceux qui possèdent la confiance de son fils, 86. Elle fait donner à L’Hôpital la charge de chancelier, dans l’espoir de l’opposer aux Guise, 89. Soutient secrètement les princes mécontens ; lie correspondance avec l’amiral, 90. Envoie toutes les nuits Vieilleville conférer avec le roi de Navarre, qui est gardé à vue, 92. Devenue régente, elle paroît accorder à ce Roi une portion considérable du pouvoir, mais se réserve réellement toute l’autorité, 93. Manége dont elle se sert pour attirer à elle les princes et seigneurs dont elle craint l’opposition ; laisse aux Guise une grande influence à la cour ; renvoie en Écosse Marie Stuart, 94. Sa politique ; luxe et fêtes voluptueuses de sa cour, 95. Ses enfans ; leur caractère, 96. Elle penche entièrement vers les protestans, et rappelle le prince de Condé à Paris, 101. Agit presque ouvertement pour eux ; rassure le Roi son fils sur les intentions du prince de Condé, 103. Écrit à ses affidés qu’elle est prisonnière à Paris ; ses lettres secrètes soulèvent plusieurs villes, 104. Forcée par le vœu des habitans de Paris, elle feint un grand zèle pour la cause des catholiques, 105. Obtient que des conférences auront lieu à Toury, à Tolsy et à Beaugency ; son désir violent de gouverner seule, 106. Consultée par le connétable pour savoir s’il doit livrer bataille aux protestans, elle interroge la nourrice du Roi, et sur sa réponse écrit au connétable de faire ce qu’il jugera à propos, 109. Obligée de consentir à ce que le duc de Guise soit fait lieutenant général du royaume, elle fait dire en secret à l’amiral de ne pas se décourager, 111. Paroît animée du désir de procurer la paix à la France ; arrangement conclu à Amboise ; amnistie générale ; le culte protestant obtient plus de liberté qu’auparavant ; vente de 3,000,000 de biens du clergé catholique, 113. Comment Catherine devient momentanément maîtresse absolue des affaires, 114. Fait déclarer Charles IX majeur par le parlement de Rouen ; jette les premiers fondemens du palais des Tuileries ; forme le projet d’élever un vaste hospice où seroient reçus et soignés les soldats invalides, 115. Fêtes données à Fontainebleau ; fait voyager le Roi dans les provinces, 116. Contre l’avis de L’Hôpital, elle fait rendre un édit qui diminue les avantages accordés aux protestans, 117. Donne dans tout son voyage des preuves qu’elle a changé de systême, 118. Fait tous ses efforts pour que la veuve du duc de Guise se réconcilie avec l’amiral, 120. Nomme Cheverny chancelier du duc d’Alençon ; fait des levées de troupes, appelle 6,000 Suisses ; prétexte de ces levées, 121. Sa sécurité au milieu des dangers qui menacent la cour, 123. Se retire à Meaux avec la cour ; appelle les Suisses auprès d’elle ; envoie Franç. de Montmorency négocier avec le prince de Condé, afin de gagner du temps ; son discours plein d’énergie aux Suisses, 125. Nomme le duc d’Anjou lieutenant général, 128. Profite de la lassitude des protestans pour amener un accord ; conclut le traité de Longjumeau ; conditions de ce traité, 130. Elle fait surveiller les chefs du parti protestant ; donne ordre à Tavannes d’arrêter le prince de Condé, 131. Parvient à brouiller sa fille Marguerite avec le Roi et le duc d’Anjou, 135. Prend les mesures les plus rigoureuses contre les protestans, et continue de négocier secrètement avec l’amiral, 138. Paix de S.-Germain ; avantages qu’elle donne aux protestans, 139. Laisse entrevoir le projet de distraire les Français de leurs querelles religieuses par une guerre étrangère, 142. Tente inutilement, dans des conférences secrètes avec Jeanne d’Albret, de pénétrer les intentions du parti protestant ; propose à cette princesse de marier le prince de Navarre avec Marguerite de Valois, 143. Son effroi en voyant le duc d’Anjou presque disgracié, le duc de Guise éloigné, le cardinal de Lorraine obligé de partir pour Rome, et Tavannes repoussé, 144. Ses alarmes redoublent ; son entretien avec le Roi ; reproches qu’elle lui fait de la confiance qu’il accorde à Coligny, 147. S’enferme à Monceaux ; s’entoure du duc de Guise et de ses partisans ; échauffe leur haine contre l’amiral, 148. Accompagne le Roi chez Coligny blessé ; empêche une explication entre eux ; fait tenir au Roi un conseil secret, où assistent le duc d’Anjou, le comte de Nevers, le garde des sceaux Birague, et les maréchaux de Retz et de Tavannes ; discours qu’elle y tient contre les protestans ; avoue qu’elle a autorisé la maison de Guise à se défaire de l’amiral ; avis des principaux conseillers, 152. Lève une armée destinée à s’emparer de La Rochelle, 162. Relève le parti protestant, et embrasse d’autres projets ; veut mettre le duc d’Anjou sur le trône de Pologne, 164. Charge l’évêque de Valence de la négociation, 165. Se hâte de faire la paix pour envoyer le duc d’Anjou en Pologne, où il vient d’être élu roi, 166. Jugeant mieux de l’état de Charles IX que les médecins, elle écrit aux principales villes du royaume pour les exhorter, en cas de vacance du trône, à se déclarer pour le duc d’Anjou, 172. À la mort de Charles IX, elle se fait déclarer régente ; cherche à ménager tous les partis ; refuse d’ouvrir la prison de Vincennes, 175. Fait trancher la tête à Montgommery, 176. Effrayée de l’enthousiasme qu’excite la victoire du duc de Guise, elle lie une négociation dont elle charge les maréchaux de Montmorency et de Cossé, remis en liberté ; obtient une trève de six mois, 180. Remet en liberté Marguerite de Valois ; la conduit à Sens vers le duc d’Alençon, et par leur moyen obtient une pacification apparente, 182. Revient avec le Roi au système de bascule, 183. Se rend à Nérac avec Marguerite dans l’espoir de réconcilier le Roi avec Henri de Navarre, toujours maître de la Guienne ; conclut la convention de Nérac, qui rend aux protestans les avantages qu’ils ont perdus, 189. Veut qu’on oppose le roi de Navarre aux Guise, et offre de se charger de cette négociation, 199. Se rend auprès du roi de Navarre avec Christ. de Lorraine, sa petite-fille, dans l’espoir de lui faire rompre son mariage, et de le faire consentir à quitter sa religion pour épouser cette jeune princesse, 201. Malgré son âge, elle brave les dangers qu’elle court pour aller négocier avec le duc de Guise ; amuse ce prince pour donner au Roi le temps de sortir de Paris, 210. Donne en vain à Henri III des conseils fermes et prudens après l’assassinat du duc de Guise ; meurt de maladie à l’âge de 70 ans : sa mort ne cause aucune sensation, 218. Portrait de cette princesse, 219. (Introd.)

Son caractère ; reproches qu’elle adresse au connétable, XXIV, 256. Mécontente de l’autorité des Guise, elle favorise en secret les mécontens, 262. Fait donner les sceaux au sieur de L’Hôpital, et tenir une assemblée des principaux seigneurs du royaume, dans l’espoir que le roi de Navarre et le connétable reprendront l’autorité, 283. Après la mort de François II, elle s’accorde avec le duc de Guise pour empêcher que le roi de Navarre n’ait la régence, 314. Sa politique envers ce prince ; elle fait accorder aux huguenots la permission de prêcher, 316. Fait tenir le colloque de Poissy en faveur des huguenots ; se lie publiquement et en secret avec eux, 317. L’édit de janvier 1562 est son ouvrage ; quel en est le but, 318. Encourage le prince de Condé et les Châtillon ; fortifie les huguenots, les favorise au dedans et au dehors ; appelle les chefs à Fontainebleau, 326. Ses craintes et ses douleurs, 327. Se retire des mains des Guise et du roi de Navarre par le moyen de Rostain, gouverneur de Melun ; fait un accommodement avec eux, 328. Par ses lettres secrètes, plusieurs villes se jettent dans le parti des huguenots ; par d’autres lettres envoyées aux princes d’Allemagne, et enregistrées dans leurs chancelleries, des secours étrangers sont demandés et obtenus contre les Guise, 332. Après la bataille de Dreux, confirme le duc de Guise dans la charge de lieutenant général ; renoue ses intelligences avec l’amiral ; l’invite à ne pas perdre courage, 380. Fait la paix avec les chefs du parti protestant, 394. Donne l’état de grand-maître et de gouverneur de Champagne au fils du duc de Guise, 395. Fait déclarer le Roi majeur par le parlement de Rouen, et voyager ses enfans dans le royaume, 412. Fait construire une citadelle à Lyon ; ordonne le démantellement d’Orléans et de Montauban, 414. Décide avec la reine d’Espagne et le duc d’Albe la ruine des hérétiques en France et en Flandre, 415. Assemble les grands à Moulins pour les réconcilier, 449. Fait faire une levée de 9,000 Suisses, 450. Se rend à Meaux avec ses enfans ; revient à Paris au milieu des Suisses, 459. Après la mort du connétable, elle donne le commandement des armées à M. le duc d’Anjou, XXV, 16. Fait la paix avec les huguenots, 25. La fait de nouveau pour gagner du temps, 181. Avertie par MM. de Sauve et de Retz des conseils secrets tenus entre le Roi et l’amiral, elle se rend à Montpipeau, et dans une conférence secrète essaie par ses discours de regagner la confiance de son fils, 291. Résout avec le duc d’Anjou la mort de l’amiral, 292. (Mém. de Tavannes.) — Sa conduite à Paris après la bataille de S.-Quentin ; elle assemble le peuple à l’hôtel-de-ville, XXXII, 481. Obtient 300,000 francs pour la solde de 10,000 hommes de pied, 482. (Mém. de La Chastre.) — À la mort de François II, elle est reconnue régente, et réconcilie le roi de Navarre avec les Guise, XXXIII, 121. Ses efforts pour regagner le prince de Condé, 176. Ses véritables desseins, 177. Engage ce prince à venir à la cour, 182. Son entrevue avec lui au village de Talsy, 189. Autre entrevue à Beaugency, 193. Comment elle devient inutile, 194. La Reine est suspecte aux protestans, 195. Propose de fonder un hôpital pour les soldats estropiés, 311. Tombe malade d’une chute, 316. Se fortifie contre les huguenots des princes voisins ; gagne les cœurs des catholiques en allant à leurs grandes assemblées, et assistant aux processions générales, 365. Fait supprimer la charge de connétable à la mort d’Anne de Montmorency, et nommer le duc d’Anjou lieutenant général, 400. Va voir l’armée du duc d’Anjou dans le Limousin, 462. (Mém. de Castelnau.) — Dans un conseil tenu à Monceaux, elle expose que les protestans, en faisant secrètement des levées d’hommes et d’armes, n’en veulent pas seulement à la maison des Guise, mais au Roi et à l’État, XXXV, 56. Sa politique à l’égard de ses enfans, 68. Veut chasser la Mole d’auprès du duc d’Alençon, 97. Mène au roi de Navarre Marguerite sa fille ; leur entrevue à La Réole, 169 ; puis à Nérac, 170. Ce lieu est choisi pour une assemblée des députés protestans, 171. La Reine se rend à Auch pour conférer avec le roi de Navarre, 174. Sa prévoyance lors de l’expédition du duc d’Alençon dans les Pays-Bas, 200. (Mém. de Bouillon.) — Se rend à Épernay auprès des Guise ; y règle avec eux les articles de l’édit de réunion, XXXVI, 91. Est envoyée en Poitou pour conférer avec le roi de Navarre, 94. Sa mort, 125. (Mém. de Cheverny.) — Mène le Roi à Tours pour voir le duc d’Anjou ; sa joie en entendant le discours que ce prince adresse à Sa Majesté, XXXVII, 36. Avertissemens secrets qu’elle reçoit des événemens heureux ou malheureux qui arrivent à ses enfans, 61. Défend Marguerite de Valois auprès de Henri III, contre les rapports de Duguast au sujet de Bussy-d’Amboise, 73. Travaille à réconcilier le Roi avec son frère le duc d’Alençon ; va trouver ce dernier en Champagne, 90. Revient auprès du Roi ; obltent la liberté de Marguerite ; son entretien avec cette princesse, 91. (Mém. de Marg. de Valois.) — Meurt à Blois, XXXIX, 15. Ses funérailles ; son éloge par Bertaut et par Cayet, 16. Elle sauve quatre fois l’État et le Roi contre les entreprises de quelques grands, soit huguenots, soit catholiques, 17. Elle est justifiée de la calomnie qui lui attribue la mort de la reine de Navarre, 24. Ses dernières paroles, 29. Bâtimens qu’elle a fait construire, 30. Anciens livres manuscrits dont elle a augmenté la bibliothèque du Roi, 31. (Mém. de Cayet.) — Elle fait savoir à Henri III que le duc de Guise se contentera d’un pouvoir général sur les armées, XLIV, 58. (Mém. de Villeroy.) — Fait étrangler Loménie, secrétaire du Roi, pour donner sa terre à son mignon de Retz, XLV, 78. Vers où on la compare à Jézabel, 80. Accepte la régence qui lui est offerte par le parlement après la mort de Charles IX, 91. Dépêche en Pologne pour apprendre au Roi la mort de son frère ; fait murer toutes les portes et entrées du Louvre, 92. Va jusqu’à Lyon au devant du Roi, 100. Ses paroles au sujet de sa vie imprimée qu’on lui fait lire, 103. Paroles du cardinal de Lorraine sur cet ouvrage, 104. Paroles de Cath. de Médicis en apprenant la mort du cardinal de Lorraine ; ses appréhensions, 109. Pourquoi elle approuve le mariage du Roi avec Louise de Lorraine, 113. Est accusée d’avoir fait voler la vraie croix dans la Ste.-Chapelle du Palais, 115. Sur les fausses nouvelles de la mort du maréchal Damville, elle fait resserrer plus étroitement le maréchal de Montmorency ; s’en repent ensuite, 117. Mange tant au repas de noces du marquis de Nomeny avec la demoiselle de Martigues, qu’elle manque en mourir, 118. Est effrayée de l’apparition d’une comète ; vers contre elle à cette occasion, 158. Va trouver le duc d’Alençon à Angers ; comment elle en est reçue, 165. Va trouver le duc de Guise en Champagne pour savoir de lui la cause des remuemens qu’il y fait, 289. Est soupçonnée d’être d’intelligence avec les Guise pour priver ceux de la maison de Bourbon de la couronne, 297. Va trouver le Roi à Mantes pour le prier au nom du duc de Guise de revenir à Paris ; elle retourne fort mécontente du refus du Roi ; va le trouver à Chartres avec le duc de Guise, le cardinal de Bourbon, etc., pour le même sujet ; même refus, 369. Meurt à l’âge de 71 ans, endettée de 800,000 écus, 380. Son dernier avis au Roi après la mort des Guise, 381. Vers faits contre sa mémoire, 382. (L’Estoile.)

Catherine-Henriette, fille de Henri IV et de la marquise de Monceaux, est baptisée à S.-Ouen avec de grandes cérémonies, XLIX, 342.

Catherine de Navarre, sœur de Henri IV, est mariée au duc de Bar ; difficultés qui s’élèvent sur la manière dont le mariage sera célébré ; comment le Roi les lève de son autorité, XXXVI, 372. La princesse se rend en Lorraine avec son mari, 376. (Mém. de Cheverny.) — Détails sur son voyage de Pau à Saumur, XLI, 249 et suiv. (Mém. de Cayet.) — Son mariage avec le duc de Bar est célébré dans le cabinet du Roi ; princes prétendans à sa main, XLVII, 242. Refuse de changer de religion ; va en Lorraine avec son mari le duc de Bar, 326. Vient à Paris, où elle fait publiquement le prêche en son hôtel, 397. Assiste au sermon du père Cotton, qu’elle fait réfuter par le ministre Dumoulin, 398. Sa mort, 429. (L’Estoile.)

Catillon, gentilhomme, chef de ligueurs, est battu avec sa troupe près de Neufchâtel, XLIV, 549.

Catrice (le capit.) est tué d’un coup d’arquebuse au siége d’Ostende ; sa valeur et son habileté, XLVII, 436.

Catzenelbogen (Berthold, comte de), se rend à Venise, I, 146.

Caubios (le capit.) est tué dans une sortie au siége de Metz, XXXII, 314.

Cauchon (P.), évêque de Beauvais, prétend avoir le droit de juger Jeanne d’Arc ; fait au duc de Bourgogne une réquisition à cet égard ; obtient de J. de Luxembourg, moyennant 10,000 livres, que la Pucelle lui soit livrée, VIII, 289. Est nommé pour la juger de concert avec le vice-inquisiteur, 291. L’interroge pour la première fois dans la chapelle du château de Rouen ; l’accable d’injures, 292. Sa conduite inique dans ce procès, 295. Lit la sentence prononcée contre la Pucelle ; scène indécente pendant cette lecture, 302. Se rend à la prison de Jeanne d’Arc pour constater qu’elle a repris les habits d’homme, 305. S’approche du bûcher au moment où il commençoit à s’enflammer, 309. Se met en garde contre ceux qu’il a servis ; publie de prétendues déclarations faites par la Pucelle avant de mourir ; adresse à tous les princes chrétiens une relation mensongère du procès ; sollicite et obtient du roi d’Angleterre des lettres de garantie ; cherche à justifier la condamnation de la Pucelle auprès de tous les évêques du royaume, 310.

Caumartin (Louis Lefebvre, seigneur de), est nommé garde des sceaux par le crédit de MM. de Puisieux et de Bassompierre, qui l’emportent sur M. le prince et M. de Schomberg, L, 538.

Caumon (Jacquin). Prédictions que lui fait un astrologue de Carpi, XV, 381. Aventure plaisante qui lui arrive pour avoir voulu rompre une lance à 9 heures de nuit en hiver, 382. Danger qu’il y court, 384. Est pendu par ordre du seign. de La Palisse, XVI, 54

Caurelay (Hugues de), gouverneur de la dernière forteresse de Normandie, dont Duguesclin se rendit maître avec tant d’adresse, IV, 281. À la tête de 500 lances, vient attaquer les Français par derrière, et décide la victoire d’Auray, 297. Accorde un passe port pour Duguesclin ; le reçoit près de Châlons ; l’assure qu’il le suivra partout, 323. Gagne tous les chefs gascons, anglais, bretons, navarrois, qui lui promettent de marcher au premier ordre sous les enseignes de Bertrand, 324. Se rend avec eux à Paris, 326. Conduit ses gens à l’assaut de Maguelon, 339. Entame les murs de Bervesque à coups de marteau, 342. Déclare à Henri qu’étant né sujet du prince de Galles, il ne pourra plus le servir si ce prince seconde Pierre-le-Cruel, 387. Prend congé de Henri, et fait ses adieux à Duguesclin, 402. Seconde le duc de Lancastre dans le premier corps d’armée, à la bataille de Navarette, 410. Demande au prince de Galles la liberté de Duguesclin, 428. Offre 20,000 doubles d’or à Bertrand pour payer sa rançon, 454. Conseille au lieutenant Grandson de réunir les garnisons voisines, et de demander au connétable Duguesclin un jour pour livrer combat, V, 75. Est envoyé secrètement pour tirer des soldats des garnisons ; envoie un trompette demander bataille, 76.

Cavaigue et Briguemaud sont pendus après le massacre de la S.-Barthelemy, comme complices de l’amiral Coligny, XLIII, 459.

Cavalcanti, d’une ancienne maison de Florence, seconde Montluc dans la découverte d’une ruse pratiquée dans Sienne par le marquis de Marignan, XXI, 271.

Cavalerie. Avantages de la cavalerie ; comment les compagnies doivent être formées, XXIII, 243 et suiv. Comment une armée qui est forte en infanterie doit couvrir sa cavalerie ; exemple du duc de Parme, qui lait lever le siége de Paris à Henri IV, XXIV, 229.

Caverri, assistant à la procession de la châsse de sainte Geneviève, prie tout haut Dieu et les saints qu’ils lui fassent la grâce, avant de mourir, de voir pendre les Seize, XLVI, 629.

Cayet. Ses Mémoires portent ordinairement le nom de Chronologie novenaire ; il est élevé dans la religion protestante, et devient ministre ; il embrasse la religion catholique après l’abjuration d’Henri IV, XX, 26. Fut un des précepteurs de ce roi ; résiste avec fermeté au comte de Soissons, 27. Le travail fait ses plus douces occupations ; pourquoi ses Mémoires sont extrêmement précieux, 28. (Introd. aux Mém. de la deux. moitié du seiz. siècle.) — Lieu de sa naissance ; il fait ses études à Paris sous le célèbre Ramus, qui l’entraîne dans la réforme ; va à Genève faire ses études de théologie ; obtient en France les fonctions de pasteur ; devient sous-précepteur du prince de Navarre, XXXVIII, 227. Fait de grands progrès dans les langues orientales ; est nommé prédicateur de Catherine de Bourbon ; refuse de bénir le mariage de cette princesse avec le comte de Soissons, 228. Rentre dans la religion catholique ; se consacre au célibat ; reçoit le titre de chronologue de France, 229. S’occupe à écrire l’histoire de son temps, et à réfuter les libelles des protestans contre lui ; sa mort ; sa Chronologie septenaire, 230. Il écrit le récit de la guerre civile, et le publie en 1608. Sa réponse aux objections qu’il prévoit qu’on va lui faire, 231. Idée de sa Chronologie novenaire ; jugement qu’en ont porté Lenglet-Dufresnoy et l’abbé d’Artigny, 232. Sa dédicace à Henri IV, 233. Il développe dans son avant-propos les raisons qui l’ont porté à écrire l’histoire des guerres civiles, les causes qui les ont amenées, les intérêts et les passions qui les ont fait naître, en se couvrant toujours du prétexte de la religion et de l’intérêt public, 237 et suiv. (Notice.) — Il est calomnié à cause de sa conversion à la religion catholique, XLIII, 132. (Mém. de Cayet.) XLVII, 149. Il publie un écrit intitulé la Fournaise ardente, 394. Détails sur sa mort, XLVIII, 385. (Mém. de L’Estoile.)

Cayeux (Jean des) est tué à la bataille de Cocherel, IV, 268.

Caylus (le seigneur de), gentilhomme de la chambre du Roi, vient en Languedoc faire publier la paix conclue à Amboise, XXXIV, 362. Se rend à Montpellier, où il fait lire des lettres du Roi, 364.

Caze-Dieu (le sieur de La) opine dans le conseil du Roi sur les propositions faites par les ambassadeurs des princes d’Allemagne comme M. de La Vieilleville ; offre 10,000 livres pour subvenir aux frais de l’armée, XXVI, 381.

Cazighiery, grand kan des Tartares, vient à la tête de 100,000 hommes sur les frontières de la Moldavie pour y établir un vaivode au nom du Grand Turc ; après quelques combats, il confirme celui que les Polonais y ont mis, XLIII, 176.

Cerceau (André), architecte du Roi, renonce à ses biens et à ses espérances plutôt que d’aller à la messe, XLV, 304.

Cerceau (Jacq. Androuet Du), fameux architecte, commence la construction du Pont-Neuf de Paris en 1578, XLV, 170.

Cerceau (l’abbaye de), lieu des conférences où se traite la paix de Cateau-Cambresis ; noms des plénipotentiaires français, espagnols et allemands qui s’y rendent, sous la médiation de la duchesse douairière de Lorraine et de son fils, XXXII, 217. Pourquoi le lieu des conférences est changé, 221.

Cerisolles (bataille de). Noms des seigneurs tués, blessés ou faits prisonniers, tant du côté des Impériaux que du côté des Français, XIX, 513. (Mém. de Du Bellay.) — Description de cette bataille, XXIII, 328. Détails sur les fautes commises en différentes batailles, 330 ; comment on peut les éviter, 336. (Mém. de Tavannes.) — Noms des capitaines tués à Cerisolles, XXVI, 131. Pourquoi les Français tirent peu de fruit de leur victoire, 135. (Mém. de Vieilleville.)

Certaines (Michaud de), écuyer bourguignon, dispute le pas d’armes tenu à Châlons-sur-Saône par Jacq. de Lalain, X, 22. Est blessé dans le combat, 24.

César d’Est, fils naturel de l’oncle d’Alphonse, duc de Ferrare, prend possession de ce duché à la mort dudit Alphonse ; lève des gens de guerre et se fortifie, XXXVI, 359. Refuse d’aller à Rome rendre obéissance au Saint-Siége ; est excommunié ; livre bataille à l’armée du Pape ; est vaincu, 360. Cède son duché, 361.

César de Naples, gouverneur de Vulpian, tente de se rendre maître de la ville de Turin, XIX, 261. Comment il échoue dans son entreprise, 263. Essaie de surprendre Cazelles, en est repoussé avec perte, 266. Attaque inutilement Cazelles, et se retire avec perte, 388. (Mém. de Du Bellay.) — Reprend S.-Martin, XXI, 114. Est d’avis, dans le conseil de Ferdin. de Gonzague, qu’on assiége Casal, 115. (Comm. de Montluc.) — Échoue dans son projet de surprendre Turin, XXIX, 285. (Mém. de Du Villars.)

César de Tolède, neveu du duc d’Albe, est tué au siége de Vulpian, XXI, 335.

Cesse (le duc de), ambassadeur d’Espagne à Rome, sollicite l’éloignement de cette ville de M. le duc de Luxembourg, ambassadeur de Henri IV, XL, 90.

Chabannes (Ant. de) conseille au connétable de se retirer de devant Avranches, VIII, 513. Empêche les princes mécontens de l’arrêter, 514.

Chabannes (Jacq. de), grand-maître d’hôtel du Roi, assiége Chalais en Bordelais, et prend la place d’assaut, XI, 39.

Chabot, avocat de Nismes, requiert à l’assemblée des États de Languedoc qu’on fasse tomber les charges de la province sur les ecclésiastiques ; il s’élève contre l’ignorance et la corruption des mœurs des prêtres, XXXIV, 304.

Chalais (de), maître de la garde-robe du Roi, en grand crédit auprès de Monsieur, fait offrir ses services au cardinal de Richelieu pour le mariage du prince, et autres choses qu’on voudra ; ses services sont acceptés, LI, 13. Gagné par madame de Chevreuse, il manque de parole au cardinal, fait changer de résolution à Monsieur, et le porte à quitter la cour, 19. Est gardé à vue par ordre du Roi, 21. On lui fait son procès, 22. Il est condamné à mort et exécuté ; son caractère, 23.

Chalant (le comte de) est fait prisonnier à la prise de Verceil, XXIX, 257. Ses menées pour recouvrer sa liberté, 326. Propositions qu’il fait faire au Roi par le secrétaire Plancy, du mariage de Madame avec le duc de Savoie ; raisons politiques sur lesquelles il s’appuie, 392.

Chaligny (le seign. de) est fait prisonnier près de Château-Chinon, XIV, 7.

Challant (Jacq. de), seign. de Manille, défend un pas d’armes près de Dijon contre Jacq. de Montagu, IX, 349.

Chalon (Perrette de), bourgeoise de Paris, maîtr. de Louis XI, XIII, 356.

Chaman (le seigneur de) est blessé devant le château de Tuchan en Roussillon, XX, 415.

Chambault (le sieur de) contribue à la défaite du duc de Joyeuse devant Villemur, XLI, 125 et suiv.

Chambrelan (Guill.) prend la place d’Orville, emmène madame d’Orville et quatre de ses femmes, la met à rançon, et ne veut plus la rendre, VIII, 504.

Chame (de La), ministre prédicant de Genève, est appelé à Montpellier, où il enseigne sa doctrine et fait un grand nombre de prosélytes ; il est obligé de se retirer, XXXIV, 341.

Chamois (le sieur de), capit. de la Ligue, est tué au combat de Senlis, XXXIX, 178.

Champdenier (le seign. de) est récompensé par le Roi pour avoir bien gardé la tour de Bouche-de-Rhône, XIX, 128.

Champdivers (le seign. de) défend Arras contre les troupes du Roi, VII, 264.

Champeaux (Guill. de), évêque de Laon, est nommé un des conseillers du dauphin Louis, fils de Charles VII, XI, 160.

Champeroulx (J. de Grassay, seigneur de), rend par composition un des châteaux de Brindes XIV, 276.

Champion, procureur au parlem. de Rouen, accusé par le sergent Lafontaine d’avoir formé avec Haillier, huissier de la chambre des comptes, le projet de livrer la ville à Henri IV, est pendu par arrêt du parlement, XXXVI, 206.

Champlite (Guillaume de), créé prince d’Achaïe, I, 63. Accepte les services de Geoffroy de Ville-Hardouin, neveu du maréchal ; ses entreprises et ses succès, 73. (Notice.) — Se croise à Cîteaux, 128. Repousse les Grecs dans une première rencontre, 190. Est blessé devant le palais de Blaquernes, 210. Accompagne le jeune Alexis, parti de Constantinople pour soumettre le reste de l’Empire, 238. Est de l’expédition faite contre la ville de Philée, 256. Accompagne le marquis de Montferrat allant au devant des députés envoyés de Constantinople, 302. S’associe au neveu de Ville-Hardouin ; défait les troupes de Michel, 334. S’empare de Coron et du château de Chalemate, 336. (Mém. de Ville-Hard.)

Champlite (Eudes Le Champenois de) se montre contraire au rétablissement d’Alexis, I, 174. Repousse les Grecs dans une première rencontre, 190. Est nommé du cinquième corps de bataille contre l’empereur Alexis, 198. Est de l’expédition faite contre la ville de Philée, 256. Meurt, et est enterré dans l’église des Saints-Apôtres, 286.

Champvallon, abbé de S.-Victor, a une conférence sur la religion au Pré-aux-Clercs avec le ministre Dumoulin, XLVIII, 315.

Chancelleries (les) sont données à ferme : ce qui rend ces compagnies méprisables, XLVIII, 143.

Chandenier (J. de), commandeur de Strasbourg, envoyé en ambassade auprès de Frédéric III, peint le caractère de cet empereur dans une lettre adressée au Dauphin, XI, 221.

Chandios (P. de), écuyer, s’offre pour disputer le pas d’armes, soutenu par Jacq. de Lalain, à Châlons-sur-Saône, X, 6. Détails sur le combat, 10.

Chandos, un des meilleurs capitaines d’Édouard, est tué, IV, 154 (Précis des guerres entre la Fr. et l’Angl.) — Accompagne le duc de Lancastre en Bretagne, 184. Promet à Duguesclin de faire réparer sur l’heure le tort qu’il a reçu, 213. Lui donne son meilleur cheval pour combattre contre Thomas de Cantorbie, 215. Assiste au combat en champ clos qui a lieu entre Duguesclin et Thomas de Cantorbie, 218. Revient en Bretagne avec un grand corps de troupes, 225. Fait serment de ne point quitter cette province qu’elle ne soit soumise tout entière à Montfort, 288. Relève le courage de ce prince, 296. Fait avancer tout son monde contre Bertrand, qui est renversé par terre, 298. Le reçoit prisonnier, et le traite avec honnêteté, 301. Le conduit à Niort, 303. Reçoit à Angoulême Pierre-le-Cruel, 394. Le console, le présente au prince de Galles, 395. Commande l’arrière-garde à la bataille de Navarette ; se fait recevoir chevalier banneret avant le combat par le roi don Pèdre, 411. Fait un grand carnage des Espagnols, mais est repoussé par Henri et par le maréchal d’Espagne, 417. Crie inutilement à Duguesclin de se rendre, 421. Offre de payer 10,000 liv. pour la rançon de Duguesclin, 452. (Anc. Mém. sur Duguesc.)

Chanreau (J.), seign. de Pampelie, est tué par les Bourguignons dans une attaque près de Paris, XIII, 310.

Chantal (le baron de) est tué à l’affaire de S.-Blanceau, LI, 37.

Chanteloube (M.) est chargé de faire les voyages de Blois à Metz, pour préparer la délivrance de la Reine mère, L, 431.

Chantepié, normand, est rompu pour avoir envoyé au seigneur de Millaud d’Allègre une boîte artificieusement composée, qui dévoit en s’ouvrant lui donner la mort, XLV, 338.

Chantereine (le seign. de) s’enferme dans S.-Omer ; résiste aux troupes de Louis XI ; fait battre une monnoie de plomb pour soutenir le parti de Marie de Bourgogne, X, 425.

Chapelle (P. de La) est blessé à mort à l’assaut du boulevard d’Orléans, VIII, 142.

Chapelle-Biron (Jacq. de La Charbonnières, seign. de La), est nommé par le Roi pour aller commander à Metz en l’absence de Vieilleville, XXVII, 238. Comment il y est reçu, 241. Il fait exécuter les Observantins qui ont voulu livrer la ville de Metz au comte de Mesgues, 259.

Chappes (Guy de) prend la croix, I, 102. Se montre contraire au rétablissement d’Alexis, 174. Est nommé du cinquième corps de bataille contre l’emp. Alexis, 198.

Chappes (le sieur de) fait les fonctions de maréchal de camp dans l’armée royale, à la bataille d’Issoire, XL, 47.

Charbonnière (le sieur de), du parti du Roi, est blessé à l’attaque de Pontoise, et meurt de ses blessures, XXXIX, 186.

Charles de Blois, neveu de Phil. de Valois, marié avec Jeanne-la-Boiteuse sa nièce, sollicite à Paris l’investiture du duché de Bretagne, IV, 103. Assiége la comtesse de Montfort dans Hennebon, 105. Est fait prisonnier par elle, 116. Est tué à la bataille d’Auray, 147. (Précis des guerres ent. la Fr. et l’Angl.) — Remercie Duguesclin des efforts qu’il a faits pour sa querelle, et lui donne le château appelé la Roche d’Arien, 207. L’envoie avec 600 combattans défendre la ville de Dinan ; ramasse des troupes pour aller au secours de la citadelle de Bécherel, 226. Signe un traité et donne des otages, 227. Remplit fidèlement les conditions du traité ; appelle à son secours tout ce qu’il a d’amis en France, et les réunit à Guingamp, 284. Est tenté de souscrire aux propositions que lui fait faire le comte de Montfort, mais en est détourné par Duguesclin, et surtout par la comtesse sa femme, 286. Fait part à son conseil d’un songe qu’il a eu, et dont il n’attendoit rien que de funeste, 287. Rassuré sur ce songe, rejette toutes les propositions de Montfort, 288. Moyen qu’il emploie pour faire savoir au gouverneur du château d’Auray qu’il va recevoir du secours, 289. Se met en marche avec son armée, et arrive devant le château, 290. Franchit le gué qui le sépare des Anglais, 293. Attaque le parent que Montfort avoit revêtu de sa cotte d’armes, croyant que c’étoit le comte lui-même, le renverse, 296. Est ensuite attaqué par Montfort lui-même, 297. Fait des efforts incroyables, 299. Est mortellement blessé ; prend Dieu à témoin de son innocence ; est percé de coups, 300. Est retrouvé parmi les morts, le corps couvert d’un cilice, 302. (Anc. Mém. de Duguesc.)

