Table générale et analytique, 1re série/G

La bibliothèque libre.
◄  F
H  ►

G

Gabaston, lieuten. du capit. du guet, est condamné à mort et exécuté, comme partisan des huguenots, XXXIII, 222.

Gabriel, seigneur de Pise, vient demander du secours au maréchal Boucicaut contre ses sujets révoltés, VII, 119. Veut vendre Pise et tout son comté aux Florentins, 127. Traité qu’il conclut avec eux, d’après les conditions proposées par Boucicaut, 133. Les Pisans sont forcés de se soumettre aux Florentins, 138. Gabriel va demeurer à Milan, où il se montre traître et parjure envers le duc son frère, 176. Projette avec Facin-Kan d’enlever au Roi la seigneurie de Gênes ; vient dans la ville pour exécuter son projet, 177. Comment le complot est découvert, 178. Ses lettres à Facin-Kan interceptées, 179. Il a la tête tranchée, 180.

Gaëtan. Voy. l’art. Caëtan.

Gaguin (le seign.) de Gonzague se rend maître du château de Carignan par composition, XIX, 191. Cette composition devient une occasion de différends entre lui et Guy de Rangon, 248. Le Roi lui permet de se retirer chez lui, 253.

Gaïas (le comte de) se distingue à la défense de Sienne, XXI, 219.

Gaillard (le capitaine), ennemi juré d’un gentilh. de ses voisins, qu’il accuse d’avoir tué son frère, va l’attaquer la nuit dans son château avec une troupe de bandits, le tue, lui, sa femme et tous ses domestiques ; comment ces bandits sont aussitôt punis ; Gaillard est arrêté et conduit à Bordeaux, XXXVII, 309. Il avoue hardiment son crime devant ses juges ; reçoit la mort avec fermeté, 310.

Gajasse (le comte de) rend lâchement Cazelle aux Impériaux, XXIX, 300.

Galard (Pierre) est nommé par François I à la chaire d’éloquence latine fondée par ce roi, XVII, 122.

Galas (le comte de) force le cardinal de La Valette et le duc de Weimar à se retirer sur Metz, LI, 227. Prend Saverne, 228. Se loge à Marimont, où il se retranche et brave l’armée française, 230. Se retire en Alsace, puis en Allemagne, 234. Est forcé de se retirer de la Bourgogne, où il ne peut rien faire, 271.

Galatha, château sur le port de Constantinople, enlevé et pris par les princes croisés, I, 204.

Galéas de S.-Severin, frère du comte de Cajasse, lieuten. de Ludovic Sforce, se rend à Lyon auprès du Roi avec une belle escorte ; comment il y est reçu, XIII, 25. Conseille aux Pisans de se révolter contre les Florentins, 43. Ce qu’ils font en effet, 45.

Galigaï (Léonora). Sa naissance ; par quel moyen elle devient femme de chambre de Marie de Médicis ; crédit qu’elle obtient sur son esprit, L, 103. Devient dame d’atour de la Reine, 104. Est condamnée par arrêt du parlement à avoir la tête tranchée ; feu son mari, le maréchal d’Ancre, est déclaré comme elle criminel de lèse-majesté, et tous leurs biens sont confisqués, 389. Elle souffre la mort avec constance, après avoir demandé pardon du mal qu’elle a fait à certaines personnes, 390.

Galigaï (Ét.), frère de la femme de Concini, est pourvu de l’abbaye de Marmoutier ; pourquoi on l’appelle le magot de la cour, XLIX, 65.

Gallaty (le sieur de) sauve le Roi et l’État à la bataille d’Arques, par une action remarquable, XLIV, 573.

Galleran, frère du comte de Périgord, va au devant de Duguesclin, V, 63. Monte avec lui à l’assaut d’une abbaye, 65.

Galles (le prince de), connu sous le nom du prince Noir, fils du roi Édouard III, charge, à la tête du corps qu’il commandoit à Crecy, la cavalerie française, et rend l’action générale, IV, 111. Descend en Guyenne, ravage la Gascogne, 124. Pénètre dans le Berri, 129. Offre d’abandonner ses conquêtes ; déclare que jamais l’Angleterre n’aura à payer sa rançon, et se prépare à la bataille, 130. Sa conduite généreuse envers le Roi et les seigneurs français prisonniers, 131. Sommé de paroître devant la cour des pairs, refuse avec fierté de s’y rendre, 150. Affaibli par une maladie cruelle, est obligé de quitter la Guyenne, 154. Succombe à sa maladie ; son caractère, 157. (Précis des guerres entre la Fr. et l’Angl.) — Est touché du pitoyable sort de Pierre-le-Cruel ; envoie au devant de lui Jean Chandos, 394. Le reçoit, l’écoute, lui promet des secours, 396. Sa joie en recevant en présent la table d’or, 397. Son étonnement en apprenant que la princesse de Galles n’en est aucunement satisfaite, et désapprouve la protection qu’il accorde à Pierre-le-Cruel, 398. Fait ses préparatifs pour se mettre en campagne ; sa jalousie contre Duguesclin entre pour beaucoup dans ses résolutions, 399. Écrit à tous les seigneurs qui dépendoient de lui de venir le joindre ; envoie un cartel à Henri, 400. Demande passage au roi de Navarre, qui n’ose le lui refuser, 404. Se décide à livrer bataille, 410. Commande le corps de réserve ; court de rang en rang, exhortant les siens à ne faire aucun quartier aux Espagnols, 412. Envoie un héraut dénoncer le combat, 413. Se porte sur la cavalerie espagnole, la fait poursuivre la lance dans les reins, 418. Fait un dernier effort pour obliger Duguesclin à se rendre, 421. Refuse de le livrer à don Pèdre, qui veut se venger sur les prisonniers français ; confie Duguesclin à la garde du captal de Buc, 422. Fait apporter sa table au milieu du champ de bataille, 423. Soupçonne la fidélité de don Pèdre, 425. Lui fait promettre qu’il n’aura aucun ressentiment contre les bourgeois de Burgos, 426. Trompé par ce prince, se retire avec son armée du côté de la Navarre, 428. Refuse de délivrer Duguesclin, 429. Veut aller punir la perfidie de don Pèdre, 430. Accorde la liberté, moyennant rançon, au Besque de Vilaines et au maréchal d’Andreghem, 444. (Mém. de Duguesclin.)

Galles (la princ. de) fait dîner Duguesclin avec elle à Angoulême, et lui donne 30,000 florins pour payer sa rançon, IV, 453.

Galliot (Jacq.), commandant de l’armée royale sous les ordres de La Trémouille, est tué à la bataille de S.-Aubin, XIV, 408.

Gamache (le sire de) fait lever le siége de S.-Martin-le-Gaillard, attaqué par les Anglais, VII, 308. (Mém. de Fenin.) — Défait les Bourguignons vers Blanquetaque en Picardie, VIII, 92. Est fait prisonnier à la bataille de Crevaut, 94. (Mém. conc. la Puc.)

Gamache (le marq. de) est tué dans une embuscade, après s’être vaillamment défendu, LI, 219.

Gamin, march. de la rue S.-Denis, marie sa fille au fils du présid. de Hacqueville ; les écus font ce mariage, XLVI, 293.

Gamon (Achille), avocat et consul d’Annonay. Ses Mémoires renferment des détails sur les États de Languedoc de 1560, et sur les troubles qui les suivirent, XX, 34. (Introd. aux Mém. de la sec. moitié du 16e siècle.) — Ils renferment aussi des détails sur les horreurs auxquelles la ville d’Annonay fut en proie pendant les premières guerres civiles. Le style de Gamon offre quelquefois de la précision et de l’énergie, XXXIV, 300. (Notice.)

Gandonville (Gautier de) prend la croix, I, 102. Est nommé par le comte de Blois pour aller à Venise, 106.

Ganges (le baron de) est tué à Sumène avec 180 des siens par les protestans, XXXIV, 372.

Gannay (le présid. de) est nommé chancelier du royaume de Naples, XIV, 234.

Gantois (les) pendent et étranglent le valet d’un héraut envoyé à Gand par les ambassadeurs du roi de France, XI, 33. Sous le nom de compagnons de la verde tente, pillent et brûlent le village de Hultz, 34.

Garcie (don), fils du vice-roi de Naples, essaie inutilement de reprendre Sienne, qui a secoué le joug de l’Empereur, XXIX, 210.

Garde (le baron de La), général des galères du Roi, enlève 15 navires espagnols, XXVIII, 421. Attaque et prend deux navires de la même nation, XXIX, 280. En prend trois autres devant S.-Florent, 557.

Gardes du roi de France. Voy. les Mém. de Fleurange, XVI, 161.

Gardes des rois : en quel nombre ils doivent être, XXIV, 319.

Garnet (Henri), provincial des jésuites en Angleterre, est exécuté à mort comme complice de la conjuration des poudres, XLVII, 523.

Garnier (Laurent), pendu au gibet de Paris pour cause de meurtre, reçoit au bout d’un an et demi les honneurs de la sépulture, XIV, 83.

Garnisons de ceux de la religion (état des) pour l’année 1606, XLVIII, 139.

Garrigue (le capit. La) prend par escalade le fort La Piova, XXIX, 118. Se retire ensuite avec son butin et sans perte, 119.

Garris (don), général de l’armée espagnole, est blessé au siége d’Ostende, XLVII, 320.

Garrou (le capit.), commandant de Cosme pour le Roi, défend cette place contre un seigneur milanais nommé Mainfroy, XVII, 339. Le force à la retraite, 340. Le poursuit et le fait prisonnier, 341. Est tué au siége de S.-Germain, XIX, 484.

Gas (le capit. Le) vend l’évêché d’Amiens à une dame galante de la cour pour 30,000 livres, XLV, 107.

Gascon (Bernard), connu sous le nom du Petit Feuillant, se fait admirer par ses prédications, XLV, 334. Apostrophe dans un sermon madame de Nemours, mère du duc de Guise, après la mort de ce prince, 383.

Gassion (le capit.) range la ville de Nantes au parti de la Ligue et sous le commandement du duc de Mercœur, XXXIX, 71.

Gast (Du), favori du Roi, est tué dans sa maison par des hommes masqués, XLV, 123.

Gast (Du), beau-frère de L’Estoile et conseiller du Roi, reçoit, la veille de sa mort, des dépêches du chancelier pour les sceaux de la reine d’Écosse ; l’ambassadeur d’Espagne assiste à son convoi, XLV, 288.

Gaston de Foix, duc de Nemours, se rend secrètement à Milan, où il devient lieutenant général pour le Roi, après la mort du seign. de Chaulmont ; enlève Bologne au Pape, Bresse et Bergame aux Vénitiens, XIV, 460. Résiste avec gloire aux armées ennemies ; est tué à la bataille de Ravennes, 461. (Panég. du Chev. sans repr.) — Est envoyé par le Roi pour faire ses premières armes sous Jean-Jacques Trivulce, XV, 106. Est nommé lieutenant général en Italie ; son caractère ; projet formé par Louis XII de lui donner un trône ; il force les Suisses à rentrer dans leur pays, 111. Marche au fort de l’hiver au secours de Bologne ; entre dans cette ville, et force Raymond de Cardonne à en lever le siége, 112. Fait en neuf jours une route de 50 lieues à travers tous les obstacles imaginables ; entre dans le château de Bresse, 113. Ordonne le lendemain d’attaquer les Vénitiens ; son discours à ses soldats ; s’empare de la ville, qui est livrée au pillage, 114. Court attaquer Ravennes ; triomphe, et tombe frappé d’un coup mortel, 115. Ses funérailles ; tombeau qui lui fut élevé à Milan quelques années après sa mort, 116. (Tabl. du règ. de Louis XII.) — Est envoyé en Italie avec Louis d’Ars, 327. Succède au seigneur de Longueville dans la charge de lieutenant général pour le Roi dans le Milanais, 376. Il rassemble son armée à Final près de Ferrare ; entre dans Carpi, où il interroge un astrologue célèbre, qui fait plusieurs prédictions sur la bataille qui doit se livrer entre les Espagnols et les Français ; prédictions qui se vérifient bientôt, 378. Marche au secours du château de Bresse, où il fait son entrée, 392. Assemble tous ses capitaines, qui décident de livrer assaut à la ville ; dispositions prises, XVI, 2. Envoie un trompette sommer André Gritty de rendre la place, 4. Sur son refus, donne le signal de l’assaut, 5. Encourage les siens à venger la mort de Bayard, qu’il croit tué ; fait fuir les Vénitiens, 8. Fait cesser le pillage de la ville, et ramener dans leurs maisons les dames qui se sont enfuies ; fait trancher la tête au capitaine Avogare, qui a livré d’abord la ville aux Vénitiens, 12. Console le chevalier Bayard, et lui fait force présens, 13. Assemble tous ses capitaines, et marche sur Bologne ; rencontre l’armée ennemie au Castel Saint-Pedro ; description de cette armée ; quel en est le nombre, 14. La veille de la bataille de Ravennes, de l’avis de Bayard, Gaston fait l’ordonnance de la bataille ; noms des chefs des corps, 36. Conversation entre Gaston, le chevalier Bayard, et le capitaine Pedro de Pas, chef des genetaires espagnols, 39. Détails sur la bataille de Ravennes, 40. Comment il y est tué, 47. Deuil que sa mort répand dans l’armée, 50. Est enterré à Milan avec de grands honneurs, 54. (Mém. de Bayard.) — Marche sur Bresse, s’en empare ; détails sur la prise de cette place et de son château, 211. Va faire le siége de Ravennes, 213. Décide qu’il faut livrer bataille aux Vénitiens, 214. Détails sur cette bataille ; noms de ceux qui y furent ou tués ou blessés, 215. (Fleurange.)

