Table générale et analytique, 1re série/H

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H

Hacquembac (P. de), maître de l’artillerie du duc de Bourgogne, bombarde Dinant, X, 257.

Hacqueville (de), gentilh. de Brie, est décapité aux halles pour avoir tué sa femme, et un gentilhomme qu’il accusoit d’abuser d’elle, XLV, 100.

Hacqueville (d’), du parti du Poi, est tué à la bataille d’Yvetot, XXXVI, 211 ; XLVI, 252.

Hacqueville, commandant de Pont-Audemer, rend cette ville par composition à M. de Villars, XLVI, 268.

Hacqueville (le présid. de) harangue le parlement à sa rentrée, et parle pour la continuation des armes et de la guerre, XLVI, 293. Se présente au Roi après son entrée à Paris ; accueil qu’il en reçoit, XLVII, 6.

Hagenbach (P. de), gouvern. du comté de Ferette pour le duc de Bourgogne, convaincu de violences et de concussions, est mis à mort par les Suisses, XII, 111 et 193.

Halberstat (l’évêque d’) se rend à Venise, I, 146.

Hallancourt, picard, homme d’armes du seign. d’Imbercourt, empêche lui deuxième les habitans de Villefranche de fermer leurs portes, et pénètre dans cette ville, XVII, 259.

Hallewin (Ant. de), chevalier flamand, joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 342.

Hallier (M. Du), capit. des gardes, arrête par ordre du Roi le maréchal d’Ornano, LI, 9 ; et mess. de Vendôme, 12.

Hallot (Franç. de Montmorency Du) est assassiné traîtreusement et de sang froid par le marq. d’Alègre, XLVI, 274.

Halluin, sieur de Piennes, est déclaré duc, XLV, 356.

Halot (Michel Bourrouge Du) est roué à Angers pour avoir livré, d’après l’ordre verbal du Roi, le château d’Angers aux huguenots, XLV, 301.

Ham (Eudes de) prend la croix, I, 104.

Ham (Hugues de), seign. du Vermandois, se hâte de porter à Constantinople la triste nouvelle de la bataille d’Audrinople, I, 360.

Hames (le seign. de) est tué à la bataille de Montlhéry, X, 240.

Hansclaur, espion de M. de Vieilleville, est tué au siège de Thionville, entrepris d’après le rapport que lui-même a fait de l’état de cette place, XXVII, 330 et 360.

Haraucourt, seign. de Lorraine, est blessé au siége de Hesdin, XIX, 210.

Haraucourt (Guill. de), évêque de Verdun, invente des cages de fer de la hauteur d’un homme, et est enfermé pendant 14 ans dans la première qui fut faite, XII, 402.

Harchies (Jacq., seign. de), est fait chevalier banneret par le duc de Bourgogne, X, 105. Est chargé du commandement d’Abbeville, 280. Joûte au mariage du duc de Bourgogne, 368.

Harcourt (Jacq. de) rend par composition le Crotoy ; désire se rendre maître de la place de Parthenay, appartenant au seigneur de ce nom, dont il étoit neveu ; comment il s’y prend pour exécuter son projet, VIII, 135. Comment il y échoue et trouve la mort, 136.

Hardy (Jean), accusé d’avoir tenté de faire empoisonner le Roi à la sollicitation du duc de Bourgogne, est arrêté et conduit à Paris, XIII, 439. Est condamné à être écartelé, 443.

Harecour (messire Jacq. d’) fait prisonnier le comte de Harecour son parent, et le retient à Crotoy, VII, 302. Abandonne le parti du duc de Bourgogne et embrasse celui du Dauphin, 338.

Harlay (Achille de), premier président du parlement de Paris ; sa résistance héroïque au duc de Guise, XX, 208. Sort de la Bastille moyennant une rançon de 10,000 écus ; va présider le parlement de Tours, 230. (Introd.) — Revient à Paris avec le parlement de Tours, XLVII, 58. Fait l’ouverture du parlement de Paris dans la manière accoutumée, 59. Sa réponse à 50 ou 60 femmes qui viennent se plaindre de ce qu’on fait des prêches dans la maison de Madame, 209. Va faire ses complimens à M. le prince de Condé, et lui donne des conseils sur le maintien de l’État et de la religion, XLIX, 91. Ses réponses à la Reine et à M. d’Épernon sur les dénonciations de la Coman, 170 et suiv. Se démet de sa charge, 185. Prix qu’il en tire de son successeur, 190. (L’Estoile.) L, 144.

Hassan, bacha de Bosnie, fait des courses en Hongrie, XLII, 95. Assiége le château de Tsescq, 96. Est tué dans un combat sur les bords de la Save, 98.

Hastingues (le seign. d’), grand chambellan d’Angleterre, correspond avec le duc de Bourgogne, et reçoit en même temps une pension de ce duc et du roi de France, XII, 106.

Hatte, notaire, impudent ligueur, accusé d’être l’auteur d’une sédition, évite d’être fait prisonnier ; menace hautement de tuer le lieutenant Seguier, XLV, 338.

Haulequa (les gens de la), milice des Sarrasins, préposée à la garde du Souldan ; comment elle étoit formée, II, 267.

Haultcour (le seigneur de), gouverneur d’Ivoy, se rend maître des châteaux de Rossignol, Villemont et Chigny dans le Luxembourg, XXXII, 196.

Hautebelle, capit. d’une barque italienne, est fait prisonnier près de Massafra, XIV, 285.

Hautefort (le seigneur de) est blessé dans une escarmouche devant Ivoy, XXXI, 109.

Hautefort (le sieur d’), se disant lieutenant général pour la Ligue, fait lever le siége de Mery-sur-Seine, XXXIX, 106. Soumet plusieurs villes de la Champagne, 107. Est tué dans l’église de Pontoise, 186.

Hautepanne (le seigneur de), de Liége, est tué à l’assaut de cette ville, X, 288.

Havart (le seign. de) est laissé en otage à Louis XI par le roi d’Angleterre après le traité de Pecquigny, XIV, 12. Honneurs que le Roi lui fait rendre, 13. Est renvoyé avec de riches présens, 14. Revient en France pour le maintien de la trève, et reçoit du Roi de l’or et de la vaisselle d’argent, 91.

Hay (milord), depuis comte de Carlisle, ambassadeur d’Angleterre en France, favorise secrètement les prétentions de M. le prince, L, 338.

Hayus (le père Alexandre), jésuite, échappe heureusement au gibet, pour propos méchans et séditieux, XLVII, 113.

Hébert (Jean), évêque de Coutances, est constitué prisonnier à la Conciergerie ; tous ses biens sont mis dans la main du Roi, XIV, 92.

Hébert, secrétaire du maréchal de Biron, obtient du Roi sa liberté, XLVII, 360.

Hérron (le colonel), maréchal de camp, charge si brusquement les Lorrains auprès de Montbelliard, qu’il les force à se retirer, LI, 214. Est tué au siége de Saverne, 239.

Hector de Bourbon, frère bâtard du duc de Bourbon, livre un assaut à la ville de Compiègne ; a son cheval tué sous lui ; force enfin la ville à se rendre, VII, 261. Est blessé à mort au siége de Soissons, 362.

Heemskerk (Jacob), commandant de la flotte hollandaise, défait dans le port de Gibraltar la flotte espagnole, XLVIII, 50.

Heilly (madem. d’) suit la cour, qui va à Bayonne pour recevoir François I, prisonnier en Espagne ; son caractère, sa beauté, son adresse, XVII, 90. Elle captive le cœur du Roi ; exige de lui qu’il demande à madame de Châteaubriant des bijoux qu’il lui avoit autrefois donnés, 91. À l’arrivée en France de la princesse Éléonore, redouble de soins pour s’assurer du cœur de son amant ; son goût délicat, son esprit, ses charmes, inspirent au Roi des vers dignes de Marot ; elle est faite duchesse d’Étampes, 106. Est célébrée par les poëtes et flattée par les novateurs, dont elle adopte secrètement les opinions, 107. Persuade au Roi d’emmener avec lui en Italie Henri, devenu dauphin, 138. S’attache au duc d’Orléans Charles, et l’oppose constamment à Henri, 139. Son indulgence pour les foiblesses du Roi ; soins qu’elle lui donne dans sa maladie, 150. Préside aux négociations du traité de Crépy, 172. Survit 30 ans au Roi son amant, et pratique sans contrainte la religion nouvelle, 183.

Hélène, femme de Mainfroy, meurt prisonnière dans le château de l’Œuf, II, 142.

Helly (le seign. de) conduit la cavalerie du duc de Bourgogne contre les Liégeois et le comte de Peruvez, VII, 243.

Helly (le seign. de) est blessé au siége de Hesdin, XIX, 207.

Hemesse, ville ancienne de Syrie ; sa situation, III, 9.

Henault (le sénéchal de) est fait prisonnier au siége de Térouenne, et échangé pour le seign. de Piennes, XIX, 246.

Hennequin, chevalier anglais, est fait prisonnier à la bataille de Pontvallain, V, 89.

Henkequin (P.), sixième président de la grand’chambre, créature des Guise, prête à Charles IX 60,000 livres ; pas qu’il fait à son occasion, XLV, 153.

Hennequin (Aimar), évêque de Rennes, un des plus zélés ligueurs, fait le service célébré à Paris pour le duc et le cardinal de Guise, XLV, 390.

Hennequin, sieur de Bermainville, meurt à l’âge de 30 ans de jeûnes et de macérations, XLVII, 154.

Henri, landgrave de Thuringe, élu empereur à la place de Frédéric II, remporte d’abord une victoire sur Conrad son fils, roi des Romains ; bientôt après est vaincu et meurt de chagrin, II, 88.

Henri de Lusignan, roi de Chypre, conseille à Louis IX de faire une invasion en Égypte, II, 102.

Henri, prince de Castille, révolté contre son roi, se réfugie à Tunis, puis se rend à Naples auprès de Charles d’Anjou ; se lie secrètement avec la maison de Souabe, et par ses intrigues fait venir dans le royaume de Naples le jeune Conradin, II, 140. Après la défaite de ce prince, est épargné, quoique le plus coupable, à cause de sa parenté avec le Roi, 142.

Henri, fils de Henri, dit le Large ou Généreux, comte de Champagne, et de Marie, sœur du roi de France et de Richard d’Angleterre, va à la Terre Sainte avec Philippe, roi de France, et ce même Richard ; assiége et prend avec eux la ville d’Acre, II, 192. Est marié par Richard à la reine de Jérusalem ; en a deux filles, l’une qui devint reine de Chypre, l’autre qui épousa Ayrart de Brienne, 193. Fonde plusieurs églises, entre autres celle de S.-Étienne de Troyes ; y fait de grands dons ; oblige un riche bourgeois, nommé Arthaut, à venir au secours d’un pauvre chevalier, 198. C’est de lui que provenoient les fiefs que Thibaut IV vendit à Louis IX pour payer les 40,000 livres qu’il donna à la reine de Chypre, 199.

Henri, prieur de l’hôpital de Ronnay, passe la rivière, et vient dire au Roi avec quel courage le comte d’Artois a combattu, II, 252.

Henri de Cone vole au secours du seigneur de Brançon, et le débarrasse des ennemis, II, 265.

Henri de Villiers, archev. de Lyon, un des évêques qui levèrent le corps de saint Louis pour le porter à la Ste.-Chapelle, où il devoit être canonisé, II, 407.

Henri, dit le Grand, frère de Hugues Capet, devient duc propriétaire de la Bourgogne, IX, 22.

Henri II, comte de Champagne, se ligue vainement avec le comte de Flandre contre Philippe-Auguste, I, 8. Se rend en Palestine, où il devient roi de Jérusalem, et meurt bientôt après, 9.