Charles, card. de Lorraine, fils du duc Cl. de Guise, succède au titre de son oncle ; son crédit auprès de Henri II, XX, 47. Est chargé de toute l’administration civile du royaume, 75. Conseils qu’il donne au Roi contre les partisans de la religion nouvelle, 82. Il réfute au colloque de Poissy le discours de Théodore de Bèze, 99. Demande avec chaleur qu’on poursuive tous ceux qui sont soupçonnés d’avoir pris part à l’assassinat de son frère ; veut entrer dans Paris avec des gardes ; est attaqué dans la rue S.-Denis, et forcé de se réfugier presque seul dans son hôtel, 118. Meurt subitement à Avignon, 178. (Introd.) — Est chargé du maniement des affaires après la bataille de S.-Quentin, XXXII, 480. (Mém. de La Chastre.) — Après la mort de Henri II, il dispose des affaires avec le duc de Guise son frère, XXXIII, 20. Son éloge, 21. Pourquoi il devient la cause que le prince de Condé se met à la tête du parti protestant, 52. Repousse la requête de l’amiral présentée dans l’assemblée des notables, et demande la convocation des États, 103. (Mém. de Castelnau.) — Ses paroles en apprenant la nouvelle de la victoire de Dreux, XLV, 57. Il fait casser l’édit de 1563 en faveur des protestans ; reproches adressés par lui au chancelier de L’Hôpital au sujet de cet édit, 61. Son entretien avec la Reine à l’occasion des lettres du roi d’Espagne remises par l’ambassadeur de ce prince, 63. Sa mort, 107. Opinions contradictoires sur ses derniers momens, 108. Ses grandes qualités ; usage qu’il en a fait, 109. Vers faits sur lui ; il est accusé d’avoir eu commerce avec la Reine mère, 110. (L’Estoile.)

Charles-le-Bel, comte de La Marche, puis roi de France, frère de Philippe-le-Long, se réunit d’abord aux seigneurs qui prétendoient faire valoir les droits de Jeanne, fille de Louis-le-Hutin, à la couronne de France, IV, 75. Monte sur le trône en vertu de la loi salique ; fait de grands préparatifs pour secourir les chrétiens d’Arménie ; calme les Flamands ; envoie son oncle Ch. de Valois combattre les Anglais en Guyenne, 78. Consent à ce que le fils du roi d’Angleterre lui fasse hommage de cette province ; ferme les yeux sur la conduite de sa sœur Isabelle, reine d’Angleterre, 79. Tente inutilement de mettre sur sa tête la couronne impériale ; déclare avant de mourir Ph. de Valois régent du royaume, 81.

Charles V, duc de Normandie, se laisse tromper par le roi de Navarre, IV, 124. Est déclaré lieutenant général du royaume après la déroute de Poitiers, 132. Dissout les États généraux qu’il a convoqués, 133. Essaie en vain d’obtenir des villes les secours qu’ils n’avoient voulu lui accorder qu’à des conditions humiliantes ; assemble de nouveau les États, 134. Est obligé de leur céder ; intimide Marcel par sa fermeté ; quitte imprudemment Paris, et y revient plus imprudemment, 135. Est forcé de recevoir Charles-le-Mauvais, et de rendre la liberté aux malfaiteurs, 136. Parvient à s’échapper de Paris, 137. Y rentre après la mort de Marcel, et convoque de nouveaux États, 138. Gouverne après le départ de son père pour l’Angleterre ; lui succède à sa mort, 145. Envoie des troupes en Normandie contre Charles-le-Mauvais, 146. Reçoit l’hommage de Montfort pour la Bretagne ; acquitte la rançon de Duguesclin, qu’il envoie à la tête des grandes compagnies en Espagne, 148. Accueille les députés de la Guyenne ; marie Philippe-le-Hardi à Marguerite, veuve de Philippe de Rouvres, duc de Bourgogne, 149. Fait sommer le prince de Galles de venir se justifier devant la cour des pairs ; envoie déclarer la guerre à Édouard, 150. S’empare du comté de Ponthieu ; sans quitter Paris, dirige le commandement de ses armées, 151. Oppose le duc de Brabant aux comtes de Gueldre et de Juliers, 152. Rappelle à Paris les ducs de Berri et d’Anjou ; convoque de nouveaux États ; rappelle Duguesclin, le fait connétable de France, et l’envoie en Normandie contre les Anglais, 153. Attire à son service presque toute la noblesse de Bretagne, 154. Conclut une trève avec le roi d’Angleterre, 156. Offre de sacrifier une partie de ses conquêtes pour établir une paix durable ; commence les hostilités ; se décide à punir enfin Charles-le-Mauvais, 158. Se déclare pour le pape Clément VII, 159. Veut enlever la Bretagne à Montfort ; irrité de la conduite des seigneurs bretons, les chasse de ses armées, 160. Soupçonne la fidélité de Duguesclin, 161. Néanmoins fait transporter son corps dans le tombeau des rois ; profite habilement des dispositions nouvelles des seigneurs bretons ; sa conduite envers l’armée anglaise, 162. Tombe malade, et meurt sans avoir pu consolider ses travaux ; ses talens, sa politique, son économie, 163. Sut contenir l’ambition et l’avidité des ducs d’Anjou, de Berri et de Bourgogne ; leur adjoignit pour la régence le duc de Bourbon son beau-frère, 164. (Guerres entre la France et l’Angleterre.) — Essaie de relever la France de son accablement, 233. Part de Paris pour aller assiéger Melun, 234. Fait faire des ouvertures à Blanche, femme de Ch. de Navarre, qui étoit dans cette ville ; les voyant mal reçues, se décide à attaquer le château, 235. Fait publier un assaut, 236. Veut en partager les périls ; ses tristes réflexions en voyant tout ce qui se passoit autour de lui ; encouragé par Le Besque de Vilaines, il commande qu’on retourne à la charge, 237. Envoie au secours de Duguesclin, 239. Reçoit enfin la ville à composition, 240. Devient roi après la mort de son père, 251. Ordonne qu’on resserre étroitement les prisonniers faits à la bataille de Cocherel ; fait décapiter Squanville, donne à Duguesclin le comté de Longueville, et gratifie tous les officiers qui se sont distingués dans cette journée, 273. Apprend avec peine la mort de Ch. de Blois et la prise de Duguesclin ; reçoit l’hommage du comte de Montfort, 303. Envoie son grand chambellan Hureau de La Rivière au devant de Duguesclin pour lui faire honneur, V, 68. Le nomme connétable de France, 71. (Anc. Mém. sur Duguesclin.)

Né de Jehan ou Jean, roi de France, et de la reine Bonne, fille du roi de Bohème, à Vincennes en 1336, est reçu avec beaucoup de joie comme premier né, 253. Fut instruit de bonne heure dans les lettres, 254. Fut couronné en 1364, à l’âge de 27 ans, 257. Les malheurs du temps lui donnèrent de l’expérience, 258. Prit des habits et un maintien graves, éloigna de sa cour les flatteurs et les gens dissipés, 272. Rechercha les hommes sages et prudens, les honora, et les pourvut largement, 273. Appela à ses conseils les prélats les plus sages et les plus sensés ; mit dans son parlement les juristes les plus renommés ; écouta et honora les théologiens les plus instruits ; consulta pour lui-même les médecins les plus habiles, 274. Fit rechercher les savans et les philosophes, entre autres le père de Christine, 275. Comment il partageoit sa journée, 277. Ses occupations et ses loisirs, 279. Son portrait physique, 280. Temps de l’année où il résidoit dans ses châteaux, 281. Ordre qui s’observoit dans sa marche lorsqu’il alloit à cheval, 282. Sage distribution des revenus de son royaume, 283. Comment ils étoient employés, 284. Ordre qu’il établit dans la maison de la Reine ; habits, joyaux et parure des princesses de sa maison, 285. Table et ameublement de la Reine ; par qui elle étoit servie ; lecture qui se faisoit pendant les repas, 286. Le Roi lui envoyoit tout ce qu’il jugeoit pouvoir lui plaire, et aimoit à s’entretenir souvent avec elle ; état des enfans de Charles ; soin qu’il prit pour l’éducation du Dauphin, 287. Choix de maîtres prudens et habiles ; nul prince ne fut plus instruit dans les lettres, 288. Exemples de son amour pour la justice, 289. Tint souvent lit de justice en son palais, 290. S’opposa aux combats judiciaires, 291. Exemples de sa clémence, surtout envers les rebelles, 293. Évita de charger d’impôts ses sujets, 295. Reprenoit doucement et ramenoit au bien ceux qui s’en écartoient par une vie déréglée, 296. Pardonna trois fois à son barbier qui l’avoit volé, 297. Sa douceur, sa libéralité envers ses officiers, 305. Sa décence dans ses habits et dans ses discours ; il l’exigeoit aussi dans les autres, 306. Sa compassion ; il ne permit jamais à un mari offensé de renfermer sa femme pour le reste de ses jours ; défendit à sa cour tout livre licencieux ; chassa un chevalier qui avoit parlé d’amour au Dauphin, 307. Sa sobriété dans le manger, 308. Son amour pour la vérité, 309. Exemple cité de sa fidélité à garder sa parole, 310. Sa charité envers les pauvres, les églises et les monastères ; fondations pieuses, 312. Sa dévotion ; dons qu’il fit à des églises, 316. Consulta des théologiens et des savans pour savoir si J.-C. pouvoit avoir laissé de son sang sur la terre, 317. Avoit le projet, s’il eût vécu plus longtemps, de faire couronner son fils et d’embrasser l’état ecclésiastique, 319. Sa discrétion dans ses largesses ; n’aima personne sans lui avoir reconnu quelque grande qualité, 321. Fut en son temps le seul digne d’être nommé vrai chevalier, 334. Eut les quatre vertus qui conviennent au chevalier, 337. Preuves historiques, 338. Pourquoi le Roi ne put faire lui-même la guerre en personne, 345. Ce qui le décida à faire Duguesclin connétable de France, 381. L’amour de la paix, la compassion pour le peuple l’engagèrent, quoique victorieux, à consentir à traiter de la paix avec le roi d’Angleterre, 402. Supériorité de ses forces sur celles de ses ennemis, 403. Noms des principaux barons qui étoient à la tête des troupes en différens endroits du royaume, 405. Autres barons qui se rendirent, eux et leurs places fortes, au roi Charles, 408. Le duc de Bourbon, les comtes d’Alençon et du Perche, le connétable et plusieurs autres, envoyés pour soumettre la Bretagne, 412. Règles sur la manière de combattre, 414. Comment le Roi recouvra le duché de Guyenne, 415. Comment on peut se rendre maître des places fortes, 416. Le duché de Bretagne soumis, et à ce sujet comment les châteaux peuvent être réduits, 417. Le duc de Bourgogne et le sire de Clisson, envoyés pour faire le siége de Calais, se rendent maîtres de plusieurs places ; comment des assiégés peuvent se défendre, 419. Le Roi garda toutes ses conquêtes ; aucune ne tenta de se soustraire à son obéissance, 422. Comment les forteresses se doivent garder et défendre contre les ennemis, 423. Flotte entretenue sur mer par le Roi ; dommages qu’elle causa aux vaisseaux anglais, 425. Comment les troupes de mer doivent être mieux armées que celles de terre, 426. Le roi Charles mérita le titre de vrai chevalier par son bonheur, son bon sens, sa diligence et sa force, 428. Fut vrai philosophe ou amateur de la sagesse ; comment il mérita ce nom, VI, 6. Fut habile dans l’astrologie ; en quoi consiste cette science, 8. Eut la noblesse d’entendement ; ce qu’il faut entendre par là, 10. Les lois qu’il fit ou changea prouvent qu’il eut aussi de la prudence, 11. Fut aimé de ses sujets, et les consulta toujours sur leurs besoins, 18. Fut juste, diligent et constant dans ses résolutions, 21 ; habile dans les sciences et arts, 22. Églises, châteaux et autres édifices qu’il construisit ou répara, ou agrandit, 25. Fut ami de l’étude ; livres qu’il fit traduire, bibliothèque qu’il forma, 26. Protégea et consulta l’université ; comment cette école s’établit à Paris, 29. Mot de Charles sur la science, 32. Sa réponse à des courtisans qui le pressoient de donner des ordres, 33. Accorde l’office de notaire à un clerc qui avoit usé de finesse et de diligence pour l’obtenir, 37. Mot de Charles au sujet de la mort du Budes, 38. Sa réponse à des barons de Bretagne, à l’occasion de l’ancien droit du duché de ce nom, 39. Aime mieux donner la charge de trésorier à un homme pauvre, mais sage et instruit, qu’à un riche sans conduite, 40. Mot de Charles à l’occasion d’un habile funambule qui s’étoit fracassé en tombant, 41 ; et sur la fermeté d’ame d’un de ses valets de chambre, 43. Sa lettre à un mathématicien pour l’engager à se rendre auprès de lui, 45. Fait venir à Paris une dame qui jouissoit d’une grande réputation de sainteté, 47. Sa réponse au messager du comte de Tancarville oblige ce seigneur à venir à Paris, 48. Jugement remarquable qu’il rendit entre un de ses officiers et un changeur de Paris, 49. Ce qu’il pensoit de la dissimulation, 53. Approuvoit la qualité de savoir se taire, 54. Comment il découvrit la mauvaise foi d’un de ses officiers, et la punit, 55. Sa réponse à un mot du duc de Lancastre, 58. Ce qu’il pensoit de la félicité des princes, 59. Les rois recherchèrent son alliance, 60. Le souldan du Caire lui envoie des présens, et lui fait offrir ses provinces et terres à gouverner, 61. Comment il recevoit les princes étrangers qui venoient à sa cour ; richesse et somptuosité de sa table et de ses appartemens, 62. Officiers chargés de faire les honneurs, 63. Comment il reçoit en France l’emp. Charles IV, qui désiroit le voir, 64. Détails sur le voyage de ce prince, 67. Sa visite à Saint-Denis, 69. Comment il est reçu à Paris, 70. Le Roi va au devant de l’Empereur ; comment il étoit vêtu ; seigneurs qui l’accompagnoient, 71. Détails sur sa marche et son cortège, 72. Ordre qu’il fit observer dans Paris à cette occasion, 73. Magnifique entrée des deux princes, 74. Détails sur la réception que le Roi fait à l’Empereur dans son palais, 76. Présens de la ville de Paris à l’Empereur, 78. Souper donné par le Roi la veille de l’Épiphanie, 79. Accompagne l’empereur à la Sainte-Chapelle, 80. Cérémonie qui s’y fit, 81. Détails sur le dîner qui suivit, 82. Le Roi mène l’Empereur au Louvre, 84. L’université de Paris vient l’y haranguer, 85. Le Roi tient au Louvre, en présence de l’Empereur et dans un grand conseil, un long discours dans lequel il expose tous les sujets de plaintes qu’il a contre l’Angleterre, 86. Offres que lui fait l’Empereur, 90. La Reine reçoit l’Empereur à l’hôtel de S.-Paul, 91. Présens qu’elle lui fait, 92. Le Roi visite l’Empereur à S.-Maur et à Beauté-sur-Marne, 93. Beaux et riches présens qu’il lui fait, ainsi qu’au roi des Romains son fils, 95. L’accompagne à son départ, et le fait accompagner par ses barons jusqu’à la frontière, 96. Douleur du Roi à l’occasion de la mort de la Reine son épouse ; cérémonie funèbre, 100. Reçoit avis qu’on veut l’empoisonner, 103 ; puis des lettres qui lui annoncent que Barthelemy, archevêque de Bari, a été élu pape, 105. Les cardinaux lui écrivent qu’il n’a été élu que par violence et par peur, 106. Le Roi convoque une assemblée de prélats et de docteurs, et refuse de reconnoître le Pape, 107. Reconnoît Clément VII, 111. Lettres qu’il écrit à ce sujet aux princes chrétiens, 112. Reçoit dans la grande chambre du Louvre le cardinal de Limoges, légat à latère, qui donne des éclaircissemens sur la nomination du prétendu pape Urbain, 115. Projette d’assembler un concile général pour décider entre les deux Papes, 117. Chagrin du Roi à la mort de Duguesclin ; honneurs qu’il rend à sa mémoire ; cette mort fut comme le présage de la sienne, 137. Tombe malade ; ses pieuses dispositions avant de mourir, 138. Sa fermeté, 139. Détails édifians sur sa mort, 141. Ses dernières paroles, 142. Donne sa bénédiction à son fils, 143, et à tous ceux qui étoient présens ; meurt dans les bras de La Rivière, 144. (Christ. de Pisan.)

Il ne permit jamais à ses généraux de compromettre la sûreté du royaume en livrant une bataille générale, 148. Rétablit la sûreté dans les provinces, et se trouve en état de déclarer la guerre à l’Angleterre, 150. Assure le paiement des troupes ; son ordonnance sur la police militaire, 151. Rétablit la discipline, 152 ; la marine ; pourvoit à la conservation des forêts ; réduit le nombre des procureurs au Châtelet ; protége spécialement le commerce, 153. Fixe le prix du marc d’or et du marc d’argent ; rend aux domaines royaux la valeur qu’ils devoient avoir, 154. Règle l’apanage de ses enfans, 155. Ses soins pour la conservation de la bibliothèque du Louvre, 156. Augmente le nombre des officiers de la couronne, 157. Encourage et cultive lui-même les lettres ; récompense généreusement les services rendus à l’État, 158. Fonde des couvens, des hôpitaux et des colléges ; laisse à sa mort un trésor de plus de 17 millions, 159. Son économie dégénéra quelquefois en avarice, 161. Augmente les priviléges des bourgeois de Paris, 162. Fixe la majorité des rois à 14 ans ; nomme un conseil de régence, laisse les instructions les plus sages au duc d’Anjou, 164. (Observ. sur l’Hist. de Ch. V.)

Charles VI, fils de Charles V, né en 1368. Sa naissance est célébrée avec grande pompe à Paris, V, 363, et aussi à Rome ; soins donnés à son éducation, 364. Remporte à 14 ans une grande victoire sur les Flamands, 366. Ses belles qualités, sa mauvaise santé, 367. État du royaume au commencement de son règne, 368. Ses enfans, 369. (Christ. de Pisan.) — Parvient au trône au même âge que saint Louis ; comparaison entre son règne et celui de ce roi, VI, 171. Première cause des désastres de son règne, 172. L’ambition, la cupidité et la conduite déréglée des grands, secondes causes, 173. Le jeune Charles annonce des qualités brillantes, et devient cher aux soldats ; son goût pour les armes, 177. Son peu d’application à l’étude ; son penchant pour les femmes, 178. Nomme Olivier Clisson connétable de France, 182. Est armé chevalier par le régent ; est couronné à Reims, 183. Troubles de Paris, 184. Convoque les États généraux à Compiègne ; paroît dans cette assemblée, mais n’en obtient pas ce qu’il demande, 189. Va, malgré l’avis de son conseil, faire la guerre en Flandre ; pénètre dans l’intérieur de ce pays ; sa conduite à la bataille de Robesc peinte par le moine de S.-Denis, 192. S’avance à la tête de son armée vers la capitale, pour la punir de sa rebellion ; est conduit par ses soldats à l’hôtel de S.-Paul ; mesures violentes que son conseil y prend, 194. Paroît sur un trône entouré de ses ministres et de sa cour ; a l’air de se laisser fléchir par les prières des princes et princesses, 196. Résolutions qui sont prises à la suite de cette scène théâtrale ; elles augmentent le mécontentement, 197. Retourne faire la guerre en Flandre ; fait lever le siége et défait les Anglais, 199. Épouse Isabelle de Bavière ; se distingue dans la guerre de Flandre, 204. Fait une expédition heureuse contre le duc de Gueldre ; convoque à Reims une assemblée de princes et de seigneurs ; y accuse l’administration de ses oncles, et annoce l’intention de prendre lui-même les rênes de l’État, 213. Son portrait d’après le moine de S.-Denis, au moment où il s’empara du pouvoir, 214. Sa générosité ; son habileté dans les exercices militaires ; son mot au vieux duc de Berri, qui étoit sur le point d’épouser la jeune comtesse de Boulogne, 215. Le ministère qu’il forme obtient l’assentiment général ; système de ce ministère tracé par le moine de S.-Denis, 216. Fait célébrer un service solennel à la mémoire de Duguesclin, 217. Se mêle déguisé dans la foule, où ses libéralités avec de jeunes bourgeoises lui attirent des insultes graves ; conclut une trève de 3 ans avec le roi d’Angleterre, 221. Se rend à Avignon ; parcourt le Languedoc ; s’y livre sans retenue aux plaisirs ; ôte le gouvernement de cette province au duc de Berri son oncle ; fait brûler vif Betisac, un de ses agens, 222. Fait une gageure avec son frère à qui arrivera le premier des deux à Paris ; perd la gageure, 223. Projets de guerre qu’il forme ; tombe dangereusement malade ; devient mélancolique ; cour d’amour établie pour le distraire, 224. Vole au secours de Clisson assassiné, 226. Vive inquiétude qu’il témoigne sur sa vie ; poursuit avec violence les complices de P. de Craon ; exige du duc de Bretagne qu’il le lui livre ; proscrit P. de Craon, 227. Donne une partie de ses biens à son frère Louis ; déclare la guerre au duc ; se rend au Mans ; est arrêté au milieu d’une forêt, 228. Perd la raison ; est transporté à Corbeil, 229. Est plaint de ses peuples, 230. Bal masqué où il court le plus grand danger ; retombe dans un état déplorable, 232. Ses alternatives de langueur et d’abattement, 234. Sa lettre aux cardinaux d’Avignon pour empêcher l’élection d’un pape, 236. Ses lettres patentes qui soustraient la France à l’obédience de Benoît XIII, 239. Après avoir entendu le sermon du moine Legrand, rappelle le duc de Bourgogne, 260. Au milieu des profusions de son épouse et de son frère, manque souvent du nécessaire, 261. Obtient des ducs de Berri et de Bourbon qu’ils entament une négociation avec la Reine, 262. Paroît avec la Reine dans la cathédrale de Chartres sur un trône magnifique ; pardonne au duc de Bourgogne ; presse les princes d’Orléans d’exécuter le traité conclu ; retourne à Paris avec la Reine et le duc de Bourgogne, 282. Est arrêté par la populace, et obligé de prendre le chaperon blanc, 307. Est forcé d’aller en grande pompe faire enregistrer au parlement les ordonnances cabochiennes, 309. Revêtu de l’écharpe des armagnacs, suit l’armée en Flandre ; reprend Compiègne et Soissons ; s’empare de Bapaume ; assiége Arras ; veut qu’on entame une négociation ; sa fermeté dans cette circonstance, 314. Conclut un traité ; conditions de ce traité, 315. Se rend à Vincennes ; surprend Boisbourdon sortant de la chambre de la Reine, 330. Confirme le traité d’Arras, 354. Va occuper l’hôtel de S.-Paul, 356. Sa mort, 361. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) — Gouverné par le duc de Bourgogne, assemble 100,000 hommes pour aller à Bourges ; se rend à La Charité-sur-Loire, y fait de grandes ordonnances ; assiége Dun-le-Roi ; s’en rend maître, VII, 252. Assiége Bourges ; détails sur ce siége, 253. Retourne à Paris après l’arrangement conclu à Bourges et solennellement juré à Auxerre, 254. Rassemble ses troupes ; assiége Compiègne, 260. S’en rend maître ; va attaquer Soissons, 261. L’emporte d’assaut, 262. Se rend maître de Bapaume ; va mettre le siége devant Arras, 263. Détails sur ce siége, 264. Fait la paix avec le duc de Bourgogne, à la sollicitation de la duchesse de Hollande ; retourne à Paris, 267. Confirme la paix projetée entre lui, Henri V et le duc de Bourgogne, 327. Entre avec le roi d’Angleterre à Paris, 337. Meurt deux mois après ce prince, 367. Commencement de la maladie dont il fut atteint, et qui troubla son règne, 368. (Mém. de Fenin.)

Charles VII, troisième fils de Charles VI, et connu d’abord sous le nom de Ponthieu, épouse à 12 ans Marie, fille du roi de Naples, VI, 312. Reçoit le duché de Touraine et le gouvernement de Paris, 324. Sa réponse noble et ferme au héraut que le duc de Bourgogne lui envoie, 332. Est sauvé par Tanneguy-Duchâtel, 338. Se retire à Bourges ; compose un parlement ; prend le titre de régent ; est reconnu par tout le midi de la France, 345. Rejette avec indignation le projet de paix proposé par le duc de Bretagne, 346. Ouvre des négociations avec Henri V, 348. Se rend à une entrevue avec le duc de Bourgogne, 349. Montre quelque inquiétude sur celle qui a été indiquée à Montereau, 350. S’y rend le premier, 351. Tombe évanoui en voyant le duc massacré, 352. À la sollicitation de sa mère, est condamné par le parlement comme assassin du duc de Bourgogne, déclaré privé de toute succession ; ses vassaux sont déliés à son égard du serment de fidélité, 357. Appelle de cet arrêt à Dieu et à son épée ; fait un traité avantageux avec l’Écosse ; en reçoit un secours de 7,000 hommes ; situation de Paris ; les malheurs y ramènent la religion ; fondations d’hôpitaux, 358. Le Dauphin envoie le comte de Buckam, écossais, contre le duc de Clarence ; se lie momentanément avec le duc de Bretagne ; se décide à attaquer les États du duc de Bourgogne ; entre dans le Nivernois ; prend Cosne, 359. Après la mort de son père, prend le titre de roi et le nom de Charles VII, 361. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) — Situation de ses affaires au moment où il prit le titre de roi, VIII, 7. Caractère de ce prince, 8. Caractère de ses favoris ; quelles chances de succès s’offroient à lui, 9. Il se fait sacrer à Poitiers, 11. Événement d’où l’on tire un augure favorable pour le rétablissement de ses affaires, 12. Voit d’un œil indifférent les succès et les revers des guerriers qui se sacrifient pour sa cause, 13. Comble de bienfaits les étrangers qui s’attachent à son service ; confie la garde de sa personne à une compagnie d’élite de soldats écossais, 16. Retiré à Bourges, ne fait aucun effort pour améliorer sa situation, 18. Est obligé de composer pour une somme de 40 liv. ; ne peut être accusé d’avoir détourné pour ses plaisirs l’argent destiné à l’entretien de ses troupes, 19. Est appelé par dérision le roi de Bourges ; ne sait résister à ses ministres, ni braver la présence du connétable de Richemont, 22. Sa réponse à ce connétable lorsqu’il lui propose pour ministre le sire de La Trémouille, 26. Récompense avec grandeur la garnison et les habitans de Montargis, 28. Dans l’extrémité où il se trouve réduit, s’engage à donner le duché de Berri au roi d’Écosse, s’il parvient à recouvrer son royaume ; a l’intention d’aller chercher un asyle en Espagne ou en Écosse ; on lui propose de se retirer seulement en Dauphiné, 41. Témoignage de Thomassin à ce sujet ; il est décidé qu’on disputera le terrain pied à pied à l’ennemi ; à qui les historiens attribuent cette résolution, 42. Le témoignage de Brantôme sur ce fait ne peut être soutenu, 43. Fait donner à Jeanne d’Arc des pages, des écuyers, des armes et une bannière, 45. N’ose lui refuser entièrement que le connétable de Richemont rentre en grâce ; est sacré à Reims, 47. Ordonne à Jeanne d’Arc de rester à l’armée ; semble sortir de son apathie, 48. Parcourt les rangs de son armée dans les plaines de Montpilloy ; harangue ses soldats et montre un vif désir de signaler sa valeur, 49. Retombe dans la mollesse et retourne à Bourges, 52. État de la France à cette époque, 53. Accorde une amnistie générale aux Parisiens, qui offrent de tout tenter pour lui remettre leur ville, 60. Confirme le parlement, auquel il réunit celui qu’il avoit établi à Poitiers ; arrête le mariage du dauphin Louis avec Marguer. d’Écosse, 61. Lève des subsides dans le Lyonnais, le Dauphiné et le Languedoc ; assiége et prend Montereau ; fait son entrée dans la capitale ; y est reçu au milieu de l’enthousiasme des habitans ; dirige lui-même ses affaires, 62. Rend plusieurs ordonnances sur l’administration de la justice ; rétablit l’ordre dans les finances, réforme le luxe ; désordres causés dans le royaume par les gens de guerre, 63. La peste se joint à la famine ; dépopulation de Paris ; pour la première fois, une prime est accordée à ceux qui apporteront au magistrat la tête d’un loup ; le Roi soutient le concile de Bâle, convoque une assemblée à Bourges pour examiner les décrets de ce concile, 64. Arrête le réglement connu sous le nom de pragmatique sanction, dans lequel les libertés de l’Église gallicane son définies d’une manière plus claire, 65. Sa sagesse et sa fermeté en cette occasion lui concilient l’amour de ses peuples, 66. Fait un premier réglement pour réprimer la licence effrénée des soldats et capitaines, 67. Surpris par la conspiration dont La Trémouille étoit l’ame, le Roi appelle le connét. de Richemont, marche sur Niort, force les rebelles à implorer sa clémence ; s’empare de La Charité-sur-Loire ; fait rentrer dans le devoir le comte de S.-Paul ; assiége Pontoise ; lève le siége ; reparoît tout-à-coup devant cette place, 68. L’emporte d’assaut ; assemble des troupes en Guyenne pour sauver la ville de Tartas ; apprend que les princes mécontens doivent se réunir à Nevers, 69. Dissimule ; autorise cette réunion ; offre un sauf-conduit au duc de Bretagne pour s’y rendre ; négocie avec les seigneurs les plus puissans de la Ligue, et parvient à la dissiper ; délivre la ville de Tartas, et soumet plusieurs autres places, 70. Signe une trève de 18 mois avec l’Angleterre, 71. Pour se débarrasser des compagnies qui désolent le royaume, envoie 12,000 hommes au service du duc d’Autriche ; va lui-même à la tête du reste des aventuriers mettre le siége devant Metz, 72. Capitule avec les habitans de cette ville, et lève le siége ; prolonge la trève avec l’Angleterre, 73. Forme le projet d’établir une armée permanente ; assemble les grands vassaux, 74. Obtient par des libéralités ou par des promesses leur assentiment ; établit la taille appelée la taille des gens d’armes ; l’armée prend le nom de gendarmerie française ; sa composition ; réglemens auxquels elle est soumise, 75. Le Roi publie une abolition générale, prend des mesures pour la sûreté des routes, crée les francs-archers ; utilité de cette institution, 76. Prescrit les indemnités dues aux habitans obligés de fournir des vivres aux troupes ; l’ordonnance rendue à ce sujet fait connoître la valeur qu’avoient alors la plupart des objets nécessaires à la vie ; par d’autres ordonnances, rétablit l’ordre dans les différentes parties de l’administration, 77. Son goût pour les fêtes et les plaisirs ; ses amours avec Agnès Sorel, 78. Sa conduite prudente envers Frégose et le duc d’Orléans ; demande à l’Angleterre réparation de l’outrage fait à son allié le duc de Bretagne, 79. Son entrée dans la ville de Rouen ; description de cette entrée, 80. Dirige ses troupes dans la Guyenne, délivre cette province de la domination des Anglais, 81. Réunit une armée qu’il reconduit en Guyenne, menacée d’une nouvelle invasion ; défait les Anglais à Castillon ; soumet et punit les villes rebelles, 82. Fait construire aux deux extrémités de Bordeaux les châteaux du Ha et Trompette ; reçoit les ambassadeurs que différens princes d’Orient lui envoient après la prise de Constantinople, mais ne leur donne aucune espérance, 83. Fait arrêter le duc d’Alençon, qui est condamné à mort ; lui fait grâce de la vie, et ne retient qu’une partie de ses biens confisqués ; établit un ordre rigoureux dans les finances, 84. Fait rédiger par écrit les usages, styles et coutumes de chaque province, et les fait servir de règles pour les jugemens ; met un frein à l’avidité des gens de loi ; se met lui-même en garde contre les faveurs injustes qu’on pourroit obtenir de lui ; confirme les priviléges de l’université, mais en corrige les abus ; son traité d’alliance avec les Suisses, 85. Son administration est universellement bénie ; sa générosité et sa reconnoissance envers ceux qui l’avoient servi ; réhabilite la mémoire de Jeanne d’Arc ; anoblit sa famille, 86. On a peine à expliquer sa rigueur envers Jacques Cœur, 87. Sa maladie, sa mort ; fut surnommé le Victorieux, 88. (Tabl. du règ. de Charles VII.) — En 1425, envoie demander du secours au duc de Bretagne ; cherche à négocier auprès du duc de Bourgogne, 110. Reçoit de ces deux princes la promesse de secours, à condition qu’il éloignera de lui ceux qui avoient pris part à la captivité du premier, et au meurtre du père du second, 111. Offre à Richemont qui désiroit le servir, et pour la sûreté qu’il demandoit, de remettre en ses mains Lusignan, Chinon et Loches ; se rend à Angers, 113. Y donne l’épée de connétable au comte, 114. Se rend à Saumur, où le duc de Bretagne vient lui faire serment, et promet de faire la guerre aux Anglais, 117. Assemble les trois États à Mehun-sur-Yèvre ; leur demande de l’argent, 118. Se décide à voir Jeanne d’Arc ; la fait examiner et interroger, 153. Est tout étonné d’une chose qu’elle lui dit en secret, 154. La fait conduire avec lui à Poitiers, 155. Lui donne un écuyer, un page, des armes, etc., 157. La fait conduire à Blois par plusieurs capitaines, 158. À la nouvelle de la prise de Jargeau, appelle de toutes parts des gens de guerre pour venir se joindre au duc d’Alençon et à la Pucelle, 183. Se rend à Sully, 184 ; puis à Gien, d’où il envoie l’amiral Culant sommer la place Bonny de se soumettre à son obéissance, 191. S’arrête au conseil de la Pucelle, et se décide à aller à Reims, 192. Soumet S.-Florentin ; livre un combat devant Troyes ; disette que l’armée y éprouve, 195. Consulte son conseil pour savoir s’il assiégera ou non cette ville, 196. S’arrête à l’avis de Jeanne d’Arc, 199. Reçoit Troyes à composition ; y fait son entrée, 200. Est reçu dans Châlons, 201. Arrive à Reims, où se rendent les ducs de Bar et de Lorraine, et le seigneur de Commercy ; envoie chercher la sainte ampoule à l’abbaye de S.-Remy, 202. Est fait chevalier par le duc d’Alençon, et couronné par l’archevêque de Reims, 203. Se rend au prieuré de S.-Marcoul ; reçoit la soumission de la petite ville de Wailly, de Laon, de Soissons, et de plusieurs autres places, 204. Se prépare à combattre le duc de Bedfort, 205. Retourne à Château-Thierry, 206. Attend à Dammartin le duc de Bedfort pour le combattre, 207. Envoie Lahire faire des escarmouches ; se retire vers Crespy ; se porte sur Senlis, 208. Envoie Ambroise de Lore et Xaintrailles à la découverte des mouvemens du duc de Bedfort ; se dispose à combattre, 209. Ordre de ses batailles ; quels en étoient les chefs, 210. Escarmouches entre les deux armées, 211. Le Roi entre dans Compiègne, y reçoit la soumission des habitans de Beauvais et de Senlis ; vient à S.-Denis, 213. Reçoit la soumission de la ville de Lagny, où Ambr. de Lore est envoyé pour commander ; se retire vers la Loire, laissant à S.-Denis le comte de Vendôme, 218. (Mém. concern. la Puc. d’Orl.)