Gaston, troisième fils de Henri IV, naît à Fontainebleau le 25 avril 1608 ; il est appelé duc d’Anjou, XLVIII, 127. (Mém. de L’Estoile.) — Est inconsolable de la prison de M. d’Ornane ; fait ses plaintes au chancelier d’Aligre, LI, 9, et au cardinal de Richelieu, 10. Témoigne hautement son déplaisir de la prison de M. de Chalais ; consent à épouser madem. de Montpensier ; avantages que le Roi lui fait par ce mariage ; il prend le nom de duc d’Orléans, 21. Cérémonies du mariage, 22. Va au siége de La Rochelle ; sa passion pour la princesse Marie ; son mécontentement contre la Reine mère à cette occasion, 109. Contredit dans sa passion pour la princesse Marie, il se plaint de Richelieu, 159. Écoute les propositions qui lui sont faites pour sortir de la cour, 160. Se rend à Lyon auprès du Roi qui est malade, 169. Va trouver le cardinal pour lui déclarer qu’il renonce à son amitié ; s’en va à Orléans, 179. Refuse de revenir à la cour, 185. Se retire en Bourgogne, puis en Franche-Comté, 186. Est envoyé pour commander l’armée qui est sous les ordres de M. le comte de Soissons ; se raccommode avec lui, 260. Reçoit ordre de commencer le siége de Corbie, 262. Ses propos piquans à M. le marquis de Fontenay ; à quelle occasion, 263. Prend la résolution avec M. le comte de Soissons de tuer le cardinal de Richelieu ; change ensuite de dessein, 268. Se retire à Blois, 273. Raisons qui le déterminent à retourner à la cour, 275. (Fonten.-Mareuil.)

Gaucher, soldat de fortune, forme une entreprise sur Villefranche en Champagne ; échoue, et laisse 2 ou 300 des siens sur la place, XXXVI, 332 ; XLIII, 351.

Gaucher-Dinteville, seign. de Vaulay, est envoyé en Italie pour faire une levée de 10 à 12,000 hommes de pied, et de 600 chevaliers ; opère cette levée en quinze jours, XIX, 183.

Gaucherie (le sieur de La) est donné pour précepteur au prince de Navarre, depuis Henri IV, XXXIX, 246.

Gaucour (le seign. de), fait prisonnier par le comte de S.-Paul, est envoyé en Artois, puis délivré moyennant finances, VII, 255.

Gaucourt (le seign. de), lieutenant du Roi, est envoyé pour remettre le siége devant Perpignan, XIII, 435. Meurt à Paris, dont il étoit lieutenant pour le Roi, d’une maladie qui enlève plusieurs personnes de distinction, XIV, 102.

Gaultier de Curel conseille aux croisés, pour éviter le feu grégeois, de se jeter à terre sur les coudes et à genoux, et de crier merci à Dieu, II, 235.

Gaultier de La Horgne, porte-bannière du comte d’Aspremont, fait preuve de grande bravoure, II, 264.

Gaultier de Châtillon, envoyé par le Roi pour défendre les machines que les Sarrasins vouloient enlever, II, 256. Repousse vigoureusement l’ennemi, 261. Trait de sa bravoure ; sa mort, 308.

Gauric (Luc), célèbre mathématicien, fait une prédiction sur le règne de Henri II, XLV, 52.

Gaury (les comtes de), d’une des grandes familles d’Écosse, projettent d’assassiner le roi de ce pays pour venger leur père, décapité comme coupable du crime de lèse-majesté, XXXVI, 453. Comment ils échouent dans leur projet, 454. Leur punition, 455 ; XLVII, 289 et suiv.

Gauthier de S.-Denis manque aux promesses qu’il avoit faites aux chefs croisés, I, 132.

Gauthier, archev. de Sens, est envoyé par la reine Blanche pour demander Marguer. de Provence en mariage pour Louis IX, II, 53.

Gautier (le chev.), du parti anglais, commandant la ville de Beaux, refuse de se rendre à Duguesclin, V, 92.

Gautier (le père), jésuite, publie un livre intitulé Table chronographique de l’état du christianisme, XLVIII, 252.

Gauvain-Quieret, seigneur de Dreul, est chargé de porter des lettres de pacification aux habitans de Gand, X, 151. Comment ces lettres sont reçues, 152.

Gauvain-le-Roy s’engage à remettre dans les mains du connétable Marcoussis, Chevreuse et Montlhéry, VIII, 489.

Gauvain-Mauniel, lieut. général du bailli de Rouen, est fait prisonnier, et décapité au Pont-de-l’Arche pour crimes à lui imputés, XIII, 339.

Gaymaches (J. de), héraut du Roi, est assailli de grosses pierres par les Turcs, II, 250.

Gazal-Uddin, cadi, voyant que la victoire se déclaroit pour les Français parce que le vent souffloit dans le visage des Musulmans, et élevoit contre eux la poussière, adressa la parole au vent et le fit changer ; ce qui fut cause que le roi de France fut fait prisonnier, III, 58.

Geffroy de La Chapelle porte à Thibaut de Champagne une lettre du Roi qui lui défend d’épouser la fille du comte de Bretagne, II, 194.

Gelosi (li), comédiens italiens, commencent à jouer leurs comédies dans la salle des États à Blois, XLV, 149. Puis à l’hôtel de Bourbon à Paris, 151. Ils reçoivent défense de jouer, 153. Obtiennent un ordre du Roi pour représenter leurs comédies, 154.

Gelus, archev. d’Embrun, se prononce en faveur de Jeanne d’Arc, VIII, 267.

Gemeleddin-Aboulmoasen-Iousef, historien arabe. Voir son Extrait au tom. III, 38. Beau portrait qu’il fait de Louis IX, 43.

Genebrard, prêchant à Notre-Dame sur l’ouverture des États, fait tous ses efforts pour prouver que la loi salique peut être changée et corrigée par la nation, XLVI, 332.

Général : qualités que doit avoir un général en guerre civile, XXIV, 347.

Gênes (la ville de), déchirée par les factions, se donne librement à la France ; discours des ambassadeurs génois au Roi, VI, 248. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) — Sa puissance anéantie par l’effet de la haine héréditaire entre les guelfes et les gibelins, VII, 5. La prospérité de Gênes réveille l’ancienne jalousie de Venise, 30. (Boucicaut.)

Genié (M. de) est condamné à avoir la tête tranchée pour avoir faussement accusé M. de Vendôme de vouloir entreprendre sur la personne du Roi, L, 398.

Genissac (le sieur de), attaché au roi de Navarre, est tué dans une escarmouche près de Pons, XXXV, 162.

Genlis, envoyé par Coligny avec 3,000 hommes pour secourir Mons, est battu par les Espagnols, XXV, 283. (Mém. de Tavannes.) — Est tué dans un combat livré près du Quesnoy, XXXI, 232. (Comm. de Rabutin.)

Gentil, commis du surintendant Samblançay, est pendu pour avoir soustrait une somme de 400,000 écus qu’il a livrée à la duchesse d’Angoulême, XVII, 53.

Gentil (le présid.) est pendu au gibet de Montfaucon, XLV, 51.

Gentilshommes de nom et d’armes : diverses opinions sur les qualités qui constituoient ces gentilshommes, III, 200. La plus probable est qu’ils devoient justifier quatre lignes de noblesse, 203 ; ce qui se prouve par divers statuts d’ordre de chevalerie, 204. Il n’étoit pas permis aux gentilsh. de prendre alliance ailleurs que dans les familles nobles, à peine de déchoir des prérogatives qui appartenoient aux nobles, 205. Sur quelles raisons étoit fondée cette défense ; les Juifs, les Samaritains et les Ibères ne permettoient point d’alliances étrangères, 206. Théodose et les lois des Visigoths les défendirent, 207. Les nobles mésalliés ne pouvoient aspirer aux dignités éminentes, ni se trouver dans les assemblées des chevaliers aux tournois, 208. Les lois civiles et politiques ont établi des peines pour empêcher les mésalliances, 211. Pensée du roi Eumènes à cet égard ; expressions de l’historiographe Georges Chastellain, qui appuie l’opinion qu’on avoit en France de la noblesse de nom et d’armes, 212.

Geoffroy d’Harcourt, frère d’un des seigneurs bretons décapités pour leurs liaisons avec Édouard, et réfugié auprès de ce prince, lui conseille de débarquer en Normandie, IV, 107.

Geoffroy, seign. de Preuilly, passe pour être l’inventeur des tournois, III, 112. Ducange pense qu’il fut seulement le premier qui en dressa les lois et les règles, 113.

Geoffroy, comte du Perche, prend la croix, I, 104. Sa mort ; son portrait, 128.

George, évêque de Waradin, est tué par ordre de Ferdinand, roi de Hongrie ; son élévation ; cause de sa mort, XXIV, 26.

Gérard (le grand), capit. du fort de Jadine, est fait prisonnier par le duc de Nevers, XXXI, 248.

Gérard (Balthazar), de Dole, tue à Delft le prince d’Orange ; ses déclarations, son supplice, XLV, 279.

Gerson (Jean Charlier, connu depuis sous le nom de), commence sa carrière dans une assemblée du clergé, où il fut décidé que Benoît XIII devoit abdiquer, VI, 238. Cherche à rétablir la paix dans l’Église et dans l’État, 264. Sermon pathétique qu’il prononce à cette occasion, 265. Se réfugie dans les voûtes de Notre-Dame, 309. Tient devant le Dauphin un discours fort d’éloquence et de raison, 311. Devenu chancelier de l’université, réfute la doctrine de Jean Le Petit, 314. Est envoyé au concile de Constance, où il fait condamner cette doctrine, 316. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) — Son livre de l’Autorité des Conciles est saisi par le nonce du Pape, XLVIII, 1. (L’Estoile.)

Gerzé (le sieur de), mestre de camp, est tué à la prise du faub. de Saint-Symphorien près de Tours, XXXIX, 133.

Gessars (le sieur de) évente une mine que le Roi fait jouer sous le mont Sainte-Catherine, au siége de Rouen, XLVI, 232.

Giac (P. de) est fait chancelier par le duc de Bourgogne ; harangue les Parisiens sur la place de l’hôtel de S.-Paul, et leur annonce que l’indignation du Roi n’est pas calmée, VI, 196. Se distingue à la cour d’Isabelle à Vincennes, 329.

Giac (la dame de) acquiert un grand pouvoir sur le duc de Bourgogne ; parvient à lui persuader de traiter directement avec le Dauphin, VI, 349. Ses artifices dissipent ses inquiétudes au sujet de l’entrevue de Montereau, 350.

Giac, favori de Charles VII, est placé auprès de ce prince par le ministre Louvet, VIII, 22. Effrayé des succès du comte de Richemont, le met hors d’état de continuer ses opérations, 23. Est enlevé de la cour, jugé et exécuté, 24. (Tabl. du règ. de Ch. VII.) — Est mis auprès du Roi par le président de Provence, 111. Conseille de jeter dans la rivière l’évêque Comberel pour avoir parlé contre une levée de tailles dans l’assemblée des États, 118. Ses démêlés avec La Trémouille ; est enlevé à Issoudun dans l’hôtel du Roi ; conduit à Bourges, puis à Dun-le-Roi, où il est jugé, 119. Confesse tout ce dont il est accusé ; est jeté dans la rivière, et remplacé auprès du Roi par Le Camus de Beaulieu, 120. (Mém. conc. la Puc.) — Écarte du Roi tous les seigneurs, excepté ceux de Clermont et de Foix ; fait empoisonner sa femme, 434. Comment il est enlevé à Issoudun, 435. Est conduit à Dun ; confesse tous ses crimes ; offre au connétable de Richemont 100,000 écus, sa seconde femme, ses enfans, ses places, pour garans de sa promesse de n’approcher du Roi de 20 lieues, 436. (Richemont.)

Gibercourt (le sire de), maire de la ville de S.-Quentin, seconde puissamment Coligny dans la défense de cette place, XXXII, 37. (Voir aussi, même tome, Siége de S.-Quentin, 439.)

Gié (le maréchal de) est envoyé avec J.-J. Trivulce à Pontremoli, où il s’établit ; ne peut empêcher la destruction de cette ville, XIII, 115. Mande au Roi qu’il a passé les Apennins, 121. Est envoyé à Novarre pour aider le duc d’Orléans à en sortir, 172. (Mém. de Comines.) — Accusé par Anne de Bretagne, épouse de Louis XII, il succombe ; détails sur ce procès ; il perd toutes ses places et ses dignités, XV, 63 et suiv. (Tabl. du règ. de Louis XII.)

Gilger (Nicolas), syndic de la ville de Nuremberg, est exécuté à mort pour inceste, XLVII, 513.

Gilles, frère du comte de Richemont, tient pour le parti du duc de Bourgogne, VIII, 411. Est arrêté par ordre du Roi, 536. Conduit au château de Dinant, 537. Sa mort racontée par Jean Chartier, 550.

Gillot (Jacq.), conseiller d’Église à la grand’chambre du parlement de Paris. Sa naissance, sa famille ; est admis conseiller-clerc au parlement ; assiste aux obsèques de Charles IX ; est emmené dans les cachots de la Bastille par Bussy-le-Clerc, XLIX, 241. Se réunit au parlement de Tours ; son goût pour les lettres ; sa liaison avec les beaux esprits de son temps, 242. Il travaille à la satire Ménippée ; sa mort, 243. Ses ouvrages ; il publie une relation de ce qui s’est passé au parlement de Paris touchant la régence de Marie de Médicis, 244. (Notice.) — Publie le recueil des priviléges de l’Église gallicane, XLVIII, 243. (Mém. de L’Estoile.)

Giresme (Nicole de) est blessé à l’assaut du boulevard d’Orléans, VIII, 142.