Henri, frère de Baudouin, comte de Flandre, prend la croix, I, 14. Commence avec son frère le siége de Constantinople, 32. Est regardé comme l’héritier présomptif du trône grec, 66. Se rend à Andrinople pour combattre Murtzuphle, 68. Passe le détroit, et marche contre Théodore Lascaris, 75. Revient au secours de l’armée de son frère, qui étoit poursuivie par les Bulgares, 80. La régence de l’Empire lui est confiée ; son caractère, 81. Éloge de son administration, 83. Est couronné empereur après la mort de son frère ; arrête les progrès de l’ennemi, délivre une multitude innombrable de prisonniers, et épouse Agnès, fille du marquis de Montferrat, 87. Épouse en secondes noces la sœur de Phrorilas, nièce de celui qui avoit assassiné Baudouin ; heureux résultat de cette union, 91. Protège le jeune roi de Thessalonique, et fait la paix avec le despote d’Épire et avec Théodore Lascaris, 92. Son gouvernement doux et modéré ; ses réglemens pleins de sagesse ; sa conduite envers les chrétiens grecs, 94. Sa mort ; conjectures sur cette mort, 95. (Notice.) — Prend la croix, 102. Envoie des navires chargés de vivres à Jean de Néelle, 130. Est nommé pour conduire le second corps d’armée contre l’emp. Alexis, 196. Livre un assaut à la ville de Constantinople, 212. Se prépare à résister à Alexis, 218. Accompagne le jeune Alexis, parti de Constantinople pour soumettre le reste de l’Empire, 238. Après le couronnement de Murtzuphle, va s’emparer de la ville de Philée, 256. Campe devant le palais Blaquerne, 272. S’en rend maître, 276. Va de ville en ville soumettre les habitans à l’obéissance, et se rend à Andrinople, 290. Prend la ville d’Abyde, et fait la guerre aux Grecs, 320. Marche vers Andrinople, et, apprenant en chemin la défaite de l’armée, se porte sur Rodosto, 370. Est déclaré régent de l’Empire, 372. Retourne à Constantinople avec le doge de Venise et le maréchal Ville-Hardouin, 374. Sort de cette ville, et va soumettre plusieurs places voisines, 376. Assiége inutilement Andrinople, 382. Fortifie Rusium, Visoï, Apre, et retourne à Constantinople, 386. Accorde à Branes les villes d’Andrinople et de Didymothique, 400. Va au secours de cette dernière, 404. Se dispose à livrer bataille à Johannice, 406. Arrive devant Andrinople ; y est reçu, et poursuit le roi bulgare, 408. Envoie au secours de Renier de Triht, 410. Revient à Constantinople, où il est couronné empereur dans l’église de Ste.-Sophie, 414. Marche au secours d’Andrinople, menacée par Johannice ; se met à la poursuite de ce roi ; entre dans Veroï, et fait faire des courses dans le pays, 416. Campe devant Blisne ; envoie délivrer 20,000 captifs qui étoient conduits en Bulgarie, 418. Passe quelques jours à Andrinople, et va visiter les ruines de Didymothique ; reçoit une ambassade du marquis de Montferrat ; arrête son mariage avec la fille de ce prince, et se porte en Bulgarie, 420. S’empare d’une ville appelée La Ferme, et y fait un grand butin ; retourne à Constantinople, laissant la garde d’Andrinople aux Grecs et à un de ses chevaliers, 422. Envoie à Abyde Ville-Hardouin, maréchal de Romanie, et Miles de Brabant, recevoir la fille du marq. de Montferrat, et se marie avec elle dans l’église de Ste.-Sophie, 426. Apprend que l’Empire est attaqué de tous côtés, 428. Va au secours du château de Civotos ; le débarrasse, 432, et disperse sur mer la flotte ennemie, 434. Arme en toute hâte 14 galères pour aller secourir la ville de Squise, 440. Envoie des forces pour défendre Nicomédie, et retourne à Constantinople, 442. Repasse le canal, et va lui-même, sur les mauvaises nouvelles qu’il reçoit, au secours de la Natolie, 444. Fait lever le siége de Nicomédie ; traite avec Lascaris, 446. Rend Squise et Ste.-Sophie à ce prince ; se porte vers Andrinople, où il séjourne ; arrive au pied du mont Hémus ; campe devant la ville d’Euloï, 448. Bat le pays, et retourne à Andrinople, 450. A une entrevue avec le marquis de Montferrat près d’une ville appelée Cypsella, et reçoit l’hommage de ce prince, 452.

Henri, trois. fils de Guillaume-le-Bâtard, s’empare de la couronne d’Angleterre, qui devoit appartenir à Robert son frère ; le fait prisonnier à la bataille de Tinchebray, IV, 30. Obtient par le crédit de Bertrade l’investiture de la Normandie ; entretient les troubles en France, 31. Décide Henri V à déclarer la guerre à la France, 32. Donne sa fille Mathilde en mariage au comte d’Anjou ; refuse ensuite de donner à ce prince la Normandie, qu’il lui avoit promise ; causes de sa mort, 33.

Henri II, roi d’Angleterre, fils de Mathilde et de Plantagenet, devient duc de Normandie ; est placé sur le trône d’Angleterre par le testament du roi Étienne, IV, 35. Demande la paix à Louis-le-Jeune, dont il avoit épousé la femme après le divorce de cette princesse ; maître de plusieurs provinces de France, aspire à de nouvelles possessions ; marie son fils aîné Henri à la fille unique du comte de Bretagne ; obtient d’Adrien III une bulle qui lui donne l’Irlande, dont le trône n’étoit pas vacant, 36. Fait valoir de prétendus droits sur le comté de Toulouse ; refuse de continuer le siége d’une ville où se trouvoit le roi de France ; causes qui l’empêchèrent de faire de nouvelles conquêtes, 37. Prête hommage pour la Normandie ; le fait prêter à son fils aîné Henri pour la Bretagne, l’Anjou et le Maine, et à son second fils Richard pour l’Aquitaine ; fait face à la ligue formée contre lui entre ses fils et le roi de France ; fait deux fois la paix, 38. Est obligé d’en signer une troisième humiliante, et meurt de chagrin ; avec quels soldats il fit la guerre, 39.

Henri III, roi d’Angleterre, se ligue avec les seigneurs français contre Blanche de Castille, II, 30. Conclut une trève d’un an avec cette princesse, 33. Donne de foibles secours aux confédérés, 44. Débarque à S.-Malo, et se rend à Nantes, 45. Ne fait aucun mouvement pour secourir la ville d’Oudon, et ne s’occupe que de fêtes et de festins, 46. Traverse l’Anjou et le Poitou, et se rend en Guyenne auprès de son frère Richard ; conclut une trève de trois ans avec la régente, et y fait comprendre Mauclerc, 47. Appelé en France par Isabelle, débarque à Royon avec une foible armée ; trompé sur sa position, rejette les propositions pacifiques de Louis IX, 73. Est sur le point d’être pris à Taillebourg ; se réfugie dans Saintes, 74. Éclate en reproches contre le comte et la comtesse de La Marche ; est battu près de cette ville, et se retire précipitamment à Blaye, 75. Vient en Guyenne pour apaiser une révolte, 127. Est reçu à Paris au milieu des fêtes ; redemande la Normandie, 128. Obtient d’autres provinces en dédommagement ; revient en France rendre hommage-lige au Roi, 131. Le prend pour arbitre entre les seigneurs anglais et lui ; revient encore en France, 134. Est délivré par son fils Édouard, 135. (Tabl. du règ. de S. Louis.) — Est reconnu par tous les Anglais après la mort de son père, IV, 50. Réclame vainement la restitution de la Normandie ; équipe une flotte que commande son frère Richard ; obtient le renouvellement de la trève de cinq ans, 52. (Précis des guerres ent. la Fr. et l’Angl.)

Henri VI, emper. d’Allemagne, achète de Léopold, duc d’Autriche, le roi Richard prisonnier, et le plonge dans un cachot, IV, 41. Consent à lui rendre la liberté moyennant rançon ; se ligue avec lui contre la France, 42. Avant sa mort fait élire empereur Frédéric II son fils, qui n’avoit que 4 ans, 47.

Henri de Transtamare, frère naturel de Pierre-le-Cruel, se fait aimer par ses manières ; fait une haute profession de la religion catholique ; cache de son mieux son ambition, IV, 308. Est prié par les seigneurs d’Espagne d’engager Pierre-le-Cruel à changer de conduite, 309. S’acquitte avec respect de cette commission, 310. Comment ses avis sont reçus ; perce de sa dague le cœur du juif Jacob, 311. Prend la fuite 312. Va chercher un asyle auprès du roi d’Arragon, 318. Se voit obligé de quitter les États de ce prince, 320. Rassemble auprès de lui tout ce qu’il a d’amis et de créatures ; va trouver Duguesclin, à qui il confie le soin de ses intérêts, 333. Le reçoit dans son château, où il le traite magnifiquement, 334. Essaie d’engager le gouverneur de Maguelon à lui remettre cette place, 337. Fait la même tentative auprès du gouverneur de Borgues, 339. Accorde la vie sauve et la jouissance de leurs biens aux habitans de Borgues, excepté les juifs et Sarrasins, auxquels il ne fait aucun quartier ; donne à Bertrand, pour récompense de ses services, le comté de Molina, 341. Fait sonder les dispositions de la forteresse de Bervesque, 342. L’attaque en personne avec ses gens, 343. Marche sur Burgos avec Duguesclin, se promettant de grands succès sous les enseignes de ce général, 349. Fait assurer les habitans de Burgos de toute sa bienveillance, 354. Comment il est reçu dans cette ville, 355. Témoigne publiquement qu’il est redevable de ses succès à Duguesclin, 356. Fait venir sa femme à Burgos ; comment elle y entre, 357. Tous deux sont couronnés le jour de Pâques, 359. Henri conjure Duguesclin et sa compagnie d’achever ce qu’ils ont si bien commencé, 361. Marche sur Tolède, 363. Fait sonder les dispositions de cette ville, 364. Y est reçu comme à Burgos ; s’avance vers Cardonne, 365. Rejette les propositions de Pierre-le-Cruel ; offre d’autres conditions, 367. Est reçu dans Cardonne, 368. Fait son entrée dans Séville, 375. Assemble son conseil, où assistent Duguesclin et les autres chefs ; les consulte sur les moyens d’empêcher le roi de Portugal de secourir Pierre-le-Cruel, 378. Reçoit un défi du prince de Galles, 400. Son abattement en cette occasion, 401. Supporte le mieux qu’il peut le départ des chevaliers anglais, 402. Prend conseil de Duguesclin ; assemble des troupes de tous côtés, 403. Exhorte à se bien battre 20,000 arbalétriers génois qui servoient dans ses troupes, 414. Charge le corps d’armée commandé par le captal de Buc ; s’enfonce dans les rangs ennemis avec une intrépidité surprenante, 415. Sa réponse à Duguesclin, qui l’exhorte à ne pas s’exposer témérairement, 416. Tiré de la mêlée par Duguesclin, fait sa retraite en passant sur le corps d’un escadron anglais, et envoie dire aussitôt à sa femme d’aller se mettre à couvert dans son château, 420. Se travestit en pélerin, et se rend à Perpignan sans être reconnu, 432. Son entretien avec un chevalier espagnol qui l’introduit dans le palais du roi d’Arragon, 433. Se fait connoître à ce roi ; implore son secours, 434. Arrive à Bordeaux, 435. S’informe de Duguesclin ; se découvre à un chevalier de sa suite, 436. Comment il est introduit auprès de Bertrand, 438. Lui fait part de son projet d’aller trouver le duc d’Anjou, 439. Se rend à Avignon ; son entrevue avec ce duc, 441. Présent magnifique qu’il en reçoit ; honneurs que le Pape lui rend, 442. Se présente devant Salamanque, qui se rend à lui, 444. Assiége Tolède, 445. Reproche aux bourgeois de cette ville leur félonie, V, 4. Reçoit l’avis que Pierre-le-Cruel s’avance contre lui avec 20,000 Sarrasins, 6. Va à sa rencontre, 7. Perce de sa lance l’émir de Belmarin, 8. Se rend maître de Montesclaire, qu’il donne au Besque de Vilaines, 10. Est informé par la gouvernante de la citadelle de Montfusain des préparatifs qui se font contre lui dans le royaume de Belmarin, 25. Exhorte ses troupes au combat, 31. Cherche Pierre-le-Cruel, le rencontre, 36. Combat de ces deux princes, 37. Fait un grand carnage des Sarrasins, 38. Assiége le château de Montiel, 40. Envoie faire des propositions à Pierre-le-Cruel, 43. Sa joie en apprenant que Pierre-le-Cruel est pris, 47. Veut poignarder ce prince ; est retenu par le Besque de Vilaines, qui le lui livre moyennant la promesse d’une rançon, 48. Taillade le visage de Pierre, et est renversé sous lui ; est dégagé ; lui fait trancher la tête, 49. Assiége Tolède, 52. Résistance qu’il éprouve de la part du commandant de cette place, 53. Y fait enfin son entrée ; sa reconnoissance envers Duguesclin, 55. Obtient de lui que le Besque de Vilaines et son fils resteront auprès de lui, 56. Envoie à Duguesclin deux mulets chargés d’or, d’argent et de pierreries, 111. Donne au Besque de Vilaines, en reconnoissance de ses services, le comté de Ribedieu ; fait équiper une flotte de 22 voiles, qu’il envoie au secours de la France, 116.