Il fait prendre des informations sur Jeanne d’Arc dans son pays, 259. Veut la voir avant le retour de ses envoyés à Domremy ; est sur le point de la renvoyer ; se détermine à la recevoir, 260. Pour l’éprouver, se cache dans la foule de ses courtisans ; est reconnu par elle, 261. Prend confiance en ses discours, 264. La confie à la garde du gouverneur de Chinon, 265. Lui donne l’état de maison d’un chef d’armée ; lui fait faire une armure, 268. Ne peut se résoudre à se priver des secours de la Pucelle ; exige qu’elle suive l’armée, 280. Ne fait rien pour la sauver des mains des Anglais, 289. Songe à réhabiliter sa mémoire, 312. Ordonne une première enquête ; fait agir les parens de Jeanne en leur propre nom, 313. Rétablit sa mémoire, mais ne cherche point à venger sa mort, 314. (Supplém. aux Mém. sur J. d’Arc.) — Vient à Bray-sur-Seine, 499. Assiste au siége de Montereau ; fait son entrée à Paris, 501. Assiste au service célébré en mémoire du comte d’Armagnac, 502. Va à Poitiers ; marche contre le duc d’Alençon et J. de La Roche, qui se sont emparés de S.-Maixant par trahison ; reçoit le château de cette ville à discrétion ; fait trancher la tête aux gens de La Roche, 515. Accorde le pardon au bâtard d’Orléans ; fait la paix avec les autres princes mécontens, 516. Vient au siége de Pontoise, 520. Noms des princes et seigneurs qui l’accompagnent ; dispositions qu’il y ordonne, 521. Assiste au siége de Caen, 551. (Hist. de Richem.) — Établit des compagnies d’ordonnances ; lève une taille sur le royaume pour les entretenir, IX, 406. Ces compagnies font cesser les courses et les pilleries des écorcheurs, 408. (Mém. de La Marche.) — Fait sommer par ses ambassadeurs le roi d’Angleterre de réparer les torts que les Anglais font dans le royaume, malgré les trèves ; et sur le refus du Roi rassemble des troupes avec le duc de Bretagne pour marcher contre eux, XI, 11. Refuse au duc de Sommerset, à Talbot et autres Anglais la liberté de s’en aller, 16. Met le siége devant le Palais de Rouen, 17. Traite avec le duc de Sommerset ; conditions auxquelles il lui donne la liberté de se retirer avec sa femme, ses enfans et autres Anglais ; retient Talbot en otage, 18. Fait son entrée dans la ville de Rouen, 19. Envoie des troupes dans la Guyenne, 20. Exige, durant la conquête de la Normandie, qu’on prenne les places et châteaux par composition, et non par assaut, 22. Va mettre le siége devant Bordeaux ; traite avec les Anglais ; reçoit le serment des Bordelais, 41. Bannit ceux qui étoient allés chercher les Anglais ; soumet toute la Guyenne, 42. Envoie secrètement en Dauphiné Ant. de Chabannes, comte de Dammartin, pour prendre et amener son fils Louis le dauphin ; opinions diverses sur la cause de cette mission, 47. (Mém. de Du Clercq.) — Fait publier dans toute la Normandie des lettres patentes portant ordre de laisser descendre paisiblement tous les Anglais du parti du roi Henri ; meurt au château de Mehun-sur-Yèvre, XIII, 256. Grande et belle comète vue à Paris le lendemain de sa mort, 257. Détails sur ses funérailles, 258. (J. de Troyes.)

Charles VIII, roi de France, entreprend le voyage d’Italie en 1494, XIII, 1. Est entretenu dans l’idée que le royaume de Naples lui appartient de droit, 7 ; renvoie la fille du roi des Romains, et épouse celle du duc de Bretagne, 19. Fait une paix de 4 ans avec l’archiduc d’Autriche, 20. Demande aux Vénitiens aide et conseil pour son entreprise d’Italie ; réponse et politique des Vénitiens, 23. Se rend à Lyon, 24. Rassemble une grande armée à Gênes, 25. Passe en Italie, emprunts qu’il y fait, 28. Sollicité par Ludovic, se décide à poursuivre ; se rend à Ast, 34 ; puis à Pavie, où il voit Jean Galéas, duc de Milan, et sa femme, 36. De là à Plaisance, 37. Entre sur le territoire de Florence, dont plusieurs places se donnent à lui, 40. Assiége et prend le château de Sesane, 41. Entre dans Pise, 42. Ensuite dans Florence, 46. Fait un traité avec les Florentins, qui lui donnent 120,000 ducats, 51. Marche vers Rome par les terres des Ursins, qui lui sont rendues, 52. Envoie à Ostie le cardinal S.-Pierre-aux-Liens et Perron de La Basche, maître d’hôtel du Roi, 54. Entre dans Rome, 57. Noms des cardinaux qui se réunissent à lui, et veulent déposer le pape Alexandre VI ; négocie avec le pontife, et conclut un traité avec lui, 69. Part de Rome, prend d’assaut Chastel-Fortin, 70 ; Valmonton, et arrive à S.-Germain, 71. Entre dans Capoue ; est reçu dans Naples, 72. Tout le royaume, excepté quelques places, se soumet au Roi, 73. Noms des seigneurs napolitains qui le reconnoissent pour leur souverain, 74. Fait à Ferdinand et son oncle Frédéric des offres qu’ils refusent, 75. Est couronné roi de Naples ; fautes qu’il commet, 76. Se rend maître du château de l’Œuf, 77. Informé de la ligue conclue contre lui, décide de s’en retourner en France, 100. Noms des commandans de place qu’il laisse dans le royaume de Naples, 101. Traite favorablement les partisans des Colonne, qui se tournent contre lui, 102. Reprend le chemin de Rome, 103. Laisse à Sienne le seign. de Ligny, qui en est bientôt chassé ; se rend à Pise, 106. Retient cette ville, à la prière des habitans ; y laisse pour commandant le seign. d’Entragues, 109. Vient à Sienne, 111 ; à Sesane, 113. Se rend maître de Pontremoli, 114. S’engage dans une petite vallée, où il éprouve une grande famine, 116. Comment les Allemands passent sa grosse artillerie à travers les Apennins, 119. Le Roi arrive à Fornoue, 125. S’y trouve dans une situation critique, 128. Pourparlers inutiles avec les chefs de l’armée italienne, 131. Détails sur la bataille de Fornoue, 134. Les ennemis sont mis en fuite, 141. Le Roi se retire sain et sauf jusque dans la ville d’Ast ; détails sur cette retraite, 152. Conclut la paix avec le duc de Milan ; à quelles conditions, 177. Se retire aussitôt à Trin, 179. Revient en France ; se mêle peu de ses affaires, se reposant sur des serviteurs peu expérimentés ; apprend la nouvelle de la mort du Dauphin ; son deuil de cette mort dure peu ; pour consoler la reine Anne de Bretagne, fait danser devant elle plusieurs jeunes seigneurs, 188. Reçoit la nouvelle de la reddition des châteaux de Naples, 192. Restitue aux Florentins 30,000 ducats qu’ils lui avoient prêtés, et pour lesquels il devoit leur remettre la citadelle de Pise, que d’Entragues, contre la foi des traités, rend aux Pisans, 193. Manque deux entreprises sur Gênes, formées, l’une par Bapt. Frégose, l’autre par Trivulce, 203. Ne s’occupe que de tournois et joûtes, 207. Conclut une trève avec le roi de Castille, 215. Ses constructions au château d’Amboise, 221. Projette une nouvelle expédition mieux combinée en Italie, 222. Ses projets de réforme dans les finances et dans l’Église, 223. Détails sur sa mort, 224. Sur ses funérailles, 229. (Mém. de Commines.) — Sait à peine lire et écrire quand son père va le voir à Amboise ; rougit de son ignorance ; s’applique avec ardeur à l’étude ; fait traduire pour son usage les Commentaires de César et l’histoire de Charlemagne, XIV, 128. Conçoit de l’attachement pour le duc d’Orléans ; témoigne un vif désir de se soustraire à l’autorité de sa sœur, 150. Touché du discours de la duchesse d’Orléans, lui accorde la liberté de son mari, 191. Prend la résolution de régner enfin par lui-même ; part du Plessis-lès-Tours sous prétexte d’une partie de chasse ; se rend au pont de Baragnon ; envoie d’Aubigny délivrer le duc d’Orléans, 192. Comble ce prince de bontés, lui confie son projet d’épouser Anne de Bretagne ; écrit à sa sœur pour la rassurer sur la crainte d’une disgrâce, 193. Continue les négociations entamées en Bretagne, 194. Forme le projet de conquérir ce pays, pour laisser ensuite la duchesse libre de donner sa main à qui elle l’en jugeroit digne ; va assiéger Rennes ; entre dans cette ville dans un moment de trève, voit la princesse, et cherche à la disposer en sa faveur ; accorde un sauf-conduit à Anne, et tremble qu’elle ne passe en Angleterre, 195. Se rend auprès d’elle, célèbre son mariage ; clauses stipulées dans le contrat ; fait couronner la Reine à S.-Denis, 196. Change le conseil formé par madame de Beaujeu ; donne toute sa confiance à Guill. Brissonnet et à Ét. de Vers, 197. Songe à entreprendre les conquêtes qui ont été l’objet des rêves de son enfance ; projette de s’emparer du royaume de Naples, 198. Favorise Perkin, qui se fait passer pour le duc d’Yorck, 200. Conclut la paix avec l’Angleterre, moyennant de grands sacrifices ; rend le Roussillon à l’Espagne, 201. Par le traité de Senlis restitue l’Artois et la Franche-Comté à Maximilien, 202. État de l’Italie au moment où le Roi se prépare à y entrer, 203. Fait un traité avec Ludovic Sforce, qui promet des secours d’hommes et d’argent, 208. Confie la régence à la Reine et au sire de Beaujeu, devenu duc de Bourbon ; prend la route de Grenoble, 210. Noms des seigneurs français et étrangers qui l’accompagnent, 211. Traverse les Alpes ; reçoit des secours d’argent de la duchesse de Savoie et de la marquise de Montferrat ; arrive à Asti, où il a une entrevue avec Ludovic ; y tombe malade, 212. Différence entre l’armée française et les armées italiennes, laquelle explique l’étonnante facilité que trouve Charles VIII à traverser l’Italie, 213. Le Roi se rend à Pavie, y voit le jeune duc Galéas ; touché des prières d’Isabelle son épouse, lui donne des espérances qu’il ne peut réaliser ; entre dans Plaisance, 218. Menacé de l’excommunication par un nonce du Pape s’il entre sur les terres de l’Église, répond qu’il a fait vœu de visiter le tombeau de saint Pierre, et qu’il faut qu’il l’accomplisse, 219. Engage le domaine de la couronne ; fait au clergé de France un emprunt pour payer son armée ; exige de Médicis la remise de toutes les places fortes de la Toscane, 220. Est reçu à Pise avec des transports de joie, 221. Entre dans Florence en conquérant ; veut qu’on y rappelle les Médicis ; est obligé de se relâcher de ses prétentions ; obtient une contribution de 100,000 écus, 222. Entre dans Rome à la lueur des flambeaux ; négocie avec le Pape ; établit quatre tribunaux qui rendent la justice en son nom, 223. Conditions du traité conclu avec le Pape, 224. Détails sur son séjour à Rome ; il quitte cette ville, emmenant avec lui Zizim, frère du sultan Bajazet, que le Pape lui remet, 225. Apprend à Veletri qu’Alexandre VI a conclu un traité avec Ferdinand et Isabelle, et les principales puissances de l’Italie, 226. S’empare du château de Mont-S.-Jean et de S.-Germain, 227. Entre dans Aversa, où on lui présente les clefs de Naples ; est reçu dans cette ville aux acclamations du peuple, y séjourne trois mois, 229. Rejette les propositions que lui fait Frédéric, oncle de Ferdinand, en faveur de la famille de ce prince ; devient maître de Gaëte et de la Calabre, que le sénéchal de Beaucaire et d’Aubigny lui soumettent ; ne se met point en garde contre les délices de Naples ; fait son séjour habituel à Ponge-Réale, 230. Description de cette maison de Plaisance, 231. Il y oublie les dangers qui le menacent ; fait de riches présens à une charmante amazone ; veut se faire reconnoître empereur d’Orient, roi de Naples et de Jérusalem ; fait une entrée solennelle dans Naples, y est couronné ; fait chevaliers les jeunes fils des dames napolitaines 232. Nouvelles alarmantes que lui envoie Comines, son ambassadeur à Venise ; elles le déterminent à revenir en France ; il laisse une partie de ses forces à Naples ; désordre où se trouve ce royaume, 233. Prend la route de l’État romain, 234. Emporte de vive force la ville de Toscanella ; sa conduite généreuse envers une jeune fille de la plus grande beauté qui vient se jeter à ses pieds, 235. Malgré les conseils de Comines, il laisse des garnisons à Sienne et à Pise, 236. Arrive à Pietra-Santa, où il apprend que l’armée vénitienne l’attend au-delà des Apennins, 237. Vient devant Fornoue, se décide à livrer bataille ; noms de sept chevaliers qui se chargent de veiller spécialement sur la personne du Roi, et prennent les mêmes vêtemens que lui pour recevoir les coups qui lui seront destinés, 238. Discours du Roi à ses généraux, 239. Fait des prodiges de valeur ; gagne la victoire, mais perd son bagage ; arrive à Asti à travers mille dangers, 240. Négocie avec Ludovic ; conditions du traité conclu avec ce prince, 241. Repasse les Alpes et s’arrête à Lyon ; les tristes nouvelles qu’il reçoit de Naples lui inspirent le désir de reconquérir ce royaume, mais il est retenu par les parlemens, 242. Conclut une trève avec Ferdinand d’Espagne ; confirme les derniers traités faits avec Maximilien et Henri VII ; s’occupe uniquement des soins du gouvernement ; ordonne la rédaction des coutumes des diverses provinces, 243. Rend le grand conseil sédentaire à Paris ; se livre à des exercices violens ; projette de faire rebâtir le château d’Amboise, 244. Relègue le duc d’Orléans à Blois ; son état de langueur et de foiblesse ; quelle fut la cause de sa mort, 245. (Tabl. du règn. de Ch. VIII.) — Arrive à Rome, d’où le duc de Calabre venoit de sortir avec son armée, 256. Assiége Mont-S.-Jean, qu’il met à feu et à sang, 259. Se porte sur Naples, d’où le duc de Calabre et son oncle Frédéric se retirent pour passer en Sicile ; y est couronné en grande solennité ; restitue les terres, villes, seigneuries, rentes et revenus aux princes, ducs, comtes et barons qui en avoient été privés ; décharge le peuple d’une somme de 200,000 ducats, 260. Fait de grands biens et oblations aux églises ; est averti, après un long séjour dans Naples, de la ligue formée contre lui par le Pape, le roi d’Espagne, le duc de Milan et la seigneurie de Venise, 261. Prend le parti de retourner en France ; repasse par Rome, rencontre ses ennemis en grand nombre, leur livre combat, 262. Y court de grands dangers ; en sort victorieux, 263. (Mém. de Villeneuve.) — Du règne et des exploits de ce prince ; son caractère, par l’auteur des Mém. de Bayard, XV, 196 et suiv.

Charles IX monte sur le trône à dix ans, XX, 93. Prête à Lyon serment d’exécuter les conditions de la paix faite avec l’Angleterre ; y fait bâtir une citadelle, 117. Veut s’élancer contre les troupes du prince de Condé ; est retenu par le connétable ; se dirige au grand galop vers Paris avec une foible escorte, et y est reçu aux applaudissemens du peuple, 126. Va joindre à S.-Jean-d’Angely le duc d’Anjou, dont il envie la gloire, 137. Est marié avec Isabelle, seconde fille de Maximilien II, 140. Ses défauts et ses qualités, 141. Il semble prendre du goût pour les entretiens de l’amiral, et prêter l’oreille à ses discours séduisans, 143. Tient un conseil où sont admis le duc d’Anjou, Tavannes et Coligny, 145. La guerre à faire en Flandre en est l’objet ; le Roi balance à se décider, 146. Se livre aux plus horribles emportemens en apprenant l’assassinat de Coligny ; se rend chez lui avec toute sa cour, 151. Déclare dans un conseil secret qu’il consent à la mort de Coligny, mais qu’il veut que tous les protestans soient massacrés ; le conseil décide que le roi de Navarre et le prince de Condé seront épargnés, 153. Dissimulation profonde du Roi ; mesures prises pour rendre le massacre plus facile et plus sûr, 154. Ses remords après la S.-Barthelemy ; il négocie avec La Noue, l’un des chefs les plus renommés du parti protestant ; lui donne le gouvernement de La Rochelle, 162. Assiste au siége de cette ville, 163. Signe un traité de paix avec les protestans, 164. Presse le départ du duc d’Anjou pour la Pologne ; motifs qui l’animent ; son existence triste et languissante depuis la S.-Barthelemy ; il tombe sérieusement malade à Vitry, 167. Va s’établir à S.-Germain, où il espère en vain trouver le repos qui le fuit, 168. Ordonne au duc de Guise d’étrangler La Mole, amant de Marguerite de Valois, 169. Se retire à Paris, protégé par les Suisses, 170. Est transporté à Vincennes, où il montre le désir de soulager ses peuples, 172. Près de mourir, il appelle auprès de lui le roi de Navarre, lui recommande sa femme et sa fille, et meurt dans ses bras, 173. (Introd.) — Visite les provinces, XXIV, 412. Ordonne aux Guise et aux Châtillon de sortir de Paris, 414. Épouse Élis. d’Autriche, fille de Maximilien, XXV, 185. Avoue au parlement le massacre de la S.-Barthelemy, 300. (Mém. de Tavannes.) — Son discours à l’ouverture du colloque de Poissy, XXXIII, 147. Publie des lettres patentes pour déclarer qu’il est libre à Paris, et que les protestans ne doivent se révolter ni prendre les armes, sous prétexte que lui et ses frères sont prisonniers du duc de Guise et du connétable, 180. Adresse aux princes d’Allemagne une déclaration pour leur faire entendre qu’il est libre, ainsi que sa mère et ses frères, et pour les engager à retirer du royaume les troupes qu’ils y ont à la solde des protestans ; remplace Vieilleville dans le commandement de Rouen par Brissac, 258. Accorde aux ecclésiastiques de racheter les terres et immeubles par eux vendus, 319. Se rend à Fontainebleau, où il reçoit les ambassadeurs du Pape, de l’Empereur, du roi d’Espagne, du duc de Savoie et autres princes catholiques, qui le prient de faire observer les décrets du concile de Trente, et l’exhortent à demeurer ferme dans la religion catholique, 320. Réponse qu’il leur fait, 321. Fêtes et divertissemens qui ont lieu à Fontainebleau, 322. Il fait son entrée à Sens ; va à Troyes, où la paix avec l’Anglelerre est conclue et publiée, 326. Prend sous sa protection la reine de Navarre Jeanne d’Albret, et prie le Pape de mettre au néant la sentence qu’il a rendue contre elle, 334. Se rend à Nancy, où il répond aux ambassadeurs des princes catholiques qu’il ne peut casser l’édit de pacification nouvellement fait, 335. Continue la visite de ses provinces, 336. Va à Lyon, où la Reine mère ordonne de construire une bonne citadelle, 338. Se rend en Roussilion ; y publie un édit concernant l’exercice du culte protestant, 340. Ordres qu’il envoie aux gouverneurs des provinces relativement aux huguenots, 341. Tient à Moulins une assemblée des grands du royaume, dans laquelle il réconcilie la veuve du duc de Guise et le cardinal de Lorraine avec l’amiral et avec le maréch. de Montmorency, 365. Instruit du complot des protestans, fait venir les Suisses à Meaux, 381. Se rend avec eux à Paris, 382. Mande de tous côtés ses serviteurs, et se met en état de défense, 383. Se décide à sortir de Paris pour aller à S.-Denis, après avoir inutilement tenté tous les moyens de pacification, 393. Après la bataille de S.-Denis, offre au prince de Condé de faire publier l’édit de pacification par tous les parlemens, s’il veut déposer les armes, 404. Fait la paix avec lui, 415. Motifs qui déterminent les deux partis à la faire, 416. Révoque les édits en faveur des proteslans ; suspend de leurs charges tous ceux qui font profession de la religion nouvelle, 433. Entre dans S.-Jean-d’Angely, 490. (Mém. de Castelnau.) — Fait son entrée à Montpellier, y assiste à une procession générale, XXXIV, 266. (Mém. de Philippi.) — Se marie avec la fille de l’Empereur ; passe l’hiver à Villers-Coterets ; jeux auxquels il se livre, XXXV, 71. Détails sur le cérémonial suivi lors de ce mariage, XXXVI, 45 (note). Défend au duc d’Alençon et au roi de Navarre de sortir du château de Vincennes, dont il fait garder les portes ; fait arrêter les maréchaux de Montmorency et de Cossé, 59. Détails sur sa mort, 60. (Mém. de Bouillon.) — N’assiste point au conseil tenu pour la S.-Barthelemy ; a beaucoup de peine à y consentir, XXXVII, 49. Veut faire arrêter le duc de Guise, pour l’assassinat commis sur l’amiral, 50. En est détourné par le maréchal de Retz, 51. Se réunit à sa mère et se conforme à sa volonté, 52. Tombe malade à S.-Germain, 58. Vient à Vincennes, où il fait garder à vue le roi de Navarre et le duc d’Alençon ; fait mourir La Mole et Coconas, 59. (Marguer. de Valois.) — Comble de caresses la reine de Navarre ; flatte les huguenots, XLV, 72. Propos tenu à l’amiral sur la guerre de Flandre et sur le caractère de la Reine mère, 73. À Teligny, sur sa cour et son conseil, 74. Va voir avec sa mère le corps de l’amiral pendu au gibet de Montfaucon ; ses paroles sur la S.-Barthelemy et sur le mariage de sa sœur, 77. Donne ordre à son frère de faire étrangler La Mole ; veut le faire étrangler au Louvre, 82. Témoignage qu’il rend à la mémoire de Coconas ; détails sur sa mort, 85. Ses regrets d’avoir tant fait répandre de sang, 86. Vers sur lui, 87. Ses funérailles, 99. Dispute entre messieurs du parlement et des évêques et seigneurs sur le rang qu’ils y doivent tenir, 100. (Mém. de L’Estoile.)

Charles-le-Téméraire, comte de Charolais, depuis duc de Bourgogne, fils de Philippe-le-Bon, se distingue dès son enfance dans les joûtes et les tournois ; expose plusieurs fois sa vie contre les révoltés de Gand ; aime la danse, la musique ; sa galanterie ; sa pitié pour les pauvres ; se remplit l’esprit d’idées héroïques et de projets gigantesques ; Louis XI aigrit son caractère par ses contradictions, IX, 52. Entre dans la ligue du Bien public ; se met à la tête de l’armée ; accueille avec hauteur le prélat que lui envoie Louis XI, 55. Fait des prodiges de valeur à la bataille de Montlhéry ; assiége la ville de Dinant et la prend d’assaut, 56. Va se jeter aux pieds de son père mourant, et lui demande sa bénédiction ; son impétuosité et son ambition détruisent l’ouvrage de Philippe, 57. Épouse en troisièmes noces Marguerite d’Yorck, sœur d’Édouard IV ; fêtes brillantes à l’occasion de ce mariage, 58. Fait des préparatifs contre le roi de France ; entrevue de Peronne, 59. Force ce prince à marcher avec lui contre les Liégeois ; achète de Sigismond, duc d’Autriche, l’Alsace, le Brisgaw et le comté de Ferette, 60. Reçoit avec de grandes démonstrations d’amitié et de zèle le roi Édouard, réfugié en Flandre ; le met en état de reconquérir son royaume, 61. Fait une invasion en France ; se soumet à des conditions désavantageuses ; se lie avec Ferdin. d’Arragon ; entre en Picardie ; est forcé de lever le siége de Beauvais ; pense à obtenir le titre de roi, 62. Force le duc de Gueldre à mettre son père en liberté ; achète son duché, 64. Va à Trèves en faire hommage à l’Empereur ; sollicite de lui le titre de roi ; refuse de rendre aux Suisses le comté de Ferette ; se ligue avec le roi d’Angleterre, avec la duchesse de Savoie, 65. Ne remplit pas ses engagemens avec Édouard ; court au secours de l’électeur de Cologne, chassé de ses États ; reste dix mois au siége de Nuitz ; fait enlever René II, duc de Lorraine, et ne le relâche qu’à condition qu’il se liera avec lui contre le Roi ; fait une trève de 9 ans avec ce prince, auquel il abandonne le connétable de S.-Paul, 66. S’empare de la Lorraine, marche contre les Suisses, prend d’assaut la ville de Granson, est défait devant cette ville ; se retire en Franche-Comté, livré au plus sombre désespoir, 67. Ses terreurs, ses défiances ; fait arrêter la duchesse de Savoie ; reparoît en Suisse ; est battu à Morat, et se sauve avec peine, 68. Marche contre Nancy ; est abandonné par le comte Campobasso ; livre bataille ; y est tué par un chevalier lorrain, 69. Est enterré dans l’église de S.-Georges de Nancy, 70. (Précis sur la deux. maison de Bourg.) — Son portrait, son caractère, 179. Accompagne son père dans les guerres de Flandre ; se lie avec le duc de Berri, 180. Perd la bataille de Montlhéry ; y est blessé, et en danger d’être pris ; fait la paix avec le Roi, et regagne toutes les terres que Louis XI avoit rachetées de Philippe, 181. Fait un accommodement avec les Liégeois ; retourne en Brabant, où il est reçu avec joie par son père, 182. Assiége Dinant, prend et brûle cette ville ; devient le conseil de son père, et lui porte toujours honneur et respect ; après sa mort, soumet les rebelles de Gand, leur ôte quelques-uns de leurs priviléges ; marche contre les Liégeois ; assiége S.-Tron, 183. Défait les rebelles, et reçoit ensuite la ville à composition ; prend Tongres ; entre dans Liége, en fait abattre les portes et les murs, punit quelques rebelles ; rétablit son cousin germain Louis de Bavière ; tient une cour brillante ; donne audience aux riches et aux pauvres, 184. Fêtes à l’occasion de son troisième mariage avec Marguer. d’Angleterre ; marche de nouveau contre les Liégeois ; fait la paix avec le roi de France à Peronne ; assiége la ville de Liége, 185. La prend d’assaut, la pille et la brûle, hors les églises ; ravage tout le pays ; donne des secours au roi d’Angleterre chassé de ses États ; retourne en France, met le siége devant Amiens, 186. Fait de nouveau la paix avec le Roi ; tient ses pays en crainte et en paix, les fait prospérer ; établit un parlement à Malines, 187. La paix étant rompue, Charles prend de force Roye et Nesle ; met le siége devant Beauvais ; s’empare de la ville et du comté d’Eu ; marche sur Rouen ; revient contre la cité d’Amiens ; prend plusieurs places, 188. Conclut une trève de 9 ans ; vient à Valenciennes ; change les robes et manteaux des chevaliers de la Toison d’Or, 189. Se rend dans le duché de Gueldre ; assiége et prend Nimègue, et gagne tout le duché et le comté de Zutphen ; se rend à Trèves pour y traiter avec l’Empereur du mariage du duc Maximilien avec sa fille Marie, mère de Philippe-le-Beau, 190. Fait transporter les corps de son père et de sa mère aux Chartreux de Dijon ; porte du secours à Bernard de Bavière, archevêque de Cologne ; fait le siége de Nuitz ; détourne le cours des rivières, 191. Traverse le Rhin à cheval ; se bat avec l’empereur Frédéric, venu au secours de la ville, 192. Conclut la paix avec lui ; fait ravitailler la ville de Lintz ; reçoit dans son camp le roi de Danemarck et plusieurs princes d’Allemagne, 193. Entre en Lorraine ; porte du secours à la duchesse de Savoie contre les Suisses ; assiége et prend Granson ; est battu devant cette ville, 194. Repasse les montagnes ; assiége Morat ; est de nouveau battu ; se retire à Jayes, 195. Assemble les États de Bourgogne en la ville de Salins ; réunit de nouvelles troupes ; marche en Lorraine ; met le siége devant Nancy, 196. Est tué au combat livré sous les murs de cette ville, 197. Quel fut le but de toutes ses entreprises, suivant l’auteur des Mémoires, 199. Ses trois mariages, 200. (Introd.)