Givry (le sieur de) se signale dans l’attaque des faubourgs de Paris, XXXVI, 154. S’acquiert un grand honneur par la reprise de Corbeil, 183. Est forcé de rendre Neufchâtel aux ducs de Parme et de Mayenne, 206. Est tué d’un coup de mousquet au siége de Laon, 281. (Mém. de Cheverny.) — Après la bataille d’Ivry, il laisse passer, moyennant une certaine somme, une grande quantité de vivres pour Paris, XL, 53. Reprend Corbeil par surprise, 134. Est forcé de remettre Neufchâtel au duc de Parme, XLI, 41. Poursuit la cavalerie espagnole jusqu’aux portes de La Fère, 243. Est tué au siége de Laon, 244. (Mém. de Cayet.) — Vient braver les Parisiens ; est repoussé, XLVI, 54 — Reprend Corbeil, 106. Est forcé de rendre par composition la ville de Neufchâtel, 239. Est tué au siége de Laon, et fort regretté de toute la noblesse, XLVII, 69. (L’Estoile.)

Glacidas, capitaine anglais, est chargé de la garde et de la défense des tournelles d’Orléans, VIII, 143. Menace de faire tuer tous les habitans quand il entrera dans la ville ; invite le comte de Salisbury à venir voir la fermeture et l’enceinte du siége, 144. Est noyé dans la Loire avec les seign. de Ponvains et de Commus, en voulant se sauver par le pont-levis des Tournelles, 175.

Glaive (le seign. de) est tué à la bataille de Cerisolles, XIX, 509.

Gland, beau-frère de P. de L’Estoile, est blessé d’un boulet tiré de l’armée du Roi, XLVI, 63.

Glenay (le capit.). Le sergent de ce capitaine est tué sur les tranchées des ennemis ; courage d’un des goujats valets, qui va au milieu de l’arquebuserie chercher le corps de son maître, et l’apporte dans la ville de Metz pour lui faire donner la sépulture, XXXII, 358. Le capit. Glenay est fait mestre de camp à la place du capitaine Favars, mort de ses blessures, 360.

Glesel (le cardinal), favori de l’Empereur, est arrêté à Vienne par le roi de Hongrie et l’archiduc Ferdinand, L, 422.

Glocester (le duc de) reçoit de Henri V mourant la régence d’Angleterre, VI, 360. (Tabl. du règ. de Ch. VI.) Épouse Jacqueline de Hainault, femme du duc de Brabant, VIII, 20. (Tabl. du règ. de Ch. VII.)

Gobin Agace, séduit par l’appât de l’or, indique à Édouard un endroit où la Somme étoit guéable pendant la marée basse, IV, 109.

Godefroy (Denis), historiographe de France, publie les Mémoires concernant la Pucelle d’Orléans en 1661, VIII, 3. Son opinion sur ces Mémoires est difficile à adopter, 4. Il en a rajeuni le style, 5. A fait réimprimer aussi les Mémoires sur le comte de Richemont, et en a de même rajeuni le style, qui présente trop souvent un mélange désagréable des formes antiques et modernes, 408. Sa collection des histoires contemporaines de Charles VII seroit très-précieuse si elle étoit complète ; ce qu’on doit y regretter ; l’article auquel il a donné le plus de développement est celui qui concerne Florent d’Illiers ; cette considération a décidé les éditeurs à le conserver dans leur Collection, 570.

Godefroy (Théodore) publie en 1620 les Mémoires sur Boucicaut, VI, 169. Publie en 1622 les Mémoires relatifs au comte de Richemont ; de qui il les tenoit ; pourquoi les nouveaux éditeurs ont préféré sa version à celle de Denis Godefroy, VIII, 408.

Godefroy (Denis), fils de Théodore, publie en 1653 les Mémoires de Fenin, VI, 170.

Godefroy, auteur d’un livre intitulé Maintenue des Souverains, XLVIII, 66.

Godefroy, directeur de la chambre des comptes de Lille, publie en 1719 une première édition du Journal de Henri IV par L’Estoile, XLV, 24. Réflexions critiques sur son travail, 35.

Godemar de Faye n’oppose aucune résistance à l’armée anglaise après son passage de la Somme, IV, 109.

Godomar, roi de Bourgogne : la première maison de Bourgogne est détruite sous son règne, IX, 21.

Godon, gantier, un des Seize, appelé le chapelain de Guarinus, sort de Paris, XLVII, 13.

Gois (le capit.), du parti de la Ligue, est blessé d’un coup d’épée par le peuple de Paris, et meurt de sa blessure, XL, 105.

Goix (Le), boucher de Paris, un des chefs de la milice royale, s’empare du château de Vicestre, et le brûle ; perte irréparable causée par cet incendie, VI, 298. Est blessé dans une expédition, et meurt quelques jours après ; magnifiques funérailles qu’on lui fait, 300.

Gomez (Ruy), seign. espagnol, vient au camp du Roi à Amiens faire des propositions de paix, XXVII, 381.

Gondebaut, frère de Childéric, roi de Bourgogne, enferme son frère, fait mourir sa belle-sœur, et usurpe le trône, IX, 122, Marie sa nièce Clotilde à Clovis ; comment il perd le titre de roi, 123.

Gonderic, fils de Gondicaire, réunit plusieurs provinces au royaume de Bourgogne, IX, 21.

Gondicaire, premier roi des Bourguignons, fonde un royaume dans la partie orientale des Gaules, IX, 21.

Gondin, maréchal de camp, bloque la ville d’Espagnac, XXXVIII, 221, et le château de Quezac, 222. Tient celui de Bedouesc assiégé ; le force à se rendre, aidé de Matthieu Merle, 223.

Gondrin (le capit. La Mothe) pille les faubourgs de Bains et les villages voisins, XIX, 432. Est renversé et blessé près de Vitry, 533. (Du Bellay.) — Défait imprudemment à Valence ce que le sieur de Tavannes a fait ; est pendu par le peuple à une fenêtre, XXIV, 283. (Mém. de Tavannes.) — Assiége Passerant dans le Piémont et s’en rend maître, XXIX, 58. Est blâmé par le maréchal de Brissac d’avoir entrepris d’attirer les ennemis dans Villeneuve d’Ast, dont il étoit gouverneur, 115. Se rend maître de Tone, 126, et de la ville d’Albe, 149. Est blessé dans un combat livré près d’Ast, 344. Entre dans Casal, 352. Repousse les Impériaux qui viennent reconnoître la place de Montcalve, XXX, 239. Promet au Roi de la défendre jusqu’à la mort, 240. Dresse une embuscade aux ennemis près de Casal, 260. (Du Villars.) — Poursuit les protestans révoltés du Dauphiné, commandés par Mouvans et Montbrun, et les force à se retirer de France, XXXIII, 107. Est tué par les protestans, 181. (Mém. de Castelnau.)

Gondy, seigneur du Peron, banquier florentin de Lyon, épouse une Italienne qui passe au service de Cath. de Médicis ; élévation et fortune de sa famille, XLV, 95. Meurt à l’âge de 80 ans ; est enterré aux Augustins de Paris, laissant 400,000 écus, 199.

Gondy (le cardinal de), évêque de Paris, sort de cette ville avec ses grands vicaires, et va à Fontainebleau reconnoître Henri IV, XX, 272. (Introduc.) — Est envoyé par les Parisiens pour traiter d’un accommodement avec le Roi, XXXVI, 161. (Mém. de Cheverny.) — Cherche tous les moyens de réconcilier les ligueurs et les royalistes, XL, 102. Est envoyé vers le Roi avec l’archev. de Lyon, pour traiter de paix, 106. Détails sur leur conférence avec S. M., 107. Ils vont trouver à Meaux le duc de Mayenne, qui les trompe, 115. Le cardinal est envoyé à Rome par le Roi ; avec quelle peine il fait ce voyage, XLI, 170. Comment il parvient à obtenir audience du Pape, 172. (Castelnau.) — Obtient de Henri III la permission de prendre pour coadjuteur le docteur Saint-Germain, XLV, 258. Il revient de Rome après avoir obtenu pour le Roi l’aliénation de 100,000 écus de rente ; vers faits à cette occasion, 311. Est chargé avec l’archevêque de Lyon, par une assemblée générale tenue en la salle S.-Louis, d’aller vers le roi de Navarre proposer quelques moyens d’accommodement, et vers le duc de Mayenne pour le même objet, XLVI, 71. Demande au Roi un passe-port pour aller à S.-Denis communiquer avec lui, 88. Se rend avec l’archev. de Lyon à S.-Antoine-des-Champs, où est le Roi ; détails sur leur entrevue, 89. Est dispensé par un bref du Pape de jurer l’union pour le présent, 183. Sort de Paris dans la crainte des Seize, qui se défient de lui, 184. Est député à Rome par le Roi, pour lui témoigner l’intention où est S. M. de se faire instruire, 272. Est bien reçu du duc de Toscane ; il lui est défendu par le Pape d’entrer dans les terres de l’Église ; pourquoi ; réponse qu’il fait à cette défense, 286. Bruits à Paris sur l’accueil qui lui est fait, 308. (L’Estoile.)

Gondy (le sieur de), chevalier d’honneur de Marie de Médicis, loge chez lui le Roi et la Reine à leur arrivée à Paris, XXXVI, 492.

Gondy (Ch. de), seign. de La Tour, meurt de chagrin d’avoir été privé des meubles et accoutremens du feu Roi, qu’il devoit avoir en sa qualité de maître de la garde-robe ; origine et élévation de sa famille, XLV, 95.

Gonsalès de Cordoua (don), gouverneur de Milan, va, par ordre de sa cour, assiéger Casal, LI, 91.

Gonsalve de Cordoue (don Fernand de), à la tête d’une armée espagnole, débarque à Reggio avec le jeune roi Ferdinand ; est battu par les Français, que commande d’Aubigny, XIV, 250. (Notice.) — Assiége Tarente, qui se rend par composition ; fait partir contre la foi donnée le fils aîné du roi de Naples pour l’Espagne, XV, 47. Profite des divisions élevées dans l’armée française pour s’emparer de la Capitanate ; surprend Melfi et Troja, 53. Défait les Français à la bataille de Cerignoles, 57. (Tabl. du règ. de Louis XII.) — S’avance vers Grasse en Provence, et se retire sans combat, XIX, 12. Vient à Brignoles après la défaite des seign. de Montejean et de Boisy, 66. Vient mettre le siége devant Guise, qu’il abandonne pour se retirer devant Landrecies, 456. Éprouve un échec dans sa retraite, 457. Essaie d’inquiéter l’armée du Roi dans sa retraite sur Guise ; est repoussé avec perte, 474. (Du Bellay.) — Faussement accusé devant l’Empereur, se justifie et se retire des affaires, XXIV, 157. (Mém. de Tavannes.) — Fait arrêter, tuer et massacrer tous les soldats des bandes italiennes qui se rendent dans le Parmesan, XXVIII, 396. Vient à Alexandrie, et fait demander au maréchal de Brissac la délivrance des prisonniers hongrois et du capitaine Palvoisin, 455. Réponse qui lui est faite, 456. Prend la résolution de ravager le Piémont, 457. Attaque et prend Ville-de-Dia, 458. Comment il échoue dans ses autres entreprises, XXIX, 70. Reprend le fort de Bra, 132, Dronier, Versol, Saluces et Cardé, 133. Assiége Saint-Martin et l’emporte d’assaut, 147. Attaque la ville d’Albe, et est forcé de s’éloigner, 180. Lève le siége de S.-Damian le même jour que l’Empereur lève celui de Metz, 241. Signe une capitulation avec le maréchal de Brissac pour la liberté des prisonniers de guerre, 242. Texte de cette capitulation, 243. Prend la résolution de fortifier Valfenières, 252. Est révoqué du commandement de l’armée d’Italie, 281. (Du Villars.) — Aussitôt après le meurtre de Louis Farnèse, s’empare au nom de l’Empereur de la ville et du château de Plaisance, XXXI, 18. Ravage le territoire Parmesan avec J. B. del Monte, et assiége Parme et La Mirandole, 21. Est forcé de lever le siége pour retourner secourir le duché de Milan, 28. (Comm. de Rabutin.)

Gonteri (le père), jésuite, publie un livre intitulé la vraie Procédure pour terminer le différend en matière de religion, XLVIII, 36.

Gontier (le père), jésuite, apostrophe le Roi présent dans un de ses sermons, XLVII, 433. Prêche encore devant le Roi avec beaucoup de hardiesse, XLVIII, 348. Prêche au petit S.-Antoine contre l’arrêt qui a condamné le livre de Mariana à être brûlé, XLIX, 47. Réponse hardie qu’il fait au Roi, 80. Fait à S.-Étienne-du-Mont un sermon séditieux et scandaleux, 91. Autre sermon séditieux pour lequel il est réprimandé par M. le premier président, 198.

Gonzague (Vincent de), duc de Mantoux, se rend à Prague auprès de l’Empereur, XLIII, 188. Fait porter devant lui, dans un vase d’or, quelques gouttes du sang de J.-C., conservé à Mantoue ; arrive au camp de l’archiduc Matthias, 189. Entre avec lui dans Visgrade, 191. Est témoin à Prague de la réception faite par l’Empereur aux ambassadeurs de Moscovie, 193.

Gonzagues (le seign. Ch. de) est fait prisonnier à la bataille de Cerisolles, XXI, 37.

Gonzagues (Scipion de), cordelier de la case mantouane, est nommé général de son ordre dans un chapitre général des cordeliers tenu à Paris, XLV, 188.

Gordes (le capit.), chargé d’attaquer Cairas, se voit forcé de s’éloigner de cette place, XXVIII, 424. Taille en pièces 80 chevaux et 60 arquebusiers espagnols, 452.

Gosselin, gardien de la librairie du Roi, meurt à l’âge de près de cent ans, brûlé auprès de son feu, XLVII, 478.

Gouard, ex-ambassadeur à Rome, demande une conférence avec le légat pour traiter de la paix ; rapporte au roi de Navarre la condition de se faire catholique, XLVI, 53.