Henri V, roi d’Angleterre, fils de Henri IV, excite l’enthousiasme de ses sujets par des projets de conquête en France, VI, 305. Traite secrètement avec le duc de Bourgogne, et publiquement avec les princes ; demande l’exécution rigoureuse du traité de Bretigny, et la main de la princesse Catherine, fille du Roi, 315. Envoie demander la couronne de France ; se réduit à réclamer les provinces cédées par le traité de Bretigny, toutes propositions rejetées avec hauteur, 318. Descend en Normandie à la tête d’une armée formidable ; prend Harfleur, veut conduire son armée à Calais ; essaie vainement de passer la Somme, 319. Déploie de grands talens ; se rend à Miremont ; fait des propositions qui sont rejetées, 320. En fait de nouvelles, qui le sont encore ; remplit ses soldats d’ardeur et d’espérance ; met en liberté tous ses prisonniers ; harangue ses troupes, 321. Attaque les Français ; combat corps à corps le duc d’Alençon ; triomphe ; ordonne le massacre des prisonniers, 322. Continue sa retraite sur Calais, 323. Fait de nouveaux préparatifs ; met sa couronne et ses pierreries en gage, 330. Demande la main de la princesse Catherine, et pour sa dot la couronne de France, 332. S’empare de la Normandie ; est arrêté sous les murs de Rouen, 335. Fait dresser des potences autour de cette ville, y fait attacher ses prisonniers de guerre ; refuse de négocier ; se rend maître de la ville, après en avoir fait pendre le maire, 347. Poursuit ses conquêtes, s’approche de Paris ; indique une plaine entre Meulan et Pontoise pour une entrevue avec le Dauphin et le duc de Bourgogne, 348. Ouvre un congrès à Arras pour négocier avec la Reine et le nouveau duc de Bourgogne, 353. Y reçoit les députés d’un grand nombre de villes ; dicte un traité portant qu’il épousera la princesse Catherine, que Charles VI continuera d’être roi, et que lui gouvernera sous le titre de régent ; les partisans du Dauphin exclus du traité, 354. Épouse Catherine ; se rend maître de Sens, Montereau et Melun ; fait une entrée triomphante à Paris, 355. S’établit au Louvre, convoque les États ; y parle en conquérant et agit en maître ; ne place auprès de Charles VI que des hommes sur lesquels il comptoit, 356. Fait arrêter le maréchal L’Isle-Adam, 357. Part pour l’Angleterre avec son épouse, laissant le gouvernement de Paris à son oncle le comte d’Exester, 358. Revient précipitamment en France, y fait revenir son épouse ; vole au secours du duc de Bourgogne ; est obligé, pour cause de maladie, de s’arrêter à Melun, 359. Dicte ses dernières volontés ; meurt en déclarant qu’il avoit eu le projet d’aller délivrer la Terre Sainte ; qualités de ce prince ; son défaut de justice et de modération, 360. (Tabl. du règn. de Ch. VI.) — Assemble de grandes troupes, descend à Harfleur, dont il s’empare ; se dirige vers Calais, VII, 273. Sa marche dans la Picardie, 274. Bataille d’Azincourt, 275. Après sa victoire, va se rafraîchir à Calais ; retourne en Angleterre, 276. Revient en Normandie, 301. S’avance jusqu’au Pont-de-l’Arche, 302. Assiége Rouen ; force cette ville à capituler, 303. Soumet toute la Normandie, 305. Vient à Meulan ; a une entrevue avec le duc de Bourgogne et le conseil du Roi, 306. Vient à Troyes, où il épouse Catherine, fille du Roi, et confirme la paix projetée entre Charles VI, le duc de Bourgogne et lui, 327. Conditions de cette paix, 328. Va mettre le siége devant Sens avec ces deux princes ; entre dans cette ville par capitulation, 329. Assiége Montereau, s’en rend maître ; les gens du duc de Bourgogne y déterrent le corps du feu duc Jean-sans-Peur, et lui font un service funèbre, 330. Henri envoie sommer le seign. de Guitery de rendre le château ; sur son refus, fait pendre devant la place onze prisonniers faits lors de la prise de la ville, 331. Reçoit le château à composition ; assiége Melun avec le duc de Bourgogne, 332. Détails sur ce siége ; s’en rend maître, 334. Fait arrêter L’Isle-Adam, 335. Entre à Paris avec le roi Charles et le duc de Bourgogne ; résolutions qui y sont prises contre le Dauphin ; nouveaux offices créés, 337. Retourne en Angleterre, laissant le duc de Glocester à Paris, et le duc de Clarence en Normandie, 338. Repasse en France ; s’avance jusque dans le Perche, 340. Assiége la ville de Meaux, 352. Fait pendre des gens de la ville qui s’étoient moqués de lui ; s’empare de la place, 353. Reçoit à discrétion les Dauphinois, qui défendirent long-temps le marché de Meaux ; fait pendre à un arbre le bâtard de Vauru pour le punir de ses insultes, 354. Se rend à Paris avec sa femme Catherine, 356. S’attache les habitans de cette ville par sa justice, 360. Tombe malade, ses dernières paroles, 363. Sa mort, son caractère, 364. (Mém. de Fenin.)

Henri, duc d’Heresford, fils du duc de Lancastre, proscrit, se réfugie en France ; est accueilli avec empressement à la cour ; séduit par les promesses de l’archevêque de Cantorbéri, quitte Paris, se rend en Bretagne ; débarque sur les côtes de l’Yorkshire ; marche sur Londres et s’en empare, VI, 243. Promet à Richard de lui laisser la vie, et le fait conduire comme prisonnier à la tour ; est déclaré roi par le parlement sous le nom de Henri IV ; fait secrètement mener Richard au château de Pomfred, 244. Renonce à des expéditions lointaines, et confirme la trève de 28 ans faite avec la France, 245. Épouse la veuve du duc de Bretagne ; essaie de s’emparer de cette province, 250. Trompe les deux factions de France ; retire ses secours aux Bourguignons et les promet aux Armagnacs, 300. Envoie le duc de Clarence en Normandie, 303.

Henri VI, fils de Henri V, roi d’Angleterre, s’approprie le royaume de France aussitôt après la mort de Charles VI, son aïeul maternel ; joint les armes de France à son sceau ; fait battre des monnoies aux deux écussons de France et d’Angleterre ; fait défendre celles qui ont été fabriquées sous Charles VI ; donne cours à une nouvelle monnoie d’or nommée saluts, VII, 369.

Henri VIII, roi d’Angleterre, donne des secours à Charles-Quint contre François I, XVII, 168. Entre en Picardie, s’arrête devant Boulogne, 169. S’en rend maître, refuse d’être compris dans le traité de Crépy ; signe la paix d’Ardres et rend Boulogne, 173. (Introd.) — Descend en France avec une armée de 30,000 hommes, 229. Il court risque d’être rencontré en se rendant devant Térouenne ; se retire à S.-Omer, où l’empereur Maximilien vient le joindre, 231. Fait raser la ville de Térouenne, 241. S’empare de Tournay, 243. Se retire en Angleterre, 244. Désirant avoir l’approbation des universités de France pour la dissolution de son mariage, fait remise au Roi des sommes qui lui sont dues, XVIII, 89. Se rend à Boulogne, où il a une entrevue avec le roi de France, 133. Traité qu’il y conclut ; plaintes qu’il fait au Roi du Pape et de la cour de Rome, 134. Se sépare de l’Église romaine, et se déclare chef de l’Église gallicane, 268. Envoie des troupes à Charles-Quint ; ses griefs contre François I, XIX, 458. Descend à Calais ; envoie assiéger Montreuil, et lui-même assiége Boulogne, 522. S’en rend maître par capitulation, 554. Se retire à Calais, 555. Fait la paix avec le roi de France, 604. Sa mort, 607. (Du Bellay.) — Histoire de ses amours avec Anne de Boulen, et de son divorce d’avec Catherine d’Espagne, XXXIII, 68. Il fait mourir Anne de Boulen et Thomas Morus ; ses différens mariages, 72. (Mém. de Castelnau.)