À l’âge de 17 ans joûte à Bruxelles contre Jacques de Lalain, X, 60. Rompt plusieurs lances ; reçoit le prix des mains de deux princesses, 61. Son caractère ; ses exercices et passe-temps durant son enfance, 62. Jure d’accompagner son père pour le venger de ses sujets rebelles, 68. Commande avec son père l’arrière-garde à la bataille de Gavre, 144. Est blessé dans le combat, 149. Ses occupations pendant son séjour à Lille ; se fait une grande réputation dans les exercices militaires, 156. Prie le Dauphin de tenir sur les fonts de baptême sa fille Marie ; fêtes à l’occasion de ce baptême, 220. Se brouille avec les seigneurs de Croy ; à quelle occasion, 222 ; et avec son père, 223. Se retire à Termonde, 225. Rentre en grâce auprès du duc en cédant à sa volonté, 226. Revient à Bruxelles, 227. Accompagne Louis XI à Reims, à Paris, 229. Y célèbre des joûtes et des tournois ; se rend à Tours auprès du Roi, 230. Retourne en Flandre auprès de son père, 231. Se lie avec le comte de S.-Paul, le duc de Bretagne, le duc de Bourbon, contre Louis XI, 234. Commencement de la ligue dite du Bien public ; avertit son père de cette alliance ; lève des troupes de toutes parts, 235. Rencontre l’armée du Roi à Montlhéry ; livre combat, 236. Est en danger d’être pris ; est blessé, 237. Passe la nuit sur le champ de bataille, 238. Tient conseil le lendemain sur une pièce de bois abattue, 239. Se loge à Montlhéry, 240. Se joint avec le duc de Berri pour aller au devant du duc de Calabre ; est d’avis de retourner sur Paris, 243. Fait jeter un pont sur la Seine du côté de Conflans, 245. Se retire au pays de Liége après la paix ; puis revient à Bruxelles, où se continueront entre lui et le Roi les négociations relatives à son mariage avec Anne de Bourbon, 250. Fait le siége de Dinant, 257. Entre dans cette ville, qui est pillée et brûlée ; exemple de justice envers trois archers, 258. Arrive devant Liége ; y jette une telle épouvante que les habitans lui ouvrent leurs portes en demandant grâce, 260. Marche contre les Liégeois révoltés, 273. Leur livre bataille près de S.-Tron, dont ils s’étoient emparés, et les met en déroute, 274. Marche sur Liége ; s’en fait ouvrir les portes, 276. Envoie une grosse armée par mer au secours du roi d’Angleterre, 277. Vient à la tête de ses troupes devant Amiens ; plusieurs entreprises d’armes s’exécutent pendant le siége de cette ville ; noms des champions, 278. Trève conclue, 279. Son mariage avec Marguer. d’Yorck arrêté, 281. Se rend maître de Roye et de Néolle ; vient attaquer Beauvais, 282. Entre en Normandie, y prend plusieurs petites villes, 283. Revient devant Beauvais ; se retire à Peronne, 284. Forme un camp appelé le camp d’honneur ; présente en vain la bataille au Roi, 285. Tient à Peronne un parlement ; annonce à tous ses chevaliers que Louis XI lui a promis de l’accompagner pour délivrer le seign. d’Imbercourt et l’évêque de Liége, 286. Se présente devant Louis XI ; lui fait jurer la paix, et la jure avec lui ; tous deux marchent sur Liége, 287. Le duc livre assaut à cette ville ; s’en rend maître, 288. Fait faire justice des plus mutins ; accorde au Roi la liberté de se retirer dans son royaume, 289. Va au secours de l’archevêque de Cologne son cousin ; met le siége devant Nuitz, 290. Se rend maître d’une île voisine en comblant de terre un bras du Rhin, 291. Apaise un débat élevé entre les Anglais et les Italiens, 295. Détails sur le siége de Nuitz, 296. Le duc attaque le camp de l’Empereur, et y met le désordre, 297. Arrangement conclu entre lui et l’Empereur ; tous deux se retirent, 298. Fêtes à l’occasion de son mariage avec Marguer. d’Yorck, 299. Longs et curieux détails sur ces fêtes, 300. Joûtes qui eurent lieu, 317. Il joûte lui-même contre Adolphe de Clèves, 380. Tournoi ; noms des chevaliers qui le fournirent, 382. Le duc y paroît, et met fin aux jeux, 384. Fait arrêter le jeune duc de Gueldre, et le force à rendre la liberté à son père Arnoul ; fait mourir publiquement, de concert avec Louis XI, le connétable S.-Paul, 391. Célèbre à Valenciennes la fête de la Toison d’Or ; noms de ceux qui y furent faits chevaliers, 392. Devient duc de Gueldre ; se rend maître du comté de Zutphen, 393. Fait prendre le comte de Wittemberg ; gagne tout le pays de Lorraine, 394. Va au secours du comte de Romont ; fait prisonniers plusieurs Suisses, qu’il fait pendre ; est forcé de se retirer avec ses troupes, 395. Perd la bataille de Granson, 396. Va mettre le siége devant Morat ; est battu devant cette place ; se retire du côté de Liége, 397. Marche en Lorraine au secours de son lieutenant J. de Rubempré, 398. Fait une trève de 9 ans avec le roi de France ; texte de cette trève, 399. Ordonne à Oliv. de La Marche de prendre madame de Savoie et ses enfans, 417. Met le siége devant Nancy ; livre bataille et la perd avec la vie, 420. — État de la maison de ce prince. Ecclésiastiques qui desservent sa chapelle, 479. Fonctions de ses aumôniers, 480. Membres de son conseil de justice ; leurs fonctions, 481. Audiences données par le prince ; de la salle où il les donne, 482. Du prevôt des maréchaux, 484. Du conseil de guerre, 485. Des finances ; comment elles sont administrées, 486. De l’état de la maison civile ; officiers dont elle se compose, 487. Du premier état de cette maison, qui comprend la panneterie, 495. Détails curieux à cet égard, 496 et suiv. Du second état, qui comprend l’échansonnerie ; détails, 504 et suiv. Du troisième état, qui comprend l’écuyerie, 513. L’écuyer tranchant porte toujours dans les batailles le penon des armes du prince ; pourquoi, 514. Ses autres fonctions, 516. Des écuyers de cuisine ; leurs fonctions, 519. Des saussiers, 523. Des fruitiers, 524. Du quatrième état, qui comprend l’écurie ; des écuyers d’écurie, 527. Des qualités requises pour être premier écuyer d’écurie, 528. De l’étendard du prince qu’il doit porter, 529. Sa juridiction sur les autres écuyers, 530. Du palfrenier du prince ; des valets d’écurie, 532. Des maréchaux, des botteleurs, des chevaucheurs, 533. Des rois d’armes, des hérauts d’armes, des poursuivans, 534. Du roi d’armes de la Toison, 536. Des trompettes de guerre, 537. Des archers gardes du corps, 538. De la garde du prince ; du capitaine de la garde, 539. Dans quel ordre la maison du prince l’accompagne à la guerre, 541. Du maréchal du logis de l’hôtel, 542. Du fourrier du logis, 543. Des portiers et des aides-portiers ; des sergens d’armes, 545. Du nombre des hommes d’armes du duc en ses ordonnances, 547. Des conducteurs de ses ordonnances, 548. Des gens de pied, 551. Du maître de l’artillerie ; son autorité, 553. Du maréchal de Bourgogne ; il est égal à un maréchal de France. Du maréchal de l’armée ; dans quel cas on en nomme un, 555. À quelle somme annuelle se montent les dépenses de l’état de la maison du duc, 556. (Oliv. de La Marche.) — Il va trouver le roi Louis XI à Tours, XI, 97. Accueil qu’il en reçoit ; s’égare à la chasse, 98. Prend congé du Roi ; honneurs qu’on lui rend partout où il passe, 100. Ordonne des prières publiques dans toutes les églises pour le rétablissement de la santé de son père ; ses soins pour lui pendant sa maladie, 103. Se défend à l’assemblée des trois États, tenue à Bruges, de ceux qui ont indisposé son père contre lui, 111. Remercie les députés des États réunis à Gand de l’attachement qu’ils ont montré, 113. D’après leur prière, le comte va trouver son père, lui présente humblement ses excuses, et se réconcilie avec lui, 115. Assiste à ses derniers momens, obtient sa bénédiction, 118. (Mém. de Du Clercq.) — Convoque tous les vassaux du duc de Bourgogne ; chasse les seigneurs de Croy, et devient tout puissant à la cour de son père, 272. Fait partir Jacques de Luxembourg avec 300 gentilsh. pour assister au mariage du roi d’Angleterre avec Élisabeth de Grey, 273. Entre en Picardie avec une armée ; promet au nom du duc de Berri l’abolition des tailles et la réforme de tous les désordres de l’État, 285. (Introd.) — Sa réponse au chancelier de Morvillier sur son alliance avec le duc de Bretagne, 339. Ses paroles à l’archevêque de Narbonne, rapportées au Roi, font naître la haine entre eux ; son mécontentement à l’occasion du rachat des villes de la Somme, 340. Tient une grande assemblée, où il déclare les seigneurs de Croy ennemis mortels de son père et de lui, 343. Lève des troupes ; noms des seigneurs qui commandent sous ses ordres, 344. Nombre de ces troupes, 345. Prospérité des États de Bourgogne à l’époque de la guerre du Bien public, 346. Le comte de Charolais assiége et prend le château de Nesle ; arrive à S.-Denis, 347. Se présente devant Paris, 348. Revient à Saint-Denis ; tient un conseil, où il est décidé qu’on passera la Seine, 349. Marche au devant du Roi, 353. Est blessé à Montlhéry ; danger qu’il y court, 365. Passe la nuit sur le champ de bataille, 370. Tient conseil sur ce qu’il doit faire ; se décide pour l’avis du seigneur de Contay, qu’il faut demeurer et attaquer le Roi, 371. Reste tout le jour suivant sur le champ de bataille, se regardant comme victorieux, 372. Sa patience à supporter les fatigues de la guerre ; sa hardiesse ; il marche du côté d’Étampes pour se joindre aux Bretons, 373. Rencontre les princes ligués, renouvelle avec eux leur traité, 374. On décide de se porter sur Paris, 377. Le comte fait jeter un pont de bateaux sur la Seine pour le passage de l’armée, 381. Va loger au château de Conflans, 385. Assiste, armé de toutes pièces, aux conférences tenues entre l’évêque de Paris et le comte de Dunois, 390. Fait jeter un nouveau pont de bateaux, 398. Sa seconde entrevue avec le Roi ; entre dans Paris sans s’en apercevoir, 420. Joie dans tout son camp à son retour, 422. Après la paix conclue, se retire en Picardie, 425 ; puis au pays de Liége, 426. Met le siége devant Dinant, révoltée contre son père ; s’en empare, la brûle et la rase, 435. Va au devant des Liégeois, traite avec eux, et en obtient des otages, 437. Annonce au Roi la mort de son père, 438. Marche contre les Liégeois, qui ont rompu le traité malgré les instances du comte de S.-Paul, 441. Assiége la ville de S.-Tron, 442. Détails sur le combat livré aux Liégeois, qui sont défaits, 445. Écrit au comte de S.-Paul pour lui annoncer cette victoire, et lui demander qu’on n’entreprenne rien contre la Bretagne, 448. Reçoit S.-Tron et Tongres à composition, 449. Marche sur Liége, reçoit cette ville à discrétion, et envoie le seign. d’Imbercourt en prendre possession, 451. Y fait ensuite lui-même son entrée, 457. Accorde de force aux Gantois des bannières et des privilèges qu’il révoque ensuite, 459. Sollicite en vain Louis XI de cesser la guerre en Bretagne ; marche sur Peronne avec ses troupes, 463. Y reçoit le cardinal La Ballue de la part du Roi, et la nouvelle que les ducs de Normandie et de Bretagne ont fait la paix avec Louis XI, 464. Va au devant de ce prince et le mène à Peronne, 468. Noms des princes du parti du duc qui se trouvent alors dans cette ville, 469. Colère du duc en apprenant ce qui vient de se passer à Liége ; fait fermer les portes de Peronne ; tient le Roi prisonnier au château, 476. Réflexions de Comines sur ce que les entrevues de deux grands princes sont plus souvent dommageables que profitables ; plusieurs exemples cités, 477. Le duc tient plusieurs conseils ; opinions qui y sont émises pour ou contre le Roi, 485. Trouble et agitation du duc ; il se rend auprès de Louis XI, 486 ; lui propose de tenir le traité de paix, et de venir avec lui rétablir l’évêque de Liége ; sa joie en voyant le Roi consentir à ces deux propositions, 487. Tous deux jurent le traité sur la croix de saint Charlemagne, 488, et partent pour Liége, 490. Le duc se loge dans un faubourg de cette ville, 498. Détails sur ce qui s’y passe, 500. Danger qu’il y court, ainsi que le Roi, de la part des habitans du pays de Franchemont, 503. Se rend maître de la ville, qui est pillée, 510. Consent à laisser partir le Roi, 511. Fait brûler Liége, hors les églises ; se rend au pays de Franchemont, qu’il ravage, 514 ; et retourne en Brabant, 515. Est ajourné au parlement de Paris, XII, 7. Passe la mer et se rend à Hesdin, 8. Fait saisir les terres du comte de S.-Paul, 9. Se rend sur la Somme avec une armée, et campe aux environs d’Amiens, 16. Assemble ses États pour en obtenir des subsides, 20. Qualités qui lui manquent pour être un prince parfait, 21. Ses négociations avec plusieurs princes relatives au mariage de sa fille, 55. Signe une trève avec le Roi, et dans le même temps un traité avec le duc de Calabre contre lui, 59. Rassemble une armée près d’Arras, 61. Conclut une paix avec le Roi ; à quelles conditions, 62. Sa douleur en apprenant la mort du duc de Guyenne ; manifeste dans lequel il accuse le Roi de cette mort, 64. Marche sur Nesle en Vermandois, 68. Prend cette place ; cruautés qu’il y exerce, 69. Sa politique envers le Roi en traitant de la paix ; ses instructions secrètes pour le duc de Bretagne, 71. Fait assiéger Beauvais ; détails sur ce siége, où les femmes se distinguent par leur belle défense, 74. Va lui-même attaquer la place, 77. Lève le siége, et tire vers la Normandie, 78. Se rend maître des places d’Eu, de S.-Valery ; ravage tout le pays de Caux, et se présente devant Rouen, 79. Conclut une trève d’un an avec le Roi, 83. Fait le siége de Nuitz, 101. Signe un traité avec le roi d’Angleterre contre la France ; dispositions de ce traité, 102. Difficultés qu’il éprouve devant Nuitz, 107. S’obstine à prendre cette place, 109. Résiste aux sollicitations des ambassadeurs de l’Empereur et du roi de Danemarck, qui l’engagent à faire la paix, 110. Refuse de prolonger sa trève avec le Roi, 113. Fait la paix avec l’Empereur, et remet la ville de Nuitz dans les mains du légat du Pape, 123. Envoie des bateaux plats au roi d’Angleterre pour faire passer son armée à Calais, 125. Se rend lui-même vers cette ville, 129. Revient avec le roi d’Angleterre à Peronne, 130. Prend congé de lui, et se retire en Brabant, 133. Informé des négociations entre le roi de France et le roi d’Angleterre, se rend auprès de celui-ci ; détails sur cette entrevue, 145. Accorde une lettre de sûreté au connétable de S.-Paul, 171. Envoie l’ordre au seigneur d’Aimeries d’empêcher ledit connétable de sortir de Mons, 173. Le fait arrêter et conduire à Peronne, 174. Écrit à son chancelier et au seign. d’Imbercourt de le livrer au Roi, 175. Réflexions de Comines sur la conduite de Charles dans cette occasion, 179. Il refuse de suivre le conseil que le Roi lui donne d’abandonner son projet contre les Suisses ; rejette également les offres que ces derniers lui font par leurs ambassadeurs, 192. Va mettre le siége devant Granson, 194. Fait une ligue offensive et défensive avec le duc de Milan ; reçoit la place de Granson à composition, et fait pendre toute la garnison, 195. Marche au devant des Suisses, perd tout son camp et son artillerie, 196. Cause de cette guerre si funeste au duc, 197. Envoie le seign. de Contay auprès du Roi pour lui porter des paroles humbles et gracieuses, 199. Les dépouilles de son armée enrichissent les Suisses, 204. Ses pierreries vendues à très-bas prix, 205. Il rassemble ses troupes, 206. Va mettre le siége devant Morat, 208. Est battu et mis en fuite, 209. Se retire en Bourgogne, 211. Fait conduire de force la duchesse de Savoie au château de Rouvre près de Dijon, 212. Reste solitaire pendant six semaines, et perd durant ce temps plusieurs places, entre autres la ville de Nancy, qui se rend au duc de Lorraine, 218. Vient mettre le siége devant cette place, 221. Refuse d’entendre les déclarations de Cifron, qu’il fait pendre, 223. S’obstine, contre les sages conseils qu’on lui donne, à livrer bataille, 236. Y est tué et dépouillé ; digression de Ph. de Comines sur ce prince, et sur la grandeur et la décadence de sa maison, 237. (Mém. de Comines.) — Villes et pays qu’il obtient par le traité de Conflans, XIII, 319. Assiége, prend et brûle la ville de Dinant, 346. Rassemble des troupes et se dispose à marcher vers S.-Quentin, 369. Se plaint, par lettres adressées au parlement, de ce que le Roi favorise et accueille Warwick et ceux de son parti, 397. Équipe une flotte qui va sur les côtes de Normandie pour surprendre Warwick, et revient sans avoir rien fait, 399. Entre dans la ville de Nesle, qu’il fait raser et brûler ; se rend maître de Roye, 417. Va assiéger Beauvais, 418. Après 26 jours d’assaut s’éloigne de cette ville, 424. Se rend maître de S.-Valery-le-Crotoy, de la ville d’Eu, et de Neufchastel de Nicourt ; brûle plusieurs villages du pays de Caux, 425. Se porte sur Rouen, d’où il est repoussé ; retourne vers Abbeville, 426. Sa défaite à Granson, XIV, 32. Résolu de poursuivre les Allemands, envoie demander en Flandre des secours d’hommes et d’argent qui lui sont refusés, 35. Est défait à Morat par le duc de Lorraine et les Suisses, 38. Va assiéger Nancy, 42. Détails sur la bataille de Nancy, où le duc est tué, 49 et suiv. (J. de Troyes.)

Charles IV, empereur d’Allemagne, désire voir Charles V ; voyage de ce prince en France ; comment il y est reçu, VI, 64 et suiv. Nomme le Dauphin son lieutenant et vicaire général au royaume d’Arles, 97. Sa mort, 114.

Charles-Quint, archiduc d’Autriche, puis roi d’Espagne, est élu empereur d’Allemagne, XVI, 343. Se rend en Angleterre ; comment il est accueilli par le Roi ; leur entrevue à Calais ; passe en Flandre, et arrive à Aix-la-Chapelle, 354. Il y est couronné, 355. Envoie contre les Seigneurs de La Marck le comte de Nassau, 359. (Mém. de Fleurange.) — Caractère de ce prince dans sa jeunesse ; à la mort de Ferdinand resserre par un traité les liens qui l’unissent à la France, XVII, 23. Est élu empereur, et prend le nom de Charles-Quint ; ferme les yeux sur les troubles religieux de la Saxe, 42. Va en Angleterre, et met dans ses intérêts le cardinal Volsey, 44. Entame une négociation avec le connétable de Bourbon, 59. Offres séduisantes qu’il lui fait faire ; quel prix il y met, 60. Se décide à visiter enfin le roi de France son prisonnier ; sa conduite dément les paroles consolantes qu’il lui adresse, 82. La crainte, plus que les réclamations qu’on lui fait, le décide à proposer des conditions moins dures que celles qu’il a mises en avant, 88 ; mais il les exécute avec plus de rigueur que n’en a le traité même, 89. Convoque une diète à Spire, où il est défendu de recevoir et d’enseigner les dogmes de Luther ; remet des pleins pouvoirs à Marguer. d’Autriche sa tante pour traiter avec la duch. d’Angoulême, 103. Réprime Barberousse, amiral de Soliman, 130. Amuse François I par des négociations, 132. Fait une entrée triomphante à Rome ; paroît en plein consistoire avec tout l’appareil de sa puissance ; y prononce une diatribe sanglante contre le roi de France, 133. Envahit la Provence, 134. Reconnoît son imprudence, et ordonne à son armée de se retirer ; s’embarque pour l’Espagne, où il va cacher sa honte, 136. Se rend à Villefranche pour traiter de la paix avec François I. Danger qu’il court en revoyant sa sœur Éléonore ; conclut une trève de dix ans, 141. Son entrevue avec le Roi à Aigues-Mortes, 142. Obtient du Roi de passer en France ; vient à Paris ; craintes qu’il y éprouve, 154. Cherche à se concilier la duchesse d’Étampes, 156. Arrivé dans les Pays-Bas, révoque toutes les promesses qu’il a faites ; essaie de brouiller le Roi avec les Vénitiens et Soliman, 157. Fait assassiner ses ambassadeurs près de Cantalone, 158. Se rapproche de Henri VIII ; accable le duc de Clèves, le force à renoncer à l’alliance de la France, 166. Assiége Landrecies, 167. Se rend maître de S.-Dizier par une perfidie, 171. Prend Épernay et Château-Thierry ; se détermine à entrer en négociation ; conclut le traité de Crépy, 173. (Introd.)

Après l’entrevue des rois de France et d’Angleterre, Charles va trouver Henri VIII à Cantorbéri ; comment il y est reçu, 285. Se rend avec son armée à Valenciennes ; n’ose attaquer l’armée française, 326. Se retire en Flandre, 327. Refuse de signer le traité de paix conclu par la médiation du roi d’Angleterre, 328. Essaie de rompre la ligue entre le Roi, les Vénitiens et les Suisses ; recherche l’alliance de Léon X, 333. Envoie à François I, prisonnier à Pissequeton, le seigneur Du Ru son grand-maître, pour lui proposer des articles déraisonnables, XVIII, 7. Visite le Roi à Madrid, le fait conduire jusqu’à Bayonne, 15. Envoie des ambassadeurs auprès du Roi pour savoir la réponse que les États de Bourgogne ont faite à sa proposition de les avoir sous son obéissance, 17. Quelle est cette réponse, 18. Fait arrêter les ambassadeurs des puissances liguées contre lui, 32. Recherche l’alliance du Pape ; se rend à Gênes, 98. Est couronné empereur à Bologne ; remet François Sforce dans ses États, 99. Fait marcher son armée sur Florence ; fait faire le siége de cette ville, 100. Réponse de Charles au défi de François I, 109. Prie François I de s’unir à lui pour faire la guerre aux Turcs, 121. Cherche à donner une couleur odieuse à la réponse que le Roi lui fait à cet égard, 130. Son entrevue à Bologne avec le Pape ; objet de cette entrevue, 143. Ses prétentions à l’égard de Gênes, 144. Détails sur ce sujet, 145. Comment l’entrevue se termine, 155. Interprétation que donne l’Empereur à la réponse que lui fait François I au sujet de la convocation d’un concile général, 165. Ses instances auprès du Pape pour qu’il se prononce contre la dissolution du mariage du roi d’Angleterre, 178. Ses efforts pour empêcher l’entrevue proposée entre le Pape et le roi de France, 179. Sollicite le Pape de faire rendre justice à Catherine d’Arragon, 181. Comment il reçoit les plaintes de François I au sujet de la mort de son ambassadeur Merveilles, décapité à Milan, 199. Témoigne à l’ambassadeur du Roi le désir de faire une alliance plus étroite avec lui pour faire la guerre aux Turcs, 274. Véritable motif de l’Empereur en faisant cette demande, 275. Propositions de mariage faites pour amuser le Roi, 276. Sa conduite équivoque et dissimulée dans ses négociations, 315. Ses préparatifs de guerre en Espagne et en Allemagne, 316. Il entre à Rome, 320. Ses conférences avec l’ambassadeur Velly, 325. Son discours dans le conclave contre le roi de France, 332. Refuse d’entendre la réplique des ambassadeurs français, 350. Donne le lendemain des explications sur son discours de la veille, 354. Sa réponse embarrassée à l’ambassadeur Velly, 359. Comment il lève l’audience pour éviter de nouvelles répliques, 361. Sa lettre au roi d’Angleterre communiquée au roi de France ; objet de cette lettre, 390. Réponse obscure qu’il fait à l’ambassadeur Velly, 405. Projette de passer en Provence, 502. Les raisons sur lesquelles il appuie ce projet, 508. Discours à son armée, 514. Est accusé par quelques-uns de la mort du Dauphin, 518. Partage son armée en trois corps, et marche vers Nice, XIX, 3. Arrive à S.-Laurent, ville de France, 6. Harangue son armée, 7. Envoie au Pape et à tous les princes d’Italie le seigneur Ascagne Colonne avec des instructions pour les engager à se lier avec lui contre la France, 97. Pertes que lui font éprouver les paysans des environs d’Aix, 103. Sévérité qu’il exerce envers eux, 104. Fait demander aux habitans d’Anvers une prolongation d’un an pour le remboursement des deniers qu’ils lui ont avancés, 105. Projette de livrer bataille, 106. Se rend avec une troupe choisie devant Marseille, 107. Se retire hors de la portée du canon ; donne ordre au marquis Du Guast et au capitaine Paul Saxe d’aller reconnoître la ville d’Arles, 109. Comment une partie de son armée est défaite et battue, 112. Il lève son camp, et se retire d’Aix à Fréjus, en laissant sur les routes près de 2,000 morts, 157. Vient à Nice pour traiter avec le Pape et le roi de France d’une paix générale, 292. Conclut une trève de dix ans, 293. Demande au Roi un passage sûr à travers ses États, 295. Persuade au Roi d’envoyer de concert avec lui des ambassadeurs à Venise pour empêcher cette république de traiter avec Soliman ; quel est en cela le but de l’Empereur, 297. Comment il est accueilli en France et par le Roi, 298. Son entrée à Paris, 299. Arrive en sûreté dans les Pays-Bas, soumet les rebelles, 300. Sommé de tenir la parole qu’il a donnée au Roi, déclare qu’il n’a rien promis, 301. Son entreprise contre Alger ; son entrevue avec le Pape à Lucques, 319. Réponse frivole qu’il fait au roi de France sur l’assassinat de Frégose et Rincon, 320. Ses motifs secrets en annonçant une entreprise contre les Turcs, 362. Fait la paix avec le duc de Clèves, qui se soumet à lui et abandonne l’alliance de la France, 454. Rejoint ses troupes réunies devant Landrecies, 457. Commence le siége de cette place, 461. Essaie de l’affamer, 464. Se retire à Cambray, où il fait construire une citadelle ; enlève à cette ville sa liberté, 476. Médite une nouvelle invasion en France ; comment il gagne tous les États d’Allemagne, même les protestans et le roi d’Angleterre, 521. Vient assiéger Ligny en Barrois, 524. S’en rend maître par capitulation ; attaque S.-Dizier, 526. Essaie de déloger la cavalerie française de Vitry, 532. Ce qu’il exécute, 535. Détails sur le siége de S.-Dizier, 537. Comment la ville est rendue à l’Empereur d’après l’agrément du Roi, 540. L’Empereur entre en négociations de paix, 545. Vient camper près de Châlons, 546. Puis à Château-Thierry, où il trouve des vivres en abondance, 548. Se replie sur Soissons, 549. Conclut la paix, et se retire à Bruxelles, emmenant avec lui des otages ; leurs noms, 552. (Mém. de Du Bellay.)

Charles rassemble une armée de 100,000 hommes pour assiéger Metz, XX, 53. Fait investir cette place, 54. Vient lui-même au siége, quoique dans un état de santé déplorable, 55. Cherche à ranimer le zèle de son armée ; se retire au château de Horgue ; ses fanfaronnades ; pourquoi il est forcé à lever le siége ; son dépit, 56. Fait attaquer Térouenne, qui est prise d’assaut et rasée ; s’empare de Hesdin, 59. Laisse les Français ravager le territoire de Cambray, dans le dessein de leur livrer ensuite une bataille ; est vaincu par Henri II, et se retire vers S.-Omer, 61. Abdique en faveur de son fils Philippe, au milieu des États des Pays-Bas ; fait donner à son frère Ferdinand le titre de roi des Romains, 67. (Introd.) — Fait la guerre aux Luthériens, XXIV, 8. S’empare de Donawert, 9. Fait prisonnier le landgrave ; tient une diète à Ausbourg, 10. Sa fausse politique après sa victoire, 16. Apaise la révolte du Pérou, 43. Assiége Metz contre l’avis de ses capitaines, 87. Est forcé de se retirer avec beaucoup de perte, 88. Fait assiéger Térouenne, qui est emportée d’assaut, 109. Vient au secours de Renti assiégé ; son armée y est battue, 138. Abdique à Bruxelles en faveur de son fils Philippe ; laisse l’Empire à son frère, 162. Cette abdication est louée par les uns, blâmée par les autres, 163. Réflexions morales à cette occasion, 168. Sa mort, 224. Son caractère, ses belles actions, 233. (Mém. de Tavannes.) — Il consulte à Rome un devin pour savoir s’il vaincra le roi de France dans une bataille, XXVI, 120. (Mém. de Vieilleville.) — Charge le vice-roi de Naples et son ambassadeur près du Pape d’attirer à son parti Sa Sainteté et ses neveux ; instructions qu’il leur donne à cet effet, XXVIII, 368. Entretient Henri II de belles promesses, et ne cesse d’agir secrètement contre lui, 380. Ses projets pour tenir en sujétion l’Italie, la France et l’Allemagne, XXIX, 27. Essaie de détourner les Suisses de l’alliance de la France, 31. Abdique l’Empire ; acte de la cession et démission que fait ce prince en faveur de son fils, 558. (Mém. de Du Villars.) — Pendant qu’il assure à l’ambassadeur de France qu’il veut persévérer dans l’amitié du Roi, il ordonne partout et secrètement des préparatifs de guerre contre lui, XXXI, 23. Ses efforts pour détourner les Suisses et Grisons de leur alliance avec la France ; comment il veut empêcher le retour en ce pays de S.-André, qui vient de conclure un traité avec l’Angleterre, 25. Fait trancher la tête à Sébastien de Volgeberg pour avoir servi le roi de France ; veut se saisir de la Lorraine par le moyen de la duchesse douairière sa nièce, 26 ; et des villes neutres de Metz, Toul et Verdun, 27. Fait saisir tous les biens meubles et immeubles des Français qui sont dans ses États, et leur ordonne d’en sortir dans un court délai, 28. Renvoie l’ambassadeur Marillac ; rappelle et recherche tous ceux des Allemands qu’il avoit déclarés ses ennemis, 29. Ses efforts pour faire élire son fils Philippe empereur, et anéantir la bulle d’or ; il force les princes d’Allemagne à recourir à la protection du roi de France, 50. Comment il les apaise et se réconcilie avec eux ; son projet de reprendre Metz, 126. Forces qu’il réunit autour de cette place, 127. Contre les avis de ses capitaines, il se décide à en faire le siége, 140. Vains efforts qu’il fait pour la prendre, 168. S’éloigne, laissant au duc d’Albe le soin de départir son armée et d’ordonner la retraite, 175. Lève des impôts vexatoires pour recommencer la guerre, 186. Fait assiéger Térouenne, 188. Détails sur ce siége, 190. Fait raser et démolir cette place, 199. Fait aussi raser le château de Hesdin, 206. Se dispose à livrer bataille aux Français devant le château de Renti ; noms des seigneurs qui commandent son armée, 286. Détails sur cette bataille, 288. Nombre des Impériaux qui y sont tués, 292. L’Empereur se retire à S.-Omer, 296. Comment il est frustré des secours qu’il attendoit des Anglais, 313. Ses prétentions et ses entreprises empêchent la conclusion de la paix, 319. Raisons qui ont pu le porter à abdiquer, 407. Conseils qu’il donne à son fils Philippe, 410. Cérémonie de son abdication, 411. Ses lettres aux électeurs et princes d’Allemagne, 414. Détails sur son départ pour l’Espagne, 433. (Comm. de Rabutin.) — Arrive à son camp devant Metz ; passe son armée en revue ; état de ses forces, XXXII, 334. Se retire à Thionville, 387. État déplorable dans lequel il laisse son camp, 388. (Siége de Metz.)

Charles II, fils de Charles-le-Mauvais, ne ressembla point à son père ; il renonce, moyennant une indemnité, à ses droits sur les comtés de Champagne et d’Évreux, VI, 208.

Charles, frère de Louis IX, épouse Béatrix, héritière de Raymond-Bérenger, et devient comte de Provence, d’Anjou et du Maine, II, 88. Est arrêté avec le Roi, et conduit à la Massoure, 111. Prend parti pour les Dampierre, 119. Refuse d’abord la couronne de Sicile, 120. Est nommé sénateur de Rome ; envoie dans cette ville un lieutenant pour le représenter, 137. Accepte les conditions auxquelles la couronne de Sicile lui est offerte ; quelles étoient ces conditions, 138. Part de Marseille avec son épouse ; arrive à Rome ; est couronné dans l’église de S.-Pierre ; marche sur Naples, 139. Bat les Sarrasins près de San-Germano ; prend Capone ; livre bataille à Mainfroy dans les plaines de Bénévent ; met son armée en déroute ; soumet tout le royaume de Naples, mais se livre à des vengeances qui lui font beaucoup d’ennemis, 140. Prend la croix, 144. Raisons qui le décident à appuyer le plan de Louis IX, qui étoit de se diriger sur Tunis, 149. En arrivant au port de Carthage apprend la mort de son frère ; sa douleur, 152. Obtient que le roi de Tunis lui paie un tribut, 153. (Tabl. du règ. de saint Louis.) — Se croise avec le Roi, 203. Est chargé de la garde du camp du côté du Caire ; va au devant des Sarrasins, qui veulent le surprendre ; court les plus grands dangers, et met en fuite les ennemis, 234. Est délivré et reçu avec le Roi sur un vaisseau génois, 304. Va faire le siége de Bélinas, 363. (Mém. de Joinville.)

Charles, duc de Berri, frère de Louis XI, entre dans la ligue dite du Bien public, X, 235. Se met en marche pour aller joindre à S.-Denis le comte de Charolais, 236. Se retire en Normandie après la paix, 249 ; puis en Bretagne, 251. Refuse le comté de Champagne et de Brie ; demande le duché de Guyenne et l’obtient, 290. (Mém. de La Marche.) — Se déclare le chef de la ligue du Bien public, XI, 278. Promesses qui l’y déterminent ; quitte secrètement le Roi et va joindre les ambassadeurs du duc de Bretagne, 279. Se retire à Bourges ; écrit au duc de Bourgogne, dont il réclame l’intervention ; publie un manifeste contre le gouvernement du Roi, 280. Est conduit en Bretagne ; son hésitation ; signe une sommation à tous les Français de prendre les armes contre le Roi, 285. (Introd.) — Noms des seigneurs qui l’accompagnent, 353. S’avance avec le duc de Bretagne contre les troupes du Roi, 354. Regrets qu’il témoigne au conseil tenu à Étampes sur ce que les choses avoient été portées si loin, 377. Préside aux conférences tenues entre l’évêque de Paris et le comte de Dunois, 390. Par le traité de Conflans reçoit le duché de Normandie, 418. Le perd bientôt après, et veut se retirer en Flandre, 428. Se réconcilie avec le duc de Bretagne, et se rend auprès de lui ; ambassades de ces deux princes au Roi, et du Roi à ces deux princes, 430. Réflexions de Comines à cette occasion, 431. Le duc consent à accepter le duché de Guyenne, 518. Son entrevue avec le Roi, 520. Recherche en mariage la fille du duc de Bourgogne, XII, 12. Tombe malade, 60. Sa mort fait rompre la paix conclue avec le Roi et le duc de Bourgogne, 63. (Mém. de Comines.) — Est emmené en grande hâte en Bretagne par les ambassadeurs du duc, XIII, 266. Envoie à Paris des hérauts d’armes chargés de lettres par lesquelles il demande qu’on lui envoie six notables pour conférer avec eux ; noms des personnes qui furent choisies à cet effet. 298. Est introduit dans la ville de Rouen par le seigneur J. de Lorraine, 333. Promet aux habitans de cette ville de garder leurs franchises et libertés ; reçoit de leur part la promesse de lui être fidèles, 335. Sort de cette ville avec plusieurs de ses gens, et se retire à Caen, 338. Se reconcilie avec le Roi, qui lui donne le duché de Guyenne pour apanage, 391. Se rend auprès de S. M. à Tours avec une belle escorte, 392. Appelle près de lui le comte d’Armagnac, et lui rend, contre la volonté du Roi, la plupart de ses terres, 411. Assemble des troupes pour faire la guerre au Roi ; meurt à Bordeaux, 412. (J. de Troyes.)

Charles, duc d’Angoulême, troisième fils de François I ; son courage bouillant, sa figure douce, XVII, 117. Marche à la tête d’une armée sur le Luxembourg ; y obtient des succès ; se rend en Roussillon pour partager la gloire de son frère aîné, 163. Sa mort, 176. (Introd.) — Se rend maître de Damvilliers, au pays de Luxembourg ; rase et brûle cette place, XIX, 371. Assiége la ville d’Yvoi et la reçoit à composition, 372. Campe devant Arlon, 374. Entre dans Luxembourg ; va trouver le Roi à Montpellier, 375. Vient camper devant Luxembourg ; situation de cette place, 448. Elle se rend par composition, 450. Le prince propose d’aller assiéger Thionville ; délibération des capitaines à ce sujet, 451. Il meurt à Forest-Moutier, 586. (Mém. de Du Bellay.)

Charles, fils aîné du duc d’Orléans, épouse Isabelle, fille de Charles VI, et veuve de Richard II, roi d’Angleterre, VI, 263. Embrasse le parti du duc de Bretagne, 289. Se marie en secondes noces à Bonne, fille du comte d’Armagnac, 290. Occupe Gentilly avec ses troupes, 291. Publie un cartel injurieux contre le duc de Bourgogne, 293. S’oppose à ce qu’on négocie avec les Anglais, 321. Est fait prisonnier à la bataille d’Azincourt ; passe une grande partie de sa vie dans la captivité, 322. Charme ses loisirs forcés par l’étude, 323. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) — Attire à son parti plusieurs seigneurs de France pour l’aider à venger la mort de son père, VII, 245. Met garnison dans la ville de Ham-sur-Somme, 247. Envoie défier le duc de Bourgogne, 248. Passe le pont de S.-Cloud, et se rend dans le Berri, 251. Pardonne au duc de Bourgogne la mort de son père, 254. Envoie chercher du secours en Angleterre, et le comte d’Angoulême son frère pour otage, 256. Fait avec beaucoup de peine serment d’entretenir la paix, 269. (Mém. de Fenin.) — Obtient sa liberté ; se réconcilie avec le duc de Bourgogne ; se ligue avec les princes mécontens, VIII, 69. (Tabl. du règne de Ch. VII.) — Lève en Bourgogne une armée à la hâte, et l’envoie en Piémont, IX, 453. Prend le titre et les armes de duc de Milan, 454. Revient en France sans succès, X, 26. (Mém. de La Marche.)

Charles d’Anjou, comte du Maine, entre dans la ligue dite du Bien public, X, 235. Préside les conférences qui se tiennent près de Conflans entre Louis XI et les princes ligués, 245. (Mém. de La Marche.) — Envoie signifier au Dauphin la mort de son père Charles VII, XI, 94. (Mém. de Du Clercq.)

Charles-le-Mauvais, fils de Jeanne d’Évreux, et petit-fils de Louis-le-Hutin, est couronné roi de Navarre après la mort de sa mère ; épouse la fille du Roi ; fait assassiner Charles de La Cerda, connétable de France, IV, 122. Se fait un parti dans le royaume ; obtient une amnistie et la cession de plusieurs seigneuries ; forme de nouvelles ligues avec les grands et l’Angleterre ; remplit le royaume de troubles et de confusion, 123. Trompe le dauphin Charles, qu’il fait entrer dans ses complots, 124. Est fait prisonnier par le Roi, 130. Est délivré par les factieux, 135. Occupe S.-Denis avec une armée d’Anglais et de Navarrois, 137. Lève des troupes ; traite avec les chefs des compagnies, 146. Entre en négociation avec le Roi, et obtient la paix, 148. (Précis des guerr. entre la Fr. et l’Anglet.) — Mort terrible de ce prince, VI, 207. Il meurt dans de grands sentimens de religion, suivant une lettre de l’évêque de Dax, 208. (Tabl. du règ. de Ch. VI.)

Charles de Valois, frère de Philippe-le-Bel, dirige avec sagesse Louis-le-Hutin dans la conduite des affaires, IV, 72. Fait la guerre en Guienne, et soumet cette province, 78.

Charles de Valois, duc d’Angoulême, fils naturel de Charles IX. Ses Mémoires sont intéressans par les faits importans qu’ils présentent, et par le style, qui se ressent des progrès que fait la langue à l’époque où ils sont écrits, XX, 36.

Charles de Duras, adopté par Jeanne de Naples pour héritier, se révolte contre elle, VI, 176. Se fait couronner par Urbain VII ; marche sur Naples, s’en empare ; fait dépouiller la Reine de ses habits royaux ; l’enferme dans le château d’Aversa ; puis la fait étrangler, 200. Conduite habile qu’il tient à l’égard du duc d’Anjou, 201. Lui livre bataille à Barletta, 202. Est massacré à la cour de Hongrie, 221.

Charles de La Ramée, se disant fils de Charles IX, est convaincu d’imposture et condamné à être pendu, XLIII, 298.

Charles, cardinal de Lorraine et évêque de Metz, est élu évêque de Strasbourg par les chanoines catholiques ; lève une armée pour soutenir cette élection ; détails à ce sujet, XLI, 185 et suiv.

Charles de Bourbon, frère du prince de Condé et archevêque de Rouen, est fait cardinal, XLV, 270.

Charles III, duc de Savoie, garde la neutralité entre François I et les Suisses ; par sa médiation il est conclu entre eux un traité dont le cardinal de Sion empêche l’exécution, XVI, 299. (Mém. de Fleurange.) — Refuse au Roi le passage de ses troupes à travers ses États, XVIII, 272. Les Suisses du canton de Berne lui enlèvent Genève et une partie de son duché, 273. (Du Bellay.)