Gourdan (le capit.) a la jambe emportée d’un coup de canon au siége de Calais, XXXII, 489.

Gourdes (le capit.) est tué dans une embuscade près de Maubert-Fontaine, XXXI, 42.

Gourdon (le vicomte de), gouverneur de Seviglan, fait pendre deux soldats qui sont d’intelligence avec La Trinité, XXIX, 86.

Gourgues (le capit.) est fait prisonnier par les Espagnols ; sa destinée extraordinaire, XXI, 378.

Gournay (Matthieu de), un des chefs de bandes qui désoloient la France sous Charles-le-Sage, IV, 323. Arrête les juifs Daniot et Turquant qui se retiroient en Portugal, 369. Conduit le dernier à Henri, 370. Est envoyé à Lisbonne pour sonder le roi de Portugal, 378. Comment il est reçu par ce roi, 380. Son entrevue avec lui, 381. Détails sur une fête à laquelle il assiste ; ce qu’il pense des musiciens qu’il entend, 382. Paroît dans un tournoi, 383. Y renverse plusieurs chevaliers, 384. Est lui-même renversé par un Breton nommé Labarre ; a le bras cassé, 385. Reçoit le prix promis au vainqueur ; retourne à Séville rendre compte de sa mission, 386.

Gourreau, prevôt des maréchaux d’Angers, est pendu pour plusieurs assassinats et voleries, XLV, 198.

Gouvignon (Henri de), chevalier du Dauphiné, dispute un pas d’armes près de Dijon, IX, 347.

Goux (Pierre, seign. de), principal conseiller du duc de Bourgogne, rédige les lettres par lesquelles ce prince offre la paix aux rebelles de Gand, X, 151. Persuade au duc de Bourgogne de jurer la paix arrêtée entre lui et le roi de France, 286.

Graiel (P. de) se distingue en plusieurs occasions, I, 212.

Grailly (Archambault de). Voy. l’art. Captal de Buc.

Grammont (Ant., comte de), offensé de ce que le curé de S.-Germain avoit dit en chaire contre lui pendant qu’il étoit dans Chartres, le fait venir, et considérant la forme de sa tête, le renvoie sans vouloir entendre ses excuses, XLVI, 147.

Grammont (Philibert, comte de), est blessé au siége de La Fère, et meurt des suites de sa blessure, XLV, 203.

Grammont (Théophile-Roger de). Paroles remarquables qu’il adresse au comte d’Auvergne la veille de l’assassinat de Henri III, XLIV, 523.

Gran (siége de la ville et château de) en 1595. Détails sur ce siége mémorable ; les Turcs obtiennent une capitulation, et rendent la place aux Impériaux et Italiens réunis, XLIII, 166 et suiv.

Grandmont (le baron de) rend le fort de Basque, et meurt prisonnier à Naples, XVIII, 79.

Grand-Pierre (Le) projette une entreprise sur la ville de Rouen, VIII, 221.

Grand-Pré (Robert de Joyeuse, comte de), remporte à Châlons une victoire à la suite de laquelle il est tué, XXXVII, 446.

Grandrue (Jean de) est reçu conseiller par faveur, sans rien répondre ; vers faits sur son silence, XLV, 309.

Grandson (Thomas de), seign. anglais, engage Duguesclin à renoncer au combat que lui a proposé Th. de Cantorbie, IV, 218. Nommé lieutenant du connétable d’Angleterre, consulte les officiers de son armée pour savoir s’il doit livrer combat au connétable Duguesclin, V, 74.

Grandson (messire de), seign. de Pesmes, est cité devant la cour du duc de Bourgogne par Jacq. de Chabannes, pour avoir pillé une de ses maisons et fait prisonnier son fils depuis la paix d’Arras, IX, 295. Détails sur ce procès, 296. Comment et par qui il fut terminé, 298.

Grand-Villiers (le colonel), du comté de Ferette, commandant 10,000 lansquenets pour les huguenots, est tué à la bataille de Montcontour, XXV, 145.

Grandzai (le seign. de) est tué à l’assaut de Pavie, XVIII, 73.

Grange (Jean de La), cardinal d’Amiens, ministre des finances sous Charles V, prend la fuite sous Charles VI, VI, 184.

Granuchin, marchand français établi à Barges en Italie, livre cette ville aux Français ; détails curieux sur cette affaire, XX, 460 et suiv.

Granvelle (Nicolas Perrenot, seign. de), ambassadeur de Charles-Quint auprès du roi de France, paroît devant le conseil du Roi, demande son congé, et se plaint de l’inexécution du traité de Madrid, XVIII, 33. Deux opinions contraires sur son origine, XX, 408.

Gras (le comte) de Lombardie repousse les Grecs dans une première rencontre, I, 190. Se hâte de porter à Constantinople la triste nouvelle de la bataille d’Andrinople, 360.

Grassay (P. de) reçoit des mains du maréchal Boucicaut la bannière de Notre-Dame, VI, 485.

Graville (Guill. de), seign. normand, du parti anglais, est fait prisonnier à la bataille de Cocherel, IV, 272.

Graville, partisan de Charles VII, attaqué dans Meulan, demande du secours au Roi, VIII, 12. N’en recevant point, s’engage avec sa garnison sous les drapeaux des Anglais, 13. (Tabl. du règn. de Char. VII.) — Accompagne La Hire dans son entreprise contre les Anglais au siége de Montargis, 126. Se comporte vaillamment, 128. Assiste au siége de Jargeau, 181. (Mém. conc. la Pucelle.)

Graville (Louis Mallet, seign. de), chambellan de Charles VIII, jouit d’un grand crédit auprès du duc et de la duchesse de Bourbon, XIII, 5. Devient amiral, est opposé à l’entreprise d’Italie, 207.

Graville (le seign. de) est tué à la bataille de La Bicocque, XVII, 379.

Gray (lord), gouvern. de Guine, rend le château de cette ville par capitulation, XXXII, 156. Est retenu prisonnier, 157.

Grecs (les) : portait de ce peuple, I, 24. (Notice.) — Mettent le feu à la flotte des Latins, 248. Se préparent à défendre Constantinople, 260. (Ville-Hardouin.)

Grégoire IX, pape, succède à Honorius III ; se montre zélé pour l’Empire latin, I, 480. Reçoit à Rome l’empereur Robert ; lui donne des consolations et des conseils, 482. Déploie un grand zèle pour la défense de Constantinople, 490. Prend intérêt au jeune Baudouin, publie en sa faveur une croisade, et négocie avec Vatace, 492. Sa mort, 500. (Décad. de l’Empire latin.) — S’intéresse pour le comte Thibaut, II, 55. S’efforce en vain de faire revenir Louis IX sur l’ordonnance qui réprimoit les prétentions exagérées du clergé ; blâme la persécution exercée contre les juifs, 56. Son caractère austère et inflexible ; excommunie Frédéric, 64. Lui reproche d’avoir trompé les espérances des chrétiens de la Palestine ; sur la réponse de l’Empereur, l’excommunie de nouveau ; est forcé de quitter Rome, 65. Écrit au cardinal Pelage, son légat, pour blâmer les cruautés que les troupes de Jean de Brienne exerçoient en Sicile et dans le royaume de Naples ; ses sentimens de douceur et d’humanité, 66. Donne le baiser de paix à l’Empereur dans la ville d’Agnani ; maintient la ligue des villes de Lombardie ; presse Frédéric d’entreprendre une nouvelle croisade ; empêche le mariage de ce prince avec la fille du roi de Bohême, 67. L’excommunie de nouveau, en rappelant ses anciens griefs contre lui, 68. Accuse Frédéric d’avoir dit que le monde avoit été trompé par trois imposteurs, Moïse, Mahomet et J.-C. ; s’efforce de soulever tous les princes chrétiens contre lui ; envoie en France l’évêque de Palestrine publier l’excommunication contre Frédéric et assembler un concile national, 69. Meurt à Rome, où il étoit bloqué par les troupes de Frédéric, 77. (Tabl. du règn. de S. Louis.)

Grégoire XI, pape, fait des efforts pour ménager un accommodement entre Charles V et Édouard II, IV, 156. (Précis des guerres ent. la Fr. et l’Angl.) — Meurt en 1377 ; sa naissance, son nom ; rétablit à Rome le Saint-Siége, VI, 102 (Christ. de Pisan.) — Devient odieux aux Romains, 174. (Tabl. du règn. de Ch. V.)

Grégoire XII, pape de Rome, paroît faire quelques efforts pour éteindre le schisme, VI, 264.

Grégoire XIII, pape, refuse d’approuver l’acte de la Ligue, XXXVIII, 261 ; XLV, 291.

Grégoire XIV, pape, partisan déclaré des Espagnols, lève des troupes contre Henri IV, et leur donne pour chef son neveu Hercule Sfondrate ; envoie en France, comme nonce extraordinaire, un évêque milanais, sujet de Philippe II, XX, 247. (Introd.) — Renouvelle la bulle d’excommunication lancée par Sixte V contre Henri IV et ses adhérens ; envoie au secours de la Ligue des troupes suisses et italiennes, XXXVI, 188. (Cheverny.) — Détails sur son intronisation, XL, 151. Bannit son parent Alphonse Piccolomini, 213. Marie Hercule Sfondrate avec la fille du prince de Massa ; se range du parti espagnol ; envoie en France un nonce pour faire publier un monitoire contre les princes, seigneurs, etc., qui suivent le parti du Roi, 216. Promet des secours d’hommes et d’argent à la Ligue, 217. Comment il est trompé par ses ministres, 218. Sa réponse à la lettre que lui ont adressée les ligueurs, 219. Il nomme son neveu général de l’armée qui doit aller en France, 230. Met toute l’Italie en armes, 231. (Mém. de Cayet.) Voir aussi pour plus de détails, XLV, 148. Il place solennellement la couronne ducale sur la tête de son neveu Sfondrate, et lui remet le bâton de général de l’armée qu’il envoie contre le roi de Navarre, 166. Sa mort ; il est grandement loué par les prédicateurs de la Ligue, 184. (L’Estoile.)

Gremian (le capit.), des environs de Montpellier, est tué au siége de cette ville, attaquée par les catholiques, XXXIV, 357.

Gremonville-l’Archant (Nicolas de), capit. des gardes du corps, est tué au siége de rouen, XLVI, 241. Épitaphe sur son mausolée, dressé par sa femme, 268.

Grenevelt (Richard), vice-amiral anglais, soutient seul pendant quinze heures un combat contre la flotte espagnole qui revient des Indes occidentales, XL, 423. Meurt des blessures qu’il y reçoit, 424.

Grignan (M. de), gouvern. de Provence, reçoit le comte d’Enghien dans son gouvernement, XXVI, 108. Lui propose une entreprise sur Nice, 110. Chagrin qu’il conçoit du mauvais succès de cette entreprise ; il appelle auprès de lui Vieilleville, et le prie de le faire excuser auprès de M. le comte d’Enghien, 115.

Grignan (le chev. de), servant de second dans le duel livré entre le chevalier de Guise et le fils du baron de Lux, est blessé, L, 207. Détails curieux sur ce duel, 208.

Grille (le capit.) entre dans Térouenne avec cent arquebusiers à cheval, malgré les ennemis qui l’assiégent, XXXI, 193.

Grille (le capit.), protestant, bat les catholiques devant S.-Gilles ; est défait par eux aux Arenasses, XXXIV, 358.

Grillon (Louis Breton de), colonel du régiment des Gardes, s’excuse avec brutalité en présence du Roi sur la sortie meurtrière des assiégés de Neufchâtel, XXXVII, 469. Modération du Roi à son égard, 470. (J. A. de Thou.) — Est blessé à la prise du faubourg de Saint-Symphorien près de Tours, XXXIX, 132. Rend la place de Honfleur par capitulation au duc de Montpensier, XL, 3. (Mém. de Cayet.) — Conseille à Henri III de faire tuer Henri de Guise à l’entrée de son cabinet, XLIX, 288. (Mém. de Groulard.)

Grillon, gouvern. de Boulogne-sur-mer, manque d’être tué par un soldat de la Ligue, XLV, 336.

Gritti (André), général vénitien, fait une invasion en terre ferme, et s’empare presque sans résistance de Trévise et de Padoue, XV, 87. (Tabl. du règ. de Louis XII.) — Détails sur les moyens qu’il emploie pour se rendre maître de cette ville, 273. Comment il dresse une embuscade à une partie de la garnison de Lignago, 336. Succès qu’il y obtient, 340. Comment une partie de sa troupe est repoussée de cette place, 341. Se rend maître de Bresse par la trahison du comte Avogare, 388. Envoie demander à Venise des secours pour garder cette place, 390. Refuse d’en sortir, 392. Encourage les siens à se bien défendre, XVI, 6. Essaie de se sauver, 8. Se jette dans une maison, où il est fait prisonnier ; la ville est livrée au pillage, 9. (Mémoires de Bayard.)

Grosbois (le sieur de) meurt à 75 ans, riche de 80,000 écus, laissant au président Molé ses médailles et antiques, XLVII, 411.

Grose ou Crose (le capit.), sergent-major-général des bandes françaises, conduit avec succès toutes les entreprises faites par la garnison de Metz, XXVII, 153.

Groslot, bailli de la ville d’Orléans, chaud partisan des protestans, est constitué prisonnier, XXXIII, 112.

Grossetière (La), gentilh. cherchant à émouvoir les esprits dans les provinces et à faire des soulèvemens pour obliger le Roi à lever le siége de La Rochelle, est arrêté, LI, 104.