Henri II, duc d’Orléans, second fils de François I, montre dans ses goûts une ténacité et une constance très-rares dans un jeune homme ; devient éperdument amoureux de Diane de Poitiers, XVII, 116. Devenu dauphin par la mort de son frère, est envoyé avec des forces considérables en Italie ; force le pas de Suse, 139. Se dirige vers le Roussillon à la tête d’une armée ; et obligé de lever le siége de Perpignan, 163. Harcelle sans cesse l’armée de l’Empereur répandue dans la Champagne, 172. Proteste secrètement contre le traité de Crépy, 173. (Introd.) — Impatience qu’il témoigne de se rendre auprès du Roi pour combattre contre l’Empereur, XIX, 133. Est envoyé pour commander l’armée, sous la conduite du connétable de Montmorency, 136. Malgré le désir qu’il a de combattre l’ennemi, se range à l’avis du connétable, qui est de temporiser, 145. Envoie à Bommy trois députés pour traiter d’une suspension d’armes, 247. Se rend à la tête d’une armée devant Perpignan, 379. S’éloigne en bon ordre de cette ville, 381. Se rend maître du château d’Émery, près de Marolles, 429 ; de la ville de Maubeuge, 431. Livre un assaut à la place de Bains, 434. S’éloigne par ordre du Roi, retire la garnison de Maubeuge, détruit les fortifications et brûle les maisons de cette ville, 435. Fêtes à l’occasion de la naissance de son premier fils, que le Roi tient sur les fonts, 477. Pourvoit à la sûreté de Paris, 549. Marche sur Boulogne, 556. Tentative malheureuse qu’il fait sur cette place, 557. Licencie les Suisses et les Grisons ; revient à S.-Germain auprès du Roi, 558. (Du Bellay.) — Parvenu au trône, il rappelle aussitôt tous ceux que son père avoit disgraciés, XX, 37. Caractère de ce prince, 39. Se fait sacrer à Reims ; somme Charles-Quint de se trouver à son sacre, comme comte de Flandre, 42. Pense à recouvrer le Boulonais, et à profiter des troubles d’Allemagne pour agrandir son royaume de ce côté ; fait venir en France Marie Stuart d’Écosse, et la fiance au dauphin François ; fiance également Antoine de Bourbon avec Jeanne d’Albret, 43. Visite la Champagne et la Bourgogne ; entre en Savoie, arrive en Piémont ; accorde des récompenses à ceux qui y sont encore en état de servir ; permet à François de Guise de demander la main d’Anne d’Est, 44. Confie à Montmorency et à François de Guise le soin d’apaiser la révolte de Guyenne, en leur recommandant de n’employer que les rigueurs de la justice, 45. Affligé des maux qu’ont soufferts les provinces rebelles, il leur rend leurs priviléges ; revient à Paris, où il fait une entrée triomphante, 46. Entre dans le Boulonais ; est défié par l’Empereur ; sa réponse au défi ; est forcé de lever le siége de Boulogne, qui lui est rendue ensuite moyennant 100,000 écus, 47. Tient un conseil pour délibérer sur les propositions qui lui sont faites par les princes d’Allemagne ; opinions émises dans ce conseil ; Henri se décide pour la guerre, 49. Donne un festin magnifique aux ambassadeurs des princes d’Allemagne ; se met en marche avec une armée nombreuse ; se rend facilement maître des villes impériales de Metz, Toul et Verdun, 50. Réunit les Trois-Évêchés au royaume, 51. S’empare de la Lorraine, dépouille la duchesse Christine de la régence, et emmène à sa cour son fils Charles III ; marche sur l’Alsace, 52. Résistance qu’il y éprouve ; pourquoi il est forcé de se retirer ; force les troupes flamandes à évacuer la Champagne ; conserve les Trois-Évêchés ; sur un faux bruit de la mort de l’Empereur, disperse son armée dans les garnisons, 53. Essaie en vain d’occuper Cambray ; emporte la petite ville de Cateau-Cambresis, 59. Fait dévaster le Hainaut, 60. Attaque le château de Renti ; remporte sur l’Empereur une victoire qui n’a aucun résultat ; donne son propre collier de l’ordre à Gaspard de Tavannes pour récompenser son brillant courage, 61. Il se décide à envoyer le duc de Guise en Italie, 70. Aidé des conseils du cardinal de Lorraine, il prend d’excellentes mesures pour la défense du royaume, dont la sûreté est menacée après la bataille de S.-Quentin, 72. Rappelle le duc de Guise, qu’il fait lieutenant général des armées ; sa conduite aussi sage qu’héroïque inspire le plus vif enthousiasme, 73. Il convoque à Paris les États généraux, où la magistrature forma un quatrième ordre ; subsides qui y sont accordés, 76. Sa résolution d’augmenter son royaume du côté de l’Allemagne, et de recouvrer les places que les Anglais conservoient encore en France, 79. Il autorise Villars, homme de confiance du duc de Brissac, à assister aux conférences de Cateau-Cambresis, où la paix est signée malgré l’opposition de Villars ; conditions de cette paix, 80. Mariages qui la cimentent, 81. Conventions secrètes entre les rois de France et d’Espagne au sujet de la religion ; progrès de la réforme parmi les hautes classes de la société, 82. Henri publie un édit qui ordonne aux parlemens de condamner à mort toute personne convaincue d’avoir embrassé la religion nouvelle ; se rend au parlement, où il fait arrêter six conseillers dénoncés comme chefs de l’opposition ; terreur que ce coup d’autorité répand parmi les protestans, 83. Il est blessé mortellement dans un tournoi célébré à l’occasion des noces de sa fille Élisabeth avec Philippe II, et de sa sœur Marguerite avec Emmanuel-Philibert de Savoie ; meurt au bout de 10 jours ; ses qualités, ses défauts ; sa complaisance pour sa maîtresse et ses ministres, 84. Son indulgence pour les mœurs de ses courtisans ; ses prodigalités, 85. (Introd.) — Rappelle en arrivant au trône le connétable de Montmorency ; renvoie mess. d’Annebaut et de Tournon, XXIII, 408. Son règne est celui de deux maisons qui se partagent les emplois, les honneurs et les gouvernemens, 410. S’allie au Turc et aux Luthériens contre l’Empereur, 422. Suites funestes de cette alliance, 423. Envoie une armée en Écosse au secours de la Reine ; sa lettre à M. de Selves, son ambassadeur en Angleterre, sur la délivrance de Marie Stuart ; visite son royaume, XXIV, 11. Marche dans le Boulonais avec une armée ; se fait rendre Boulogne, 23. Poussé par le connétable et par le duc de Guise, entreprend de faire la guerre à l’Empereur, 24. Prend Damvilliers par composition ; entre dans Verdun ; prend le titre de vicaire de l’Empire, 67. Tombe malade à Sedan, rompt son armée, 68. Force l’armée commandée par le duc de Savoie à repasser la Sambre ; brûle Boïn, Marimont, 124. Accepte la trève que Philippe II lui propose, 183. Consent à secourir le pape Paul IV ; envoie le duc de Guise en Italie, 186. Rassure les Parisiens après la bataille de Saint-Quentin ; rappelle le duc de Guise, 202. Marie Élisabeth de France avec Philippe II, et Marguerite sa sœur avec le duc de Savoie ; conditions de ces mariages, 237. Est blessé dans un tournoi par Montgommery ; meurt deux jours après, 251. Voulant étouffer l’hérésie en France en brûlant les hérétiques, il empêcha qu’elle fût extirpée en Allemagne en donnant des secours au duc de Saxe, au landgrave et au prince Maurice ; cette fausse politique causa la ruine des Valois, 252. Caractère de ce prince ; ce qu’il fit pendant son règne, 254. Les princes ne doivent point lutter avec leurs sujets, ni les sujets avec leur prince, 255. (Mém. de Tavannes.) — État de la cour de Henri II au commencement de son règne, XXVI, 185. Il fait célébrer les obsèques de François I, du Dauphin et du duc d’Orléans, 190. Consolations que lui donne M. de Vieilleville, 193. Anecdote concernant le feu duc d’Orléans, 194. Entretien du Roi avec le premier président Lizet et trois autres présidens sur le procès du maréchal Du Biez et du sieur de Vervins, 202. Envoie sommer l’Empereur d’assister à son sacre en sa qualité de comte de Flandre, 229. Est sacré à Reims, 230. Difficultés survenues au sujet des bannières des quatre barons otages de la sainte ampoule, pendant le sacre, 231. Comment elles sont levées par ordre du Roi, 236. Henri fait sa neuvaine à Saint-Marcoul, 237. Prend la résolution de visiter ses provinces, 238. Se rend à Chambéry, 248. Entre à Saint-Jean-de-Maurienne ; honneurs qu’on lui rend ; compagnie de cent hommes vêtus en ours, 251. Le Roi fait son entrée à Turin ; ses largesses à l’armée et aux Piémontais, 253. Sur la nouvelle de la sédition de Guyenne, il revient en France, 262. Fait son entrée à Paris ; détails sur cette magnifique entrée, 302. Forme le projet de reprendre Boulogne, 305. Veut faire donner les étrivières au héraut que lui envoie l’Empereur, 307. Fait pendre à des arbres douze soldats du bâtard de La Mirandole, 310. Prend tous les forts des environs de Boulogne, 311. Est obligé de lever son camp, 318. Fait la paix avec l’Angleterre ; à quelles conditions, 324. Reçoit à Angers une ambassade du roi d’Angleterre ; détails sur cette ambassade, 333. Envoie le rhingrave au devant des ambassadeurs des princes d’Allemagne, 351. Leur donne audience, 370. Tient conseil sur leurs propositions, 371. Remercie M. de Vieilleville de l’avis qu’il lui donne, 386. Déclare à son conseil qu’il est résolu à le suivre, et dispose de l’état de son armée, 387. Donne à dîner aux ambassadeurs ; détails sur ce dîner, 396. Leur fait distribuer de riches présens à leur départ, 399. Assemble une grande armée, 400. Entre dans Metz, 405 ; puis en Alsace, 412. Se décide, d’après l’avis de M. de Vieilleville, de ne pas entrer dans Strasbourg, comme le lui a conseillé le connétable, 421. Campe devant Haguenau, 422. Y est reçu avec honneur, 423, ainsi qu’à Wissembourg, 424. Donne mille écus aux filles de cinq de ses capitaines livrés à l’Empereur, qui les a fait mourir à Ausbourg, 425. D’après la lettre du duc Maurice qui lui annonce qu’il s’est accommodé avec l’Empereur, le Roi reprend le chemin de la France, 438. Accorde à M. de Vieilleville la moitié des présens envoyés par la chambre de Spire, 442. Se rend maître de Damvilliers, 454. Reçoit la ville d’Ivoy à composition, 457. Apaise une mutinerie excitée à l’occasion du pillage exercé dans cette ville, 460. Tombe malade à Sedan ; s’empare de plusieurs forts, 469. Licencie son armée, 472. Sur les instances du cardinal de Lorraine se rend au parlement, où il fait arrêter six conseillers connus par leur attachement à la doctrine de Luther, XXVII, 405. Entre en lice dans un tournoi, et rompt plusieurs lances, 411. Est blessé par Montgommery, 415. Fait célébrer le mariage de sa sœur, et signer à la Reine le brevet de maréchal de France de M. de Vieilleville, 416. Sa mort, 417. Deuil à la cour, 418. (Vieilleville.)

Il prend sous sa protection le duc de Parme ; à quelles conditions, XXVIII, 382. Envoie le seigneur de Lansac et le président Du Ferrier protester contre l’assemblée du concile de Trente, 425. Pénètre les desseins de l’Empereur, et les fait échouer en les publiant, XXIX, 30. Obtient malgré tous ses efforts tout ce qu’il demande des Suisses, 32. Fait publier en Angleterre, en Allemagne et en Italie la justice de sa cause, et l’injuste agression de l’Empereur et du Pape, 35. Il consent à faire la paix avec le Souverain Pontife ; particularités sur cette paix, 123. État des forces qu’il réunit pour aller en Allemagne au secours des princes confédérés, 215. Mauvais succès de cette entreprise causé par l’abandon des princes ; le Roi fait fortifier la ville de Metz, rentre en France, 225. Soumet plusieurs places du duché de Bouillon, 226. (Du Villars.) — Prend sous sa protection Octave Farnèse, XXXI, 20. Défend d’envoyer à Rome or ni argent monnoyé ou non monnoyé pour bulles, dispenses, etc., 21. Envoie le sieur de Montluc auprès du Pape ; puis le duc Horace Farnèse et les sieurs de Termes, d’Andelot et Cipierre avec des troupes pour secourir le duc Octave ; commande au maréchal de Brissac de marcher contre Fernand de Gonzague pour le forcer à lever le siége de Parme et de La Mirandole, 22. Envoie l’ordre à tous les gouverneurs et capitaines de ses forteresses de se rendre à leurs places, 29. Reçoit le titre de protecteur du Saint-Empire ; et après avoir tout réglé dans son royaume, il part pour aller au secours des princes d’Allemagne, 53. État des forces qu’il réunit en Champagne, 54. Le Roi se rend à Joinville, où il reçoit la duchesse douairière de Lorraine et son fils, 57. Fait son entrée à Toul, accompagné d’une suite brillante et nombreuse, 61. Y établit pour gouverneur le chevalier d’Esclavolles, 62. Se rend à Nancy, où il est reçu par le jeune duc de Lorraine ; établit le comte de Vaudemont gouverneur du pays ; fait conduire le jeune duc à Reims, 63. Arrive près de Metz, où l’armée le reçoit en ordre de bataille ; ordre de cette armée, 64. Fait son entrée dans Metz ; détails sur cette entrée, 69. Donne des ordres pour le réglement de cette ville et pour ses fortifications ; en nomme gouverneur M. de Cossé-Gonnor, 72. Son départ de Metz ; marche de l’armée, 73. Détails sur les divers campemens de cette armée, 75. Description des villes par où elle passe, 80. Sur la nouvelle que le duc Maurice ne peut accomplir ses promesses, le Roi revient en France avec son armée, qu’il partage en trois corps, 88. De l’avis de son conseil, projette de réunir le duché de Luxembourg à la couronne, 96. Fait assiéger le château de Rodembach, qui est pris d’assaut, 97. En fait don au comte Rhingrave, colonel allemand ; saccage et brûle la petite ville de Mont-Saint-Jean, 100. Reçoit à discrétion la place de Damvilliers, 103. Emporte d’assaut le château de Trelon, 121 ; et la ville et le château de Chimay, qui sont brûlés, 122. Envoie le duc de Guise pour défendre Metz, 125. Rassemble les principaux chefs de son armée pour recouvrer le château de Hesdin, 158. Fait rendre à Dieu de solennelles actions de grâces de la levée du siège de Metz, 181. Sa douleur en apprenant la prise de Térouenne par les Impériaux, 200. Publie l’arrière-ban dans tout le royaume ; rassemble une armée à Amiens, 201. Passe en revue cette armée près de Corbie ; noms des seigneurs qui en sont les chefs, 212. Fait sommer deux fois la ville de Cambray de se rendre, 219. Escarmouches livrées devant cette place, 222. Le Roi va loger près de Cateau-Cambresis, dans une maison de plaisance appartenant à l’evêque de Cambray, 226. Ordre de bataille au-dessous du Quesnoy, 228. Détails d’un combat qui s’y livre par ordre du connétable, 232. Le Roi réunit de nouveau son armée en Picardie, où il la partage en trois corps, 241. Marche de ces trois corps d’armée, 242. Il les passe en revue près de Givet, 254. Prend d’assaut la place de Bouvines, 255. Sauve les filles et les enfans de la fureur du soldat, 256. Assiége Dinant, 257. Fait rendre les femmes de cette ville enlevées par les soldats allemands, 260. Se décide à entrer dans le Hainaut, 266. Son armée passe la Sambre, 267. Ruine le pays ; le Roi tient sur les fonts de baptême l’enfant d’une pauvre femme du village de Jametz, 268. Campe autour de la ville de Bains, 269. Détruit la magnifique habitation de Marimont et le château de Trageny, 270. S’empare de la ville de Bains ; fait mettre le feu au château de Reux, 271. Campe en deçà du Quesnoy, 273. Passe la revue de son armée entre Crèvecœur et Cambray, 278. Suite de la marche de l’armée, 280. Siége du château de Renti, 282. Dispositions faites pour livrer bataille à l’armée de l’Empereur, 285. Détails sur cette bataille ; noms des seigneurs et capitaines qui s’y distinguent, ou qui y sont tués ou blessés, 288. La victoire reste aux Français ; le Roi récompense les ducs de Guise, de Nevers, de Bouillon, et le sieur de Tavannes, 292. Se retire près de Montreuil, 295. Fait de nouveaux préparatifs de guerre, 334. S’avance avec toute sa maison jusques à Villers-Cotterets, 364. Conclut une trève de cinq ans avec l’Empereur et Philippe II son fils, 419. Promet au cardinal Caraffe de porter des secours, au Pape, 426. Écrit au roi Philippe II en sa faveur, 427. Sur les nouvelles qu’il reçoit d’Italie des entreprises des ducs d’Albe et de Florence, il lève une armée qu’il envoie à Rome sous le commandement de M. de Guise, 429. Des principales causes de la rupture de la trève, 430. Ordres envoyés par le Roi dans toutes les provinces après la bataille de S.-Quentin, XXXII, 67. Convoque les États à Paris ; son discours à cette assemblée ; demandes d’argent qu’il y fait, 164. Détails à ce sujet, 167. Le Roi se rend à Calais ; en nomme gouverneur M. de Thermes, 171. Fait faire secrètement en Allemagne une grande levée de pistoliers, 173, et de gens de guerre dans la Guyenne et autres provinces éloignées, 174. Célèbre à Paris le mariage du Dauphin avec Marie Stuart d’Écosse ; noms des prélats et seigneurs du royaume qui y assistent, 175. Passe la revue de son armée à Pierrepont, 205. Célèbre à Paris le mariage de Charles, duc de Lorraine, avec madame Claude, sa seconde fille, 225. Fêtes à cette occasion, 226. (Comm. de Rabutin.) — Mesures que prend le Roi, après la bataille de Saint-Quentin, pour la sûreté du royaume, 479. Tient un conseil, dans lequel il se décide à rester à Paris, 486. Fait la paix avec le roi d’Espagne ; meurt d’un coup reçu dans un tournoi, 493. (La Chastre.) — Permet au commencement de son règne le duel entre Jarnac et La Chasteigneraye ; ce qu’on interprète à sinistre présage, XLV, 52. Il est tué en courant en lice par Montgommery ; vers faits sur lui, 53. (L’Estoile.)