Charles-Emmanuel, duc de Savoie, vient à Paris dans l’intention de tromper le Roi par ses artifices, XXXVI, 428. Ses intrigues et ses menées à Paris, 435. Demande au Roi et obtient la grâce d’une femme condamnée à mort pour adultère, 437. Difficultés qu’il élève sur la restitution du marquisat de Saluces, 438. Accord qu’il conclut avec le Roi à cet égard ; il s’en retourne en Piémont, 441. Il recherche l’appui d’Espagne, 455. Ses menées sont découvertes, 457. (Mém. de Pontlevoy.) — Il s’empare par surprise du marquisat de Saluces, XXXVIII, 445. Réponse hautaine qu’il fait à M. de Poigny, chargé par le Roi de réclamer la restitution du marquisat, 446. Comment il colore son usurpation auprès du Pape, du roi d’Espagne et des princes d’Italie, 447. Récit de ses démêlés avec les Suisses et de ses tentatives sur Genève, XXXIX, 303. Envoie des ambassadeurs au parlement de Grenoble pour demander la couronne de France, 306. Veut rétablir pour lui le royaume d’Arles, 308. Entre en Provence, d’où il est repoussé par les sieurs de La Valette et Lesdiguières, XL, 159. Reçoit des députés d’Aix qui viennent réclamer sa protection ; il fait son entrée à Draguignan, 160. Arrive à Aix ; honneurs qui lui sont rendus, 161. Entre dans Marseille, où on lui jure obéissance et fidélité ; se décide à aller en Espagne demander des secours d’hommes et d’argent, 200. Arrive à Madrid, 201. Rentre en Provence, XLI, 101. Investit Antibes, se saisit du château de Cannes ; bat la ville, d’où il est repoussé, 102. Revient à la charge, s’empare de la place par composition, et la livre au pillage, 103. Retourne en toute hâte dans son pays ; réunit des forces à Saluces, 108. Va loger à Villefranche avec son armée, 109. Assiége et prend le château d’Eschilles, le fort de Mirebouc ; bâtit le fort Saint-Benoît ; s’empare de la ville de Cavours ; accepte la trève générale, et congédie ses troupes italiennes, XLII, 16. Assiége et se rend maître de la ville de Briqueras, 396. Livre assaut à la citadelle ; la reçoit à composition, 397. Reprend le fort de S.-Benoît, 398. S’avance avec une armée près de Montméliant, livre bataille aux Français, est battu, XLIII, 346. Après un nouveau combat où il est encore défait, va se loger aux Barreaux, 347. (Mém. de Cayet.) — Vient à Fontainebleau trouver le Roi, XLVII, 258. Détails sur son voyage, 259. Son séjour à Fontainebleau et à Paris, 260. Grands présens qu’il fait à la cour, 261. En reçoit du Roi, 262. Conférences tenues au sujet du marquisat de Saluces que le Roi réclame de lui, 264. Traité conclu sur ce sujet, 266. Le duc quitte le Roi et se rend dans ses États, 267. Refuse de restituer le marquisat de Saluces, 285. Son entreprise sur Genève échoue, 367. (Mém. de L’Estoile.) — Entre à main armée dans le Montferrat, après la mort du duc de Mantoue, L, 211. Ses prétentions sur ce pays, 213. Sur les ordres donnés par l’Espagne, il fait un traité et rentre dans ses États, 218. Essaie en vain d’arrêter le Roi, qui va au secours de Casal, LI, 129. S’oblige par un traité à lui livrer passage, et à fournir des vivres à son armée, 136. Va voir le Roi à Suse, 143. Sa conduite équivoque, 144. Reçoit et traite à Veillane plusieurs seigneurs français qui vont à Turin visiter le saint suaire, 152. (Fontenay-Mareuil.)

Charles, prince de Galles, vient incognito à Paris, accompagné du duc de Buckingham, L, 553. Motif de son voyage, 554. Va à Madrid, 555. Comment il y est reçu par le Roi, 556. Peu de succès de son voyage dans ce pays ; il retourne en Angleterre, 557.

Charles III, duc de Lorraine, envoie le comte de Vaudemont son fils avec le duc de Mayenne pour entendre les propositions dont le roi d’Espagne a chargé le duc de Parme, XLIV, 239.

Charles IV, prince de Lorraine, envoie par toute la Lorraine exciter la noblesse et le peuple à faire un soulèvement général contre les Français, LI, 213. Retourne en Alsace après la défaite de ses troupes près de Montbelliard, 214. Est forcé de se retirer de la Bourgogne, où il ne peut rien faire, 271.

Charlotte de Savoie, épouse de Louis XI, fait son entrée à Paris ; détails sur cette entrée, XIII, 354. Accouche d’un fils qui est nommé Charles, et baptisé par l’archevêque de Lyon, 398.

Charnacé (le baron de) revient d’Allemagne, et annonce au Roi et au cardinal les bonnes dispositions où il a trouvé le roi de Suède en faveur de la France, LI, 76. Est envoyé en Hollande pour disposer les États et le prince d’Orange à la rupture de la France avec l’Espagne, 202. Revient avec la réponse qu’on désire, 203.

Charny (le sire de) décharge un coup de hache sur la tête de Marcel, et le renverse mourant, IV, 139.

Charny (P. de Bauffremont, seigneur de), publie une entreprise d’armes où il doit, lui treizième chevalier, garder un pas contre tous gentilshommes qui s’y rendront, IX, 317. Conditions proposées pour cette entreprise, 318. Joûtes célébrées à Dijon pendant les préparatifs du pas d’armes ; noms des chevaliers qui y figurèrent, 319. Détails sur les préparatifs du pas d’armes exécuté près de Dijon, au lieu nommé l’Arbre Charlemagne, 323. Cérémonies préliminaires, 328. Le seigneur de Charny combat contre un chevalier espagnol, 331. Épouse la fille naturelle du duc de Bourgogne, 452.

Charny (le comte de) est tué à la bataille de Dreux, XXIV, 379.

Charpentier, avocat, porteur de paquets d’Espagne pour le duc de Mercœur, est pendu avec un jeune avocat de Beauvais son complice, XLIII, 337.

Charpentier (Jacq.), lecteur et médecin dans l’université de Paris, est mis sur la roue en place de Grève avec un courrier nommé des Loges ; leurs crimes, XLVII, 199. Son beau-père en meurt de chagrin, 202.

Charri (Jacq. Prevost, sieur de), porte-enseigne de Montluc, fait entrer par son ordre un convoi de munitions dans la place de S.-Damian ; détails sur ce sujet, XXI, 123. Son éloge, 128. En fait entrer un second, 130. Est blessé et fait prisonnier après la levée du siége de S.-Damian, 134. Se distingue dans la défense de Sienne, 222. Contribue à la prise de Montségur, XXII, 92. Est blessé à la prise du château de Pène, 100. (Comm. de Montluc.) — Attire dans une embuscade un parti d’Allemands, le défait, et blesse à mort le capitaine, XXIX, 143. Est commis à la garde de la citadelle de Casal, 368. (Mém. de Du Villars.)

Charron (Jean), prevôt de marchands de la ville de Paris, et Marcel qui en avoit exercé les fonctions, sont mandés au Louvre la veille de la S.-Barthelemy, XX, 154. Ordre qu’ils y reçoivent ; comment ils l’exécutent, 155.

Charron, homme d’Église et savant, meurt d’une apoplexie dans la rue, XLVII, 416.

Chartier (Guill.), évêque de Paris, est envoyé de la part de cette ville pour conférer avec les princes ligués, XI, 390.

Chartier (Mathurin) s’entretient avec Jacq. de Thou des dépositions de Salcède, XXXVIII, 328. Aventure qui lui arrive sur la route de Pezenas, 329. Fait lui-même son histoire, 330.

Chartier, doyen de la cour du parlement, obtient, à la faveur de M. Molé son gendre, de n’être point proscrit, XLVI, 134. Est nommé président, 155

Chartres (Guillaume, vidame de), se rend en Syrie avec Regnaud de Montmirail, I, 164.

Chartres (le vidame de) occasionne une mutinerie des soldats dans l’armée du Piémont, XXX, 123. Il fait manquer un assaut à Coni, 127. Il se retire de l’armée, 129. Rentre en grâce, 134. Prend le château de Carail ; ravage la campagne de Coni, 135. Brûle les deux moulins de cette ville, et fait plusieurs prisonniers, 137. Livre aux Impériaux, devant le château de Liscars, un combat qui dure tout un jour, et d’où il sort vainqueur, 236. (Mém. de Du Villars.) — Forme une entreprise sur S.-Omer, laquelle réussit mal, XXXII, 214. (Comm. de Rabutin.) — Exécute une belle sortie devant Metz, 375. Comment il dépouille et fait prisonniers un grand nombre de soldats du duc d’Albe, 393. (Siége de Metz.) — Est arrêté et conduit à la Bastille pour une lettre qu’il écrit au prince de Condé, à qui il promet de prendre son parti envers et contre tous ; meurt en prison, XXXIII, 98. (Mém. de Castelnau.) XLV, 54.

Chassa (Jean de) soutient une entreprise d’armes contre un écuyer gascon au service du seigneur d’Escalles, X, 266. Joûte au mariage du duc de Bourgogne, 346. (Mém. de La Marche.) — Pour se justifier d’avoir quitté le service de Charles de Bourgogne, publie contre lui une lettre injurieuse, XI, 128. (Notice.)

Chassaigne (Odart de La) se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Chasteauguyon (le seign. de), frère du prince d’Orange, joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 331. Est tué à la bataille de Granson, 395 ; XII, 196. Selon les Chroniques de J. de Troyes (XIV, 61), le seign. de Chasteauguyon est battu par le seign. de Craon deux ans après la bataille de Granson.

Chasteigneraye (La), gentilhomme de la Reine, la sauve du danger d’être noyée, XLVII, 535. (Mém. de L’Estoile.) — Est nommé commandant de ses gardes après la mort du Roi ; comment il compose ce corps, L, 105. (Mém. de Fontenay-Mareuil.)

Chastel (Jean), fils d’un marchand drapier de Paris, tente d’assassiner le Roi et le blesse à la lèvre, XXXVI, 287. Son procès, son supplice, 289. Le parlement condamne son père au bannissement, à de grandes amendes, et sa maison à être rasée, 291. (Mém. de Cheverny.) XLII, 377 et suiv. Le père de Jean Chastel est banni pour neuf ans de France, et à perpétuité de Paris ; sa maison est démolie, 387. (Mém. de Cayet.) XLVII, 101 et 111.

Chastelet (Paul Hay Du), gentilhomme breton, avocat général au parlement de Rennes, auteur d’une histoire de Duguesclin où il a mêlé indistinctement le vrai et le faux, IV, 17. Jugement sur cet ouvrage, 18. Comment il fut accueilli du public ; jugement qu’en a porté le Journal des savans, 20. Critique qu’en a faite le généalogiste d’Hozier, 21. Parti que Lefebvre en a tiré pour composer ses Mémoires, 22.

Chasteller (Jacq. Du) est tué à la bataille de Montlhéry, X, 240.

Chastillon (le seign. de), frère du maréchal de Loheac, est nommé grand-maître des eaux et forêts, XIII, 343 ; puis commandant de la Champagne, 348.

Chastre (La). Sur quoi roulent en particulier ses Mémoires, XX, 33. (Introd.) — Il se distingue au siége de Thionville et à la bataille de Dreux ; est nommé gouverneur du Berri ; est chargé de faire le siége de Sancerre, XXXII, 471. Se montre un des plus ardens ligueurs ; est nommé maréchal de France par le duc de Mayenne ; fait la guerre à Henri IV ; se soumet à lui et conserve ses gouvernemens, 472. Reprend la ville de Juliers ; meurt en 1614 ; à quelle époque ses Mémoires furent publiés, 473. Autres ouvrages faits par lui, 474. (Notice.) — Il est battu en Berri par Châtillon, XXXVI, 193. (Mém. de Cheverny.) — Perd un grand procès contre madame de Senneterre, par le crédit de Maugiron et de S.-Léon, mignons de Henri III, XXXVIII, 142. Est mené à la Bastille comme attaché au service du duc d’Alençon, 150. Est mis en liberté, 154. (Marg. de Valois.) — Trompe Henri III sur ses sentimens de fidélité, XXXIX, 43. Son discours aux habitans de Bourges pour les engager dans le parti de la Ligue, 75. Entreprend le siége d’Aubigny, XL, 181. Est forcé de le lever ; s’empare de Sangoing ; lève le siége du château de Chastelet, 183. Se retire à Bourges, après avoir séparé son armée, 184. Se rend à Orléans pour secourir Chartres, 188. Deux cents hommes qu’il y envoie sont taillés en pièces ou faits prisonniers, 189. Prend Châteauneuf-sur-Loire ; marie son fils avec la fille du comte de Montalier, XLI, 168. Est forcé par les royalistes des villes voisines de Châteaudun de se retirer à Orléans, 169. Obtient du Roi une trève de trois mois, XLII, 126. Se déclare contre les ligueurs, 127. Discours qu’il tient aux principaux habitans de la ville, 128. Il reprend le collier du S.-Esprit, et assiste au Te Deum chanté pour la réduction de la ville à l’autorité du Roi ; articles accordés par S. M. aux Orléanais, 141. Articles particuliers accordés au Berri, 142. (Mém. de Cayet.) — Vient à Paris ; fait serment au parlement ; siége auprès des présidens l’épée au côté, XLVI, 246. Prête serment au parlement en qualité de maréchal de France nommé par le duc de Mayenne, 429. Écrit à un de ses amis à Paris que s’étant enrôlé le premier dans la Ligue, il sera le dernier qui en sortira, 554. Rend la ville d’Orléans au Roi, 601. Est reçu bailli de Berri au parlement, XLVII, 77. Conduit 10,000 hommes dans le duché de Clèves, malgré les remontrances que lui font les jésuites, XLIX, 58. (Mém. de L’Estoile.) — Il conduit son armée à Juliers, et contribue puissamment à la prise de cette place, L, 122. Sauve Aubigny et quelques autres places du Berri, où M. le prince a des intelligences, 308. (Fontenay-Mareuil.)

Chastre (Claude de La), après la mort du duc de Guyenne se retire dans ses terres ; est arrêté par ordre du Roi ; amené devant lui, promet de le servir ; lève une compagnie de 100 gentilshommes pour la garde du prince ; c’est la prem. compagnie française des gardes du corps, XII, 80.

Chastre (le baron de La), fils du maréchal de ce nom, est fait prisonnier à Yvetot, XXXVI, 210. XLVI, 252.

Châteaubriant (la comtesse de), maîtresse de François I, prend une grande part aux affaires, XVII, 24. Fait rappeler de Milan le connétable de Bourbon pour y envoyer son frère Lautrec ; est flattée des vœux que le connétable lui adresse, 25. Obtient pour son frère Thomas de Lescun le bâton de maréchal laissé par Trivulce, 38. Se joint à Louise de Savoie pour pousser le Roi à la guerre, 43. Perd la faveur de ce prince ; comment elle supporte sa disgrâce ; sa fermeté en lui renvoyant des bijoux qu’il lui redemande, 91. Ses longs chagrins ; sa mort ; son épitaphe par Marot, 92.

Châteaugaillard (le capitaine), du parti de la Ligue, est fait prisonnier dans une rencontre, XLIII, 341.

Châteaumorant est envoyé avec le seign. de Vergy auprès de Bajazet pour lui faire de riches présens, et payer la rançon du comte de Nevers et de ses compagnons d’armes, VI, 475. Est chargé par Boucicaut de la garde de Constantinople, 497. Préserve cette ville de la famine, 498. Attaque des troupes de Bajazet, 503. Entre de force dans le port de Lescandelour, et contribue à la prise de cette place, VII, 42. Commande un corps de bataille contre les Sarrasins de Tripoli, 54. Se rend maître d’un vaisseau sarrasin, 58. Se distingue au combat naval livré près de Modon, 79. Est fait prisonnier, 82. Conduit à Venise avec les autres prisonniers, console ses compagnons d’infortune, 83.

Châteauneuf (le seign. de) accepte un combat de 20 contre 20, proposé par Boucicaut ; le refuse ensuite, VI, 418.

Châteauneuf (Michel de Rieux, seign. de), tue son oncle et son tuteur à raison d’un procès pour sa tutèle, XLV, 186.

Châteauneuf (mademoiselle de) est donnée pour maîtresse au jeune vicomte de Turenne par le maréchal d’Amville ; note historique sur cette demoiselle, XXXV, 64. (Mém. de Bouillon.) — Elle tue son mari Antinotti, qu’elle a surpris infidèle, XLV, 157.(L’Estoile.)

Château-Pers (Franç. Hurault, sieur de), est blessé dans une rencontre près d’Orléans ; meurt de ses blessures, XXXVI, 151.

Châteigneraye (de La), jeune gentilhomme comblé des faveurs de Henri II, se bat en duel contre Jarnac, beau-frère de la duchesse d’Étampes ; est vaincu, et meurt dans des accès de rage et de désespoir, XX, 41 ; XXVI, 198.

Chatel (Pierre Du), savant célèbre, est donné pour précepteur à François I, XVII, 13.

Chatelard (le seign. de) est tué à la prise de Verceil, XXIX, 257.

Châtillon (Gaucher de), l’un des plus braves chevaliers, est tué à Casal en défendant presque seul la rue où étoit logé Louis IX. II, 111.

Châtillon (J. de) demande et reçoit le commandement de l’arrière-garde, II, 251.

Châtillon (le seign. de), prevôt de Paris, chargé de veiller à la sûreté du concile de Pise, est blessé dans une émeute, en voulant rétablir l’ordre dans cette ville, XV, 110. (Tabl. du règn. de Louis XII.) — Est blessé au premier assaut livré à la ville de Ravennes, XVI, 27. (Mém. de Bayard.)

Châtillon (Henri, comte de), fils de François de Coligny, est tué à la fleur de l’âge au siége d’Ostende, XLVII, 320.

Châtillon, fils de l’amiral de Coligny, contribue principalement à la prise de la ville de Chartres par Henri IV, XXXVI, 190. (Mém. de Cheverny.) — Refuse de traiter avec le roi Henri III, après la déroute des reîtres qu’il a accompagnés en France ; opère courageusement sa retraite à Aubenas, où il se rafraîchit après avoir fait en quatre mois une partie du circuit de la France, {{rom-maj|XXXVIII, 342. Bat le sieur de Saveuse près de Chartres, et le fait prisonnier, XXXIX, 165. Satisfaction qu’éprouve Henri III en apprenant sa victoire, 166. Se distingue au siége de Chartres par un pont couvert de son invention, XL, 189. Meurt de maladie ; son éloge, 191. (Mém. de Cayet.) — Sur les promesses que lui font les habitans de Milhaud, il entreprend le siége de Compeyre, XLIII, 459. Détails sur ce siége, 460. Est obligé de le lever, 466. Va au secours de Marvejols, 467. Son voyage en France, 472 et suiv. (Mém. de S.-Auban.) — Il termine la bataille d’Arques par une action d’éclat, XLI, 576. (Mém. du duc d’Angoulême). — Sa réponse aux troupes du duc de Mayenne devant Tours, XLV, 401. Défait les troupes de Saveuse et de Forceville, 403. Combat vaillamment à la journée d’Arques, XLVI, 12. Chasse les lansquenets d’un faubourg de Dieppe, 13. Meurt peu après la réduction de Chartres, où il a été blessé ; regrets que le Roi donne à sa mort, 224. (Mém. de L’Estoile.)

Châtillon (M. de) est fait maréchal de France pour être toujours demeuré dans le devoir, L, 536. Entre dans le Luxembourg ; assiége et prend Damvilliers, LI, 279.

Chaudiners (Guill. de) défend un pas d’armes près de Dijon contre Josse de S.-Jore, IX, 343.

Chaulnes (le seign. de) est fait prisonnier près de Gravelines, XXXII, 202.

Chaulnes (M. de) est envoyé en ambassade en Angleterre pour empêcher le roi de ce pays de prendre part dans tout ce qu’on a à démêler en France avec les huguenots, L, 501.

Chaume (J. de La), célèbre ministre de Genève, vient à Montpellier, où son éloquence fougueuse et entraînante lui attire un grand nombre de partisans, XX, 100.

Chaumergis (J. de) défend un pas d’armes près de Dijon contre un chevalier du Dauphiné, IX, 347 ; et contre Martin Ballard, 351.

Chaumont (Hugues de) manque aux promesses qu’il avoit faites aux chefs croisés, I, 132.

Chauveau, ancien curé de S.-Gervais, prêche publiquement que le Pape est l’antechrist, XLVI, 444. Le cardinal de Bourbon veut l’empêcher de prêcher ; il fait des excuses au légat, 445. Abus contre lequel il prêche, 446.

Chauveau (le petit), curé de S.-Gervais, meurt aux Cordeliers de Senlis d’une fièvre chaude causée par un bouillon que lui ont donné les cordeliers. Pourquoi ceux-ci le haïssoient, XLVII, 79.

Chauvet, avocat, meurt victime de son avarice, laissant 310,000 livres, XLVIII, 374.

Chauvigny (le seign. de) se rend à Sully auprès du Roi, VIII, 183.

Chaux (le capit.) est blessé et fait prisonnier à l’attaque d’un fort dans la terre d’Oye, XXI, 73.

Chavagnac, curé de S.-Sulpice à Paris, prêche librement contre les faux catholiques ; il traite d’hérétiques ceux qui refusent l’instruction à un hérétique qui veut bien se convertir, XLVI, 141.

Chavigny (le seign. de) est envoyé à Metz pour commander pendant la maladie de M. de Vieilleville, et bientôt rappelé pour sa mauvaise conduite, XXVII, 305. La porte de la chambre du Roi lui est refusée, 309.

Chavigny (le sieur de) est nommé tuteur du jeune vicomte de Turenne, XXXV, 55.

Chavigny (le seign. de) fait imprimer un livre intitulé les Pléiades, dans lequel il promet au Roi la monarchie du monde, XLVII, 388.

Chazeron (le sieur de) commande l’avant-garde de l’armée royale à la bataille d’Issoire, XL, 47.

Chazeul et Dubourg, gentilshommes lyonnais, sont accusés, dans un billet semé dans les appartemens du Roi, de vouloir attenter aux jours de S. M. Le Roi leur témoigne une pleine confiance dans leur leur fidélité, XLVII, 297.

Chegeret-Eddur, sultane, esclave favorite de Nedjm-Eddin, tient secrète la mort de son mari, et envoie des courriers à son fils Touran-Chah, III, 21, 40, 51, 57. À l’arrivée de son fils se dépouille de l’autorité, 26. Implore la protection des esclaves baharites contre l’ingratitude de Touran-Chah, 32. Est déclarée souveraine de l’Égypte après l’assassinat de ce prince, 33, 49, 54, 58. Après trois mois de règne abdique en faveur d’Aibegh, qu’elle avoit épousé ; le fait ensuite étrangler par vengeance et par jalousie, 55. Est elle-même assommée par ses propres esclaves, corrompus à force d’argent par Noureddin, fils d’Aibegh, 56.

Chéméraut, gentilhomme du Poitou, est dépêché en Pologne pour annoncer au Roi la mort de Charles IX, XX, 175. Arrivé à Cracovie, il salue Henri roi de France, 176. (Introd.) — Engage M. de Villeroy à voir les sieurs d’Antragues et de Dunes pour les gagner au Roi, XLIV, 59. (Mém. de Villeroy.) — Fait raser les forts et la tour de Lusignan, par ordre du duc de Montpensier, XLV, 112. (Mém. de L’Estoile.)

Chenu (Guill.), après la prise de Pontoise, est nommé capitaine de cette ville, VIII, 524.

Chepy, enseigne de Montluc, est fait prisonnier lors de la retraite des Espagnols du siége de S.-Damian, XXIX, 242.

Chesne (Le), enseigne du capit. Lalande, est blessé au siége de Vireton et meurt de ses blessures, XXXI, 144.

Chessé (Robert), cordelier, prédicateur de la Ligue, est pendu lors de la prise de Vendôme, XXXVII, 456.

Chevalerie (l’ordre de) : quelle a été son origine, V, 328. Pourquoi il fut établi, 330. Quatre vertus nécessaires au titre de chevalier, 333. À quoi l’ordre de chevalerie peut être comparé, 334. Pourquoi le nom d’ordre a été donné à la chevalerie, 335. Honneurs et respects dus au chevalier, 336.

Chevalier (Ét.) est chargé d’instructions relatives au rachat des villes de la rivière de Somme ; texte de ces instructions rapporté par l’abbé Legrand, XI, 302.

Chevalier (le présid.) achète la charge de premier président de la cour des aides 60,000 écus, sans compter 10,000 écus d’épingles, XLVIII, 379.

Chevaliers (les), second degré de la noblesse en France, étoient aussi appelés bacheliers ; en Béarn cavers, en Arragon cavalleros, III, 177. Par les auteurs, milites secundi ordinis, ou minores, ou mediæ nobiliatis, 178. Quelle étoit l’enseigne du chevalier, 186.

Cheverny (le chanc. de) ; pourquoi ses Mémoires ne sont pas aussi instructifs qu’ils devroient l’être ; comment Cheverny devient chancelier, XX, 18, et le confident des secrets de Henri III et de Cather. de Médicis ; dans sa disgrâce il continue d’entretenir des intelligences avec les deux partis ; mérite la confiance d’Henri IV ; idée de son caractère et de ses Mémoires, 19. N’étant encore que simple maître des requêtes, il est chargé de négocier le rapprochement entre les deux maisons de Guise et de Montmorency, 118. Est nommé chancelier du duc d’Anjou, 121. Par l’avis qu’il donne à ce prince, le décide à livrer bataille, 133. Joue un rôle important lors du mariage du Roi, 140. Est renvoyé du ministère, 213. Prévoit la conduite que Henri III tiendra à l’égard du duc de Guise, 215. Reçoit indifféremment les royalistes et les protestans dans son château d’Esclimont ; vient trouver Henri IV à Aubervilliers. 242. Reçoit les sceaux des mains du Roi ; obtient que le service divin, suivant le rit catholique, soit célébré au quartier du monarque, 243. Réhabilite solennellement le parlement de Paris ; fait prêter un nouveau serment aux magistrats qui le composent, et leur adresse les admonitions et commandemens du Roi, 278. (Introd.) — Sa famille ; il fait ses études à Poitiers, les perfectionne à Padoue, XXXVI, 3. Accompagne Henri II dans sa campagne d’Allemagne ; achète une charge de conseiller au parlement ; parvient à la grand’chambre, 4. Est nommé maître des requêtes de l’hôtel du Roi ; est chargé par Cath. de Médicis de plusieurs missions délicates ; accompagne cette princesse dans la visite qu’elle fait faire au Roi des provinces du royaume, 5. Réussit dans toutes les négociations dont il est chargé ; est nommé chancelier du duc d’Anjou ; épouse la fille du premier président de Thou ; accompagne et dirige le duc d’Anjou dans sa campagne contre les protestans ; reçoit un brevet de conseiller d’État, 6. Est chargé de veiller aux intérêts du duc d’Anjou pendant son séjour en Pologne ; parvient à dissiper d’avance les obstacles qui s’opposeroient aux droits de ce prince, 7. Va le joindre à Turin lorsqu’il revient en France ; est nommé chancelier de l’ordre de S.-Michel ; chargé de la garde des sceaux, puis fait chancelier, 8. Assure au Roi une retraite à Chartres ; reçoit ordre de se retirer dans ses terres, 9. Fixe sa résidence au château d’Esclimont ; comment il y vit, 10. Est rappelé aux affaires par Henri VI, 11. Est nommé lieutenant général du pays Chartrain, 12. S’attache à la marquise de Sourdis, 13. Sa mort, 14. Écrit lui-même ses Mémoires, 15. Idée qu’on doit en avoir, 16. Ils ont été recueillis par son fils, abbé de Pontlevoy ; jugement qu’en ont porté l’abbé Legendre et le conseiller Salo, 17. Éditions qu’ils ont eues, 18. (Notice.)

Ancienne famille des Hurault, d’où sont descendues les trois maisons de Cheverny, Vibray et Henriel ; lignée des Cheverny, 26. Il suit l’archevêque de Tours son cousin, qui accompagne Henri II en Allemagne ; achète de Michel de L’Hôpital sa charge de conseiller clerc au parlement, 27. Entre dans la grand’chambre, 28. Obtient un état de maître des requêtes ordinaire de l’hôtel du Roi ; est introduit auprès de Catherine de Médicis par le cardinal de Lorraine ; est employé pour réduire les habitans de Paris à l’obéissance du Roi, relativement aux édits de pacification ; succès qu’il obtient dans cette négociation, 31. Accompagne Charles IX dans les provinces ; y pacifie et compose une infinité de querelles et différends ; préside les États du Dauphiné à Montélimart, 32. Est pourvu de l’état de chancelier du duc d’Orléans ; travaille dans l’assemblée de Moulins à régler les apanages de Monsieur et du duc d’Alençon son frère, 33. Est marié à Anne de Thou, fille du premier président, 35. Instruit la Reine mère et le Roi du projet formé par les huguenots de se saisir de leurs personnes, 36. Reçoit l’ordre d’expédier au duc d’Anjou, nommé lieutenant général, de pleins pouvoirs qu’il fait vérifier et publier dans tous les parlemens du royaume, 38. Sur ce qu’il rapporte à ce prince de la part de la Reine mère, et de l’opinion que l’on prend qu’il veut traîner la guerre en longueur pour se continuer dans le commandement, le duc d’Anjou livre aux protestans la bataille de Jarnac, 39. Après la bataille, Cheverny se trouve seul avec le prince dans son cabinet, où il est témoin de sa dévotion et de son humilité, 40. Reçoit de la part du Roi la provision de conseiller d’État, 41. Obtient de l’évêque électeur qui amène en France la princesse Élisabeth, fille de l’Empereur, pour la marier au Roi, qu’il cédera la main droite au duc d’Anjou, envoyé au devant d’elle, 44. Le duc d’Anjou, le roi de Navarre et madame la duchesse de Lorraine tiennent sur les fonts de baptême le premier né de Cheverny, 49. Il est chargé par le duc d’Anjou de traiter avec les ambassadeurs de Pologne relativement à son élection au trône de ce pays ; leur répond en son nom, 50. Est laissé en France pour veiller aux intérêts de ce prince, 52. Accompagne le Roi jusqu’à Saverne, 55. Vient à bout de rompre plusieurs mauvais desseins formés contre ses intérêts, 58. Son entretien avec la Reine mère sur la maladie de Charles IX, et sur les précautions à prendre pour assurer le trône au duc d’Anjou, 60. Autre entretien avec le duc d’Alençon et le Roi de Navarre sur le droit de succession du duc d’Anjou ; il leur fait promettre d’y rester fidèles, 62. Dépêche au roi de Pologne le sieur de La Roche-Chemerault pour lui annoncer la nouvelle de la mort du Roi et hâter son départ ; lui fait expédier des lettres de change pour Vienne, Ausbourg et Venise, 63. Va au devant de lui à Turin, 64. Témoignage que rend la Reine mère à Henri III de la diligence que Cheverny a apportée à son service pendant son absence, 65. Est admis au conseil secret du Roi et de sa mère à Lyon, et chargé d’y amener le cardinal de Bourbon et le duc de Montpensier, 66. Est nommé chancelier de l’ordre de S.-Michel, 67. Reçoit du Roi la confidence de son inclination pour madem. de Vaudemont ; est chargé de faire agréer à la Reine mère le mariage qu’il veut contracter avec elle, 69. Est envoyé pour négocier ce mariage, 70. Est dépêché vers la Reine mère à Châtellerault pour l’assurer du respect et de la parfaite amitié du Roi pour elle ; échappe aux soldats envoyés par le duc d’Alençon pour l’arrêter ou le tuer en chemin, 72. Est un des principaux auteurs de l’acte d’association qui proscrit la religion protestante, 74. Est nommé garde des sceaux, 77, et chancelier de l’ordre du S.-Esprit, 79. Reçoit le gouvernement d’Orléans, pays Chartrain, Blaisois, Dunois, Amboise et Loudunois, 82. Fait nommer le président de Harlay premier président, en remplacement de son beau-père de Thou, décédé, 83. Hérite des terres et seigneuries d’Esclimont, Bertaucourt, Le Tremblay et Chaufreau, 84. Est revêtu de la charge de chancelier, qu’il garde avec les sceaux, 86. Mort de sa femme, 88. Sa fille, la marquise de Nesle, est déclarée dame d’honneur des deux Reines, 89. Il fait au parlement un discours dans lequel il justifie l’édit de réunion, 93. Fait mettre en état de défense la ville de Chartres, 100, et conduire dans cette ville plusieurs pièces d’artillerie cachées par les Allemands dans leur retraite, 101. Part de Paris avec le Roi, et par son ordre se rend à Chartres pour lui assurer cette ville, 110. D’après l’ordre du Roi, lui renvoie les sceaux, 115, et se retire dans sa terre d’Esclimont, 116. Plusieurs fois sollicité par Henri IV de se rendre auprès de lui, va le trouver à Aubervilliers, 171. Comment il en est accueilli, 172. Le Roi lui remet les sceaux, et s’entretient long-temps avec lui, 173. Il fait rappeler auprès du Roi presque tous ceux que Henri III avoit éloignés, 174. Remet tout sur l’ancien pied, et rend à l’autorité royale toute sa dignité, 175. Fait tous les frais du siége de Chartres ; en est récompensé par Henri IV, 191. Fait accorder par le Roi des lettres patentes portant rétablissement des officiers de la Ligue qui veulent rentrer sous l’obéissance du Roi, 200. Marie sa seconde fille Anne avec le marquis de Royan, 217 ; et sa fille aînée avec le sieur de Givry, 226. Fait embrasser l’état ecclésiastique à son second fils Philippe Hurault, baron d’Uriel, 246. Fait avec M. de Rhodes tous les préparatifs nécessaires au couronnement et au sacre du Roi dans l’église de Chartres, 262. Est chargé de faire enregistrer dans toutes les cours la déclaration du Roi sur la réduction de Paris, 275. Comment il pourvoit son second fils de quatre abbayes, 312. Son discours à l’assemblée des notables convoquée à Rouen, 320. Autre discours qu’il prononce dans un conseil tenu à l’occasion de la prise d’Amiens par les Espagnols, 326. Comment il obtient l’évêché de Chartres pour son fils, 368. Est nommé par le Roi pour régler les conditions de mariage de Cather. de Navarre avec le duc de Bar, 371. Se rend à Orléans d’après l’ordre du Roi ; projette de remettre la garde des sceaux, 396. (Mém. de Cheverny.) — Désolation dans sa maison au moment de sa mort, 409. Détails sur les cérémonies funèbres faites en son honneur à Cheverny et à Paris, 418 et suiv. (Pontlevoy.) — Il fait lire au Palais l’édit et déclaration du Roi sur la réduction de Paris, et les lettres de rétablissement de la cour du parlement ; reçoit le serment de fidélité de tous les conseillers et officiers, XLII, 209. (Mém. de Cayet.) — Ouvre au Palais la chambre royale établie pour faire le procès aux trésoriers, XLV, 275. Est appelé auprès de Henri IV, qui lui remet les sceaux, XLVI, 101. Sa mort, XLVII, 254 (Mém. de L’Estoile.)

Chevreuse (M. de), grand chambellan, épouse la veuve du duc de Luynes ; comment il est engagé à faire ce mariage, L, 531.

Chevri (la dame) meurt à 33 ans, après avoir épousé trois maris, tous trois présidens, XLIX, 117.

Chiaramont (Franç. de), commandant de Montméliant pour le duc de Savoie, rend cette place par capitulation, et passe au service du roi de France, XVIII, 302.

Chicane, ou jeu de paume à cheval, exercice très-usité chez les Grecs, III, 167. Théodose le jeune fit construire à Constantinople, près de l’hippodrome, le tzycanistérion, pour l’exercice de ce jeu ; description que Cinname en fait, 168. Ce jeu étoit dangereux, 169. Il n’appartenoit guère qu’aux grands seigneurs, 170. Plusieurs princes grecs y furent blessés, 171. Il ressembloit à l’arenata pila des anciens, où l’on jouoit en troupes, 172. A quelque rapport au jeu de la chole, encore en usage parmi les paysans de certaines provinces de France, 173. Paroît tirer son origine du jeu de mail, encore usité dans le Languedoc ; les Français faisoient à pied et avec de petits maillets ce que les Grecs faisoient à cheval avec des raquettes, 174. Le terme de chicane, employé pour exprimer les détours des plaideurs, paroit dérivé du jeu de la chicane des Grecs, 176.

Chicot, fou de la cour, rassure le cardinal de Guise sur la santé du Roi, XLV, 307. Fait prisonnier au siége de Rouen le comte de Chaligny ; est blessé par lui et meurt de sa blessure, XLVI, 248. Quelques-unes de ses folies, 249.

Chierolibet, lieutenant du prince de Transylvanie, assiége Lippe, place forte sur les confins de la Hongrie ; s’en rend maître, et y passe tout au fil de l’épée, XLIII, 178.

Chièvres (le seign. de), donné pour curateur de Charles d’Autriche par Louis XII, met ce prince au courant de toutes les affaires ; mot de lui à cet égard au seign. de Genlis, XVII, 256.

Chimay (le seign. de) est blessé au combat de Rupelmonde, X, 107. Défait les Gaulois près d’Alost, et en tue un grand nombre, 133. Commande l’avant-garde à la bataille de Gavre, 144. Conclut une trève de neuf ans entre le roi de France et le duc de Bourgogne, 398. Est fait prisonnier à la bataille de Nancy, 421.