Groulard (Claude), seigneur de La Court. Sa naissance, sa famille ; il étudie à Genève ; se lie avec Joseph Scaliger ; abjure le calvinisme, XLIX, 277. Est nommé premier président du parlement de Rouen ; rétablit l’usage des mercuriales ; son dévouement au Roi ; il contribue au rétablissement de l’autorité légitime, 278. Reçoit chez lui Henri IV après le combat d’Aumale ; assiste à l’abjuration de ce prince, 279. Assiste à l’assemblée des notables tenue à Rouen ; défend auprès du Roi les droits des sujets, 280. Cultive et protège les lettres, 281. Contribue à la réformation de la coutume de Normandie ; est élu prince de l’académie de l’Immaculée Conception ; fonde le premier prix des stances, 282. Fonde l’hôpital-général de Rouen ; ses mariages, sa mort ; mausolée en son honneur, 283. Ses fils et ses filles, 284. Ses Voyages en cour ; quel en est le sujet, 285. Quel en est le style, 286. (Notice.) — Est député par le parlement de Rouen avec d’autres conseillers auprès du Roi à Vernon, pour lui faire offre de services, 291. Conseille au Roi de faire son entrée dans le jour à Rouen, 292. Engage le sieur de La Verune, commandant de Caen, à livrer au Roi toutes ses munitions ; ce qui est exécuté, 294. Va trouver le Roi d’après son ordre, 295. Bon accueil qu’il en reçoit, 296. Reçoit ordre d’aller auprès du Roi au camp de Darnetal, 299. Le chancelier Cheverny lui fait proposer de traiter avec lui pour les sceaux ; le Roi lui fait plusieurs fois instance pour le conduire au tranchées ; comment il s’en excuse, 300. Avertit le Roi des discours dangereux que tient le cardinal de Bourbon, 301. Retourne à Caen avec une escorte du Roi, 302. Va saluer le Roi, qui s’est retiré chez lui à S.-Aubin, 303. Est député par le parlement pour assister à la conversion du Roi, 306. Sa conversation avec le cardinal de Bourbon sur ce sujet, 307. Le Roi se plaint à lui de M. d’O, gouverneur de Paris, et du cardinal de Bourbon, 308. Est mandé à Dieppe auprès du Roi ; pour quel objet, 311. Est chargé, ainsi que plusieurs autres, d’aviser à ce que le Roi peut faire touchant le mariage de Madame avec M. le comte de Soissons, 312. Est appelé auprès du Roi, qui lui fait connoître que son intention est que M. de Bellegarde jouisse du gouvernement de Rouen, 315. Rapport que fait le président Groulard aux chambres du parlement sur la situation où se trouve le Roi, 316. Va saluer la marquise de Monceaux à Saint-Ouen, et le connétable ; assiste plusieurs fois au conseil du Roi, 317. Est chargé de conférer avec M. de Montpensier touchant la lieutenance générale du bailliage de Rouen, la destitution des capitaines de cette ville, et son mariage, 320. Se rend à S.-Ouen avec plusieurs membres du parlement ; est admis dans la galerie ; harangue le Roi, 322. Défend le droit de préséance du parlement de Rouen, 323. Donne au Roi son avis sur le mariage projeté de M. de Villars avec mademois. de Sancy, 335. Est consulté par le Roi sur le projet de bâtir la ville de S.-Sever, 344. Harangue le cardinal légat au nom de sa compagnie, 346. Reçoit plusieurs témoignages de la confiance du Roi dans sa fidélité, 352 et 364. Est envoyé par sa compagnie auprès du Roi, pour la justifier de l’arrêt qu’elle a rendu contre certains commissaires de la cour des aides, 367. Son discours au Roi, 369. Rapport de sa mission au parlement, 370. Sa conversation avec M. de Bellièvre sur un projet d’érection de hautes justices, 373. Est appelé auprès du Roi ; pour quel sujet ; discours que lui tient S. M. sur le projet qu’elle a de faire dissoudre son mariage, 374 et suiv. Témoignages de bonté qu’il en reçoit, 378. Il perd sa femme ; éloge qu’il en fait, 379. Se rend auprès du Roi à S.-Germain-en-Laye, 381. Cherche à le consoler sur la perte de la duchesse de Beaufort ; lui conseille de se marier pour assurer le repos du royaume, 382. Entretien sur ce sujet, 383. Tombe malade à son retour, 385. Est député par le parlement pour faire des remontrances au Roi sur l’édit de Nantes, 389. Détails sur cette mission, 390. Ses entretiens avec le Roi, 392. Est appelé à Paris par le Roi pour obtenir du parlement des subsides, afin de faire la guerre en Savoie, 394. Son entretien avec S. M. sur ce sujet, 395. Est appelé de nouveau auprès du Roi pour délibérer des moyens de tirer raison des indignités commises par les Espagnols ; est présenté par le Roi à la Reine ; discours de bienveillance que lui tient S. M., 397. Il assiste à un conseil solennel où le Roi préside, 398. Assiste à la cour du parlement de Paris et au conseil privé, où l’on statue sur le fait des Espagnols et des Anglais, 401. Acte de bienveillance du Roi en faveur de son fils de Torcy, 402. Va féliciter le Roi sur la naissance du Dauphin ; accueil gracieux que lui fait S. M., 403. Le Roi le mène dans son carrosse voir des manufactures qu’il a établies, 404. Se rend à Fontainebleau pour voir le Dauphin, 405. Malheurs qui arrivent sur sa route ; accueil gracieux que lui fait la Reine, 406. Assiste à un conseil où le Roi, après s’être plaint de la conduite des Espagnols, propose et dispose en même temps ce qui lui convient, 409. Son entretien avec le chancelier, qui se plaint que les parlemens donnent séance et voix à ceux qui ont servi vingt ans sans lettres du Roi, 410. Est envoyé à Caen pour la réparation de l’abbaye de Saint-Étienne, 411. Visite l’université de cette ville, 412. Invite ceux du corps de ville à rendre leur rivière navigable, 413. Est appelé à S.-Germain auprès du Roi, qui l’entretient d’abord de la conspiration de Biron, 414. Discussion au sujet du deuil que porte la sœur de Biron, 416. Le Roi lui recommande de vivre en bonne intelligence avec mess. de Fervaques et de Ste.-Marie, lieutenans en Normandie, et de déférer tous au duc de Montpensier, 418. Va trouver le Roi à Caen, d’après son ordre, 421. Se justifie des reproches qu’il lui fait, 424. Va à Paris pour voir le Roi, et ce que deviendra l’emprisonnement du comte d’Auvergne, 428. Détails sur les causes de cet emprisonnement, 429. (Mém. de Groulard).

Gruel, auteur des Mémoires sur le comte de Richemont, suit ce connétable dans toutes ses expéditions ; est chargé de plusieurs missions de confiance, VIII, 405. La position dans laquelle il se trouva influe trop sur ses récits ; il sacrifie toujours les autres capitaines au connétable, et les soldats français aux guerriers bretons ; peint Charles VII et ses généraux comme jaloux de Richemont et de ses troupes, 406. La justice qu’il faut rendre à ce prince n’empêche pas de la rendre aussi aux autres capitaines qui contribuèrent également à la délivrance du royaume ; le temps où Gruel écrivit explique sa partialité ; il faut se mettre en garde contre ses récits, qui d’ailleurs renferment des particularités curieuses et intéressantes, 407.

Gruel (Raoul), autre gentilh. au service du connétable, armé chevalier en 1446, est chargé de traiter du mariage du comte de Richemont avec l’une des sœurs de Philippe-le-Bon, VIII, 405.

Gruel (Eustache) se distingue au siége de Nemours en 1437, VIII, 405.

Gruffy (le seign. de) prend la ville et le château de Vic dans le pays de Naples, et y fait un butin immense, XVIII, 60.

Guarinus tient chez lui aux Cordeliers une assemblée de quelques prêtres de la Ligue, où il est résolu qu’on ne reconnoîtra jamais le Roi, quelque profession de religion qu’il fasse ; cette résolution est approuvée par le duc de Mayenne, XLVI, 294. Prêche que la ville de Paris est vendue, qu’elle doit être livrée ; excite le peuple à la sédition, 351. Déclame contre les États, qu’il appelle la cour du roi Petaud, 366. Compare la maison de Bourbon à la maison d’Achab, disant qu’il la faut exterminer, 405. Prêche contre le duc de Mayenne, le traite de pourceau, 434. Accuse ce duc de favoriser les politiques ; appelle le Roi pendard et coquin, 537. Excite le peuple à tuer, pendre et noyer tous les politiques ; crie surtout contre la justice, à laquelle il reproche de ne pas faire le procès à celui qui a rendu Meaux au Roi, 557. Dit dans un sermon qu’il faut pendre à Montfaucon tous ceux qui soutiennent tant soit peu le Béarnais, 573. Crie à la trahison, et veut qu’on pende tous ceux de la justice, 574. Prêche trois heures et demie contre le Béarnais et les politiques, excitant le peuple à la sédition, 601. Prêche contre l’archev. de Lyon, contre mess. de Vitry et La Châtre, 604 ; contre le parlement, contre le Béarnais et l’archev. de Bourges, 605. Déclame contre le sacre du Roi ; invective contre le Béarnais, 614. Arme tous les moines de Paris ; anime le peuple à se défaire des politiques ; est secondé par les curés de S.-Cosme et de S.-André, 616. Prêche sur le péché contre le S.-Esprit, qu’il dit être celui du Béarnais et des politiques, 617. Crie aux armes ! veut qu’on commence à se jeter sur les politiques ; accuse le Béarnais d’avoir couché avec deux sœurs, 619. Corrige un peu ses sermons touchant ceux de la justice ; se déchaîne plus que jamais contre le Béarnais ; exhorte à le tuer, 622. L’accuse de manger tous les jours de la chair tout publiquement, 629. Sort de Paris après l’entrée du Roi ; sa frayeur le jour de la réduction de cette ville, XLVII, 18.

Guast (le capit. Christophe) est tué dans la ville de Casal par les Impériaux, XIX, 200.

Guast (Louis Bérenger Du), favori du Roi et tout dévoué à la Reine mère, adresse ses vœux à la reine de Navarre ; repoussé par cette princesse, il conçoit contre elle la haine la plus violente ; tente de faire assassiner Bussy d’Amboise son amant ; rend publique leur intrigue, XX, 179. Est tué dans le palais ; sa mort est attribuée sans fondement à Marguerite de Valois, 180. (Introd.) — Favori du duc d’Anjou, détourne ce prince de la confiance qu’il a accordée à sa sœur, XXXVII, 41. Ses efforts auprès de ce prince pour brouiller le Roi, la reine de Navarre et le roi de Navarre, avec le duc d’Alençon, 60. Se sert de madame de Sauve pour exciter de la jalousie entre eux, 70. Tâche de persuader au roi de Navarre que Bussy d’Amboise est l’amant de la Reine sa femme, 72. Fait assassiner ce seign. par une troupe de gentilshommes, 74. Par ses artifices, il obtient du Roi de faire renvoyer une fille que la Reine aimoit beaucoup, et mademoiselle de Torigny, attachée à Marguerite de Valois, 78. Sa mort, 95. (Marg. de Valois.)

Guast (Franç.-Ferdin. d’Avalon, marquis de Pescaire), est fait prisonnier à la bataille de Ravennes, et obligé d’assister aux funérailles de Gaston, XV, 116. (Tabl. du règn. de Louis XII.) — Gouvern. du Milanais pour Charles-Quint, il fait assassiner par son ordre les ambassadeurs de François I, XVII, 158. Résiste à Guillaume Du Bellay et au maréchal d’Annebaut, 164. (Introd.) — Entre dans Milan, 354. Se rend maître de Pissequeton, 386. Somme la ville de Gênes de se rendre, 388. Entre dans cette ville, qui est saccagée, 389. Attaque Bayard à Rebec, et le force à se retirer, 444. Assiége et prend Cassan, 464. Harangue les Espagnols pour les engager à combattre l’armée française, 477. Essaie en vain de recouvrer la ville de Laudes, XVIII, 20. Est fait prisonnier dans un combat naval livré près de Guaples, 64. Court danger d’être tué en voulant reconnoître la ville d’Arles, XIX, 125. Reprend le chemin de Marseille, 127. Entre de nouveau dans Casal, et se retire à Ast, 200. Assiége le château de Carmignolles, 256 ; le reçoit par composition, 257. Coupe les communications de Turin en France, 267. Assiége, prend et pille la ville de Quiers ; entre par composition dans Albe, 270. Assiége Quiers, s’en rend maître aussi par composition, 271. Essaie de prendre Pignerolle par famine, 272. Lève son camp et se retire à Rivole, 278 ; puis à Moncalier, 279. Repasse le Pô avec perte, 282. Envoie au seigneur de Langey témoigner ses regrets de l’assassinat des ambassadeurs Frégose et Rincon, promettant de faire rechercher et punir les auteurs de cet attentat, 313. Envoie auprès du roi de France le comte de Landriauz, pour l’instruire de la diligence qu’il fait pour en connoître les auteurs et complices, 315. Envoie à la diète de l’Empire des lettres pour se justifier ; texte de ces lettres, 320. S’empare de Villeneuve-d’Ast, de Poirin et Cambiau, 384. Renonce à passer le Pô, 385. Se rend maître du château de Carignan, 386, lequel est bientôt rendu aux Français ; assiége Chivas et se retire à Casal, 387. Reprend Barges et rafraîchit la place, 389. Assiége Montdevi, 478. S’en rend maître par capitulation, 479. Entre dans Carignan, qu’il trouve abandonné ; met cette ville en état de défense, 480. Pourvoit à la sûreté de ces places et se retire à Ast, 481. Rassemble des forces pour secourir Carignan, 488. Se dispose à livrer combat aux Français ; noms des capitaines de son armée, 503. Voyant ses Allemands rompus pendant la bataille, se retire sans coup férir, 508. Se rend à Ast, où les portes lui sont refusées ; pertes qu’il éprouve en hommes, argent et argenterie, 512. Essaie en vain de secourir Albe, 530. Obtient une suspension d’armes de trois mois, 531. (Du Bellay.) — Gagne l’esprit d’André Doria, qui se rend à l’Empereur avec douze galères, XX, 369. (Comm. de Montluc.)