Henri III, duc d’Anjou, est nommé lieutenant général, XX, 128. Va camper près de Chartres avec l’armée royale, 130. Marche vers le Poitou, 132. Remporte la victoire de Jarnac, 133. Fait lever le siége de Poitiers ; gagne la bataille de Montcontour ; au lieu de poursuivre l’ennemi, s’arrête au siége de Saint-Jean-d’Angely, 137. Met le siége devant La Rochelle, 163. Est élu roi de Pologne, 166. Son peu d’empressement pour accepter cette couronne ; se met en route, laissant la conduite de ses affaires à Cheverny son chancelier, 167. Voit en Lorraine Louise de Vaudemont, qui lui fait oublier la princesse de Condé ; arrive en Pologne, où il ne s’occupe que de ce qui se passe en France, 168. À la nouvelle de la mort de Charles IX, il prend le nom de Henri III, quitte son palais la nuit, et se rend à Venise, 176. Rend au duc de Savoie les places du Piémont restées à la France par le traité de Cateau-Cambresis, se réservant le marquisat de Saluces ; repousse la médiation de Montmorency-Damville ; sa conduite peu habile inspire les plus vives inquiétudes ; il entre en France, comble de bontés le duc d’Alençon et le roi de Navarre, 177, mais continue de les faire garder à vue ; mêle la mollesse et les plaisirs aux pratiques de dévotion les plus minutieuses ; déclare qu’il veut épouser Louise de Vaudemont, nièce du duc de Lorraine ; son mariage et son sacre ont lieu en même temps, 178. Sa conduite contribue aux succès de la Ligue naissante ; il s’entoure de favoris, prodigue ses trésors, se livre à des amusemens puérils et scandaleux, 183. Joint l’hypocrisie à ses vices ; entame sans succès des négociations avec le roi de Navarre ; pressé par les États réunis à Blois, il signe l’acte de la Ligue ; demande une somme énorme pour lever des armées, 184. Flatte le duc d’Alençon de l’espoir d’épouser la reine d’Angleterre ; lui confie le commandement d’une armée destinée à combattre le roi de Navarre ; fait avec les protestans un traité moins avantageux pour eux que celui de l’année précédente, 185. Fait embaumer les têtes de ses trois favoris S.-Mesgrin, Caylus et Maugiron, assassinés ; leur fait élever des monumens magnifiques, 188. Institue l’ordre du S.-Esprit pour remplacer celui de Saint-Michel ; rend la célèbre ordonnance de Blois, qui fixe principalement les doctrines relativement à quelques décrets du concile de Trente, 190. Flétrit de la manière la plus odieuse la réputation de sa sœur ; écrit au roi de Navarre qu’elle est sensible aux empressemens du vicomte de Turenne, 191. Forme le projet de donner le duc de Joyeuse pour chef à la Ligue, 193. Prend la résolution de combattre la Ligue sans le secours des protestans ; formation du comité des Seize à Paris ; averti par le lieutenant du prevôt de l’Île de France, le Roi change de systême, 199. Il charge sa mère de négocier avec la Ligue ; conclut la pacification de Nemours ; déclare la guerre au roi de Navarre ; appelle au Louvre les magistrats de Paris, leur demande des sommes considérables d’argent pour faire la guerre, 200. Fait vendre pour 2,000,000 de biens du clergé ; entame une négociation secrète avec le roi de Navarre, 201. Déclare qu’il ne veut souffrir d’autre religion que la catholique ; lève des troupes, fait venir des Suisses, confie une armée nombreuse à son favori le duc de Joyeuse ; se réserve le commandement d’une armée d’observation, 202. Rentre dans son inactivité ; revient à Paris, 203. Élève au rang d’amiral le jeune d’Épernon, lui donne le gouvernement de Normandie, 204. Prend des mesures pour réprimer la révolte du duc de Guise et des Seize ; fait occuper les postes les plus importans de la capitale ; fermentation et désordre dans Paris, 207. Le Roi menacé se retire aux Tuileries ; envoie sa mère négocier avec le duc de Guise ; pendant la négociation se rend à S.-Germain, de là à Chartres, d’où il envoie des commissaires dans les provinces, 210. Sa réponse ferme à une députation des Parisiens et du parlement, qui vient le supplier de se joindre à la Ligue et de revenir à Paris, 211. Renvoie dans leur pays, malgré les instances de l’ambassadeur d’Espagne, 200 esclaves turcs qui servoient comme forçats sur des vaisseaux espagnols échoués à Calais ; sur le rapport des commissaires envoyés dans les provinces, le Roi renoue malgré lui des négociations ; publie l’édit de réunion ; se déclare de nouveau chef de la Ligue ; nomme le duc de Guise généralissime ; convoque les États généraux à Blois ; relègue d’Épernon en Provence, 212. Change de ministres, 213. Motif de ce changement donné par Cheverny ; le Roi est abreuvé d’humiliations par les États, dévoués au duc de Guise ; principes de la souveraineté du peuple proclamés par quelques orateurs, 214. Henri feint de se résigner, 215. Prend ses mesures avec beaucoup d’adresse ; est près de s’ouvrir à de Thou, 216. Pendant un conseil tenu extraordinairement, fait appeler le duc de Guise dans son appartement, où le duc est aussitôt assassiné ; ses paroles en le voyant étendu à terre ; fait emmener prisonnier le cardinal de Guise et l’archevêque de Lyon, 217. Fait périr le lendemain le cardinal, 218. État de Paris à la nouvelle de ces deux assassinats ; un décret de la Sorbonne déclare le Roi déchu de la couronne, 219. Henri se trouve à Blois presque abandonné, 224. D’après le conseil de ses serviteurs, il négocie avec le roi de Navarre ; conclut une trève indéfinie avec lui ; entrevue de ces deux princes dans le parc du Plessis-lès-Tours, 225. Est assassiné à S.-Cloud par Jacques Clément ; se prépare à la mort en chrétien, 227. Comble le roi de Navarre de marques de tendresse ; le presse d’embrasser la religion catholique ; essaie de justifier sa conduite aux États de Blois, 228. Meurt à l’âge de 38 ans, 229. (Introd.) — Sa fausse politique ; son amitié pour les sieurs de Joyeuse et d’Épernon, XXV, 384. Fautes qu’il commet au siége de La Rochelle n’étant que duc d’Anjou, 393. Fait la paix avec les Rochellois pour aller prendre possession du royaume de Pologne, 406. Haute destinée à laquelle il pouvoit prétendre, 413. (Mém. de Tavannes.) — À la mort du connétable est nommé lieutenant général, XXXIII, 400. Part à la tête de l’armée pour se mettre à la poursuite des huguenots, 401. Va séjourner à Vitry, 403. Se réunit en Poitou au duc de Montpensier et autres chefs royalistes, 434. Se retire à Chinon, 436. Prend Ruffec et Mèles ; se rend maître de Châteauneuf ; marche sur Coignac, 441. Stratagême qu’il emploie pour ôter aux huguenots la connoissance de son passage sur la Charente, 442. Se prépare à livrer combat, 443. Premières approches, 444. Détails, 445. Après la victoire se retire à Jarnac, 448. Assiége Châtellerault, 471. Apprenant que les huguenots ont levé le siége de Poitiers comme il l’a espéré, il fait entrer des secours dans cette ville, 474. Évite habilement d’en venir à une bataille avec l’amiral ; repasse la Vienne avec de nouveaux renforts, et se rend près de Montcontour, 476. Fait ses dispositions pour livrer combat, 479. Détails sur cette bataille, 481. Le duc reste vainqueur, 483. Assiége S.-Jean-d’Angely, 486. (Castelnau.) — Après la bataille de Montcontour, il tient conseil avec les principaux capitaines ; avis divers qui y sont ouverts, XXXIV, 275. Se rend maître par composition de S.-Jean-d’Angely, 277. (La Noue.) — En sa qualité de comte de Forez, il décharge la ville d’Annonay de la garnison du capitaine Praulx, et met à sa place le capitaine Lagarenne, 313. (Mém. de Gamon.)