Chipy (le baron de), mestre de camp, emporte le bastion de la forteresse de Vulpian, après avoir défait les Espagnols, XXI, 335. (Comment. de Montluc.) — Est fat prisonnier dans Cairas, XXIX, 89. Est échangé pour Alphonse Pimentel, 118. Est blessé au siége de Cève, 183. Est tué par derrière en montant à l’assaut de Coni, XXX, 127. (Mém. de Du Villars.)

Chœlius répond, au nom de la chambre impériale de Spire, au discours de M. de Vieilleville, et lui fait connoître la résolution de la chambre, XXVI, 432.

Choesne, lieutenant général de Chartres, fait obtenir par sa diligence la survivance de président à mortier pour J.-A. de Thou, XXXVII, 367.

Choisnin, secrétaire de l’ambassade qui eut pour but de faire obtenir le trône de Pologne au duc d’Anjou ; ses Mémoires contiennent le récit des négociations qui eurent lieu à ce sujet, XX, 24. Ils font connoître le caractère et les talens de J. de Montluc, évêque de Valence, 25. Renferment des aperçus politiques très-justes, et une peinture vraie des mœurs et du pays de la Pologne, 26. (Introd.) — Sa naissance, son excellente éducation ; il vient à la cour de Cath. de Médicis, et devient le principal secrétaire de J. de Montluc, XXXVIII, 3. Il est choisi pour aller en Pologne disposer les esprits en faveur du duc d’Anjou, 4. Lie des relations avec plusieurs seigneurs de ce pays, 8. Est chargé de faire imprimer le discours de l’évêque de Valence en faveur de l’élection de ce prince, 10. À son retour en France, il rédige la relation de cette célèbre ambassade ; il y peint les mœurs et le caractère des Polonais du seizième siècle, 15. Époque où parut cette relation ; incertitude sur la mort de Choisnin, 16. Il expose dans sa dédicace à la reine Cath. de Médicis les raisons qui ont donné lieu à la publication de sa relation, 17. (Notice.)

Choisy (Jean de) est battu et tué par les Comans, I, 390.

Choisy (le comte de). Sa brave repartie à la reine Marguerite, XLVIII, 104.

Chouart, avocat au parlement, sort de Paris à cause d’une peur qu’on lui fait, ainsi que plusieurs autres bourgeois, XLVI, 552.

Choulier, un des Seize, dit que ce sont les Seize qui ont fait le duc de Mayenne ce qu’il est, et qu’ils sauront bien le défaire quand ils voudront, XLVI, 205. Donne un coup d’épée à un marchand nommé Danès, l’appelant politique ; est mis en prison avec un de ses confrères nommé Dupont, 497. Est délivré, contre les formes de la justice, par arrêt du conseil d’État, 501.

Chrétien (Florent) est nommé précepteur du prince de Navarre, depuis Henri IV, et l’instruit dans la réforme, XXXIX, 249. (Mém. de Cayet.) — Sa mort, XLVII, 189. (L’Estoile.)

Christian, prince d’Anhalt, est élu par les princes allemands pour conduire l’armée qui doit aller au secours d’Henri IV, XL, 232. Réunit à Francfort-sur-le-Mein 6,800 reîtres et 10,000 lansquenets, 233. (Mém. de Cayet.) — Est député vers le Roi par l’électeur palatin et le duc de Wirtemberg ; accueil qu’il en reçoit, XLVIII, 365. (L’Estoile.)

Christine de Lorraine, promise au grand duc de Toscane, s’embarque à Marseille, XXXIX. 61. Détails sur son voyage, 62, et sur son mariage, 64.

Christine de Pisan n’est guère connue que par ce qu’elle a dit d’elle-même ; la notice que l’abbé Boivin a donnée sur cette femme célèbre d’après ses écrits a servi à tous ceux qui ont parlé d’elle depuis 1717, V, 203 ; mais l’abbé Boivin a trop souvent partagé l’enthousiasme qui anime Christine lorsqu’elle parle de sa famille ; à quel âge Christine fut amenée en France, 204. Éducation qu’elle y reçut, 205. Demandée en mariage par de riches partis, épouse Ét. Du Castel, 206. Après la mort de son père se crée des ressources par ses talens, pour suppléer aux gages de l’emploi de son mari ; ses succès dans les ballades et les rondeaux la décident à entreprendre des ouvrages plus importans, 212. Se consacre plusieurs années à l’étude des meilleurs auteurs anciens et modernes ; idée sur ses études, 213. L’opinion de l’abbé Sallier sur l’époque où elle composa son épître d’Othea à Hector ne peut se soutenir, 214. La mort d’Ét. Du Castel augmente ses embarras en diminuant ses ressources, 215. Dédie tour-à-tour ses ouvrages aux princes qui se disputoient alors le pouvoir ; est chargée par le duc de Bourgogne d’écrire la vie de Charles V, 216. Division de cet ouvrage ; jugement qu’on doit en porter ; il n’avoit été publié jusqu’ici que d’une manière très-imparfaite, 217. Comparé aux autres ouvrages du temps, il leur est supérieur par le style, qui convient à l’histoire ; la mort du duc de Bourgogne enlève à Christine un protecteur, et la plonge dans la détresse, 220. Elle veut conserver les dehors de l’aisance, 221. Reçoit quelques secours, mais ne trouve guère de consolations que dans la philosophie, et de distraction à ses chagrins que dans le travail ; le roi d’Angleterre l’engage inutilement à venir à sa cour, 222. Le duc de Milan essaie aussi de l’attirer en Italie, 223. Ses ballades amoureuses firent attaquer sa réputation, mais sa vertu fut irréprochable ; son portrait d’après elle-même, 224. Que devinrent ses trois enfans, 225. Ouvrages de Christine ; ses poèmes sont en vers de 10, de 8, de 7 et même de 4 syllabes, 226. La rime étoit alors une richesse, mais non une entrave ; liberté que prenoient les poëtes de ce temps ; sujets des ballades de Christine ; leur caractère ; règles de ce genre de composition, 227. Exemple des ballades de Christine, 228. Ses rondeaux inférieurs à ses ballades, 229. Ses lais et virelais ne sont pas meilleurs ; caractère de ce genre de poésie. Ses Jeux à vendre ne méritoient pas d’être conservés ; son Débat des deux amans offre de la grâce et du mouvement ; son Épître au dieu d’Amour, apologie des femmes ; le livre des trois Jugemens reproduit les mêmes idées, 230. Le Dit de la pastoure, églogue qui manque de vérité, défaut général de tous ces poèmes ; le Dire des vrais amans, roman ou nouvelle en vers, où plusieurs genres sont mêlés ; les Dits moraux, ouvrage en quatrains dont la morale est excellente, et dont le style a de la force et de la précision, 231. L’Épître d’Othea, mélange de prose et de vers ; la morale en est bonne, les allégories en sont obscures, 232. Le livre de la Mutation de fortune, tableau général des révolutions de l’univers, suppose dans l’auteur une immensité de connoissances, 233. Le Chemin de longue estude, plein d’imagination et de descriptions brillantes ; quel en est le plan et le but, 234. Le livre des Faits et bonnes mœurs du sage roi Charles V ; il y a des longueurs et trop de digressions ; pourquoi on les a conservées dans cette édition, 236. La Cité des dames, à quelle occasion il fut composé ; moins intéressant que les précédens, 237. Le Livre des trois Vertus : on y trouve des conseils aux femmes de toutes les conditions, et des détails sur les mœurs et usages des différentes classes de la société ; le Corps de policie, cours de morale pour les hommes, divisé en 3 parties, 238. Le Livre de la Vision : plan et but de cet ouvrage, où la philosophie apprend à supporter les malheurs avec constance, 239, et à chercher des consolations dans l’étude, 240. Le Livre des Faits d’armes et de chevalerie, divisé enparties, traité complet sur le droit et sur la manière de faire la guerre ; quoique sans intérêt aujourd’hui, il prouve l’étendue et la variété des connoissances de l’auteur ; le Traité de la paix : on y parle des bienfaits de la paix, de la nécessité de la maintenir, 241. Le Livre de Prudence et l’enseignement de bien vivre se rapproche beaucoup de l’épître d’Othea ; la morale y est mêlée avec une métaphysique obscure. Épîtres des débats sur le roman de la Rose ; querelle littéraire à l’occasion de ce roman, qui est un monument précieux pour la littérature et les mœurs des treizième et quatorzième siècles, 242. Christine maintient dans ses épîtres les critiques qu’elle avoit faites de ce roman ; à quelle occasion elles furent composées, 243. À qui elles sont dédiées, 244. (Notice.) — Christine prie Dieu d’éclairer son esprit pour raconter les faits qu’elle va dire à l’édification des bonnes mœurs, 245. C’est pour satisfaire au commandement du duc de Bourgogne, et pour l’honneur de la couronne de France, qu’elle écrit, 246. Division de son ouvrage ; à quelle occasion il fut composé, 247. Comment Christine fut présentée au duc de Bourgogne, qui lui expliqua la manière dont il désiroit qu’elle y travaillât, 248. Pourquoi elle divise son ouvrage en 3 parties, 249. (Mém. de Christ. de Pisan.)

Chronique du règne de Philippe-le-Hardi, fils de saint Louis, etc., ouvrage anonyme dont la sécheresse et l’âpreté de style n’offrent aucuns détails pour une collection de Mémoires, IV, 6.

Chronique du roi Jehan, ouvrage anonyme, précieux pour les dates, mais stérile pour les détails ; preuves qu’on en donne ; insuffisant par conséquent pour tenir lieu de Mémoires, IV, 7.

Chroniques de J. de Troyes : différentes éditions de ces chroniques, XIII, 239. Opinions diverses sur l’auteur, 240, et sur le litre de Chronique scandaleuse qu’on a donné à cet ouvrage, 243. Titre mal à propos imaginé, 244. En quoi les Chroniques de J. de Troyes diffèrent des Mémoires de Comines ; en quoi elles sont précieuses, 245. Impossibilité de donner une notice sur cet auteur ; quelle édition on a suivie pour la Collect. des Mémoires, 246.

Chuppin, imprimeur de Genève, rapporte à P. de L’Estoile un propos offensant tenu par un archer du Roi sur madame de Liancourt, et en sa présence, XLVII, 100.

Cicala (le bacha), avec 160 vaisseaux, médite sur Saragoza en Sicile une entreprise qui ne réussit point, XLII, 402. Se porte sur Reggio, qu’il ruine, 404. Met le feu à plusieurs petites villes d’Italie, 405.

Cicco ou Cecco, secrétaire de la duchesse Bonne, fille de Savoie, bannit tous les frères du duc Galéas, XIII, 9. Est enlevé et conduit à Pavie, où il meurt en prison, 10.

Cifron-Vachière, maître d’hôtel du duc de Lorraine, ayant essayé d’entrer dans Nancy, est arrêté par les gens du duc de Bourgogne, et pendu par son ordre, XII, 224.

Cimier, favori du duc d’Alençon, fait tuer le chevalier de Malte son frère, à cause du commerce qu’il a eu avec sa femme, XLV, 172.

Cintret, gentilh. bourguignon, emprisonné à Moulins par ordre du Roi, est délivré par quelques gentilshommes, XLV, 185.

Cipierre (le sieur de), enseigne, est tué au siége de Thionville, XXI, 435.

Civille, gentilh. normand, fait imprimer un livre où il prétend prouver qu’il a été mort et est ressuscité, XLVIII, 1. Opinion de Scaliger sur ce livre, 6.

Clarence (le duc de) ravage la Normandie, l’Anjou, le Maine et l’Orléanais ; se retire en Guyenne à force d’argent, VI, 303. Fait une invasion en Anjou ; est tué près de Beaugé par le comte de Buckam, 359. (Tabl. du règn. de Ch. VI.) — Est nommé pour gouverner la Normandie pendant l’absence de Henri V son frère, VII, 338. Marche contre les troupes du Dauphin en Anjou ; leur livre combat, 339. Est tué sur la place, 340. (Mém. de Fénin.) — Est abattu d’un coup de hache à la bataille d’Azincourt, et sauvé par le Roi son frère, qui reçoit lui-même un coup sur sa couronne, VIII, 417. (Hist. de Richemont.)

Claret (Pierre), maître d’hôtel de Louis XI, est envoyé auprès du chancelier d’Angleterre, XII, 325. Lui présente 2,000 écus en or de la part du Roi ; en réclame quittance et ne peut l’obtenir, ce dont le Roi est fort courroucé, 326.

Claris, jurisconsulte, fait imprimer quatre livres intitulés Philippiques contre les bulles et autres factions d’Espagne ; conseil qu’il donne dans sa troisième, XL, 262

Claude de France, fille de Louis XII et femme de François I, meurt à l’âge de 25 ans ; son éloge, XVII, 67.

Claudine, femme d’Antoine Piat, devenue folle de la misère qui règne à Paris, court les rues, chantant des psaumes et faisant les plus ardentes prières à Dieu ; crie après les moines et le légat ; revient à son bon sens un peu avant de mourir, XLVI, 111.

Clausel (Du) est envoyé en Espagne par le duc de Rohan pour en obtenir des secours qui lui sont promis, LI, 162.

Clavel (le capit.), chef de protestans, s’empare par surprise de Préaulx et de Saint-Jure, dont il pille les églises et tue ou blesse presque tous les habitans, XXXIV, 318.

Clavières, soldat de la compagnie du capitaine Balnez, est arrêté comme coupable d’intelligences avec l’Empereur, XXXII, 213.

Clayette (le capit.) surprend avec le chevalier Bayard le capitaine Mallevêche, disperse sa troupe et fait grand nombre de prisonniers, XV, 292.

Clemenceau, ministre protestant, publie un livre sur la question si on peut faire son salut en l’Église romaine, XLVIII, 339.

Clémengis (Nicolas de), docteur de l’université, fait au nom de cette compagnie des représentations au Roi pour qu’il prenne des mesures propres à faire cesser le schisme de l’Église, VI, 236.

Clément IV succède au pape Urbain IV ; s’assure que Charles d’Anjou accepte l’investiture du royaume de Sicile ; arrive en Italie déguisé en mendiant ; est couronné à Pérouse, II, 137. Délègue à Rome cinq cardinaux pour couronner Charles d’Anjou, 139. Conseille inutilement à ce prince de pardonner aux partisans de Mainfroy, 140. Blâme en vain les exécutions sanglantes qu’il ordonne, 143.

Clément VII, pape, traverse l’élection de Boniface IX, et prie le Roi de faire un armement en faveur de Louis d’Anjou, VI, 221. Reçoit le Roi à Avignon, et couronne Louis d’Anjou roi de Naples, 222. Sa mort n’éteint pas le schisme, 235. (Tabl. du règn. de Ch. VI.) — Dans quelle situation il se trouve à l’égard des rois de France et d’Angleterre, et de l’empereur Charles-Quint, XVII, 118. Comment il se conduit envers eux, 119. Conduit lui-même sa nièce en France ; vient à Marseille, où le mariage de Catherine de Médicis avec le jeune Henri est célébré, 120. Déclare dans un consistoire que le premier mariage de Henri VIII ne pouvoit être dissous, 121. (Introd.) — Après avoir fait un traité avec la maison des Colonne, il est tout-à-coup attaqué par le cardinal Colonne et le seign. Ascagne Colonne, XVIII, 22. Se retire au château S.-Ange, est contraint de capituler, 23. Averti que le duc de Bourbon marche sur Rome, ne fait rien pour défendre cette ville ; se retire au château S.-Ange, 27. Capitule avec le prince d’Orange, et reste prisonnier avec ceux de son parti dans ce château, 29. Se sauve au château d’Orviette, 52. Ses objections à la proposition faite par l’Empereur de convoquer un concile général, 157. Ses raisons pour procéder contre le roi d’Angleterre au sujet de la dissolution de son mariage, 178. Fait part en consistoire secret de la requête que lui a faite le roi de France de se réunir ensemble pour traiter des choses concernant la religion et la guerre contre les Turcs, 179. Désigne la ville de Nice pour lieu de l’entrevue ; pourquoi la ville de Marseille est préférée, 181. Prononce les censures contre le roi d’Angleterre à l’occasion de son mariage avec Anne de Boulen ; lettre du cardinal de Tournon sur l’embarras où se trouve le Pape, 182. Préparatifs pour l’entrevue annoncée, 187. Arrivée du Souverain Pontife à Marseille ; détails à ce sujet, 204. Son entrée dans cette ville, 206. Marie sa nièce duchesse d’Urbin avec le second fils du Roi, tient un consistoire, où il crée quatre cardinaux français ; leurs noms, 208. (Mém. de du Bellay.)

Clément VIII, pape, accorde l’absolution de Henri IV aux conditions promises au nom de S. M. par les sieurs Du Perron et d’Ossat, XXXVI, 300. Travaille à rétablir la paix entre les rois de France et d’Espagne, 337. Somme César d’Est de lui rendre hommage pour le duché de Ferrare ; sur son refus, l’excommunie ; remporte sur lui une victoire près de Bologne, 360. Accorde à César des conditions avantageuses ; est mis en possession du duché de Ferrare, 361. Entre dans la ville de ce nom ; y reçoit la princesse Marguerite d’Autriche et l’archiduc Albert, 362. Détails sur cette réception, 363. Célèbre leur mariage avec le Roi et l’infante d’Espagne, 365. (Mém. de Cheverny.) — Prononce la dissolution du mariage du Roi, 433. (Pontlevoy.) — Embrasse la cause de la Ligue, à laquelle il envoie l’évêque de Viterbe, XLI, 5. Cérémonies observées à Rome pour l’absolution du roi de France, XLIII, 112 et suiv. Le Pape détache les Transylvains, les Moldaves et les Valaques de l’alliance des Turcs, et les fait allier avec l’Empereur, 142. Son discours au collége des cardinaux sur l’ambassade du duc de Nevers, XLVI, 313. Refuse de recevoir le duc de Nevers comme ambassadeur du Roi, 568. Lui donne audience comme duc ; ses conférences avec lui, 569. Se plaint de ce que les prélats de sa suite ne veulent aller trouver le cardinal chef de l’inquisition, 594. Déclare, par un long discours qu’il fait dans un consistoire, qu’il ne peut recevoir le duc de Nevers pour ambassadeur, ni admettre le Navarrois dans l’Église, 595. Sa mort, sa tolérance pour les huguenots, XLVII, 487. (L’Estoile.)

Clément (Jacques), jacobin, assassine Henri III, XXXVI, 139 ; XXXIX, 194, 204 et 206.

Clercq (Jacques Du). Date de sa naissance ; incertitude sur celle de sa mort ; fut conseiller du duc de Bourgogne ; sa famille illustre dans la magistrature, XI, 3. Extrait de la préface de ses Mémoires, où l’on voit dans quel esprit il les a composés, 7.

Clerembaud prend la croix, I, 102. Se montre contraire au rétablissement d’Alexis, 174. Est nommé du cinquième corps de bataille contre l’empereur Alexis, 198.

Clérieux (Guillaume de Poitiers, seign. de), gouverneur de Paris, est envoyé en ambassade auprès du roi de Castille pour traiter de la paix, XIII, 212. Le peu de succès qu’il y obtient oblige le Roi de lui adjoindre le seign. Dubouchage, 214.

Clermont (Charles, comte de), accusé de la défaite de la journée des harengs, quitte Orléans avec un corps de 2,000 hommes, VIII, 38. (Tabl. du règn. de Ch. VII). — Part de Blois avec une grande troupe, et va au devant d’un convoi que le duc de Bedfort envoyoit à Orléans, 146. Réuni au bâtard d’Orléans et aux barons de l’Auvergne et du Bourbonnais, il attaque les Anglais près de Rouvray-S.-Denis, 147. En tue un grand nombre, ainsi que des marchands de Paris, 148. Se retire à Orléans ; promet en partant de secourir cette ville d’hommes et de vivres, 149. (Mém. conc. la Puc. d’Orl.) — Fait échouer l’entreprise formée sur Soissons, 285. (Suppl. aux Mém. sur Jeanne d’Arc.) — Joint ses troupes à celles du connétable de Richemont, et défait les Anglais à S.-Lô, 546. (Hist. de Richemont.) — Assiste au siége de Caen, 551. Est nommé capitaine de la ville de Bordeaux, XI, 26 (Jacq. Du Clercq.)

Clermont d’Anjou (le seign. de) est fait prisonnier à la bataille de Guinegaste, XVII, 241

Clermont (le baron de) contribue à la prise de Montségur, XXII, 92. Se distingue à la prise du château de Pène, 99.

Clermont (le seign. de) est blessé dans une escarmouche devant Metz, XXXII, 348.

Clèves (duché de). Prétendans à ce duché vacant par la mort du duc Guillaume, XLVIII, 365. Hostilités des princes allemands prétendans ; leur manifeste, 366.

Click (le comte de), lieutenant général pour le duc de Saxe, diffère d’accepter le combat que le duc de Bourgogne lui fait offrir, IX, 387. Lors de la prise de Luxembourg, se retire au château de cette ville, 392. Se sauve la nuit pendant une sortie qu’il fait faire, et se rend à Thionville, 396. Fait dire aux Luxembourgeois de rendre ce château, 397.

Clifort (Thomas de) est vaincu en champ clos par Boucicaut, VI, 415.

Clisseton (Thomas), chevalier anglais, est fait prisonnier à la bataille de la Brossinière, VIII, 98. (Mém. conc. la Puc. d’Orl.) — L’est encore au siége de Pontoise, 524. (Hist. de Richemont.)

Clisson (Olivier de) modère l’ardeur du comte de Montfort, IV, 291. Lève l’étendard de Bretagne, et se met à la tête des plus braves de l’armée, 293. S’avance, la hache à la main, au milieu des rangs français, 294. Vole au secours du parent de Montfort que Ch. de Blois vient de renverser, 296. Fait tomber sous la violence de ses coups tous ceux qui lui résistent, 298. Parle au prince de Galles en faveur de Duguesclin, 447. Se rend à Caen auprès du connétable, V, 72. Appelé par les Anglais le Boucher de Clisson, 74. Attaque et taille en pièces 1100 Anglais qui veulent repasser la mer, 109. Reçoit des mains de Duguesclin mourant son épée de connétable, que Charles V lui conserve, 139. (Mém. sur Duguesclin.) Fait construire près du port de L’Écluse une ville de bois destinée à être transportée en Angleterre, VI, 205. Comment il échoue dans le siége de Brest, 206. Est plongé dans un cachot par Montfort, duc de Bretagne, 209. Comment il est sauvé de la mort que ce duc avoit ordonnée, 210. À quelles conditions le Roi obtient sa liberté ; défie Monlfort ; se réconcilie momentanément avec lui, 211. Est mis à la tête des affaires, 216. Est assassiné par Pierre de Craon, 226. Se retire en Bretagne, et tient tête à Montfort ; est privé de la charge de connétable, 230. Sa noble conduite à la mort du duc de Bretagne ; est accusé de plusieurs crimes dans une assemblée tenue à Ploërmel, et décrété de prise de corps, 250. S’enferme dans le château de Josselin ; y est assiégé ; avant de mourir, charge Robert de Beaumanoir de remettre au Roi l’épée de connétable qu’il tenoit de Duguesclin, 251. (Tabl. du règn. de Ch. VI.)

Cloche (Henri de La), procureur du Roi au Châtelet de Paris, est chargé par le Roi de conduire à Roye et Montdidier une troupe d’ouvriers pour y faire des fortifications, XIII, 407.

Clotilde, fille de Childéric, roi de Bourgogne, et nièce de Gondebaud, est mariée à Clovis ; fait déclarer la guerre à son oncle, IX, 123. Convertit son mari à la foi chrétienne, 124.

Clousel (le sieur de) se rend maître du premier retranchement du duc de Joyeuse devant Villemur, XLI, 128.

Clovis, roi de France, épouse Clotilde, nièce de Gondebaut, roi de Bourgogne ; fait la guerre à ce prince, lui ôte le titre de roi, IX, 123. Comment il se convertit à la foi chrétienne, 124. Change ses armoiries, qui étoient trois crapauds, en trois fleurs de lis, 126.

Clugnet de Brabant, amiral de France, suit le duc de Bourgogne pour l’arrêter, VII, 239.

Cluseaux (François Blanchard, sieur des), est tué à la prise de Ham, XLVII, 138.

Cochelet, l’un des prédicateurs des Seize, déclame en chaire contre le duc de Mayenne, qui a refusé la nomination d’un roi par les Espagnols, XLI, 451.

Cochlée, conseiller d’Église en la cour du parlement, et chanoine de Notre-Dame de Paris, est député de la part du chapitre pour aller se plaindre au légat de ce qu’il excommunie avant de remontrer, et de ce que les chanoines avoient moins de priviléges que les cardinaux pour leurs mains-levées, XLVI, 540.

Coconas, seigneur italien, est un des agens les plus actifs des princes mécontens ; son caractère, XX, 169. Est mis en prison, puis décapité, 171. (Introd.) — Est exécuté en place de Grève pour conspiration contre l’État, XLV, 83. Témoignage rendu par le Roi à sa mémoire, 85. (Mém. de L’Estoile.)

Coetivy (le seign. de) est tué au siége de Beuvron, VIII, 433.

Coetivy (Olivier de) est blessé à l’assaut de l’île du marché de Meaux, VIII, 511.

Coetivy (l’amiral de) est tué d’un coup de canon au siége de Cherbourg, VIII, 553.

Coetquent (le seign. de) se déclare pour Blanche de Castille, II, 45.

Cœuilly (Jacques), curé de S.-Germ.-l’Auxerrois, gagné par argent, sauve un huguenot nommé Sponde, en déclarant faussement qu’il l’a confessé et communié, XLVI, 24. Dans un de ses sermons il abandonne les crocheteurs au sac et au pillage des maisons des politiques de Paris, 269. Les crocheteurs offensés lui répondent par une affiche placardée à toutes les portes de son église, 270. Prêche qu’il y a des gens de bien qui reçoivent de l’argent du roi d’Espagne, et qu’on espère que les colonels et capitaines de Paris en prendront aussi, 356. Prêche sur la conférence et sur les placards affichés contre, 371.

Cœur (Jacques) prête 200,000 écus d’or au Roi pour la conquête de la Normandie ; ses immenses richesses, VIII, 78. Est accusé d’avoir empoisonné Agnès Sorel ; se justifie de cette accusation ; est jugé pour d’autres crimes, et condamné ; le Roi commue sa peine en un bannissement perpétuel et en une amende, 87. (Tabl. du règn. de Ch. VII.) — Sa naissance, sa fortune acquise par le commerce ; sa devise, XI, 43. Est arrêté, se sauve de sa prison, va à Rome, 44. (Du Clercq.)

Cœuvres (le marquis de), envoyé par le Roi à Bruxelles pour prier l’archiduc de ne point donner retraite à M. le prince de Condé, imagine un moyen de voir la princesse, et flatte le Roi de l’espoir qu’il la lui ramènera, L, 21. Pourquoi ce moyen ne peut s’exécuter, 22.

Coimbre (le duc de), oncle du roi de Portugal, gouverne le royaume pendant la minorité de ce prince, IX, 470. Est accusé auprès du Roi de partialité et d’ambition, 471. Lève des troupes contre ses ennemis ; s’avance vers le Roi, qui de son côté lui oppose des forces ; est tué d’un coup d’arbalète, 472.

Coiseaux (Pierre) se montre contraire au rétablissement d’Alexis, I, 74.

Coittier (Jacques), médecin de Louis XI, gagne en cinq mois 54,000 écus ; obtient l’évêché d’Amiens pour son neveu ; traite fort durement le Roi, qui n’ose l’éloigner de lui, XII, 401.

Colas (la vache à). Origine de ce dicton, XLVII, 499

Colas, vice-sénéchal de Montelimart, est accusé par J. A. de Thou, et défendu par la famille de ce magistrat, XXXVII, 337. (Mém. de J. A. de Thou.) — Se donne tout à l’Espagnol ; se saisit par trahison de La Fère, et massacre inhumainement le marquis de Maignelay qui y commandoit, XLIX, 313. (Mém. de Groulard.)

Colemy (Hugues de) se croise à Cîteaux, I, 128. Accompagne le jeune Alexis, parti de Constantinople pour soumettre le reste de l’Empire, 238. Accompagne le marquis de Montferrat allant au devant des députés envoyés de Constantinople, 302. Est tué dans la ville de Serres, 378.

Colemy (François de) prend la croix, I, 104.

Colichart (Jean), capitaine, gouverneur du château de Valsimont, est fait prisonnier par le duc de Nevers, XXXI, 248.

Coligny (Gaspard de), seign. de Châtillon, est envoyé avec 200 hommes d’armes pour prendre possession de la ville de Tournay, XVII, 282. Comment il y est reçu, 283. Est blessé à un assaut livré à la ville de Bains, XIX, 434. (Mém. de Du Bellay.) — Entreprend le siége de Hesdin ; est fait amiral, XX, 55. Fortifie Saint-Quentin, retarde la prise de cette ville ; est contraint à se rendre prisonnier, 71. Devient, avec ses deux frères d’Andelot et le cardinal de Châtillon, un des principaux chefs du parti mécontent, 86. Il suit la cour à Amboise dans l’espoir d’aider les conjurés, 88. Demande, à l’assemblée des notables tenue à Fontainebleau, la liberté pour les protestans d’avoir des temples publics, et que la garde du Roi soit licenciée, 91. Est forcé de prendre la fuite à la bataille de Dreux, 110. Après la bataille de Jarnac se retire à Cognac, et devient chef unique des protestans, 134. Prie Jeanne d’Albret de lui amener le jeune prince de Navarre, 135. Assiége Poitiers, 136. Livre malgré lui la bataille de Montcontour, la perd, et se retire en Gascogne, 137. Est déclaré criminel de lèse-majesté par le parlement de Paris, 138. Se fait goûter du Roi, 143. Le presse vivement de faire la guerre en Flandre ; conçoit la haine la plus violente contre Tavannes, qui s’oppose à ce projet ; sa rencontre avec lui, 146. Paroît faire chaque jour des progrès dans l’intimité du Roi, 147. S’éloigne plein de confiance de la cour ; y revient avec la même sécurité, 148. Conseille au Roi de lever les obstacles que la cour de Rome apporte au mariage du roi de Navarre avec Marguerite de Valois, 149. Ses paroles dans l’église de Notre-Dame, rapportées par de Thou ; se fie entièrement à la sincérité du Roi, 150. Est assassiné en sortant du Louvre, 151. Est assailli dans sa maison, au milieu de la nuit ; son courage tranquille étonne ses assassins ; sa mort, 157. (Introd.) — Il manque de prendre Douay ; pille Linx en Artois, XXIV, 200. Se met à la tête des mécontens, et s’appuie des ministres huguenots, 261. Secondé de la Reine mère, il présente à l’assemblée des notables la requête des huguenots, 284. Est élu chef de l’armée protestante après la bataille de Dreux ; se retire vers Orléans, 379. Essaie d’enlever le Roi à Meaux, 459. Est défait à la bataille de Jarnac, XXV, 42. Veut aller au devant du duc de Deux-Ponts ; en est empêché par M. d’Alençon, 90. Assiège Poitiers, 107. Fautes qu’il commet à la bataille de Montcontour, 143. Y est blessé, 145. Va joindre Montgommery en Gascogne, 148. Désire la paix, et l’obtient ; se retire à La Rochelle avec les princes, 150. Vient à la cour, où il décide le Roi à faire la guerre à l’Espagne ; fait faire un embarquement de 6,000 hommes, 199. Se rapproche des Montmorency, 200. Veut tuer Gaspard de Tavannes, 257. Soutient dans le conseil sa proposition de la guerre à l’Espagne ; conseille au Roi de limiter le pouvoir de la Reine ; propose d’envoyer le duc d’Anjou en Pologne, 290. Est assassiné par Morver ou Maurevel, 293 ; et tué au massacre de la S.-Barthelemy, 297. Son corps est pendu à Montfaucon, 300. (Mém. de Tavannes.) — Est nommé amiral à la place du sieur d’Annebaut, et chargé d’aller reprendre Hesdin, XXXI, 159. Encourage les soldats à l’assaut de Dinant, et monte le premier à la brèche, 258. Est envoyé à Bruxelles auprès de Philippe II et de l’Empereur son père, 420. Pourquoi il manque de s’emparer de Douay, 439. Entre dans Lens, qu’il pille et saccage, 440. D’après les ordres du connétable va se jeter dans Saint-Quentin, XXXII, 18. Ses dispositions pour la défense de cette place, 24. Détails sur le siége qu’il y soutient, 31. Difficultés qu’il éprouve après la bataille de S.-Quentin, 74. Pourquoi les secours qu’il demande à messieurs de Nevers et de Bourdillon ne peuvent entrer dans la place, 79. Moyens qu’il emploie pour forcer les habitans à travailler aux fortifications, 82. Noms des capitaines qui défendent les brèches de S.-Quentin, 91. Comment la ville est prise et l’amiral fait prisonnier, 94. Noms des capitaines qui sont tués ou prisonniers, 97. (Comment. de Rabutin.) — Naissance de Coligny ; ses deux frères, 409. À 22 ans il quitte les études sérieuses, et paroît à la cour de François I ; se lie avec le duc de Guise ; est blessé au siége de Montmédy et à celui de Bains ; est armé chevalier par le comte d’Enghien sur le champ de bataille de Cerisolles ; sert en Champagne sous le Dauphin ; introduit la discipline parmi l’infanterie, 410. En est nommé colonel général ; est fait amiral, 411. Dispute au duc de Guise l’honneur de la victoire de Renti ; embrasse la réforme, 412. Défend la ville de S.-Quentin, 413. Est fait prisonnier, et renfermé au château de L’Écluse ; essaie de former des colonies de protestans dans le Nouveau-Monde ; se met avec ses frères à la tête des sectaires, 414. Périt à 55 ans dans la matinée de la S.-Barthelemy ; la relation du siége de S.-Quentin est la seule production qui nous reste de lui ; qualités qu’on y remarque ; époque où elle parut, 415. Il composa des Mémoires qui furent brûlés, 416. (Notice.) — Motifs qui ont porté l’amiral à écrire la relation du siége de S.-Quentin, 417. Il part de Pierrepont, et d’après l’ordre du connétable se met en chemin pour se rendre dans cette ville, 419. Noms des capitaines qui l’accompagnent, 420. Détails sur sa marche, 421. Il entre à une heure du matin dans la place, 424. Prend des mesures pour la défense du faubourg d’Isle, 425 ; pour celle de la ville, pour l’approvisionnement et les munitions, 427. Fait couper une grande quantité d’arbres qui bordent les fossés, 429. Fait faire en grande diligence une tranchée au faubourg d’Isle, 431. Fait faire dans la ville une recherche exacte des vivres, et en trouve pour trois mois, 435. Comment il fait remparer une brèche causée par le feu des poudres, 437. Soins qu’il donne aux travaux, au bon ordre et à la propreté de la ville, 439. Moyens sévères qu’il emploie pour faire travailler aux réparations les gens des villages qui se sont retirés dans la ville, 440. Peines et difficultés qu’il éprouve pour y faire entrer des secours et pour la garantir des attaques de l’ennemi, 443. Il reçoit enfin des secours, et surtout son frère d’Andelot, 446. Découragement dans la ville à la nouvelle de la perte de la bataille de S.-Quentin, 447. Comment l’amiral est secondé par son frère, 448. Ses efforts pour soutenir le courage de la garnison, 455. Fait arrêter le feu qui s’est mis à plusieurs maisons, 457. Son entretien avec son frère d’Andelot et le seigneur de S.-Remy, sur sa résolution à défendre la place, 460. Nombre des compagnies qui la défendent, 462. Noms des capitaines présens, 463. Enveloppé d’ennemis, l’amiral se rend à un Espagnol, 465. Est conduit dans la tente du duc de Savoie, 466. (Siége de S.-Quentin.) — Conseils que donne l’amiral à Catherine de Médicis, après la découverte de la conjuration d’Amboise, XXXIII, 58. Présente une requête au nom des protestans dans le grand conseil des princes, 100. Se rend à Orléans, 172. Est forcé à la retraite à la bataille de Dreux, 247. Veut retourner au combat le lendemain, mais les reîtres s’y opposent et se retirent à Gallardon, 250. Est élu chef de l’armée des huguenots, en l’absence du prince de Condé ; se porte dans le Berri, où il prend plusieurs villes, 253. Revient dans l’Orléanais ; se rend maître de Jargeau et de Sully ; prend la résolution de passer en Normandie, 256. Écrit à l’empereur Ferdinand et aux princes d’Allemagne pour détourner l’effet des lettres que le Roi leur a adressées, 258. Consent à traiter de la paix ; assiége Caen et s’en rend maître, 259. Fait occuper plusieurs autres places par ses capitaines ; reçoit de l’argent de l’Angleterre, 260. S’est toujours voulu purger de l’assassinat du duc de Guise, 277. Diverses apologies publiées par lui, 281. Il se rend à Orléans pour s’opposer au traité de paix, 293. Gagné par les raisons du prince de Condé et celles de la Reine mère, il le signe, 294. Conseille au Roi de faire une levée de six mille Suisses et de quelques reîtres et lansquenets, et de renforcer les compagnies françaises pour se mettre en garde contre le duc d’Albe ; envoie en Allemagne, aux Pays-Bas, et vers ses amis et confédérés, pour se fortifier dans le besoin, 366. Échoue dans son projet d’enlever le Roi à Monceaux, 382. Se loge à Saint-Denis, d’où il fait la guerre autour de Paris, 383. Va joindre le prince de Condé à La Rochelle ; danger qu’il court près de Saumur ; s’empare de Thouars, 432. Après la bataille de Jarnac, se retire à Coignac, 447. Joint l’armée du duc de Deux-Ponts, qu’il trouve mort à Escars, 458. Distribue aux principaux de l’armée des chaînes d’or et des médailles au nom de la reine de Navarre ; envoie au Roi une requête pour demander le libre exercice du culte protestant, offrant à cette condition de déposer les armes, 459. Réponse qu’il reçoit du maréchal de Montmorency ; écrit une nouvelle lettre dans laquelle il déplore la désolation de la France, et proteste de ses intentions pour la pacification des troubles, 460. Fait des dispositions pour assiéger Poitiers, après s’être rendu maître de plusieurs petites places, 464. Détails sur ce siége, 466. Essaie en vain d’attirer le duc d’Anjou à une bataille générale, 476. Se retire vers Montcontour, 477. Dispose son armée pour le combat, 480. Y est blessé, 481. Est forcé de se retirer, 482. Se rend à Niort ; envoie demander des secours d’hommes et d’argent à la reine d’Angleterre 484. Ses motifs pour faire voyager son armée à travers différentes provinces, 496. Il rejette les propositions de paix qui lui sont faites de la part du Roi, 500. Évite le combat que lui présente le maréchal de Cossé, 501. Reçoit avec joie le traité de paix conclu à Saint-Germain-en-Laye, 503. (Mém. de Castelnau.) — Est blessé d’une arquebusade en sortant du Louvre, XXXIV, 65. Est tué dans sa chambre, 70. (Mém. de Mergey.) — Après la bataille de Dreux, fait sa retraite sur Jargeau et se porte en Normandie, 180. Se rend maître de la ville et du château de Caen, 185. Force à la retraite le capitaine La Valette, qui est venu attaquer le camp protestant, 216. Consent à regret à la paix de Longjumeau, 218. Tente une entreprise contre le corps de bataille du duc d’Anjou ; pourquoi elle échoue, 244. Est blessé à la bataille de Montcontour, 273. Son armée fait près de 300 lieues en France, 282. Il tombe malade à S.-Étienne-en-Forez, 286. Soutient à Arney-le-Duc le choc du maréchal de Cossé, 287. Son éloge, 288. (Mém. de La Noue.) — Est assassiné par Maurevel, XXXV, 77. (Mém. de Bouillon.) — Une paysanne de Châtillon veut l’empêcher d’aller à Paris, en lui prédisant qu’il y mourra, lui et 10,000 autres, XLV, 70. Vers faits sur lui après sa mort, 77. (Mém. de L’Estoile.)