Guébriant (M. de) force les Espagnols à lever le siége de Guise, LI, 245.

Guedon, avocat d’Angers, est pendu à Paris pour dessein de tuer le Roi, XLVII, 159.

Guelfes et Gibelins. La haine entre eux se perpétue comme un héritage dans les villes de l’Italie, VII, 2. Effets de cette haine, 3.

Guemadeuc, homme qualifié en Bretagne, a la tête tranchée pour plusieurs crimes, L, 397.

Gueret (le père), jésuite, est banni à perpétuité, comme complice de Jean Chastel, XLII, 386. (Mém. de Cayet.) — Est mis à la question, qu’il supporte avec constance, XLVII, 113. (L’Estoile.)

Guérin, évêque de Senlis, vice-chancelier de Philippe-Auguste, chancelier de Louis VIII, reçoit les sceaux de Blanche de Castille, II, 28. Sa mort ; on lui doit la première idée du trésor des chartres, 52.

Guerlo (Augustin), affidé du pape Jules II, est envoyé auprès du duc de Ferrare pour le gagner et le détacher des Français, XV, 361. Se laisse gagner lui-même par le duc pour empoisonner le Pape, 364.

Guerout (P. de) est écartelé, comme espion des princes ligués, XIII, 290.

Guerres civiles : par quoi elles sont causées en général ; cause particulière de celles de France, XXXIII, 43.

Guerres de religion : malheurs arrivés en France à l’occasion de ces guerres, XXXIII, 41.

Guerres privées, et droit de guerre par coutume. Rien de plus commun dans nos histoires que les guerres qui se faisoient entre les barons et les gentilshommes, sans la participation du souverain, III, 441. Ces guerres venoient d’un usage reçu parmi les Germains de tirer vengeance des injures particulières par la voie des armes, et d’y intéresser toute une parenté, 442. Tous les gentilsh. avoient le droit de faire la guerre ; quels étoient ceux à qui elle étoit interdite, 443. Toute sorte d’injure ne pouvoit pas être vengée par la voie des armes ; il falloit que ce fût un crime atroce, capital et public, 445. Diverses manières de déclarer les guerres privées, 447. Tous les parens de celui qui déclaroit la guerre s’y trouvoient engagés souvent malgré eux, 449. Jusqu’à quel degré de parenté cette obligation s’étendoit, 450. Délai dans lequel les parens devoient entrer dans la guerre, après qu’elle avoit été déclarée, 451. Ce délai, appelé quarantaine, fut fixé par une ordonnance de saint Louis, 453. Les parens éloignés qui n’étoient pas tenus de faire la guerre pouvoient s’y engager de leur propre mouvement, 455. Les ecclésiastiques, religieux, femmes, enfans mineurs, et bâtards de la parenté, quoique exceptés, pouvoient aussi s’y engager, 456. Les vassaux ou sujets des chefs de guerre y étoient compris, 458. Les gentilshommes ne pouvoient attaquer le seigneur de qui ils relevoient, ni le défier, 459. Il y avoit trois manières de finir les guerres privées ; quelles étoient ces manières, 460. L’assurement en étoit une ; ce que c’étoit, 462. Il devoit être réciproque, 466. Étoit une dépendance de la haute justice, 467. La violation de l’assurement étoit un crime de trahison, 468. Efforts de nos rois pour abolir la coutume des guerres privées, 473. Décrets des conciles à ce sujet, 476. S. Louis l’interdit entièrement par une ordonnance, 478. Philippe-le-Bel renouvela plus d’une fois les défenses à cet égard, 479. Restriction qu’il fut obligé d’y apporter, 480. Défenses plus rigoureuses du roi Jean, 484. Arrêts du parlement à ce sujet, 489.

Guerrier (Vinc.), capit. mantouan, est fait prisonnier dans Casal avec sa garnison, XXIX, 355.

Guesle (Franç. de La), archev. de Tours, président de l’assemblée du clergé, vient présenter au Roi les doléances de cette assemblée, XLVII, 235.

Guesle (le présid. Le), son fils et les conseillers de la cour, députés vers le Roi à Chartres pour recevoir ses commandemens, reviennent à Paris annoncer que son intention est que la cour et autres juridictions continuent l’exercice de la justice ; entretien du Roi avec ces députés, XLV, 364.

Guesle (M. de La), procureur général du Roi au parlement, se rend dans une chaise, malade et incommodé, au parlement, après la nouvelle de la mort du Roi ; discours qu’il y tient, XLIX, 253.

Gueux (la révolte des) ; d’où leur vient ce nom, XLV, 60.

Guevara ou Guibarre (don Juan de), capit. espagnol, est battu et mis en fuite près de Marennes par Montluc, XX, 483.

Guevara (don Francesco), capit. espagnol de chevau-légers, est tué devant Noyon, XL, 279.

Guichart de La Jaille combat vaillamment au siége du château de Rivedroict ; entre un des premiers dans la place, VI, 491.

Guichart de Mage se distingue au combat naval livré près de Modon, VII, 79.

Guichaumont tire le premier coup de pistolet qui abat le maréchal d’Ancre sur le pont du Louvre, L, 375.

Guienne est nommé héraut d’armes de Jeanne d’Arc, VIII, 268.

Guienne (mad. de), veuve du dauphin Louis, et femme en sec. noces du connétable de Richemont, refuse les offres que lui fait le Roi de rester à Chinon, et se rend auprès de son mari à Parthenay, VIII, 446.

Guierche de Recanat (le capit.), commandant de S.-Martin, est pris au siége de cette place, et pendu un pain au cou, XXIX, 147.

Guierche (le vicomte de La), gouverneur pour la Ligue du haut Poitou et de la Marche, est battu par les royalistes, et se noie dans la Creuse avec une partie de son infanterie et de sa cavalerie, la plupart Espagnols, XL, 297.

Guiffars (Gilbert), chevalier anglais, est fait prisonnier à la bataille de Pontvallain, V, 89.

Guignard (Jean), jésuite, est condamné par arrêt du parlement à être pendu, comme ayant enseigné le régicide, et comme complice de J. Chastel, XXXVI, 291 ; XLII, 383 ; XLVII, 109 et suiv.

Guignes, comte de Forest, se croise à Cîteaux, I, 128. Manque aux promesses qu’il avoit faites aux chefs croisés, 130.

Guillaume, duc de Hollande, substitué au landgrave de Thuringe pour remplacer Frédéric II déposé au concile de Lyon, se maintient long-temps contre Conrad et Frédéric, II, 88.

Guillaume, duc de Hollande, assemble des troupes pour secourir l’évêque de Liége, VII, 242. Livre combat au comte de Peruvez, 243. Soumet le pays de Liége, 244.

Guillaume, évêque de Paris, essaie de détourner le Roi de son projet de croisade ; raisons qu’il fait valoir, II, 91.

Guillaume, comte de Flandre, se croise avec le Roi, II, 203. Repousse vigoureusement les Turcs et en tue un grand nombre, 263. Est conduit dans une galère avec d’autres seigneurs prisonniers pour être conduit à Damiette, 292. Va parler aux émirs pour savoir d’eux les nouvelles conditions du traité, 297. Retourne en France, 305.

Guillaume, duc de Juliers, meurt le 31 mars 1609, sans laisser de successeur, XLVIII, 242.

Guillaume, duc de Saxe, second fils de Jean-Frédéric, électeur, vient se joindre à l’armée du Roi avec 2,000 reîtres, XXXII, 203.

Guillaume-le-Bâtard obtient l’investiture de la Normandie ; son caractère ; est désigné par Édouard, roi d’Angleterre, pour lui succéder ; favorisé par le Pape et plusieurs seigneurs français, descend en Angleterre, IV, 27. Défait Harold, beau-frère d’Édouard, et devient maître absolu d’Angleterre ; refuse de céder, comme il l’avoit promis, le duché de Normandie à son fils aîné Robert, 28. Est enfin obligé de remplir sa promesse ; meurt en faisant la guerre contre le roi de France, 29.

Guillaume-le-Roux, second fils de Guillaume-le-Bâtard : son caractère ; succède à son père ; s’empare de la Normandie en l’absence de son frère Robert ; veut envahir la France, IV, 29. Est tué à la chasse, 30.

Guillermé (le capit.), du parti de la Ligue, est blessé lors de la réduction de Beaune, et meurt de sa blessure, XLIII, 24.

Guillery. Les fameux voleurs de ce nom sont pris par M. Parabelle, gouverneur de Niort, et rompus vifs, XLVIII, 171.

Guillet, receveur pour le Roi en Brouage, est pendu par ordre de la reine de Navarre, XXII, 233.

Guillon, contrôleur, meurt à l’âge de 80 ans, laissant de grands biens, XLVIII, 172.

Guillon (le substitut), s’étant présenté pour être reçu conseiller, est renvoyé par insuffisance, XLVIII, 37. Est reçu quelque temps après, 154.

Guillotière (La), excellent cosmographe, meurt sans biens ; son talent pour les cartes, XLVII, 94.

Guion d’Ebelin, connétable de Chypre, est envoyé de la part des prisonniers chrétiens auprès du Roi pour connoître le traité qui venoit d’être conclu avec le Souldan, est conduit dans une galère avec d’autres seigneurs pour être conduit à Damiette, II, 289. Se confesse à Joinville, 296.

Guion, frère de Guillaume, comte de Flandre, se croise avec le Roi, II, 203. Se distingue à la bataille de la Massoure, 253.

Guionvelle (le sieur), chef de protestans, s’empare de Verdun dans l’absence du commandant de la place ; défait le comte de Crusille, XXXV, 366. (Mém. de Tavannes.) — Enlève le sieur de Brion dans sa maison, et y met tout au pillage, XL, 211. (Mém. de Cayet.)

Guise (le comte de), plus connu sous le nom de duc de Nemours, est tué à Cerisolles, XIV, 444.

Guise (Claude de Lorraine, seign. de), contribue à la déroute des Suisses à la bataille de Marignan, XVI, 100. (Mém. de Bayard.) — Ses richesses, son ambition, XVII, 161. Prédiction de François I à son sujet, 162. (Introd.) — Épouse à Paris Antoinette de Bourbon, sœur de Charles, comte de Vendôme, 232. Passe la rivière de Behaubie, et met les Espagnols en fuite, 322. Attaque les Anglais dans un jardin, et les défait tous, 397. Rassemble des troupes en Champagne, 431. Se met à la poursuite des lansquenets, 432. Taille en pièces leur arrière-garde, 433. Avec 6,000 hommes défait et taille en pièces, près de Savernes, 15,000 paysans soulevés par Muncer, XVIII, 6. Comment il fait entrer de la poudre dans la ville de Peronne, assiégée par le comte de Nassau, XIX, 171. Reprend Montmédy, 376. (Du Bellay.) — Est rappelé à la cour, XX, 38. Sacrifie tout à l’élévation de son fils aîné, 39. (Introd.) — Obtient le gouvernement de Bourgogne ; marie sa fille aînée au comte d’Aumale, XXIII, 409 ; son fils aîné à la fille du duc de Ferrare, 410. (Mém. de Tavannes.)