Sa répugnance pour aller prendre possession du trône de Pologne, XXXV, 93. Revient en France ; attaque Livron, 122. (Mém. de Bouillon.) — Va commander l’armée catholique en Poitou, 250. Détails sur ses opérations militaires jusqu’à la bataille de Jarnac, 252 et suiv. Après la victoire qu’il y remporte, se loge dans cette ville, 288. Assiége et prend Mussidan, 292. Traverse le Limosin pour s’opposer au duc de Deux-Ponts, 294. (Tavannes.) — Déclare qu’il n’a point d’affection pour le mariage qui lui est proposé avec la reine d’Angleterre, et y fait renoncer le roi Charles IX, XXXVI, 47. Détails sur la cérémonie de son élection au trône de Pologne, 51. Fait son entrée solennelle à Paris ; fêtes à cette occasion ; part pour la Pologne, 53. Détail sur la réception que lui fait l’électeur palatin, 56. Revient en France par l’Italie, 63. Son séjour à Lyon, 65. Son mariage avec mademoiselle de Vaudemont, 70. Tient sur les fonts de baptême avec la Reine sa mère le second fils de Cheverny, 71. Convoque les États à Blois ; publie l’acte d’association, 74. Institue l’ordre du S.-Esprit, 79. Fait des réglemens pour son conseil, 91. Lève cinq armées en France, 94. Part de Paris pour aller s’opposer aux troupes étrangères, 97. Pourvoit à la sûreté de la capitale, 98. Négocie et opère la retraite des reîtres, 100. Revient à Paris, où il est reçu aux applaudissemens du peuple ; licencie son armée, 102. Fait entrer dans la ville 4,000 Suisses et le régiment de ses gardes, pour assurer la tranquillité et se mettre en défense contre les projets du duc de Guise, 106. Sort de Paris pour se soustraire à la fureur populaire, 109. Se retire à S.-Germain-en-Laye ; envoie Pinard vers la Reine mère pour l’engager à tout pacifier avec le duc de Guise, 110. Arrive à Chartres, où il est reçu avec alégresse, 111. S’assure de Melun, Corbeil, Mantes, et se rend à Rouen ; publie un nouvel édit de réunion ; retourne à Chartres, où le cardinal de Bourbon et le duc de Guise viennent le trouver, 112. Convoque les États généraux à Blois, et se rend dans cette ville, 113. Écrit à tous ses ministres de se retirer chacun chez soi, 114. Est forcé par les États de renvoyer les sieurs d’O, de Chenailles et Miron, son premier médecin, 119. Fait tuer le duc de Guise, et arrêter le cardinal de Guise et l’archevêque de Lyon, le cardinal de Bourbon, madame de Nemours, les princes de Joinville, d’Elbœuf et de Nemours, 121. Fait tuer le cardinal de Guise, 123. Appelle auprès de lui le duc de Nevers pour l’opposer au duc de Mayenne, 134. Réuni au roi de Navarre, il prend la route de Paris, et vient camper à Saint-Cloud, 136. Est assassiné par Jacques Clément ; reconnoît avant de mourir le roi de Navarre pour son successeur légitime et naturel ; recommande à tous les princes, seigneurs et officiers de son armée et de sa maison de lui obéir, 139. Sa mort chrétienne, 140. Sa belle conduite pendant qu’il fut lieutenant général pour son frère Charles IX, 141. Comment après son retour de Pologne il se laisse peu à peu conduire par deux mignons, 142. Portrait de ce prince, 143. (Cheverny.) — Dans son enfance, il ne peut éviter l’influence des huguenots ; presse sa sœur de changer de religion, XXXVII, 31. Fait admirer son éloquence dans le discours qu’il adresse au Roi au Plessis-lès-Tours, 36. Son entretien avec Marguerite de Valois ; il la prie d’être son appui auprès de la Reine sa mère, 37. Sa colère en apprenant que le duc d’Alençon son frère est sorti de la cour ; il commande aux princes et seigneurs d’aller à sa poursuite et de le ramener mort ou vif, 82. Accuse Marguerite de Valois du départ du duc d’Alençon ; veut lui donner des gardes ; en est détourné par sa mère, 84. À la persuasion de Du Guast, il envoie à la maison de Chastelas des gens chargés d’enlever mademoiselle Torigny et de la noyer, 85. Rend la liberté à Marguerite de Valois, et lui demande son amitié, 92. La prie d’accompagner sa mère auprès du duc d’Alençon, et de travailler à remettre la paix entre eux, 93. À son retour lui fait toutes sortes de caresses ainsi qu’à son frère ; la retient à la cour, s’oppose à ce qu’elle rejoigne son mari, 96. Convoque les États à Blois ; engage son frère à signer la Ligue avec lui ; la signe le premier, 97. Renvoie au roi de Navarre le huguenot Génissac avec des paroles dures et menaçantes ; déclare le duc d’Alençon chef d’une de ses armées, 98. Refuse positivement à la reine de Navarre d’aller rejoindre son mari, 99. Lui accorde la permission d’aller aux eaux de Spa, 103. (Marg. de Valois.) — Il est trompé deux fois en assemblant les États à Blois, où il croit trouver plus de députés pour la paix que pour la guerre, XXXVIII, 261. Ses divers édits de pacification, 262. Il ordonne aux Parisiens de garder les portes de leur ville, 264. Publie une déclaration en réponse au manifeste de la Ligue, 265. Déclare malgré lui la guerre aux hérétiques, 266. Concessions qu’il fait aux chefs de la Ligue, 267. Commande à tous les huguenots de sortir du royaume dans quinze jours, 271. Obtient de l’assemblée du clergé que cet ordre continuera pendant 10 ans à payer les rentes dues à l’hôtel-de-ville de Paris, 302. Sa réponse aux ambassadeurs des princes d’Allemagne à l’occasion des secours que leur a demandés le roi de Navarre, 303. Il fait vérifier au parlement 26 édits portant création de nouveaux officiers ; son discours à ce sujet, 304. Écrits publiés pour et contre cette mesure, 307. Établit la confrérie des pénitens blancs ; costume de ces pénitens, 311. Le Roi se montre fort assidu à en observer les règles ; les ligueurs lui en font un crime, et le tournent en ridicule, 312. Fait faire des oratoires et construire des monastères, 318. Exhorte le duc de Guise à aviser aux moyens de faire la paix, 319. Ordonne à ses troupes de marcher contre les Allemands qui viennent en France, 320. Comment il les empêche de passer la Loire, 337. Détache 12,000 Suisses de leur armée, en leur permettant de retourner dans leur pays moyennant de l’argent, 340. Remporte aux yeux des gens sensés tout l’honneur de la déroute des étrangers, 343. Fait faire de magnifiques funérailles au duc de Joyeuse, 345. Faute qu’il commet en ne punissant pas les auteurs de l’émeute arrivée le jour de Saint-Severin, 346. Il envoie M. de Bellièvre au duc de Guise pour lui dire de ne point venir à Paris, 351. Veut châtier quelques factieux des Seize, 352. Fait entrer des troupes à Paris, 353. Se voit forcé de les faire sortir, 355. Sort lui-même de Paris et se retire à Chartres, 356. Publie des lettres à l’occasion de la journée des Barricades ; il y fait voir quelle a été la conduite du duc de Guise, et comment il a lui-même été obligé de quitter la capitale, 365. Jugemens portés dans le public sur ces lettres, 371. Il envoie en Guyenne le duc d’Épernon, et donne le gouvernement de la Normandie au duc de Montpensier, 380. Reçoit les députés des Seize et répond à leur requête, 382. Reçoit aussi les députés du parlement et répond à leur harangue, 388. Il signe l’édit de réunion ; texte de ce traité, 397. Articles secrets, 399. Communique ses faveurs au cardinal de Bourbon, aux ducs de Guise et de Nemours, pour les engager à abandonner leurs ligues et associations ; déclare par lettres patentes le cardinal de Bourbon le plus proche parent de son sang ; les fait vérifier au parlement de Paris, 404. Par d’autres lettres patentes, donne au duc de Guise pouvoir de commander en son absence toutes les armées, 405. Cherche à gagner tous les chefs de la Ligue, 406. Nomme le duc de Nevers son lieutenant général à l’armée du Poitou, 407. Nonobstant les prières de l’ambassadeur d’Espagne et l’opinion des partisans de la Ligue, il rend la liberté aux forçats d’une galère espagnole échouée sur la côte de Dieppe, 409. Malgré les avis qu’on lui donne des contraventions des princes de la Ligue à l’édit de réunion, il change tout son ministère d’après leurs remontrances, 424. Obtient du clergé 500,000 écus, dont il donne 200 au duc de Mayenne pour l’armée du Dauphiné qu’il doit commander, et les 300 autres à M. de Nevers pour l’armée du Poitou, 426. Fait préparer au château de Blois la salle où doivent se tenir les États ; fait l’ouverture de ces États par une procession générale, 431. Détails sur la première séance des trois ordres, 431. Discours du Roi, 435. Dans la seconde séance, il jure et fait jurer aux membres des États l’observation de l’édit d’union, 441. Envoie réclamer la restitution du marquisat dont le duc de Savoie s’est emparé par surprise, 445. Répond par écrit aux prétentions des États, 454. Motifs qui l’animent contre le duc de Guise, 457. Sur un avis secret il se décide à s’assurer de lui, 458. Entretien qu’il a avec lui à l’issue de vêpres, 459. Il se décide à le faire mourir, 461. Divers récits sur l’exécution de ce dessein, 463. Il fait arrêter tous les princes de la Ligue qui sont logés au château, 470 ; les députés de la ville de Paris, et quelques seigneurs intimes du duc, 472. Fait tuer le cardinal son frère, 475. Rend la liberté à la duchesse de Nemours, et l’envoie à Paris, ainsi que les échevins Compan et Cotte-Blanche, pour y apaiser les troubles ; publie une déclaration sur la mort du duc et du cardinal de Guise, XXXIX, 6. Fait rendre les derniers devoirs à sa mère Catherine de Médicis, 15. Congédie les États ; confie à la garde du sieur Du Guast les prisonniers qu’il a faits à Blois, 32. Fait deux voyages à Amboise à leur occasion, 33. Publie deux déclarations, l’une contre le duc de Mayenne, l’autre contre la ville de Paris, 35. Reçoit à Blois plusieurs princes et seigneurs qui viennent se ranger auprès de lui, 40. Arrête avec son conseil d’aller à Bourges, et de là à Moulins, 41. Se rend à Tours, 66. Négocie avec le duc de Mayenne et le roi de Navarre, 91. Publie l’édit qui transfère à Tours la cour du parlement de Paris et la chambre des comptes, 93. Présages observés à cette occasion par Étienne Pasquier, 94. Le Roi établit à Châlons une section du parlement de Paris transféré à Tours ; veut être arbitre des différends élevés entre le duc de Lorraine et mademoiselle de Bouillon, 107. Envoie le légat Morosini auprès du duc de Mayenne, 108. Propositions dont il le charge pour arriver à un accommodement, 109. Accorde au roi de Navarre la ville et le pont de Saumur, 112. Publie deux déclarations, l’une portant confiscation des biens du duc de Mayenne, 115 ; l’autre sur la trève qu’il a conclue avec le roi de Navarre, 116. Reçoit le roi de Navarre au Plessis-lès-Tours ; détails sur cette entrevue, 128. Danger qu’il court d’être pris au-dessus de Tours par des cavaliers de la Ligue, 132. Envoie demander des secours en Angleterre et en Allemagne, 137. Refuse de se mêler des affaires des Pays-Bas, 153. Se rend à Poitiers, dont les portes lui sont fermées ; transfère le siége présidial à Niort, 168. Assiége et prend Gergeau, 183. Emporte Pluviers de force, 184. Pille Étampes ; est reçu dans Dourdan, 185. Passe le pont de Poissy ; force Pontoise à se rendre, 186. Se rend maître du pont de S.-Cloud ; est assassiné par un jacobin, 194. Écrit à tous les princes étrangers et à tous les gouverneurs des provinces pour les instruire de cet assassinat, 195. Détails sur ses derniers momens, 196. Il recommande aux seigneurs présens de reconnoître le roi de Navarre pour son successeur légitime, 199. Sa mort, 200. Opinions et discours des calvinistes et des ligueurs sur cette mort, 201. Apologie de Henri III par les royalistes, 214. Oraisons funèbres prononcées dans toutes les églises cathédrales des villes royales, 218. Le corps du Roi est déposé à Compiègne, 226. (Mém. de Cayet.) — Il change l’ancienne forme des expéditions des dons et bienfaits ; abus de ce changement, XLIV, 28. Motif qui le porte à avancer la conclusion de la paix avec le roi de Navarre, en 1577 ; satisfaction qu’il en éprouve, 32. Signe, et fait expédier à regret au duc de Guise, le pouvoir qu’il a résolu d’abord de lui donner, 74. Approuve que les habitans d’Angoulême refusent leurs portes au duc d’Épernon, et les y exhorte même pour le bien de son service, 79. (Villeroy.) — Il recommande le comte d’Auvergne au maréchal de Biron, 524. Ses paroles au comte après qu’il a été blessé, 527. Prière qu’il adresse à Dieu pendant la messe qui se dit devant lui, 529. Ses paroles au roi de Navarre, 530. Il ordonne aux seigneurs présens de reconnoître le roi de Navarre pour son successeur légitime, et leur fait prêter serment de fidélité, 531. Donne des ordres pour assurer son parti ; ses derniers momens, 533. (Mém. du duc d’Angoulême.)