Coligny (Odet de), frère de l’amiral de ce nom, entre malgré lui dans l’Église, XXXII, 409. Devient évêque de Beauvais et cardinal ; embrasse avec ardeur la réforme ; épouse pendant la guerre civile Élisabeth d’Hauteville, 413. Envoyé en Angleterre pour négocier au nom de son parti, il meurt empoisonné à Hampton, 415. (Notice.) — Vient en habit laïc avec plusieurs seigneurs protestans à Montpellier, où on leur fait une réception magnifique, XXXV, 262. (Philippi.)

Coligny (Louise de), princesse d’Orange, ne veut pas se trouver avec la duchesse de Montpensier, qu’elle regarde comme la cause de la mort du feu Roi, XLVII, 83.

Coline, imprimeur célèbre, réimprime en petit format, et au nombre de 24,000 exemplaires, les Dialogues d’Érasme, XVII, 96.

Collignon, imprimeur du Roi et juré de la ville de Metz, publie en 1665 une seconde édition du Siége de Metz, par Salignac de Fénélon, et la fait précéder d’une épître aux échevins de la ville, XXXII, 245 et 247.

Colombières (de) lève des troupes, fortifie Saint-Lô pour le parti protestant, XXXV, 113. Est tué sur la brèche, 114 ; XLV, 94.

Colonels (les) de la ville de Paris refusent les récompenses pécuniaires qui leur sont offertes par le duc de Mayenne au nom du roi d’Espagne, XLVI, 354.

Colonne (le cardinal), légat du Pape, accompagne Pierre de Courtenai au siége de Durazzo, I, 463. Ouvre une négociation avec Théodore Lascaris, 464. Est arrêté par ce prince ; est réclamé inutilement par le Pape, 465. Rendu enfin à la liberté, va à Constantinople, 466. Fait valoir sous la régence les droits de l’Église, 469.

Colonne (Ascagne), est fait prisonnier dans un combat naval livré près de Naples, XVIII, 64.

Colonne (Fabrice de Case), seigneur romain, est blessé dans une embuscade à Pont-à-Mousson, XXVII, 51, et envoyé prisonnier à Toul, 52.

Colonne (Fabrice), gouverneur de Capoue, défend cette place avec courage, et se voit enfin réduit à capituler, XV, 46.

Colonne (Marc-Antoine) soutient vaillamment le siége de Ravennes contre l’armée française, XVI, 28. Se retire dans la citadelle de cette ville, 54. (Mém. de Bayard.) — Défend Vérone contre Lautrec, 365. (Mém. de Fleurange.) — Est blessé par un boulet de canon, et meurt peu de jours après, XVII, 368. (Mém. de Du Bellay.)

Colonne (Prosper), surpris par les seigneurs d’Imbercourt et de La Palice, est fait prisonnier et conduit en France, XIV, 494. (Panég. du Chev. sans repr.) — Est nommé chef de la ligue entre Léon X et Charles-Quint, XVII, 345. Assiége Parme, 347. Passe le Pô, 349 ; puis l’Adda, 352. S’approche de Milan, 353. Entre dans Alexandrie à la faveur des gibelins, 358. Licencie les Suisses à sa solde, 360. Fortifie le château de Milan, 366. Fait ses dispositions pour se mettre en état de défense contre l’armée française, 367. Marche sur Pavie pour empêcher les Français d’en faire le siége, 375. Part pour Gênes, 387. Se porte sur le Tesin pour empêcher l’armée française de le passer ; fait conduire le maréchal de Foix, avec toute son artillerie, jusqu’en deçà du Pas de Suse, 390. Se ligue contre la France avec les Vénitiens et toutes les puissances de l’Italie ; fortifie tous les passages du Tesin, 407. Se fait porter malade sur les bords de cette rivière, 426. Se retire à Milan, puis à Laudes ; abandonne tout le duché, excepté Milan, Crémone et Pavie, 427. Donne la conduite de la guerre au seigneur Alarçon, 439. Conclut avec le duc de Ferrare un traité pour rendre Modène, lequel traité est rompu par le vice-roi de Naples, 440. (Du Bellay.)

Comans (Jacqueline Le Voyer, dite de), accuse le duc d’Épernon et la marquise de Verneuil d’avoir fait assassiner Henri IV ; détails sur son procès, XLIX, 170 et suiv. Le jugement est remis à un autre temps, 181. Est condamnée à tenir prison perpétuelle entre quatre murailles, 218.

Comba et Vaubonnet, soldats de la garnison de Metz, forment le projet de livrer cette place au comte de Mesgue, XXVII, 282 et suiv. Ils sont tirés à quatre chevaux avec 15 de leurs complices, 301.

Combas (le capit.) vient annoncer à Montluc la perte de la bataille de Marciano, XXI, 197.

Combaud, premier maître d’hôtel du Roi, vend sa charge à Adjacet ; se marie avec la demoiselle La Rouet ; vers sur ce mariage, XLV, 194.

Combe (La), gentilhomme servant du roi de Navarre, avertit ce prince du danger qu’il court de tomber dans les mains du duc de Mayenne, et se sauve avec lui de Caumont pendant la nuit, XXXVIII, 298.

Comberel (Hugues), évêque, s’élève dans l’assemblée des États tenus à Mehun-sur-Yèvre contre les pilleries, et demande qu’on n’accorde de l’argent au Roi qu’à la condition qu’on les fera cesser, VIII, 118.

Combour (le chevalier de) est fait prisonnier près de Vigneul par le duc de Bourgogne, VIII, 411. Est tué à la bataille d’Azincourt, 417.

Comegnies prend la croix, I, 104. Se retire de l’armée qui marchoit contre Johannice, 410.

Comète (apparition, en 1607, d’une) à longue et large queue, XLVIII, 78.

Comines (Philippe de) : quelle étoit sa famille ; incertitude sur la date précise de sa naissance, XI, 125. Quel fut son tuteur ; son portrait ; son goût pour les livres ; sa mémoire ; ses regrets de ne pas savoir le latin, 126. Est présenté à Charles, comte de Charolais, qui le prend à son service ; accompagne ce prince dans la guerre dite du Bien public ; pourquoi il fut surnommé Tête bottée, 127. S’attache à Louis XI ; sa conduite diversement jugée par les historiens, 128. Faits qui peuvent aider à fixer l’opinion à cet égard, 130. Est fait conseiller et chambellan du Roi ; lettres patentes qui lui accordent la principauté de Talmont et autres terres, 132. Autres dons qui lui sont faits en argent, 133. Le Roi lui fait restituer 6,000 livres ; le duc Charles de Bourgogne, après son traité avec Louis XI en 1475, maintient la confiscation des biens de Comines ; celui-ci devient seigneur d’Argenson par son mariage avec la fille du seigneur de Montsoreau, 134. Gratifications considérables qu’il reçoit de Louis XI ; est initié à tous les secrets de sa politique, 135. Ne peut être considéré comme étranger aux injustices commises par ce prince ; conserve son crédit jusqu’après sa mort ; est envoyé ambassadeur auprès du duc de Bretagne ; s’attache au parti du duc d’Orléans ; est éloigné des affaires, 136. Est détenu prisonnier pendant trois ans au château de Loches ; est jugé et condamné par le parlement à perdre le quart de ses biens, 137. Est chargé plus tard de missions importantes ; Louis XII lui conserve ses pensions, mais ne l’emploie pas, 138. Survit onze ans à sa nouvelle disgrâce ; sa mort, 139. Son aptitude aux affaires ; activité de son esprit ; aucun historien du quinzième et même du seizième siècle ne peut lui être comparé, 140. Netteté et naïveté de son récit ; ses Mémoires ont un cachet qui n’appartient qu’à lui ; jugemens divers que les historiens en ont porté, 142. Reproches qu’on peut faire à Comines, 143. Ses talens supérieurs comme historien ne peuvent être contestés, 144. Des éditions diverses de ses Mémoires ; la meilleure et la plus complète est celle de Lenglet-Dufresnoy, 147. Ils ont été traduits dans toutes les langues, 149. (Notice.) — Philippe de Comines se trouve à la bataille de Montlhéry ; anecdote sur son cheval, 371. Accompagne le duc de Bourgogne à l’entrevue de Peronne ; avis qu’il donne à Louis XI, 486. Est envoyé à Calais auprès du seigneur de Vaucler ; comment il en est reçu, XII, 42. Passe au service du Roi, 80. Assiste à l’entrevue de Pecquigny, 154. Est présenté au roi d’Angleterre, 156. Est envoyé par le Roi, après la mort du duc de Bourgogne, pour ranger sous son obéissance les villes de la Picardie, 245. Essaie de faire rendre Arras, 247. Est envoyé en Poitou, 260 ; puis en Italie, 349. Cause et but de cette mission, 351. Reçoit pour le Roi l’hommage de la commune de Gênes, 354. Revient auprès du Roi ; comment il en est traité, 355. Est envoyé en Savoie contre les seigneurs de Miolans et de Bresse, 370. Va à Grenoble recevoir le duc de Savoie, 371. Se rend auprès du duc de Lorraine ; accueil qu’il en reçoit, XIII, 7. Est envoyé en ambassade à Venise, 35. Description de cette ville ; quelques détails sur son gouvernement, 80. But de cette ambassade ; comment il se conduit avec la seigneurie de Venise ; politique des Vénitiens, 86. Instruit le Roi et le duc d’Orléans de la ligue qui se forme contre lui, 93. Est mandé au palais du doge, où il apprend quel est le but de cette ligue, 94. Fête à cette occasion, 96. Quitte Venise, 98. Va trouver le Roi à Sienne ; s’informe des intentions des Vénitiens et du duc de Milan, 104. Lui conseille de rendre leurs places aux Florentins, 105. Va parlementer seul avec les ennemis, 146. Est envoyé à Casal pour traiter de la paix, 164. Difficultés qu’il éprouve dans cette mission, 166. Détails sur les négociations qui ont lieu ; noms de ceux qui sont chargés de négocier de part et d’autre, 170. Après la paix conclue, Comines est envoyé à Venise pour la faire accepter, 181. Retourne vers le Roi avec le refus des Vénitiens, et chargé de propositions différentes, 182. Passe à Milan, où il est honorablement traité par le duc, 183. Difficultés qu’il éprouve de la part de ce prince pour l’exécution du traité de paix, 184. Fausse promesse qu’il reçoit en le quittant, 185. Arrive à Lyon auprès du Roi, auquel il rend compte de sa mission, 186. (Mém. de Comines.) — Est arrêté et mis dans une cage de fer, XIV, 165. Le parlement confisque le quart de ses biens, et le relègue pour dix ans dans une de ses terres, 179. (Tabl. du règ. de Ch. VIII.)

Commendon (le Cardinal), nonce du Pape en Pologne, prononce à la diète générale un discours en faveur de l’élection de l’archiduc Ernest, XXXVIII, 107 et 125.

Commercy (le damoiseau de) surprend les troupes bretonnes commandées par de Malestroit, Geoff. de Couvran, Geoff. Morillon, Alain Giron et P. d’Augy ; les bat, et en tue plusieurs, VIII, 505. (Hist. de Richem.) — Tient les places de Villy et de Chavaney pour le duc de Saxe contre la duchesse de Luxembourg, IX, 374. Se porte sur la tente de Philebert de Vaudrey, maître de l’artillerie du duc de Bourgogne ; y éprouve une forte résistance ; perd beaucoup de monde, et est obligé de s’enfuir, 383. (Mém. de La Marche.)

Comminge (M. de), commandant du fort Louis, essaie de ramener les Rochellois à l’obéissance qu’ils doivent au Roi ; est autorisé par le commandant de l’armée française à assister à une assemblée de la ville, où il renouvelle ses exhortations, LI, 43. Est fait capitaine au régiment des Gardes, 164.

Commolet, prédicateur de la Ligue, trépigne de joie en chaire sur la fausse nouvelle d’un secours entré dans Chartres, XLVI, 135. Prêche qu’il faut encore une fois emprisonner les politiques de la cour, 178 ; et contre les partisans du Béarnais, 326. Crie en chaire qu’il faut un Ahod, un Jéhu, fût-il huguenot, 338. Se rétracte de ce qu’il a dit en chaire en faveur du Béarnais, 365. Dit qu’il est Français, qu’il voudroit un bon roi français, mais qu’on n’aura qu’un roi étranger, vu la division qui règne entre les grands, 459. Prêche avec fureur contre les religieuses que les gentilshommes promènent tous les jours à Paris sous le bras, 536. Dit en chaire que si on lui donne l’assurance que le Roi maintiendra la religion catholique, il montrera qu’il n’est point Espagnol, 554. Recommande en chaire la personne du Roi, dont il fait l’éloge, XLVII, 43.

Comnène (le sieur Dragues de), gouverneur pour la ligue de La Ferté-Bernard, défend vaillamment cette place, XL, 67. Obtient une capitulation honorable du prince de Conti, 71. Est mis en déroute près d’Orléans par les sieurs d’Entragues et de Montigny, 294. Par sa conduite envers les politiques et ceux de la Ligue, il maintient la tranquillité publique dans Orléans, XLI, 166. Son exemple est imité par les gouverneurs des places de la Ligue, 167.

Compagnie blanche, nom donné aux bandes que Duguesclin conduit en Espagne ; d’où leur vient ce nom, IV, 336.

Compain et Girard, l’un conseiller au parlement, l’autre prevôt de l’hôtel, sont adjoints pour commissaires à Montluc, envoyé en Guyenne pour empêcher les troubles, XXII, 10. Favorisent le parti des protestans, 27. Leur conduite à Cahors dans l’affaire de l’archidiacre de Viole ou Bieule ; comment Montluc s’oppose à leur projet, 33. Menacés par lui, prennent la fuite, 40.

Compan, échevin de la Ligue, meurt fort regretté de ceux de son parti, XLVI, 94.

Compays (Jean de) vient de la Savoie disputer un pas d’armes près de Dijon, IX, 338. Joûte une seconde fois contre Ant. de Vaudrey, 359. Guerre qu’il soutient contre plusieurs seigneurs de Savoie, X, 64.

Comtes palatins de France. Sous la première et deuxième race, les comtes faisoient dans les provinces la fonction de gouverneurs et de juges ; pour les affaires d’importance, les rois avoient dans leurs palais des comtes qui en avoient la connoissance, et qu’on nommoit comtes du palais ou palatins, III, 262. Ces comtes jugeoient soit par appel, soit en première instance ; les affaires qu’ils jugeoient s’appeloient causes palatines, et leurs audiences de même, 264. Les affaires civiles et criminelles étoient de leur ressort, mais non les affaires ecclésiastiques ; ils jugeoient souverainement dans celles qui intéressoient le Roi ou le bien de son État, 266. Attributions du comte palatin du Rhin et du comte de Chester en Angleterre, fondées sur celles des comtes palatins de France, 267. Le comte du palais avoit des conseillers ou échevins choisis par le Roi, 268. Il y a eu quelquefois en même temps plusieurs comtes du palais, 269. Souvent les rois assistoient en personne aux assises des comtes du palais, et jugeoient eux-mêmes ou confirmoient ce qu’ils avoient jugé, 270. Pourquoi les rois augmentèrent le nombre des comtes du palais, 271. Les empereurs en envoyoient en Italie pour exercer la justice en leur nom, 272. Ces comtes ont eu par la suite le titre de vicaires de l’Empire, 273. Les comtes du palais commettoient quelquefois des lieutenans aux lieux où ils étoient envoyés, lesquels s’appeloient vicomtes du palais ; quelquefois aussi ils chargeoient les comtes des lieux mêmes pour juger en leur place, 274. Il y a eu des comtes du palais qui réunissoient à cette dignité celle de leurs comtés ou gouvernemens particuliers, pour juger en dernier ressort dans l’étendue de ces gouvernement, 275. Les deux dignités de comte du palais et de comte provincial n’étoient pas tellement attachées l’une à l’autre que le Roi ne pût les séparer, 276. Usage des empereurs d’Allemagne à cet égard ; les rois de Bourgogne ont eu leurs comtes palatins, 277. Dénombrement des comtes palatins sous les différens rois de France, 278. Les comtes de Toulouse ont pris cette qualité, 280. Ceux de Guyenne paroissent l’avoir eue aussi, mais non ceux de Poitiers, 281. Les comtes de Champagne l’ont possédée jusqu’à la réunion de ce comté à la couronne, 282. Ceux de Flandre ont été également qualifiés comtes palatins, 287.

Conan (le baron de), du parti de la Ligue, est fait prisonnier par les royalistes dans une sortie qu’il fait de la ville de Soissons, XLIII, 15.

Conches (le seign. de), du parti du duc de Bourgogne, est tué près de Château-Chinon, XIV, 6.

Concile national provoqué par l’université de Paris, où il est décidé que la France sera soustraite à l’obédience de Benoit XIII, et se gouvernera selon ses lois et usages ecclésiastiques jusqu’à l’extinction du schisme, VI, 238.

Concini va au Palais, où il est assailli par les clercs, XLVIII, 440. Est reçu conseiller d’État, et prête serment au Louvre en cette qualité, XLIX, 105. Bruit public sur sa généalogie et sur celle de sa femme, 177. Perd au jeu 120,000 pistoles, 219. (Mém. de L’Estoile.) — Son différend avec don Juan de Médicis ; le Roi le fait maître d’hôtel ordinaire de la Reine, puis son premier écuyer, L, 104. Achète le marquisat d’Ancre, 134. Excessives libéralités de la Reine envers lui ; son différend avec le grand écuyer Bellegarde, 135. La Reine parvient à l’apaiser, 136. Il empêche que le président Seguier soit nommé premier président du parlement ; raison de son opposition, 145. Obtient la citadelle d’Amiens et la lieutenance de roi de Picardie, 210. Jalousie qu’il excite contre lui, 211. Cherche à s’appuyer de M. de Villeroy ; accorde sa fille au petit-fils de ce seigneur, 225. Est fait maréchal ; nouveau motif de jalousie, 231. Appuie fortement M. de Luynes, 269. Obtient le commandement de l’armée de Picardie, 291. Bloque Corbie et prend Clermont, 322. Vient à Paris, d’où il est obligé de sortir à cause de la haine qu’on y a pour lui, 323. Forme avec sa femme le dessein de changer le conseil du Roi ; tente de faire renvoyer Sauveterre ; fait chasser le frère du chancelier, 326. Par le traité de Loudun, il obtient la lieutenance de roi de Normandie, 334. Par les conseils de M. de Montmorency, il travaille à faire rendre la liberté au comte d’Auvergne et y réussit, 337. Représente à la Reine la nécessité d’arrêter la trop grande faveur de M. de Luynes, et de l’éloigner du Roi, 339. Il s’attache M. de Blainville par les services qu’il lui rend à la cour, 343. Fait nommer M. Mangot secrétaire du Roi ; fait entrer au conseil l’évêque de Luçon, 344. Son hôtel est pillé par la populace après la détention de M. le prince de Condé, 353. Fait divers voyages en Normandie ; obtient le gouvernement du château de Caen, 374. Est tué en entrant au Louvre, 375. Il est enterré pendant la nuit ; son corps est exhumé par la populace, traîné dans les rues de Paris et jeté dans la rivière, 380. (Fontenay-Mareuil.)

Condé (le prince), frère d’Antoine de Bourbon, roi de Navarre, suit la cour à Amboise dans l’espoir d’aider les conjurés, XX, 88. Chargé par quelques-uns, il ose rester à la cour ; sa déclaration dans le conseil du Roi, 89. Il quitte Amboise sans être arrêté, 90. Refuse de se rendre à l’assemblée des notables, 91. Est arrêté à Orléans ; congédie durement un prêtre qu’on lui envoie pour dire la messe dans sa chambre, 92. Traduit devant une commission, il déclare qu’il ne répondra que devant la cour des pairs, 93. Sort de prison ; veut que sa cause soit plaidée devant le parlement ; obtient une justification complète ; feint de se réconcilier avec le duc de Guise, 94. Se cantonne au faub. S.-Jacques, d’où il part bientôt pour enlever le Roi, qui est à Fontainebleau, 103. Publie un manifeste contre les triumvirs, 105. Offre de quitter le royaume si les triumvirs sont écartés des affaires, 106. Marche sur Paris avec l’amiral, 108. Est obligé de se retirer vers la Normandie, 109. Est fait prisonnier à la bataille de Dreux, 110. Entre dans la Brie à la tête d’une armée, 124. Essaie deux fois en vain d’enfoncer avec sa cavalerie les Suisses qui conduisent le Roi à Paris, 126. Se décide à faire le siége de cette capitale ; est vaincu dans les plaines de S.-Denis, 127. Se retire en Lorraine, 128. Sa gaieté dans les plus grands périls, 129. Revient avec les secours que lui amène le duc Casimir ; essaie de s’emparer de Chartres ; est obligé de céder au vœu de ses troupes, qui veulent la paix, 130. Prévenu qu’il va être arrêté, il part pour La Rochelle avec l’amiral, 132. Est assassiné après la bataille de Jarnac, 133. Son éloge, 134. (Notice.) — Se met à la tête des mécontens, et s’appuie des ministres huguenots, XXIV, 261. Reste à la cour après le mauvais succès de la conjuration d’Amboise, 281. Feint ensuite d’aller en Picardie, et se retire en Béarn, 282. Entreprend avec le roi de Navarre, l’amiral de Châtillon et la Reine mère, de se rendre maître de Lyon ; pourquoi cette entreprise échoue, 288. Est mandé par le Roi pour venir se justifier, 289. Se rend à Orléans, où il est retenu prisonnier ; les États instruisent son procès ; sentence portée contre lui par le conseil des Guise, 291. La mort du Roi en empêche l’exécution. 292. Est élargi, et déclaré innocent, 315. Vient à Paris, appelle les huguenots pour l’aider à s’en rendre maître ; est contraint d’en sortir, 326. S’éloigne de la cour, réunit ses forces à Orléans, 327. Publie un manifeste contre les Guise et le connétable, 332. Se met sur la défensive en attendant les étrangers, et renvoie les mécontens faire la guerre près de chez eux, 364. Reçoit des renforts et marche sur Paris ; se décide à aller en Normandie, 376. Est fait prisonnier à la bataille de Dreux, 379. Devient lieutenant général du royaume après l’assassinat du duc de Guise, 396. Est tué à la bataille de Jarnac ; détails sur cette bataille, XXV, 42 et suiv. (Mém. de Tavannes.) — Défait les Impériaux dans une rencontre aux environs de Dourlens, XXXI, 209. (Comm. de Rabutin.) — Pourquoi il s’attire la haine des Guise, XXXIII, 55. Accusé d’être le chef de la conjuration d’Amboise, il donne en plein conseil un démenti sur cette accusation, 56. Averti que le Roi a le projet de l’arrêter prisonnier, il se retire en Béarn, 94. Écrit à tous ses amis pour les prier de ne pas l’abandonner, 97. Malgré les avis qu’on lui donne, il se rend à la cour, 109 ; puis à Orléans, où il est constitué prisonnier, 112. Refuse de répondre à la commission chargée de le juger ; en appelle à la cour des pairs, 115. Est condamné à mort par un conseil composé de chevaliers de l’ordre, de quelques pairs de France, et de plusieurs conseillers du conseil privé, 116. Incompétence des juges prouvée par les lois et usages du royaume, 117. Est remis en liberté à la mort de François II, 132. Obtient du nouveau roi Charles IX des lettres adressées au parlement pour être purgé du crime dont il étoit accusé, et un arrêt d’innocence, 133. Sort de Paris par ordre du Roi, se rend à Orléans ; y est élu chef des protestans ; écrit au connétable pour le prier de faire exécuter les édits rendus en leur faveur, 173. Envoie à la cour une protestation dans laquelle ceux de son parti déclarent les motifs qui leur font prendre les armes, 176. Se plaint à la Reine mère du massacre de Sens, 178. Témoigne son mécontentement des excès commis par ceux de son parti, 179. Est invité par le parlement à se remettre avec le Roi, 182. Fait une nouvelle déclaration remplie de doléances ; écrit à l’empereur Ferdinand, au duc de Savoie et au comte palatin pour les prier de s’interposer dans les affaires des catholiques et des protestans, 184. Dispositions de ces princes, 185. Est sommé par le Roi de poser les armes ; conditions qu’il propose, 190. Son entrevue avec la Reine mère à Beaugency, 193. Pourquoi elle devient inutile, 195. Reprend cette ville sur les troupes du Roi, 197. Fait publier une réponse à l’arrêt du parlement de Paris, par lequel il est excepté du nombre des huguenots que cette cour a déclarés rebelles, 226. Marche sur Paris avec son armée, 230. Négociations entamées avec lui ; ses propositions, 231. Il se retire vers la Normandie, 233. Sa marche, 234. Il veut retourner à Paris, l’amiral l’en empêche, 235. Il se dirige vers Dreux ; prend Gallardon, 236. Est blessé, et remet son épée à M. d’Anville, à la bataille de Dreux, 246. Est conduit à M. de Guise, avec lequel il passe la nuit, 250. Est mené au château d’Ouzin, d’où il tente de se sauver, 254. Se rend utile au siége du Havre, 305. Échoue dans son projet d’enlever le Roi à Monceaux, 382. Se loge à Saint-Denis avec l’amiral, d’où ils font la guerre autour de Paris, 383. Demande au Roi l’éloignement des Guise, 394. Fait sortir son armée de Saint-Denis ; son ordre de bataille ; noms des capitaines qui la commandent, 396. Part de Noyers pour se rendre à La Rochelle, où les chefs protestans viennent le joindre, 430. Est blessé à la bataille de Jarnac, puis tué par Montesquiou, 446. (Mém. de Castelnau.) — Détails sur son entrée à Orléans, XXXIV, 46. (Mém. de Mergey.) — À la nouvelle du massacre de Vassy, il avertit les églises protestantes de France de se tenir sur leurs gardes, 122. Se retire à Meaux ; appelle auprès de lui l’amiral et d’Andelot ; dans quel dessein il quitte Meaux, 123. S’achemine vers S.-Cloud ; marche sur Orléans, où il entre, 124. Efforts du prince pour introduire dans Paris la religion nouvelle, 127. Obstacles qui se rencontrent dans ce dessein, 128. Le prince fit-il une faute de ne pas se rendre maître d’abord de la capitale, 129. Il va avec l’amiral à la conférence de Toury ; dispositions des troupes qui de part et d’autre sont présentes pendant cette conférence, 135. Lettre du prince à Catherine de Médicis après son retour à Orléans, 137. D’après le conseil de l’évêque de Valence, il offre à la Reine de sortir lui-même de France, comme un moyen d’y rétablir la paix, 140. Pourquoi cette offre n’a pas de suite, 143. Le prince tente de surprendre les catholiques ; comment l’entreprise échoue, 147. Bonne discipline de ses troupes pendant deux mois, 150. Premier désordre de ces troupes à la prise de Beaugency, 152. Le prince se met en marche pour Paris après avoir pris Étampes, 166. Fait d’inutiles tentatives sur les faubourgs de cette ville, 169. Se porte en Normandie, 171. Est fait prisonnier à la bataille de Dreux, 176. Traite de la paix avec le connétable, 184. Vient se loger à S.-Denis, 196. Ce qu’il se propose d’y faire, 198. Après la bataille de S.-Denis se retire vers Montereau, 203 ; puis en Lorraine, 205. Comment il pourvoit à la solde des reîtres, 208. Comment il pourvoit à l’entretien et au logement de l’armée protestante, 210. Ses dispositions pour attaquer Chartres, 214. Consent à la paix de Longjumeau, 218. Se retire à La Rochelle avec l’amiral pour éviter d’être enveloppé dans sa maison, 221. Se rend maître de plusieurs villes du Poitou et de la Saintonge, 228. S’approche de Lusignan, où se trouve aussi l’armée du duc d’Anjou, 231. Escarmouche entre les deux partis, 233. Est tué à Jarnac ; éloge de ce prince, 253. (Mém. de La Noue.) XLV, 65. Vers faits sur sa mort et sur celle de ses frères, 66. La veille de la bataille de Dreux, il fait un rêve prophétique dont il fait part à Théodore de Bèze, 67. (L’Estoile.)

Condé (Henri de Bourbon, prince de), paroît à l’armée de l’amiral de Coligny avec le prince de Navarre, XX, 136. Est forcé de changer de religion, 160. Est arrêté ; réussit à s’échapper, et prend la route d’Allemagne, 170. Rentre en France à la tête d’une armée de reîtres ; pénètre dans le Bourbonnais, 182. Nommé gouverneur de Picardie, il ne peut s’y faire recevoir, 183. Meurt à la fleur de l’âge à S.-Jean-d’Angely, 204. (Introd.) — Rassemble des troupes ; manque d’être enlevé dans un parlement, XXXIV, 76. (Mém. de Mergey.) — S’empare de La Fère, XXXV, 185. S’en excuse auprès du Roi ; essaie de détourner le roi de Navarre de prendre les armes, 186. Est mécontent des articles de la conférence de Fleix, 197. Assemble des forces dans le Poitou et la Saintonge ; assiége le Brouage, 214. Quitte ce siége pour aller faire celui du château d’Angers ; passe en Angleterre, 215. (Mém. de Bouillon.) — Son opinion contre les duels, XXXVII, 332. (J.-A. de Thou.) — Est pris par une garnison du duc de Savoie, et sauvé par un soldat ; honoré et bien reçu par le seigneur de Lesdiguières ; se rend à Nismes, XXXVIII, 221. (Mém. de Merle.) — Chasse le duc de Mercœur du Poitou ; assiége la ville de Brouage, passe dans l’Anjou, 269. Se sauve vers la Normandie ; passe en Angleterre, d’où il revient à La Rochelle, 270. Épouse à Taillebourg mademoiselle de La Trémouille, 299. (Mém. de Cayet.) — Revient de La Rochelle à Paris, malgré l’avis qu’on lui donne que le Roi veut le faire mourir, XLV, 82. Se retire en Allemagne ; triste état où il y est réduit, 102. Met la ville de Dijon à contribution, ainsi que la Chartreuse, 128. Refuse d’entrer à Bourges avec le duc d’Alençon, de peur d’y être tué, 137. Charge près de Saintes le régiment du capitaine Tiercelin, et éprouve une grande perte, 311. Meurt à S.-Jean-d’Angely empoisonné, selon le bruit commun, 357. (Mém. de L’Estoile.)