Guise (François, duc de), est envoyé en Guyenne avec Anne de Montmorency pour apaiser la révolte qui s’y est élevée, XX, 45. Montre quelques sentimens d’humanité envers les rebelles qu’on punit cruellement, 46. À la mort de son père prend le titre de duc de Guise ; son dévoûment à la duchesse de Valentinois ; ses plans ambitieux ; il fait ôter les sceaux au chancel. Olivier, et le fait remplacer par Bertrandi, 47. Est chargé de défendre Metz, 53. Fortifie cette ville ; y établit une police admirable, 54. Sa réponse à don Louis d’Avila, général de l’armée impériale, qui lui fait redemander un de ses esclaves réfugié dans Metz, 55. Il harcelle l’armée de l’Empereur, qui se retire près de Thionville, et lui fait un grand nombre de prisonniers ; soins généreux qu’il prend des ennemis malades ou mourans ; il donne aux catholiques une preuve de l’ardeur qu’il mettra à défendre leur cause, 57. Part pour l’Italie, laissant au cardinal son frère le soin des intérêts de sa maison, 70. Se croyant trahi par le cardinal Caraffe, il s’oublie jusqu’à le frapper ; rappelé en France, il se hâte d’y venir prendre la première place du royaume, 74. Propose dans le conseil du Roi de faire le siége de Calais, 75. S’empare de deux forts de cette place ; se rend maître de la ville par capitulation, et y établit une colonie toute française, 76. Fait conclure le mariage de sa nièce Marie Stuart avec le Dauphin ; assiége Thionville, 77, qui se rend comme Calais, et d’où l’on fait sortir toute la population, 78. Il porte les défis les plus violens à l’amiral de Coligny dans l’assemblée des notables tenue à Fontainebleau, 92. Retiré à Joinville, il est rappelé par le connétable et le roi de Navarre, 101. Est blessé à Vassy en se rendant à Paris ; le massacre qui a lieu dans cet endroit devient le signal de la guerre civile, 102. Le duc est reçu à Paris aux acclamations du peuple, 103. Ramène les catholiques au combat, et gagne la victoire à la bataille de Dreux ; use noblement de la victoire ; traite le prince de Condé son prisonnier comme un ami malheureux, 110. Propose de faire le siége d’Orléans ; marche sur cette ville ; s’empare des ouvrages extérieurs de la place ; est assassiné, 112. (Introd.) — Fait le siége de Thionville ; détails sur ce siége et sur la conduite du duc, XXI, 428 et suiv. Fait assiéger Arlon, qui est prise, 462. Demande au Roi de l’argent pour faire de la vaisselle à Montluc, 471. (Comm. de Montluc.) — Est envoyé en Italie par Henri II, XXIV, 186. Arrive à Turin, 188. Prend Palvoisi, marche vers Rome ; n’ose s’engager dans le royaume de Naples ; frappe le marquis Antoine Caraffe avec un plat d’argent, 189. Offre la bataille au duc d’Albe, qui la refuse ; avertit le Roi des pourparlers de paix du Pape avec le roi d’Espagne, 190. Permet un duel entre un Français et un Italien, 191. S’embarque à Ostie avec une partie de ses forces pour revenir en France, 203. Obtient par la faveur de la duchesse de Valentinois la lieutenance générale, 212. Projette une entreprise contre Calais, 214. L’exécute après s’être rendu maître des forts de Nieulay et de Richeban, 215. Investit Thionville, qui se rend par capitulation, 222. Est mis en grand crédit par François II, 256. Révoque le cardinal de Tournon ; rétablit le chancel. Olivier ; gagne les maréchaux S.-André et Brissac ; fait éloigner les princes du sang en leur donnant des commissions ; érige des chambres ardentes contre les huguenots ; fait sacrer le Roi à Reims, exécute les articles du traité de paix, 258. Reproches faits aux Guise, 259. Ils conseillent au Roi d’assembler les États, 288. Se proposent de faire faire le procès au prince de Condé ; promettent au Pape et au roi d’Espagne de chasser les huguenots du royaume, 291. Tout le pouvoir tombe dans les mains du duc ; par politique il se retire de la cour, laissant en apparence le maniement des affaires au roi de Navarre et au connétable, 325. Instruit des projets du prince de Condé, revient à Paris, d’où il chasse les Châtillon ; massacre de Vassy, 326. Fait un accord avec le prince de Condé près de Fontainebleau ; amène le Roi à Paris, 327. Essaie de gagner la Reine mère ; conférence de Beaugency, 333. Fait le siége de Bourges, qui se rend par composition ; et de Rouen, qu’il emporte d’assaut, 375. Gagne la bataille de Dreux, 379. Assiége Orléans ; est assassiné par Poltrot, 393. (Mém. de Tavannes.) — Il fait canonner le camp du marq. Albert de Brandebourg, et l’oblige à s’éloigner de Metz, XXVII, 98. Fait prêter serment de fidélité au Roi, aux chanoines et échevins de la ville, 100. Vient au siége de Thionville, 350. Après des attaques inutiles, il remet à Vieilleville la conduite du siége, 354. S’oppose à ce que la ville soit rasée, 367. Fait raser Arlon, 369. À la mort de François II, se retire à Paris, où il forme une ligue pour abattre le parti des huguenots, 461. Gagne la bataille de Dreux, XXVIII, 61. Sa lettre au Roi pour lui demander à être autorisé à nommer un maréchal de France à la place de S.-André, 84. Réponse du Roi, qui lui annonce qu’il a nommé Vieilleville, 87. Lettre de félicitation qu’il écrit au maréch. de Vieilleville, 91. Il est déclaré lieutenant général du royaume, et se dispose à faire le siége d’Orléans, 92. (Vieilleville.) — Est nommé par le maréchal de Brissac, n’étant encore que duc d’Aumale, pour commander à sa place, XXIX, 530. Assiége Vulpian, qui capitule, 540. Assiége Montcalve, qui se rend, 545. Son départ pour l’Italie, XXX, 75. Belles paroles au Roi sur le traité de paix de Cateau-Cambresis, 267. Pouvoir donné à M. de Guise après la bataille de S.-Quentin, 477 et suiv. (Du Villars.) — Il est envoyé à Metz pour la défendre, XXXI, 125. Observe la marche de Charles-Quint, 141. Fait fortifier Verdun, 142. Son humanité envers les soldats de l’Empereur après la levée du siége de Metz, 178. Il fait rendre à Dieu de solennelles actions de grâces de la retraite de l’Empereur et de son armée, 181. Noms des seigneurs qui imitent son exemple, 182. Est envoyé en Italie, où il prend d’assaut Valence sur le Tésin, 430. Revenu auprès du Roi, il forme le projet de reprendre Calais ; marche en Picardie, XXXII, 139. Comment il trompe les ennemis ; attaque et prend le petit fort de Nieulay, 140. Fait attaquer en même temps les deux forts de Nieulay et Risban, et s’en rend maître, 142. Assiége et prend le château de Calais, 144. Reçoit la ville à composition ; articles de la capitulation, 147. Description de la place de Calais, 149. Investit la place de Guines, 151. Emporte la ville d’assaut, 155. Reçoit le château par capitulation ; articles de cette capitulation, 156. Fait raser et démolir la place, 157. Prend le château de Hames, 158. Commande une partie de l’armée au siége de Thionville, 178. Se rend maître d’Arlon, qui est ruinée et démantelée, 195. Éprouve une grande perte par le feu, 197. (Comm. de Rabutin.)

Envoyé pour défendre Metz, il passe par Toul, où il établit le meilleur ordre possible, 257. Comment il est reçu à Metz, 258. Fait faire des ouvrages pour la défense de la place, 259. Met lui-même la main à l’œuvre, ainsi que les seigneurs qui l’accompagnent, 260. Pourvoit par diverses ordonnances à l’approvisionnement, 261. Exerce les soldats de la garnison ; prend des mesures pour y maintenir le bon ordre et l’union ; détails sur les travaux qu’il ordonne, 264. Fait transférer dans des églises de la ville les reliques et cercueils des princes ensevelis dans l’abbaye de S.-Arnoul qu’il fait abattre, 269. Fait enlever tous les blés et abattre tous les moulins qui sont sur le chemin de l’Empereur, 276. Fournit la ville de provisions pour un an, 279. Fait revenir à Metz le capit. La Prade et la garnison de Rodembach qu’il commande, 285. Envoie plusieurs fois faire reconnoître l’armée de l’Empereur, qui s’approche de Metz, 287. Fait sortir de la ville toutes les personnes inutiles à sa défense, 300. Prend des mesures pour la tranquillité et la propreté de la ville, 301. Distribue les princes et capitaines dans les différens quartiers, 302. Dommages qu’éprouvent chaque jour les ennemis par les sorties qu’il ordonne, 304. Le duc envoie le seign. Thomas Delveche informer le Roi de l’état de la place, et lui fait donner le conseil d’attaquer la place de Hesdin, 317. Se trouve en danger d’être emporté d’un coup de canon, 319. Ordonne de nouvelles dispositions pour la défense de la ville, après l’arrivée de l’Empereur à son camp, 338. Son activité et ses soins à faire réparer les brèches faites par les batteries ennemies, 342. Il prend de nouvelles mesures pour assurer l’approvisionnement de la place tout le temps que pourra durer le siége, 355. Fait battre de la monnoie au nom du Roi pour la solde des troupes, 357. Retient prisonnier un trompette envoyé par le marq. Albert, qui a retenu le premier un de ses trompettes, 367. Comment il pourvoit à la sûreté d’une tour de la ville appelée la tour d’Enfer, 373. Son humanité envers les soldats ennemis malades, et envers le seign. espagnol Roumero, 389. Fait faire une procession générale pour rendre grâce à Dieu de la levée du siége ; il y assiste avec tous les princes et seigneurs présens, 400. Fait brûler des livres contenant une doctrine réprouvée ; fait rentrer les habitans qui ont eu ordre de sortir ; rétablit l’ancienne police de la ville ; fait faire la montre générale aux gens de guerre, 401. Établit pour gouverneur le seign. de Gonnor, et s’en retourne auprès du Roi, 402. (Siége de Metz.) — Il est envoyé au secours du pape Paul IV ; état des forces qu’il conduit, 475. Manquant de tout et ne pouvant faire la guerre, départ son armée dans les garnisons et dans les terres de l’Église ; tombe malade, 477. Revenu auprès du Roi, il est chargé de la conduite des affaires de la guerre, 488. Supplie S. M. de lui permettre de tenter une entreprise sur Calais ; prend de force le pont de Nieulay, 489. Se rend maître du château de Calais, 490. Après la reddition de Calais, prend Guines, assiége Thionville, 491. Emporte une tour de la ville ; reçoit la place à composition, 492. (Mém. de La Chastre.) — Après la mort de Henri II, il dispose des affaires avec son frère le cardinal, XXXIII, 20. Son éloge, 21. Est pourvu de l’état de grand-maître : ce qui déplaît au connétable, et devient la cause des inimitiés entre les Guise et les Montmorency, 23. Sa prudence pour prévenir le complot des conjurés d’Amboise, 49. Il est nommé lieutenant général ; lettres patentes publiées à cet effet par le Roi, 52. Envoie le comte Rhingrave en Allemagne pour entretenir les princes dans l’alliance du Roi, et faire des levées de lansquenets, 98. Répond au discours de l’amiral touchant la garde nouvelle du Roi, 103. Fait changer le lieu désigné pour la tenue des États, et le fait fixer à Orléans, 110. Motifs de ce changement, 111. Vient à Paris ; joie du peuple à son entrée, 168. Prend la ville de Rouen, qui, contre ses ordres et ceux du Roi, est pillée et saccagée, 211. Décide lui seul du succès de la bataille de Dreux, 245. Va trouver le Roi et la cour à Rambouillet ; rend compte de la bataille, 251. Donne des éloges aux généraux amis et ennemis ; parle peu de lui-même, 252. Est nommé lieutenant général de l’armée en l’absence du connétable, 253. Prend Étampes et Pluviers, 254. Se dispose à faire le siége d’Orléans, 261. Se rend maître du faubourg de Portereau, 267. Assemble un conseil pour délibérer sur les propositions envoyées par le maréch. de Brissac, 268. Discours qu’il y tient pour les combattre, 269. Envoie au Roi sa résolution, 274. Est assassiné par Jean de Meré, dit Poltrot, 276. Meurt de ses blessures, 277. La ville de Paris lui fait des funérailles fort honorables, 279. (Castelnau.) — Se rend maître de Rouen, XXXIV, 161. Après la bataille de Dreux, vient camper devant Orléans, 180. Est tué par Poltrot, 184. (La Noue.) — Vers faits par les protestans et par les catholiques à son occasion, XLV, 58. (L’Estoile.) — Voyez l’art. Aumale (Franc. de Lorraine, duc d’).