Il part secrètement de Pologne ; son voyage jusqu’à Lyon, XLV, 100. Promotions qu’il y fait, 101. Conditions auxquelles il veut bien pardonner à ses sujets rebelles, nommément aux huguenots, 102. Il communie à Lyon le jour de la Toussaint, avec le roi de Navarre et le duc d’Alençon, qui lui protestent de leur fidélité ; publie un édit pour la vente et l’aliénation de 200,000 livres de rente sur le clergé ; envoie dire au maréchal de Montmorency, prisonnier à la Bastille, qu’il ait à écrire au maréchal d’Amville, et à ses deux autres frères Thoré et Méru, de poser les armes, 105. Se rend à Avignon ; disette de la cour dans ce voyage ; il écrit aux Rochellois de poser les armes ; conditions qu’il leur offre, 106. Se fait recevoir de la confrérie des pénitens avec la Reine mère et le roi de Navarre, 107. Fait donner un assaut à Liveron ; est repoussé, 111. Est sacré à Reims ; épouse Louise de Lorraine, 112. Passe à S.-Marcoul, où il fait faire sa neuvaine, 113. Arrive à Paris, s’y livre à toutes les pratiques de dévotion, et cherche tous les moyens de faire de l’argent, 114. Reçoit les députés du prince de Condé, du maréchal d’Amville, de la province de Guyenne et de La Rochelle ; fait examiner leurs demandes ; propositions qu’il leur fait, 115. Établit un nouveau cérémonial qui donne lieu à un sonnet fait par dérision, 119. Tient un lit de justice pour gratifier son beau-frère le duc de Lorraine de quelques points concernant le duché de Bar, 120. Fait faire à Paris, le jour de S.-Denis, une procession générale où il assiste, 122. Se promène par les rues de Paris, prenant les petits chiens damerets et se faisant lire la grammaire, 123. Vers faits à cette occasion, 124. Va aux environs de Paris avec la Reine visiter tous les lieux de plaisir, 125. Fait offrir au duc d’Alençon deux villes, au lieu de celle de Bourges, que les habitans ont refusé de lui livrer, 127. Fait faire une nouvelle croix pour la Sainte-Chapelle, et recommande qu’on aille l’adorer la semaine sainte, comme de coutume ; fait un emprunt au parlement pour renvoyer les gens de guerre étrangers, 132. Fait publier des lettres patentes qui déclarent l’innocence du maréchal de Montmorency ; tire de grandes sommes des avocats et procureurs du parlement, des officiers praticiens et notables bourgeois de Paris, 133. Fait chanter un Te Deum après la publication de la paix, pour laquelle le peuple ne témoigne aucune joie ; augmente l’apanage du duc d’Alençon, 134. Reste sourd aux remontrances qui lui sont faites par les notables bourgeois de Paris pour réclamer des deniers pris sur les rentes de l’hôtel-de-ville ; fait publier l’édit de création de la nouvelle chambre appelée mi-partie, 135. Fait publier au Palais l’édit d’aliénation de 200,000 livres de rente accordées par le clergé, 136. Va à pied dans les églises de Paris pour gagner le jubilé, tenant de grosses patenôtres, 139. Vers faits sur son hypocrisie ; placard dans lequel on lui donne des titres ridicules, 140. Il court la bague, vêtu en amazone, pendant que les catholiques et les protestans s’insultent et s’attaquent à coups de pierres et d’épées, 142. Ouvre les États de Blois par un discours qui est approuvé, 145. Déclare qu’il ne veut dans le royaume d’exercice d’autre religion que de la catholique ; révoque à cet égard le dernier édit de pacification, 146. Fait des ballets et tournois où il assiste en femme, pendant que les rois de Danemarck, de Suède, les Allemands et la reine d’Angleterre entrent dans la contre-ligue des huguenots ; ferme les États de Blois, 150. Donne au Plessis-lès-Tours un grand festin au duc d’Alençon et autres seigneurs qui ont assisté à la prise de La Charité, dans lequel les dames, en habit d’hommes et à moitié nues, font le service ; ce festin est suivi du banquet de la Reine mère à Chenonceaux, 151. Le Roi décrie les monnoies par des lettres patentes ; grande incommodité qu’en souffre le peuple, 152. Pour le soulager, il fait remettre dans les mains des dixainiers et des commissaires une certaine quantité de douzains ; vers faits à cette occasion, 158. Renforce sa garde, et entre en défiance des gens de sa suite ; pourquoi, 159. Assiste aux noces de la fille de Claude Marcel, surintendant de finances, auxquelles il se commet de grands désordres, 160. Apaise la querelle élevée entre Bussy d’Amboise et Gramont, 161. S’assure de la personne du duc d’Alençon ; se raccommode ensuite avec lui par l’intervention de M. de Lorraine, 163. Va souvent chez la présidente de Boullencourt, où il passe le temps avec mademoiselle d’Assy sa belle-fille, 165. Ses regrets de la perte de ses mignons Quélus et Maugiron ; il leur fait faire de superbes convois, 168. Passe à Rouen, où il reçoit 20,000 écus, qu’il donne à ses mignons, 170. Demande au clergé une décime et demie extraordinaire ; va à toutes les fêtes entendre la messe dans diverses paroisses de Paris, 173. Fait homologuer au parlement plusieurs édits bursaux, 175. Au lieu de la décime extraordinaire qu’il a demandée au clergé, envoie aux abbés, prieurs et bénéficiers aisés des lettres signées de sa main pour qu’ils lui prêtent certaine somme, chacun selon son revenu, 176. Établit et solennise, en l’église des Augustins de Paris, le nouvel ordre de chevaliers du Saint-Esprit, 180. But de cette institution, 181. Noms des vingt-sept chevaliers créés, 182. Il va à Chartres prendre deux chemises de Notre-Dame, une pour lui et une pour la Reine, dans l’espoir d’avoir un enfant, 183. Réforme l’état de sa maison ; vers à cette occasion sur le seigneur de Riant ; perd 30,000 écus à la prime et aux dés ; fait constituer prisonniers quelques écoliers qui se moquent de lui à la foire S.-Germain, 184. Fait faire et asseoir à la Sainte-Chapelle une clôture de marbre et d’airain magnifique, 186. Suspend les généraux de la justice des aides ; pourquoi, 189. Vers faits contre le parlement à cette occasion, 190. Envoie des lettres patentes de lieutenant général au duc d’Alençon, 198. Demande au clergé deux décimes extraordinaires, 202. Crée un nouveau président et un nouveau trésorier général dans chaque bureau des 17 généralités du royaume, 206. Sur les menaces du roi d’Espagne, mande à tous ses gouverneurs de se saisir de tous chefs et conducteurs qui lèveroient ou mèneroient gens de guerre sans son exprès commandement, 209. Fait publier neuf édits bursaux portant création de nouveaux offices et impositions sur le peuple, 210. Fait publier, par un ordre écrit de sa main, un édit d’un nouvel impôt sur le vin, 213. Ses libéralités envers M. de Joyeuse, un de ses mignons, 217. Il achète pour lui la terre de Limoux, 219. Congédie François d’O, seigneur de Fresnes ; cause de cette disgrâce, 220. Reçoit deux ambassadeurs du Grand Turc, 222. Fait sept chevaliers de son ordre, auxquels il donne mille écus à chacun, 223. Reçoit les ambassadeurs des treize cantons, auxquels il fait de riches présens pour les rendre traitables ; va de Paris à Chartres à pied en voyage vers Notre-Dame de dessous terre, où il offre une Notre-Dame d’argent doré pour avoir lignée, 224. Marie Cather. de Fontenay au bâtard de Longueville, auquel il donne 20,000 écus et une abbaye, 226. Sa réponse aux plaintes de l’Empereur touchant la guerre que le duc d’Alençon fait aux Pays-Bas, 227. Donne à Notre-Dame de Chartres une lampe d’argent, et 500 livres de rente pour la faire brûler nuit et jour ; déclare qu’il ne veut plus vendre les offices de judicature, mais peu après crée de nouveaux conseillers dans chaque siége présidial, 235. Étend ses faveurs sur les frères du duc de Joyeuse, 245. Comment il fait traiter à Paris les députés des cantons suisses qui viennent jurer la ligue faite avec lui, 246. Fait payer une taxe extraordinaire à chacun des marchands de vin en gros de Paris ; confirme la réformation du calendrier faite par le Pape, 247. Se fait donner par le receveur de la ville de Paris 200,000 francs de taxe que l’hôtel-de-ville refusoit de payer, 248. Fait tuer à coups d’arquebuse les lions, ours et taureaux qu’il faisoit nourrir pour combattre contre les dogues, et cela à l’occasion d’un songe, 249. Pour favoriser le duc d’Épernon, il fait épouser sa sœur âgée de 11 à 12 ans au comte de Brienne, de la maison de Luxembourg ; court en masque avec ses mignons par les rues de Paris, le jour de carême-prenant ; reproche à son prédicateur Rose de l’avoir publiquement blâmé de cette action, 251. Quelques jours après lui envoie une assignation de 400 écus ; institue une nouvelle confrérie de pénitens ; marche sans gardes à la procession de cette confrérie, 252. Quatrain fait à cette occasion contre le Roi, 253. Fait enregistrer plusieurs édits bursaux onéreux au profit des mignons et des Guise, qui sous main animent le peuple, 254. Fait fouetter, dans la salle basse du Louvre, cent vingt pages et laquais qui ont contrefait la procession des pénitens ; fait à 9 heures du soir une nouvelle procession de pénitens avec ses mignons, dont quelques-uns se fouettent ; vers contre lui ; il va à pied à Chartres avec la Reine pour obtenir lignée, 256. Remet au clergé les décimes extraordinaires qu’il a voulu lui prendre ; fait publier à son de trompe qu’il veut soulager le peuple de tous les impôts qu’il a mis sur lui à son grand regret ; va à Mézières, où il se fait apporter des eaux de Spa ; son dépit contre le maréchal de Montmorency-d’Amville ; il donne au duc d’Épernon le gouvernement de Metz, Toul et Verdun, avec toute libre administration, 260. Fait partir de Paris la reine de Navarre pour aller en Gascogne rejoindre son mari, 262. Interroge lui-même les personnes de sa maison qu’il a fait arrêter sur les déportemens de sa sœur ; écrit au roi de Navarre contre elle ; lui écrit une seconde fois en sa faveur, 263. Paroles plaisantes du roi de Navarre sur ces lettres ; Henri III fait faire de magnifiques obsèques au nonce du Pape mort à Paris ; fait bâtir au bois de Boulogne une chapelle pour de nouveaux religieux qu’il nomme hiéronimites ; rétablit dans sa cure le prédicateur Poncet, 264. Donne un ordre secret pour mettre au Fort-l’Évêque et autres prisons soixante bourgeoises de Paris qui ont contrevenu à l’édit de la réformation des habits, 268. Tient à Saint-Germain une assemblée pour la réformation de tous les États ; court les rues de Paris avec ses mignons et le duc d’Alençon le jour de carême-prenant, renversant les uns, battant les autres ; fait mille insolences à la foire Saint-Germain, 271. Assiste aux processions des pénitens ; bat à coups de pied et de poing le chevalier de Sèvre, grand prieur de Champagne, 272. Est arrêté dans sa colère par le duc d’Épernon ; fait à pied un voyage à Notre-Dame de Chartres, accompagné de 47 frères pénitens, 273. Fait faire le procès à 25 huguenots qui se sont assemblés pour faire la cène ; les fait condamner au bannissement, 274. Va faire pénitence à Vincennes, 295. Va en grande cérémonie donner de l’eau bénite sur le corps du duc d’Alençon son frère, 276. Voit passer la pompe funèbre à la fenêtre d’une maison devant l’hôtel-Dieu, 277. Réunit à la couronne les apanages du défunt, 278. Se rend à Lyon, dont il donne le gouvernement au comte Du Bouchage, frère du duc de Joyeuse, 280. Va à Gaillon ; sa conversation avec le cardinal de Bourbon sur la possibilité que la couronne tombe dans sa maison par sa mort, et sur ce que feroit alors le cardinal, 281. Ses paroles à un gentilh. du duc de Guise à l’occasion d’un propos tenu par le duc contre lui ; il fait un nouveau réglement pour les personnes qui sont journellement de service auprès de lui, 285. Renforce sa garde ; tire des prisons du Châtelet le fils de la dame de La Garnache, qui se faisoit appeler le duc de Génevois, et l’oblige à payer ses dettes, 286. Envoie au devant des députés des États de Flandre ; les fait bien recevoir et traiter ; après les avoir reçus lui-même, il les renvoie éconduits de leurs demandes ; reçoit l’ordre de la Jarretière des mains du comte de Warwick ; fêtes et bals donnés par son ordre aux ambassadeurs anglais, 287. Il commence à se mettre en garde contre les entreprises de la Ligue, 288. Se défend d’avoir quelque intelligence avec les Guise dans la levée d’armes qu’ils ont faite, 289. Fait garder les portes de Paris ; envoie et va lui-même épier la contenance de ceux qui les gardent ; charge le duc de Montpensier et le maréchal d’Aumont d’aller déloger Entragues de la citadelle d’Orléans ; publie, en réponse à un manifeste de la Ligue, un livret portant pour titre : Déclaration de la volonté du Roi sur les nouveaux troubles du royaume, 290. Il accueille avec empressement les députés qui viennent lui annoncer la mauvaise issue de l’entreprise des ligueurs sur Marseille, 291. Compose avec tous les trésoriers et financiers moyennant 240,000 écus, et leur donne abolition de tous les vols qu’ils ont faits, 293. Accorde aux Guise les articles de Nemours ; fait publier l’édit de révocation des précédens édits de pacification faits avec les huguenots ; ses paroles au cardinal de Bourbon à ce sujet, 294. Distiques sur cette révocation ; envoie au roi de Navarre des évêques et des théologiens suivis d’une armée, pour le convertir à la religion romaine ; bon mot de madame d’Uzès à ce sujet, 295. Envoie ordre au gouverneur de Lyon de ne pas laisser passer le nouveau nonce que le Pape lui envoie, 297. Commence à porter un bilboquet à la main, dont il se joue en allant par les rues ; tous les courtisans imitent son exemple, 298. Prêche lui-même ses confrères les hiéronimites, 302. Fait rouer à Chartres un capitaine de gens de pied et pendre trois soldats catholiques pour avoir pillé la maison d’un gentilh. huguenot, 303. Va à Notre-Dame de Chartres à pied avec soixante pénitens ; revient de même à Paris, où il fait le jeudi saint une procession solennelle avec deux cents pénitens, 311. Tient un lit de justice où il fait publier 27 édits bursaux, 313. À la prière des procureurs de la cour du parlement, il révoque l’édit qui les concerne et leur pardonne leur désobéissance ; fait venir au Louvre les présidens et conseillers du grand conseil, pour les prier de publier l’édit de création de nouveaux offices dans leur compagnie ; refuse la remise qu’ils lui font de leurs charges, 316. Est averti par une lettre remplie d’injures qu’on a conspiré sa mort ; vers faits contre lui et la Reine mère, 318. Donne à son cuisinier 200 écus par jour pour traiter les ambassadeurs des princes protestans d’Allemagne ; dépêche Bellièvre auprès de la reine d’Angleterre pour empêcher l’exécution de l’arrêt rendu contre la reine d’Écosse, 319. Fait saisir tous les revenus temporels des bénéfices du cardinal Pellevé, 321. Va voir madame de Senneterre à son lit de mort, 323. Donne 900 écus à chacun des chevaliers de son ordre ; déclare, dans une assemblée tenue au Louvre, qu’il veut faire la guerre à outrance aux huguenots ; demande à la ville de Paris une subvention de 600,000 écus, et autant sur tout le royaume, 324. Fait retirer de la Conciergerie le partisan Sardini ; renforce sa garde, et fait faire la ronde par les rues de la ville, 325. Renouvelle l’assemblée qui se faisoit les premiers dimanches du mois des capitaines dixainiers de Paris ; assiste à la procession avec un grand chapelet de têtes de morts, 328. Sa réponse aux remontrances des présidens et conseillers du parlement sur la résolution qu’il a faite de prendre les deniers destinés au paiement des rentes de l’hôtel-de-ville pour le quartier échéant au dernier de juin, 330. Apaise un différend élevé entre le comte de Saint-Paul et le duc de Nemours ; nouvelle réponse aux présidens et conseillers du parlement, qui viennent réitérer leurs remontrances en menaçant de ne plus aller au Palais, 331. Fait construire un couvent dans la rue S.-Honoré pour 62 feuillans arrivés de Toulouse, 334. Fait reconnoître par les chevaliers de S.-Jean-de-Jérusalem le comte d’Angoulême pour grand prieur de France, 336. Fait venir au Louvre la cour du parlement et la Faculté de théologie ; reproche à cette dernière sa licence effrénée à parler contre lui ; s’adresse particulièrement à Boucher, curé de S.-Benoît, 343. Donne ordre à la duchesse de Montpensier de sortir de la ville de Paris ; visite les prisonniers avec deux curés de Paris ; essaie en vain de convertir les deux filles de Jacques Foucaud, procureur en parlement, 355. Donne le chapeau de cardinal à l’évêque de Paris ; envoie ôter les armes aux écoliers de l’Université, 356. Sa réponse au cardinal de Bourbon sur la mort du prince de Condé ; fait renforcer les gardes du Louvre, et venir au faubourg S.-Denis 4,000 Suisses, 358. Veut faire mourir par la main du bourreau quelques partisans du duc de Guise, 359. Envoie à ce duc le maréchal de Biron, pour le prier de sauver ses troupes de la furie du peuple ; sort de Paris en jurant de n’y rentrer que par la brèche, 360. Révoque par lettres patentes 35 ou 40 édits publiés les années précédentes, 365. Par autres lettres patentes il déclare le duc de Guise lieutenant général de toutes ses armées ; donne au cardinal de Bourbon la faculté de faire un maître de chaque métier dans chacune des villes du royaume, 370. Arrive à Blois, où il change tous ses ministres, 371. Ouvre les États ; sa harangue déplaît à la Ligue ; il souffre que le cardinal de Guise la corrige avant de la faire imprimer ; jure solennellement l’observation de l’édit de l’Union, 373, et une parfaite réconciliation et amitié avec le duc de Guise, 374. Sur des avis qu’il reçoit du duc d’Épernon, du duc du Maine, du duc d’Aumale, d’une conspiration contre sa personne, il décide dans son conseil de se défaire du duc de Guise ; en diffère quelques jours l’exécution, 375. Le fait assassiner, 376. Ses mots en le voyant mort, 377. Clôt l’assemblée des États ; laisse prendre Orléans, 385. Transfère le parlement à Tours, 396. Son entrevue dans cette ville avec le roi de Navarre, 398. Propose en son conseil trois moyens de détourner l’excommunication dont il est menacé par le Pape, 399. Approche son camp de S.-Cloud, 406. Est assassiné par un jacobin, 407. Sa mort, son épitaphe ; vers français à la suite, 408. Ses préparatifs pour faire mourir le duc de Guise ; détails donnés à ce sujet par son médecin Miron, 448 et suiv. (L’Estoile.) — Donne ordre de faire entrer 3,000 Suisses à Paris, XLIX, 289. Sort de cette ville, 290. Se rend à Chartres ; révoque tous les édits vérifiés qui fouloient le peuple, 291. Fait son entrée à Rouen, 293. (Mém. de Groulard.)