Condé (le prince de) épouse à Chantilly madem. de Montmorency, XLVIII, 257. Demande au Roi la permission de s’éloigner, laquelle lui est refusée, 267. Se retire à Valery, 283. Enlève lui-même sa femme, et la porte en croupe, 304. Se retire avec elle en Flandre, 343. Écrit au Roi pour lui exprimer le regret qu’il a d’avoir été obligé de quitter la France, et proteste de sa fidélité et de son dévouement, 349. Écrit à la princesse sa mère, après avoir appris la mort du Roi ; lui envoie deux lettres, l’une pour le jeune Roi, l’autre pour la Reine mère, XLIX, 50. Revient à Paris ; va à S.-Denis jeter de l’eau bénite au feu Roi, 86. Comment il est reçu au Louvre, 87. Va au coucher du jeune Roi, 88. Fait faire sentinelle et corps-de-garde en son logis ; causes de ses méfiances, 94. Son opinion sur l’autorité du Pape, 113. Se retire à Valery, sans prendre congé de la Reine, 163. Revient à la cour, 166. (Mém. de L’Estoile.) — Emmène sa femme en Picardie pour l’éloigner du Roi, qui en est amoureux, L, 15. Se retire avec elle en Flandre, 18. Envoie prier l’archiduc de le recevoir, ce qui lui est refusé ; se rend à Cologne, et fait partir la princesse pour Bruxelles, 20. Obtient ensuite de venir lui-même dans cette ville ; refuse de rentrer en France, 21. Y revient après la mort du Roi, sur un ordre de la Reine, 108. Comment il est reçu à Paris, 109. S’éloigne du parti de la Reine ; pourquoi, 227. Tient des assemblées secrètes ; prend congé du Roi et de la Reine, 228. On lui envoie pour le ramener deux députés, qu’il évite de recevoir ; se rend à Mézières, 232. Fait des levées d’hommes, publie un manifeste, 236. Demande le rappel du chevalier de Vendôme, 237. Traite avec les commissaires du Roi ; ses demandes, 241, Se rend à Ste.-Menehould, qui lui ouvre ses portes, 243. Traite de cet endroit avec la cour ; conditions du traité, 244. Obtient le gouvernement d’Amboise, 246. Essaie de faire nommer à Poitiers un maire à sa dévotion, 249. Se présente devant cette ville, qui lui refuse ses portes, 250. Reçoit froidement les assurances que lui fait faire la Reine de sa bonne volonté, 251. Le départ du Roi pour la Bretagne lui fait changer de langage ; il se retire du Poitou, 252. Renouvelle ses menées, et se met en état de recommencer la guerre, 265. Donne un ballet qui est dansé devant la Reine, 266. Remet le château d’Amboise aux mains du Roi, 268. Se retire à Clermont sans prendre congé du Roi, 284. Refuse d’accompagner le Roi à Bordeaux, avant qu’on ait donné satisfaction au parlement sur ses remontrances, 285. Se retire à Coucy, d’où il renouvelle ses plaintes, 286. Publie un manifeste, 289. Fait des levées à la hâte ; se porte sur Clermont ; passe ensuite à Noyon, puis à Soissons, 293. Prend Épernay, 295 ; Meri, 300. Entre en Poitou ; reçoit un secours de 500 reîtres ; y fait un traité avec La Trémouille, 320. Conclut une trève avec les commissaires du Roi, 325. Assiste aux conférences de Loudun ; discours qu’il y tient, 332. Avantages qu’il retire du traité, 333. Tombe dangereusement malade ; se rend très-puissant dans le conseil du Loi, 336. Se retire quelque temps à S.-Valery, 348. Revient à Paris contre l’avis des siens, 349. Est arrêté au Louvre, 351. Est transféré de la Bastille au bois de Vincennes, où la princesse obtient de s’enfermer avec lui, 403. Est remis en liberté par le crédit de Luynes, qui le mène lui-même au Roi, 453. Conseille au ministère de faire suivre M. du Maine dans son gouvernement, et de le contraindre à en sortir, 466. Fait rejeter les propositions offertes par la Reine mère, 478. Donne le conseil d’aller attaquer le pont de Cé, et d’en forcer les retranchemens si la réponse de la Reine n’est pas telle qu’on se le promet, 480. Approuve que Luynes soit nommé connétable ; pourquoi, 503. Prend Sancerre et quelques autres villes du Berri, 522. Service important qu’il rend au Roi en causant la ruine de l’infanterie de M. de Soubise, 533. Motif qui le porte à poursuivre les protestans avec chaleur, 534. Mécontent du traité qui se négocie à Montpellier, il va voyager en Italie, 546. (Fontenay-Mareuil.)

Conférences pour la paix tenues entre le président Jeannin, le sieur de Villeroy et le sieur de Bellosane, secrétaire du cardinal de Bourbon ; à quelles conditions le duc de Mayenne consent de traiter, XLVI, 232. Les conférences reprennent entre MM. de Villeroy, Du Plessis, le président Jeannin et Fleury, 259. Articles proposés, 260 et 262.

Conflans (Guy de) se croise à Cîteaux, I, 128. Se montre contraire au rétablissement d’Alexis, 174. Est tué par les Comans, 390.

Conflans (Eustache de) prend la croix, I, 102. Va délivrer 20,000 prisonniers, 418. Revient de Squise à Constantinople, 428. Monte une des galères qui vont au secours de cette ville, 440. Est battu dans les défilés du mont Hémus, 450. (Ville-Hardouin.) — Sa mort, 458. (Décad. de l’Emp. latin.)

Conforgien (le baron de) est blessé au combat livré aux protestans près du bourg d’Issurtille, XXXV, 342. (Mém. de Tavannes.) — Va au secours des Genevois ; leur fait remporter une victoire sur les Savoyards, XL, 154. (Mém. de Cayet.)

Conon de Béthune est envoyé avec Ville-Hardouin auprès des emper. Isaac et Alexis pour les sommer d’exécuter le traité conclu avec les princes croisés ; son discours énergique en cette occasion, I, 42. Commande la ville de Constantinople lorsqu’on y apprend la nouvelle de la captivité de l’emp. Baudouin. Ses efforts pour calmer les esprits, 81. (Notice.) — Prend la croix, 102. Est nommé par le comte Baudouin pour aller à Venise, 106. Réponse qu’il fait à l’ambassadeur d’Alexis, 194. Est envoyé auprès du jeune Alexis pour le sommer de tenir ses engagemens envers les princes croisés, 244. Discours qu’il lui tient à cette occasion, 246. Garde Constantinople pendant l’expédition de l’empereur Baudouin, 290. Reçoit à Constantinople la triste nouvelle de la bataille d’Andrinople, 360. Conduit le second corps de bataille contre Johannice, 406. Est envoyé au secours de Renier de Triht, 410. Monte une des galères qui vont au secours de Squise, 440. Est nommé régent de l’Empire à la mort de Henri, 458. (Ville-Hardouin.) — Son administration, 459. Est de nouveau nommé régent après la mort de l’impératrice Yolande, 467. Préserve l’Empire d’une invasion, 469. Sa mort, 470. (Déc. de l’Emp. lat.)

Conopaschi (Sylviano), polaque, vient demander au Roi de l’argent qui est dû à ceux de sa maison, XLVIII, 151.

Conrad, fils aîné de l’emp. Frédéric II, s’empresse de recueillir la succession de son père, remporte de grands avantages sur Innocent IV, s’empare de Naples, et meurt subitement, II, 120.

Conradin, fils de Conrad, succède à son père à l’âge de deux ans, passe sous la tutèle du marquis d’Hombrouck, puis sous celle de Mainfroy, frère naturel de son père, II, 120. Malgré les conseils de sa mère, débarque en Italie avec Frédéric, duc d’Autriche ; marche contre Charles d’Anjou ; se fait couronner empereur à Rome ; rencontre Charles près du lac Celano, lui livre combat ; se croit un moment vainqueur ; mais battu, se sauve dans un château voisin de la mer ; est arrêté avec Frédéric et conduit à Charles, 141. Est condamné à mort ; son courage en mourant ; il n’avoit que 16 ans, 142.

Conseils (Consilia). Espèce de jugement qui accordoit des délais aux parties pour instruire leurs affaires ; d’où vient la forme de prononcer les appointés au conseil, etc., III, 65.

Constain (Jean), valet de chambre du duc de Bourgogne, accusé d’avoir fait acheter du poison pour faire mourir le comte de Charolais, est décapité ; détails sur cette affaire, XI, 104.

Constantin, eunuque, grand trésorier, trahit l’usurpateur Alexis, I, 33. Trahit de nouveau le jeune Alexis, fils d’Isaac l’Ange, et le livre à Murtzuphle, 45.

Constantinople : description de cette ville, I, 230. Est prise par les Latins, 272.

Contarin (Rinaldo), capitaine vénitien, est fait prisonnier par Bayard, XV, 298.

Contay (le seign. de), premier maître d’hôtel du comte de Charolais, est d’avis que le comte garde le champ de bataille de Montlhéry, X, 239. Joûte au mariage du duc de Bourgogne, 372. (Mém. de La Marche.) — Sage conseil qu’il donne au comte de Charolais, XI, 415. (Mém. de Comines.)

Contay (le seign. de), fils du premier maître d’hôtel du duc de Bourgogne, est pris au combat d’Arras, XII, 115. Est témoin de l’audience que Louis de Créville, envoyé du connétable de S.-Paul, obtient du Roi, et va sur-le-champ la rapporter au duc de Bourgogne, 141.

Contes (Louis de) est nommé page de Jeanne d’Arc, VIII, 268.

Conti (le prince de) est nommé par le Roi, après la bataille d’Ivry, lieutenant général des pays d’Anjou, Touraine, Poitou, etc., XL, 64. Assiége La Ferté-Bernard, 67. Fait battre deux fois la place, 70. Accorde au gouverneur et aux habitans une capitulation, 71. Fait investir Châteaudun ; embrasement de cette ville, 72. La reprend par capitulation, 73. Attaque Savigny et s’en rend maître ; investit la ville et le château de Lavardin, 162. Les reçoit à composition, ainsi que les châteaux de Montoire et de Savigny, 163. Assiége et prend Mauléon et Chemillé, 184. Va au secours de Belac, 185. Investit Montmorillon, s’en empare d’assaut ; fait pendre quelques soldats par représailles des cruautés exercées par le vicomte de La Guierche, 186. Se rend maître de plusieurs places, 187. Fait le siége de Mirebeau, qu’il emporte de force ; assiége le château, qui se rend par composition, 298. Tente une entreprise sur Poitiers, à laquelle il renonce ; va assiéger Selles en Berri, 300. Bat cette place, et la force à capituler, 347. Se rend maître de la ville et du château de Menethou ; va assiéger Craon, 350. Est forcé de lever le siège, XLI, 68. Il se retire à Château-Gontier, puis à Angers, 69. Assiége en vain le fort de Rochefort près d’Angers, 183. (Mém. de Cayet.) — Se marie au Louvre avec la comtesse de Montafié, XLV, 223. Revient à la cour, moyennant la somme de 50 mille écus que lui promet la Reine régente, XLIX, 104. (L’Estoile.)

Conty (le seign. de), capitaine de cent hommes d’armes, est blessé dans une excursion contre les Suisses, et meurt à Milan, XV, 376.

Conventions faites entre le Roi et les chevaliers qui devoient aller outre mer avec lui, II, 435. Liste des noms desdits chevaliers, 438.

Conversan (le comte de), frère de Jean de Luxembourg, continue le siége du château d’Alibaudière ; le reçoit à composition, VII, 324.

Conzaze (le seign. de) est blessé à l’assaut du boulevart d’Orléans, VIII, 142.

Coppenolle (Jean), chaussetier de Gand, reçoit du roi de France 600 francs de pension pour entretenir le trouble dans cette ville, X, 444. S’enfuit en France, 447. Revient à Bruges soutenir la révolte de cette ville, 453. Est tué par un artisan dans la ville de Gand, 464.

Coquerel, général des monnoies, publie un discours sur le changement qu’on se propose d’y faire ; toutes les copies en sont saisies, XLVIII, 293.

Coqueville fait des levées en Normandie pour le compte de l’amiral ; il est arrêté et supplicié ; l’amiral le désavoue, XXV, 35 ; XXXIII, 429.

Coquielle (La), gouverneur de Stenwick pour le roi d’Espagne, se voyant assiégé par le comte Maurice, harangue les capitaines de sa garnison, XLI, 85. S’assure de leur fidélité, 86. Soutient courageusement l’attaque, 87. Est forcé de rendre la place après avoir été blessé, 90.

Corbie (Guill. de), conseiller au parlement de Paris, est nommé par Louis XI premier président du Dauphiné, XIII, 263.

Corbie et La Capelle. Ces deux villes sont prises par les Espagnols ; détails à ce sujet, LI, 241 et suiv. À quelles conditions Corbie est rendue par les Espagnols, 267.

Cordier (Regnaut), principal au collége de Chaumont en Bassigny, publie quatre bons discours de dévotion, XLVII, 410.

Cordignac (le sieur) se range du parti du roi d’Espagne, par dépit de ce que le roi de France l’a voulu priver de la charge de son agent à la Porte Ottomane, XXX, 241.

Cordon, jeune et belle femme, mordue par une petite chienne, devient enragée ; elle meurt d’une médecine empoisonnée que lui donne son mari, ne voulant pas être étouffée, XLVII, 437.

Cormery (Hugues et Geoffroy de) prennent la croix, I, 102.

Cornay (le capit.) est blessé au siége de Metz, et meurt de ses blessures, XXXII, 328.

Corne (Ascagne de La), neveu du Pape, est envoyé auprès du roi de France pour le détourner de la protection qu’il a déclaré accorder au duc de Parme et au comte de La Mirandole, XXVIII, 401. Réponse qui lui est faite de la part du Roi, 402. Est envoyé avec les forces de l’Église pour assiéger La Mirandole ; comment il est forcé de se retirer, 405.

Cornelio (le seign.) se distingue à la défense de Sienne, XXI, 219.

Cornet (le capit.) est tué dans une escarmouche devant Cambray, XXXI, 222.

Cornille, bâtard de Bourgogne, se distigue à une joûte exécutée à Dijon, IX, 320. Déploie l’étendard de guerre ; assemble 100 lances, 366. Est nommé gouverneur de Luxembourg pour le duc de Bourgogne, 400. Est tué par un Gantois après avoir abattu plusieurs rebelles, X, 106.

Cornille, ministre de Nismes, vient voir P. de L’Estoile ; son zèle pour la réunion des deux communions, XLVIII, 134. Il fait un livre sur ce sujet, 137.

Cornusson (le capit.) défait la troupe du baron de Vatau, du parti de Mayenne, et le fait prisonnier, XXXV, 322.

Corse (le capit. Philippe) est tué au siége de Boulogne, XIX, 553.

Cossé-Gonnor (le maréchal de) livre près d’Arnay-le-Duc une bataille aux protestans, dont le succès est indécis, XX, 138. Est arrêté comme soupçonné d’intelligences avec les mécontens, 171. (Introd.) — Est nommé gouverneur de Metz par le crédit du connétable de Montmorency, XXVI, 411. (Mém. de Vieilleville.) — Il fait entrer heureusement un convoi de munitions dans Santia, 516. Défait dans la plaine de Cerisolles une petite armée volante, XXX, 213. (Du Villars.) — Défait à Valery les troupes de Coqueville, et fait trancher la tête à ce chef, XXXIII, 429. Présente la bataille à l’amiral près du Mont-S.-Jean, 500. Prend la route de Sens pour assurer Paris, 502. (Mém. de Castelnau.) XXXIV, 286. — Est arrêté pour cause d’intelligence avec les protestans, XXXV, 116. (Mém. de Bouillon.) — Meurt au château de Gonnor, XLV, 224. (L’Estoile.)

Costard, seign. d’Ifs, traduit en vers les poésies latines renfermées dans les Mémoires de Jacq. de Thou, XXXVII, 212.

Cotereau (Robert), fils du médecin du comte de Charolais, délivre ce prince du danger qu’il court à la bataille de Montlhéry ; est fait chevalier par lui, et pourvu de l’office de lieutenant des fiefs en Brabant, X, 237.

Cotton (le père), jésuite, prêche devant le Roi, XLVII, 391, 417. Est blessé d’un coup d’épée ; le Roi envoie ses médecins et chirurgiens pour le soigner, 419. Quatrain fait contre lui ; à quelle occasion, 420. Poursuit et obtient la démolition de la pyramide élevée contre la mémoire de Jean Châtel, 490. Publie un petit livre intitulé Intérieure occupation d’une Âme dévote, XLVIII, 111. Après s’être échauffé en chaire, il va demander une chemise à l’hérétique Casaubon, 194. Publie un nouveau livret de dévotion, 283. Va voir Ravaillac en prison, XLIX, 18. Dispute entre lui et M. de Loménie en plein conseil, 37, Demande au procureur général la permission de faire imprimer une apologie de sa société, 64. Louanges outrées qu’il donne au jeune duc d’Orléans ; à quelle occasion, 74. Fait publier une lettre déclaratoire de la doctrine des jésuites, 82. Plaisante conférence avec l’abbé Dubois, ordonnée par la Reine pour les accorder, 96. Présente à M. de Bouillon son Instruction catholique, 123. Va à Troyes pour y faire ses menées en faveur de ceux de sa compagnie, 213. (Mém. de L’Estoile.) — Détermine le roi Henri IV à publier son édit contre les duels, L, 35. (Fontenay-Mareuil.)

Couches (le baron de) est tué à la bataille du Moustier, et enterré dans l’église de Nancy, XXXI, 154.

Coucy (Raoul, sire de), est tué avec le comte d’Artois dans les rues de la Massoure, II, 241.

Coucy (le seign. de) va en Hongrie contre Bajazet, VI, 445. Son courage à la bataille de Nicopolis, 460. Y est tué, 463.

Coudun (Denise), femme de Jacq. Charpentier, maître pêcheur, accouche de deux filles jumelles jointes ensemble depuis le milieu de la poitrine jusqu’au nombril, XLVII, 483.

Coulches (Cl. de Montagu, seig. de), vient de Bourgogne au secours du duc de Bourbon avec d’autres seigneurs, XI, 350.

Coulon, écumeur de mer, s’empare de 80 navires flamands chargés de seigle et de harengs, XIV, 91.

Cour (tableau de la) sous Marie de Médicis et Louis XIII, XXIV, 230.

Cour d’Angleterre (état présent de la). Mémoire adressé à M. de Chavigny, secrétaire d’État, par le marq. de Fontenay-Mareuil, LI, 358 et suiv.

Cour des Pairs ; d’où elle paroît tirer son origine, III, 87.

Courant de Belle-Val, chevalier allemand, dispute un pas d’armes près de Dijon, IX, 341.

Courbaron (le seign. de), un des gentilshommes de la chambre de l’Empereur, vient en France et travaille avec la Reine à ménager une entrevue entre le Roi et Charles-Quint, XVIII, 119.

Courcelles, lieutenant du capit. Fort, est fait prisonnier dans une escarmouche qui a lieu devant le château de Renti, XXXI, 286.

Courcillon (Guill.), grand fauconnier du dauphin Louis, est chargé de remettre au Roi la lettre de soumission de ce prince, XI, 196. Est appelé au conseil pour entendre la réponse que lui fait le chancelier ; reçoit l’ordre de se retirer, 197.

Cours et fêtes solennelles des rois de France. Aux principales fêtes de l’année, les rois de France se faisoient voir aux peuples et aux étrangers avec pompe et magnificence, III, 89. Richesse de leurs vêtemens dans ces occasions, 90. Forme qu’ils avoient, 91. S. Louis, quoique modeste dans ses habits, se montroit à ces fêtes avec toute la pompe royale, 93. Les rois y montroient encore leur magnificence par le nombre des seigneurs et des prélats qui se rendoient à leur cour, par les festins splendides, par les largesses et libéralités, par les grandes cérémonies, surtout celles des chevaleries ; d’où vint à ces assemblées le nom de cours plénières, solennelles, publiques, générales, ouvertes, 95. Les rois y faisoient distribuer des habits qu’on appeloit livrées, 96. Cette coutume paroît avoir été empruntée aux empereurs d’Orient, 98. Dans ces grandes fêtes, les rois mangeoient en présence de toute leur suite, et étoient servis par les grands officiers de la couronne et de l’hôtel ; il y avoit aussi des divertissemens de ménestrels ou ménestriers, des farceurs, des jongleurs, des plaisantins, 99. Ces fêtes tiroient principalement leur éclat des largesses ou libéralités que les rois faisoient à leurs grands officiers, 100. En quoi consistoient ces largesses, et comment elles se publioient, 101. L’usage de ces fêtes royales s’introduisit en Angleterre sous les rois normands, 103. Autorités qui le confirment, 105. À l’exemple du souverain, les grands seigneurs tinrent leurs cours solennelles aux grandes fêtes de l’année, 106. Ils obligeoient leurs vassaux à s’y trouver, et ceux-ci y étoient tenus à quelques devoirs particuliers, 108.

Courtheuse (Guill. de), un des assassins du duc d’Orléans, reçoit de grandes rentes du duc de Bourgogne, VII, 240.

Courtenay (messire Pierre de), chevalier anglais, est vaincu en champ clos par Boucicaut, VI, 414.

Courtenay (Gabriel de Boulainvilliers de), gentilhomme protestant, viole une fille, tombe dans les mains des Parisiens ; est puni de mort pour d’autres crimes, XXXIV, 146.

Courtois (Simon), procureur général du Roi pour la province d’Artois, est décapité pour avoir prêté serment à Marie de Bourgogne, XIV, 91.

Courville (le seign. de) est tué à la bataille de Cerisolles, XIX, 509.

Cousinot, avocat général, requiert dans un grand conseil que Jean-sans-Peur soit tenu de demander pardon à Valentine ; que ses hôtels soient rasés, et qu’il aille passer 20 ans dans la Terre Sainte, VI, 279.

Coutras (bataille de), livrée en 1587 et gagnée par le roi de Navarre sur l’armée commandée par le duc de Joyeuse, qui y est tué avec son frère et près de 400 gentilshommes, XXXVI, 97.

Coyffier (le général) est envoyé au Roi par le maréchal de Brissac pour lui porter la nouvelle de la prise de Casal, et diverses demandes et remontrances sur les affaires du Piémont, XXIX, 368. Est renvoyé au maréchal avec les ordres du Roi, 378.

Craon (Pierre de), seign. angevin, chargé par le duc d’Anjou d’aller en France solliciter des secours d’argent, les dissipe tous à Venise, VI, 201. Ose reparoître à la cour ; est protégé par le jeune frère du Roi, 202. Est chassé de la cour pour une imprudence ; médite de se venger, 225. Fait assassiner le connétable de Clisson, 226. Se réfugie en Bretagne, 227. Obtient sa grâce ; est rappelé, 240. Plein de repentir de son crime, fait élever en expiation une croix de pierre à l’endroit où il auroit dû périr sur l’échafaud ; obtient que par la suite les coupables allant au supplice auroient un confesseur, 241.

Craon (Georges de La Trémouille, baron de), est chargé de réduire la Bourgogne, XII, 320. Aidé du prince d’Orange Jean de Châlons, il se rend maître de Dijon et du duché de Bourgogne ; ne veut tenir aucune des promesses faites à ce prince, 321. Assiége la ville de Dôle, et perd une partie de son artillerie et de ses gens ; ses pilleries, 343. Remporte quelques avantages sur les Allemands et les Bourguignons ; fait prisonnier le seigneur de Chasteauguyon, fils du prince d’Orange ; perd le gouvernement de Bourgogne, 344. (Mém. de Comines.) — Est envoyé en Lorraine en qualité de lieutenant général, XIII, 437. Fait la guerre en Bourgogne au prince d’Orange Jean de Châlons ; défait en bataille rangée le seigneur de Chasteauguyon son frère, XIV, 61. (J. de Troyes.)

Crasoski (Jean), gentilh. polonais, comblé de bienfaits par Cath. de Médicis, retourne dans son pays plein d’enthousiasme pour le duc d’Anjou, XXXVIII, 21.

Créance (le comte de) est tué d’un coup de pierre à la tranchée de Vulpian, XXI, 336 ; XXXI, 383.

Crécy, village de Picardie où se livra une fameuse bataille entre Philippe de Valois et Édouard, roi d’Angleterre, IV, 110. Détails sur cette bataille, 111. Ce fut la première fois, selon quelques historiens, qu’on fit usage de l’artillerie, 112.

Crené (Bertrand de Foissy, seign. de), part de l’abbaye de Bonhourie pour aller au secours du capit. Bedaigne surpris à Bouhain, XIX, 443.

Créqui (le sieur de), gentilhomme de Picardie, se bat deux fois en duel avec don Philippin, bâtard de Savoie, et le blesse à mort, XXXVI, 391. (Cheverny.) — Bat et fait prisonnier le comte de Carraval, lieutenant du duc de Savoie, XLIII, 350. (Mém. de Cayet.) — Est fait prisonnier par le duc de Savoie, XLVII, 221. Tue en duel don Philippin, bâtard de Savoie, 253. Surprend la ville de Montméliant, 288. (L’Estoile.)

Créquy (M. de) arrive au Mans avec les troupes du Roi, et les loge dans les villages voisins, L, 475. Est fait maréchal de France à la mort du maréchal de Brissac, 524. Est envoyé auprès de M. de Lesdiguières pour l’engager à se faire catholique, 538.

Cressé (le comte de) tue en duel le baron de S.-Georges, XLVII, 335.

Cressey (le sieur de) est fait prisonnier par les protestans au combat livré près du bourg d’Issurtille, XXXV, 342.

Cressonval, du parti anglais, est détaché par Thomas Granson pour aller tirer des soldats des garnisons voisines de Pontvallain, V, 75. Refuse de rendre S.-Maur-sur-Loire à Duguesclin ; son entrevue avec lui, 95. Met le feu à la ville, après en avoir fait sortir tous les habitans et la garnison, 98.

Crevant (Guill. de) est nommé crieur public du butin fait à Luxembourg, et le vend sur un étal, IX, 395. Devenu gouverneur de ce duché, il parvient à ramener à l’obéissance du duc de Bourgogne plusieurs habitans qui s’étoient révoltés, X, 132.

Crevecœur (Ph. de), seign. des Cordes, joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 369. Tient pour le parti de Ph. de Clèves ; assiége Nieuport ; est blessé, 461. Est forcé de lever le siége, 462. (Mém. de La Marche.) — Après la mort de Charles-le-Téméraire, passe au service de Louis XI ; sa réponse à ce prince qui lui demande des comptes, XI, 358. Livre un assaut à la ville de Beauvais, XII, 74. Livre Arras au Roi, et lui prête serment de fidélité, 270. Est battu à Guinegaste, 357. Reçoit à Hesdin Marguerite, fille de l’archiduc, destinée au Dauphin, 386. (Comines.) — Défait l’avant-garde du duc devant la ville d’Aire, XIV, 89. Assiége cette ville, et la reçoit à composition, 105. (J. de Troyes.) — Remporte une victoire complète sur Maximilien près de Béthune, 183. Opine dans le conseil du Roi pour qu’on attaque le Milanais, et meurt quelques jours après, 210. (Tabl. du règ. de Ch. VIII.)

Creville (Louis de), gentilh. au service du connétable de S.-Paul, est envoyé par lui auprès du Roi, XII, 141. Détails singuliers sur l’audience que le Roi lui donne, 142.

Cri d’armes (le) appartenoit à l’aîné des familles, III, 213. N’est autre chose qu’une clameur conçue en deux ou trois mots, et prononcée au commencement ou au fort du combat ; est diversement désigné par les auteurs latins, 214. Imaginé pour augmenter l’effroi des ennemis, 215. Étoit quelquefois mêlé d’exhortations, 216. D’autres fois de chants à l’honneur de rois ou de guerriers, 217. Les chrétiens le changèrent en invocations à Dieu, 218. Exemples qui le prouvent, 219. Les rois et princes inventèrent des cris d’armes qui leur étoient particuliers, 222. Quels étoient les cris d’armes des croisés, 223. Quels furent ceux des paladins français après la conquête de Jérusalem, 224. Les papes eurent aussi le leur, 226. D’où vient le cri de Montjoie S.-Denis, 227. Difficulté à ce sujet, 229. Solution qu’on en donne, 233. Différens cris d’armes des rois chrétiens, 234. Des seigneurs ou princes, 236. Il y en avoit qui étoient tirés de quelque épithète d’honneur attribuée aux familles, 241. Les noms de capitales furent aussi des cris d’armes, 243. Le plus souvent le cri d’armes étoit le nom de la maison ou famille, 244. Tous les nobles ne l’avoient pas ; il n’appartenoit qu’aux chefs de troupes qui avoient bannière à l’armée, 245. Outre les cris d’armes particuliers, il y en avoit un général ; quel il étoit d’ordinaire, 246. C’étoit quelquefois celui du prince, quoique absent, 247. Par qui et quand le cri général étoit prononcé, 248. Servoit aux soldats, ainsi que le cri particulier, à se reconnoître dans la mêlée, 250. Quand le cri particulier étoit prononcé, 251. Servoit aux chefs pour appeler du secours, 252. S’appeloit alors cri à la recousse, 254. Quand chaque soldat crioit le cri de son capitaine et chaque cavalier celui de son banneret, 255. Dans les tournois, on crioit le cri des chevaliers, 256. Les puînés ne pouvoient prendre le cri de la famille qu’en y ajoutant ou en ôtant quelque mot, 257. Le cri d’armes différent du mot d’ordre des Grecs et des Latins, et du mot du guet des Français, 261.

Critton (G.) fait l’oraison funèbre de Henri IV à Chambéry, XLIV, 26.

Critton fait imprimer des thèses qui sont censurées, et sur lesquelles le premier président refuse de l’entendre, XLVIII, 93.

Croisades (les) : réflexions sur ces entreprises, contre lesquelles on a tant déclamé dans nos temps modernes, II, 92.

Cromé, l’un des Seize, auteur du livre intitulé le Manant et le Maheustre, XXXVIII, 272. Il s’élève dans une assemblée des Seize contre l’arrêt du parlement qui absout Brigard, XL, 363. Fait imprimer, malgré le procureur général, un ouvrage sur son procès, 364. Se sauve en Flandre après le meurtre du président Brisson, auquel il a participé, 384. (Mém. de Cayet.) — Dit à M. Cotton, oncle de Pierre de L’Estoile, qu’une S.-Barthelemy seroit bien nécessaire par le temps qui court, XLVI, 185. Est juge du président Brisson, de Larcher et Tardif, qu’il fait pendre ; conduit ensuite leurs corps à la Grève, 196. (L’Estoile.)

Croq (le capit. Du) est envoyé à la tête de ses 400 arquebusiers contre Hugues de Montcade, XXVI, 37.

Croquans (les), ou les tard-avisés. Nom donné à un soulèvement général des peuples du Limosin, du Périgord, de l’Agenois, du Quercy et pays circonvoisins, XLII, 222. Quel en est l’objet, 223. Diverses assemblées qui ont lieu ; résolutions qui y sont prises, 224. Députation envoyée au Roi, 228. Comment le soulèvement est apaisé, 230 ; XLVII, 68.

Cros (le seign. des) est tué à la bataille de Cerisolles, XXI, 31.

Cros (le sieur de), qui a livré le Havre aux Anglais, est pendu après la prise de Rouen par le duc de Guise, XXXIII, 213.

Crote (le capit. La) surprend avec Bayard le capit. Mallevêche, et lui fait grand nombre de prisonniers, XV, 292. Est nommé commandant de Lignago ; tombe dangereusement malade, 335. Pense mourir de douleur en apprenant comment une partie de sa garnison a été tuée dans une embuscade, 342.

Crouy (Jean, seign. de), est envoyé à la poursuite des Gantois rebelles, X, 83. En tue un grand nombre, 84. Attaque un boulevart de Gand, 91. Repousse les Gantois jusque dans la ville, 92. Reprend plusieurs places du Luxembourg ; accorde une trève aux habitans de Thionville, 155. Remet cette ville sous l’obéissance du duc, 156. Marie son fils Jean à la fille du comte de S.-Paul ; haine entre les deux familles à l’occasion de ce mariage, 208. S’attache au Dauphin et se sépare du comte de Charolais, 222 ; XI, 342.

Crouy (Phil. de), fils du comte de Cimay, est blessé au siége d’Amiens, X, 279.

Crouy (le seign. de), membre du conseil du Roi, est arrêté par le parti des armagnacs comme complice de l’assassinat du duc d’Orléans, VI, 293.

Crouy (le seign. de) conduit la cavalerie du duc de Bourgogne contre les Liégeois et le comte de Peruvez, VII, 243. Est fait prisonnier par les gens du duc d’Orléans ; comment il est délivré, 251. Comment il délivre lui-même son fils prisonnier à Montlhéry, 259.

Crouzette (Jean de Nadal, seign. de La), guidon des gendarmes de d’Amville, est reçu à Montpellier pour gouverneur, et y rétablit la messe, XXXIV, 373.

Crucé, procureur au Châtelet de Paris, l’un des Seize, et auteur d’une première émeute, fait armer le quartier de l’Universilé, et devient la cause de la journée des Barricades, XXXVIII, 352. Il fait retirer les gardes du Roi, et s’empare du petit Châtelet, 354. (Mém. de Cayet.) — Se joint à une troupe de ligueurs pour s’opposer à l’entrée du Roi, XLVII, 23. (L’Estoile.)

Crussol (le seign. de) va au secours de la ville de Beauvais avec plusieurs autres seigneurs ; leurs noms, XIII, 418.

Crussol (le comte de). Comme chef des églises protestantes du Languedoc, il envoie son lieutenant S.-Martin prendre la ville d’Annonay et la mettre en état de défense, XXXIV, 308. (Mém. de Gamon.) — Nommé par le Roi pour pacifier le Dauphiné, la Provence et le Languedoc, signifie aux principaux des villes de Nismes, Uzès et Montpellier, que le Roi ne veut pas que les ministres prêchent dans les églises, 347. Assemble à Montpellier les principaux des deux religions, et les fait convenir de vivre en paix et de rétablir la messe, 348. Cet accord est mal tenu par les protestans, 349. Est nommé, par les états des villes et diocèses protestans tenus à Nismes, chef et protecteur du pays jusqu’à la majorité du Roi ; fait arrêter le baron des Adrets, qui est mené au château de Nismes, 360. Prend Orange et Serignan, 361. (Mém. de Philippi.)

Crussol (Jacques de), duc d’Uzès. Voyez l’art. Baron d’Acier.

Cueur (Barthelemy de) vient à Paris de la part de l’empereur Mahomet ; objet de son ambassade, XLVII, 310.

Cujas (Jacq.) meurt à Bourges en 1590, XLVI, 102.

Culan (Louis de) défend avec valeur et succès le passage qui conduisoit à la ville de Lescandelour, VII, 41. — Attaque les Sarrasins de Tripoli à la tête de l’avant-garde, 56. Se distingue au combat naval livré près de Modon, 79.

Culan (Louis de), amiral de France, se fait jour à travers l’armée anglaise et entre dans Orléans, VIII, 36. (Tabl. du règ. de Ch. VII.) — Assiste au siége de Jargeau, 181. (Mém. conc. la Pucelle.)

Culant (Philippe de), seign. de Jallagnes, maréchal de France, met le siége devant Castillon avec le sieur de Loheac ; noms des seigneurs présens à ce siége, XI, 40. (Mém. de Du Clercq.) — Est arrêté et mis dans une cage de fer, XIV, 165. (Tabl. du règn. de Ch. VIII.)

Culdoe (Jean), prevôt des marchands, parvient à apaiser les troubles de Paris causés par l’établissement de nouveaux impôts, VI, 181.

Cumberland (le comte de) bat deux navires espagnols près de Tercère ; en brûle un, et emmène l’autre en Angleterre, XL, 424.

Curé (Jean), tisserand, appelé l’Aveugle de Charenton, se retire en Saintonge par nécessité, les protestans lui ayant retiré la pension qu’ils lui faisoient, XLVIII, 231.

Curial (le capit. Damian), napolitain, offre de livrer au seign. de Burie une des portes de la ville de Casal, XIX, 199. Comment cette entreprise échoue, 200.

Curton (le marq. de), général de l’armée royale à la bataille d’Issoire gagnée sur les ligueurs, XL, 47.

Cusant (Marc-Ant., seign. de), prend d’assaut un château voisin de Savillan, dans le Piémont, XIX, 88. Pille les faubourgs de cette ville, 89. Bat et met en déroute la troupe du capitaine Scalenge, 90. Est blessé en se retirant avec le butin qu’il a fait, 92. Meurt à Pignerol, 93.

Cyre (l’abbé), envoyé par l’Empereur en Pologne, est désavoué par ce prince ; arrêté prisonnier à Mariembourg, il est réclamé par lui, puis conduit à Varsovie après l’élection du Roi, XXXVII, 144.