Guise (Henri, duc de), fils de François, se renferme dans Poitiers, et défend cette ville contre l’amiral de Coligny, XX, 136. Irrité de ce que les conseils de l’amiral lui ont enlevé sa maîtresse, il aposte un meurtrier pour l’assassiner, 150. Excite les assassins de Coligny à consommer leur crime, 157. Remporte une victoire près de Dormans sur le duc d’Alençon ; reçoit au visage une blessure qui lui fait donner le nom de Balafré, 180. Se sert du mécontentement des peuples pour former une ligue formidable contre les protestans, 183. Profite habilement des circonstances ; ses qualités, 196. Surprend les étrangers près de Chartres, et les disperse ; est appelé le libérateur de la France, 203. Se rend à Nancy, où se réunit toute la maison de Lorraine ; résolutions violentes prises contre le Roi dans cette réunion, 204. Appelé par les Seize, il s’avance jusqu’à Soissons, où il reçoit défense de paroître à Paris ; entre dans la capitale malgré cette défense ; comment il y est reçu par les Seize et par le peuple, 205. Descend chez la Reine mère, qui le conduit au Louvre ; s’avance hardiment vers le Roi, qui lui reproche sa désobéissance ; comment il échappe au danger qu’il court ; donne ses ordres aux Seize ; prend des précautions pour sa sûreté ; demande au Roi l’éloignement de d’Épernon, qui lui est refusé, 206. Se déclare le protecteur des Suisses, et les renvoie orgueilleusement au Roi ; va voir le président Achille de Harlay, le presse d’assembler le parlement ; frappé d’admiration pour sa fermeté, il n’ose attenter à sa liberté, 208. Élève ses prétentions ; demande la lieutenance générale du royaume, et la convocation des États généraux à Paris, 209. Exprime dans les termes les plus offensans le regret et le dépit d’avoir été trompé par la Reine mère, 210. Est nommé généralissime des armées, 212. Reçoit de toutes parts des avis alarmans, 216. Y reste sourd ; assiste à un conseil extraordinaire ; fait paroître quelque émotion ; appelé chez le Roi, est assassiné dans son antichambre, 217. (Introd.) — Est blessé à Dormans, XXV, 172. Est envoyé pour tuer l’amiral, 297. Poursuit en vain Montgommery au massacre de la S.-Barthelemy, 298. (Mém. de Tavannes.) — Est envoyé à Poitiers par le duc d’Anjou pour défendre cette ville contre les huguenots ; repousse le capit. Piles, déjà maître d’un faubourg, XXXIII, 465. Ranime par sa bonne conduite la valeur des assiégés, 469. Après la levée du siége, va trouver le Roi à Tours, 474. (Castelnau.) — Sa conduite dans la journée de la Saint-Barthelemy, XXXIV, 72. (Mém. de Mergey.) — Défend la ville de Poitiers avec beaucoup de gloire, 267. (Mém. de La Noue.) — Frappe et renverse le jeune Vautabran dans le palais du Roi ; quelques détails sur cet événement, XXXV, 99. (Mém. de Bouillon.) — Demande au duc d’Anjou la permission d’aller à la guerre, ce que le prince lui accorde à regret ; va se jeter dans Poitiers, qu’il défend, 299. Défait 2,000 reîtres à Dormans, 309. Prend les armes contre le Roi ; s’empare de Châlons en Champagne, 316. Obtient du Roi la ville et le château d’Auxonne, 325. S’attribue tout l’honneur de la victoire de Chartres, et s’en fait un mérite auprès des Parisiens, 329. Défait et bat les reîtres, commandés par le baron d’Aune, au bourg d’Escury près de Dourdan, XXXVI, 99. Poursuit les Suisses dans leur retraite ; brûle et pille plusieurs villages de leurs frontières, 101. Vient à Paris trouver le Roi ; détails curieux sur cette arrivée, 104. Excite une grande fermentation dans la ville, 107. Y commande en maître, 111. Va rejoindre le Roi à Chartres après la conclusion du nouvel édit de réunion ; comment il en est reçu, 113. (Tavannes.) — Sa conduite aux États de Blois, XXXVII, 397. Il essaie de se rendre maître de la citadelle d’Orléans, 401. (J. A. de Thou.) — Fait la guerre à Sedan et à Jametz ; puis une trève avec le duc de Bouillon, XXXVIII, 317. Vient trouver le Roi à Meaux pour se plaindre de plusieurs choses qu’il dit avoir été faites contre l’édit et l’accord de Nemours, 318. De concert avec le duc de Mayenne, il attaque les reîtres à Vimory, les bat, mais perd beaucoup de monde, 338. Tente contre eux une double entreprise qui ne réussit point, 339. En tente une nouvelle qui réussit et relève son courage, 340. Il poursuit les reîtres jusqu’aux montagnes de S.-Claude, 342. Vient à Paris malgré le Roi ; comment il y est reçu par la Reine et par le peuple, 351. Refuse d’apaiser le trouble causé par les barricades ; sa réponse à la Reine mère, 356. Après la sortie du Roi de Paris, il se rend au Palais, fait cesser le trouble ; est obéi des Seize et du peuple, 357. Publie des lettres dans lesquelles il se justifie de la journée des Barricades, 361. En adresse une particulière au Roi, 362. Jugemens portés dans le public sur ces lettres, 378. Il assemble des forces à Paris, 380. Signe avec les deux Reines et le cardinal de Bourbon un traité en 32 articles, connu sous le nom d’édit de réunion, 396. Favorise les prétentions de Balagny sur la principauté du Cambresis ; conclut un traité avec lui, 420. Fait supprimer à l’impression un passage du discours du Roi à l’ouverture des États de Blois, dans lequel lui et les princes de la Ligue étoient accusés, 440. Détourne le Roi de faire la guerre au duc de Savoie, qui s’est emparé du marquisat de Saluces, 448. Sa mort ; divers récits à ce sujet, 463. Ses qualités, 476. (Mém. de Cayet.) — Il remercie le Roi du pouvoir qu’il lui donne, ne lui demandant que l’assurance de sa bonne grâce, XLIV, 73. Sa modération à l’égard du duc d’Épernon, 75. (Villeroy.) — Est blessé près de Fismes dans un combat que lui livre Thoré de Montmorency, XLV, 122. Prend hautement la défense du jeune d’Entragues, menacé de la mort pour son combat avec Quélus et Maugiron, 169. Demande à messieurs de la Sorbonne s’ils sont assez forts avec la plume ; sinon qu’il le faut être avec l’épée, 285. S’empare de Châlons-sur-Marne, 289. Sort de Paris pour aller à Châlons, où il s’occupe de ruiner l’autorité du Roi, 311. Défait les reîtres à Vimory et au bourg d’Auneau ; épitaphe sur cette victoire dans l’église de Saint-Claude, 341. Fait un voyage à Rome déguisé ; reçoit du Pape une épée gravée de flammes, et les armes du prince de Parme, 346. Vient à Paris contre l’ordre du Roi, 359. Traverse les rues aux cris de vive Guise ! 360. Établit pour gouverneur de la Bastille J. Leclerc, procureur au parlement ; offre une sauve-garde à l’ambassadeur d’Angleterre ; curieux entretien du comte de Brissac et de l’ambassadeur à ce sujet, 361. Vers faits sur le jeu de prime, auquel le duc jouoit souvent, 362. Est tué par ordre du Roi, 376. Son corps est mis en pièces, puis brûlé et réduit en cendres, 378. Détails donnés sur cette mort par Miron, médecin du Roi, 448 et suiv. (Mém. de L’Estoile.) — Vient à Paris malgré la défense du Roi ; comment il est reçu par le peuple, par la Reine mère et par le Roi, XLIX, 288. Prend la résolution de faire faire des barricades, 290. (Groulard.)

Guise (Ch. de Lorraine, duc de), fils de Henri de Guise, gardé avec soin dans le château de Tours depuis la mort de son père le Balafré, parvient à s’échapper ; par quel moyen, XX, 251. Se rend à l’armée de la Ligue, 252. (Introd.) — XXXVI, 196. Se soumet à Henri IV ; réduit la Provence ; en est nommé gouverneur, 283. Reçoit à Marseille Marguerite d’Autriche et l’archiduc Albert allant en Espagne, 366. (Cheverny.) — Détails sur son évasion du château de Tours, XL, 285 et suiv. Il est reçu à Bourges par La Chastre, 288. Fait sa soumission au Roi, et lui remet la ville de Reims, XLII, 336. Rétablit la paix en Provence, XLIII, 201. Comment il devient maître de Marseille, et la range sous l’obéissance du Roi, 207 et suiv. (Mém. de Cayet.) — S’échappe du château de Tours, XLIV, 235. (Villeroy.) — XLVI, 175. Il écrit aux États qu’il va se joindre à eux après qu’il aura livré combat à M. de Nevers, 380. Les Espagnols, les prédicateurs et les Seize favorisent son élection au trône, 459. Il menace de faire mourir le premier qui l’appellera roi, 463. Fait son accord avec Henri IV, et vient à Paris, XLVII, 115. Accueil que lui fait le Roi, 116. Réduit la ville de Marseille sous l’obéissance de S. M., 162. Vers faits contre lui à l’occasion de la prise de Calais par le cardinal d’Autriche, 165. Tue à coups d’arquebuse une lionne qui a étranglé un de ses laquais, XLVIII, 112. Fait de solennelles protestations devant le parlement de son affection sincère au bien de l’État, XLIX, 5. Conseille à la Reine de donner ordre à la porte S.-Antoine, afin qu’il n’y advienne quelque tumulte, 9. Paroles que lui adresse une femme du peuple sur ses salutations, 60. Épouse madame de Montpensier, fille de Henri de Joyeuse, 169. (L’Estoile.) — Vient au parlement, après la mort du Roi, protester de son dévouement au service de l’État, 251. (Relat. de Gillot.) — Se déclare du parti du Roi, et conserve un grand crédit, étant aidé par M. et mad. de Conti, L, 119. Épouse mad. de Montpensier, 129. Comment les difficultés qui se présentent à ce mariage sont aplanies, 130. Est nommé pour commander l’armée qui doit suivre le Roi à Bordeaux, 289. Épouse au nom du Roi l’infante d’Espagne à Burgos, 315. L’amène en France, 316. Contraint M. le prince à se retirer dans les villes huguenotes, 322. Danger qu’il court par l’écroulement d’un plancher, 329. Va joindre les princes retirés à Soissons après la détention de M. le prince de Condé, 354. Revient à la cour avec le prince de Joinville, 358. Prend plusieurs places du Rethelois, et s’avance sur la Meuse pour s’opposer au passage de 1,200 reîtres, 372. Bat l’armée navale des Rochellois, et reste maître du champ de bataille, 548. Se déclare ouvertement contre le cardinal de Richelieu ; pourquoi, LI, 168. (Fontenay-Mareuil.)

Guise (Jean), cardinal de Lorraine, frère du duc Claude, est éloigné de la cour ; il prépare l’élévation de sa famille par ses libéralités excessives ; ses nombreux bénéfices, XVII, 161. (Introd.) — Est envoyé en Italie auprès de l’Empereur, XVIII, 362. Accord qu’il fait avec Ant. de Lève, commandant des troupes allemandes, 367. Arrive auprès de l’Empereur, 370. Propositions qu’il lui fait au nom du Roi ; comment elles sont reçues par l’Empereur, 371. Seconde conférence ; comment elle se termine, 374. Remontrances du cardinal au Saint-Père sur la conduite de Charles-Quint, 405. Nouvelle et dernière conférence avec l’Empereur, 416. Revient en France rendre compte au Roi de l’inutilité de sa négociation, 418. Est choisi pour annoncer au Roi la nouvelle de la mort du Dauphin, XIX, 80. (Du Bellay.)

Guise (Alex.), fils posthume du duc Henri de Guise, est tenu sur les fonts par la ville de Paris et par la duchesse d’Aumale ; magnifique cérémonie à cette occasion, XLV, 391. (Mém. de L’Estoile.) — Tue en duel le baron de Lux, L, 204 ; et son fils dans un autre combat où il est lui-même légèrement blessé, 207. Détails curieux sur ce duel, 208. La Reine lui donne la lieutenance de roi de Provence, 209. Meurt d’un éclat de canon, 248. (Fontenay-Mareuil.)

Guise (madem. de) tombe malade d’une maladie de galanterie ; vers faits sur elle, XLVII, 174.

Guise (madame de) dit au curé de S.-André que la plupart des prédicateurs ne sont que des séditieux, qui, au lieu de prêcher l’Évangile, prêchent le meurtre et le sang ; se vante à lui d’avoir été à la messe du roi de Navarre, et de l’avoir baisé plusieurs fois, XLI, 504.

Guise (Louis, cardinal de), meurt à l’âge de 84 ans ; pourquoi on l’appela le cardinal des boutteilles, XLV, 166.

Guise (le cardin. de), frère de Henri et du duc de Mayenne : son influence sur le clergé, son ambition, ses qualités, XX, 196. Est fait prisonnier après l’assassinat de son frère, 217. Périt lui-même le lendemain, 218. (Introd.) — Fait brûler en sa présence le château de Brème, appartenant au duc de Bouillon, pour se venger du brûlement de l’abbaye de S.-Urbain, XLV, 340. Est assassiné par ordre du Roi ; son corps est mis en pièces, puis brûlé et réduit en cendres, 378. Détails sur cette mort par Miron, médecin du Roi, 448 et suiv. (L’Estoile.)

Guiton, maire de La Rochelle, prend des mesures rigoureuses pour ménager les vivres à la garnison de cette place, LI, 99. Détourne les Rochellois de se rendre, 106. Harangue mess. d’Angoulême et Schomberg, et leur remet les clefs de la ville, 117.

Guitry (le seign. de) est blessé à l’assaut du boulevard d’Orléans, VIII, 142.

Guitry-Bertichères, envoyé par La Noue aux protestans de delà la Loire pour prendre les armes, avance de dix jours l’époque fixée pour recommencer la guerre, XXXV, 101. Danger auquel il les expose par cette précipitation ; détails sur ce sujet tirés des Mémoires de la femme de Duplessis-Mornay, 102. Se rend à Mantes, où il est engagé par ordre du Roi à mettre bas les armes, 107. Obtient par le moyen du vicomte de Turenne un sauf-conduit pour aller trouver le Roi, 110. Il paroît devant S. M., et cherche à justifier la prise d’armes des protestans, 111. Est renvoyé, 112. (Mém. de Bouillon.) — Bat un parti de ligueurs devant Neufchâtel ; soumet cette place, XXXIX, 265. (Mém. de Cayet.)

Guitry, huguenot, se bat en duel contre M. Fleuri, catholique ; tous deux sont blessés, XLVIII, 256.

Guron (le capit.), chef protestant, assiége et prend Lusignan, XXXIII, 464.

Guron (M. de) est envoyé par le Roi en Italie pour exhorter le Pape et les Vénitiens à empêcher que les Espagnols ne se rendent maîtres de Casal, et gagner M. de Savoie ; ses démarches devenant inutiles, il se jette dans Casal, LI, 93.

Guy, comte de Forest, est renversé et a la jambe brisée dans le combat que le comte d’Anjou livre aux Sarrasins sur les bords du Thanis, II, 234.

Guy, patriarche de Jérusalem, conseille au Roi de retenir dans Damiette tous les vivres, et de faire transporter tous les meubles chez le légat, II, 220.

Guy, seign. de Saulx, prend les armes avec d’autres seigneurs de Bourgogne contre Eudes III, XXIII, 144. Se laisse gagner par ce duc, mais n’obtient rien de lui ; averti qu’Eudes veut sa ruine, il a recours à saint Louis ; le château de Saulx est mis en dépôt dans les mains du Roi ; Philippe-le-Bel le donne à Eudes IV, et l’enlève à la famille de Saulx, 145 ; ainsi que la moitié du bourg de même nom qui lui étoit restée ; lettres d’échanges qui prouvent que le château de Saulx-le-Duc appartenoit à ceux de Saulx, 146. Armoiries de Guy de Saulx et de ses descendans, 149.

Guy, châtelain de Coucy, prend la croix, I, 102. Se montre contraire au rétablissement d’Alexis, 174. Meurt en mer à la vue d’Andros, 180.

Guy de Brimeur, seign. d’Imbercourt, lieutenant du duc de Bourgogne à Liége, est fait prisonnier par les Liégeois, X, 285. Assiste à l’assaut livré à cette ville, 288. (La Marche.) — Conseille au duc de Bourgogne de renvoyer les otages des Liégeois, XI, 443. Comment il parvient à entrer dans Liége, 451. Est fait prisonnier dans cette ville, 474. (Mém. de Comines.)

Guy-le-Bouteiller, un des chefs de la garnison de Rouen, prête serment de fidélité à Henri ; reçoit de ce prince La Roche-Guyon et autres seigneuries ; trahit le secret de quelques bourgeois de Rouen, VII, 304.

Guy de Guivelins et son frère Baudouin, réunis à Gauthier de Châtillon, repoussent vigoureusement les Turcs, II, 261.

Guy Malvoisin est blessé en se défendant vaillamment contre les Turcs, II, 262. Au nom des barons conseille au Roi de retourner en France, 315.

Guyfray, chevalier du Dauphiné, ramène les Français au pont du Garillan, et délivre le chevalier Bayard, que les Espagnols emmenoient prisonnier, XV, 254.

Guyfray (Guigo), fils du seign. de Routières, âgé de 17 ans, renverse l’enseigne des arbalétriers de Rinaldo Contarin, et le fait prisonnier, XV, 300.