Henri IV, prince de Navarre, vient à l’âge de 16 ans à l’armée commandée par Coligny ; son caractère, XX, 135. Fait ses premières armes à la bataille d’Arnay-le-Duc ; sa valeur et son sang froid étonnent Coligny, 138. À la mort de sa mère, prend le titre de roi de Navarre, 145. Épouse Marguer. de Valois ; détails sur la célébration de ce mariage, 149. Est retenu prisonnier au Louvre et forcé de changer de religion, 160. Est arrêté, 170. Est appelé auprès de Charles IX mourant, et reçoit ses derniers soupirs, 173. Offensé de l’intrigue de sa femme avec Bussy d’Amboise, il la contraint à chasser la demoiselle de Thoriguy, soupçonnée de favoriser cette liaison ; éloignement des deux époux l’un pour l’autre, 179. Parvient à se dérober à ses surveillans ; abjure la religion catholique et rentre dans l’église protestante, 181. Établit à Nérac sa sœur Catherine ; déploie à la tête des protestans les plus grands talens militaires, 182. S’empare de presque toute la Guyenne, 184. Excité par sa femme et par les seigueurs dont il est l’idole, il reprend les armes, 191. Surprend Cahors ; signe une nouvelle convention à Fleix, 192. Mène à Nérac la vie la plus molle et la plus dissipée, dans les bras de mademois. de Fosseuse, 193. Se prépare enfin à une guerre terrible, 197. Étudie soigneusement la religion dans laquelle il a été élevé, et montre du penchant à revenir à celle de ses aïeux ; témoignage de Cayet à ce sujet, 198. Convoque à Bergerac ses principaux partisans ; publie un manifeste ; porte un défi au duc de Guise, 200. Refuse de rompre les liens qui l’unissent à Marguerite de Valois, 201. Gagne la bataille de Coutras, 202. Met ses troupes en quartier d’hiver, 203. Se réconcilie avec Henri III ; entrevue de ces deux princes dans le parc du Plessis-lès-Tours, 225. Sa franchise et son affabilité lui gagnent les cœurs des catholiques ; il repousse le duc de Mayenne, qui vient attaquer les deux Rois dans Tours ; tous deux s’avancent vers Paris, arrivent à S.-Cloud, et mettent le siége devant la capitale ; état de désordre où est cette ville, 226. Reçoit les derniers soupirs de Henri III, auquel il donne les regrets les plus généreux, 229. Est reconnu par son armée et par les seigneurs qui n’ont point abandonné son prédécesseur ; motifs qui lui font suspendre le dessein qu’il a conçu d’embrasser la religion catholique ; il envoie à Rome le duc de Luxembourg pour éclairer Sixte-Quint sur la véritable situation de la France ; lie des relations avec Villeroy et Jeannin ; fait prier le premier de venir le trouver au bois de Boulogne, 232. Perdant l’espoir de réduire Paris, il part pour Dieppe, où il espère recevoir des secours d’Élisabeth ; bat le duc de Mayenne près d’Arques ; reparoît sous les murs de Paris, s’empare des faubourgs de cette ville ; sépare son armée et va à Tours, où sont ses ministres, 234. Il y apprend par de Thou que le sénat de Venise l’a reconnu, que le duc de Florence témoigne le désir de lui donner sa nièce en mariage ; il confie à d’Ossat les négociations relatives à sa conversion, 235. Charge de Thou de surveiller le tiers-parti ; va mettre le siége devant Dreux, 237. Présente la bataille au duc de Mayenne dans la plaine d’Ivry ; remporte la victoire ; ses paroles au maréchal de Biron, 238. Pourquoi il ne peut profiter de sa victoire ; charge Duplessis-Mornay d’entamer une nouvelle négociation avec Villeroy, 239. Se décide à faire le blocus de Paris ; comment cette ville est disposée à supporter les calamités les plus terribles, 240. Famine qu’elle éprouve, 241. Le Roi s’attache le chancelier de Cheverny, 242. Attaque et prend les faubourgs de Paris, 244. Accorde des saufs-conduits aux femmes et aux enfans qui veulent en sortir ; fixe pour quelque temps son séjour à Senlis ; donne à son gouvernement une forme régulière, 245. Forme sur Paris une entreprise qui échoue, 248. Assiége Chartres, qui se rend enfin par capitulation ; se fixe à Mantes, où il fait venir le cardinal de Vendôme ; remet en vigueur l’édit de tolérance rendu par Henri III, 249. Entreprend le siége de Rouen, 255. Pleure la mort de La Noue, 256. Sa patience envers ses généraux ; est plus maître de sa colère que de ses plaisirs ; est blessé près d’Aumale en combattant le duc de Parme ; force la ville d’Épernay à capituler, 257. Intercepte des lettres de Philippe II, où l’on découvre le dessein d’ôter à Mayenne la conduite des affaires, et les fait passer à ce prince, 258. Fait donner avis à l’assemblée de Suresne qu’il ne tardera plus à se faire instruire ; écrit en même temps à tous les prélats du royaume pour les prier de l’aider de leurs conseils, 266. S’empare de la ville de Dreux ; fait reprendre les négociations ; se rend à S.-Denis, où il fait une abjuration solennelle, 269. N’oppose aux diatribes des Seize que la patience et la modération, 270. S’établit à Fontainebleau, où il continue les négociations ; déclare aux ligueurs qu’au bout d’un mois il soumettra par la force ses sujets rebelles, s’ils ne se soumettent pas d’eux-mêmes, 271. Se fait sacrer à Chartres, 272. Intercepte les lettres de Mayenne à Philippe II, les envoie au roi d’Espagne dans l’espoir de pénétrer ses secrets ; il en charge son porte-manteau Lavarenne, 273. Parvient à gagner Brissac, gouverneur de Paris, 274. Entre dans Paris, au milieu des plus vives acclamations ; se rend à la cathédrale ; ses paroles à l’archidiacre de Dreux, 276. Prend possession du Louvre, où il reçoit les hommages de tous les corps ; visite la duchesse de Montpensier, à laquelle il donne des marques de bonté propres à la rassurer ; montre la même indulgence pour le légat et les ambassadeurs espagnols, 277. (Introd.)

Réflexions sur le gouvernement d’Henri IV, XXIII, 411 et suiv. Éloge et critique de ce prince, XXIV, 166. Pronostic sur son règne, XXV, 378. Son administration ; sa politique à l’égard des grands, des huguenots et de l’Espagne, 385. (Tavannes.) — Son mariage avec Marguer. de Valois, XXXIV, 64 (Mém. de Mergey.) — Il est arrêté, XXXV, 116. Abjure à Saumur la religion catholique, qu’il a embrassée de force à la S.-Barthelemy, 153. Tient une assemblée à Auvilar, dans laquelle il est décidé qu’on enverra à l’assemblée de Saumur des députés du corps de la nouvelle religion, 155. Retourne à Agen, 156. Dans son entrevue à Auch avec Cather. de Médicis, il se plaint à cette princesse de la prise de La Réole, 176. Invite le prince de Condé, M. de Montmorency et les principaux seigneurs du parti à se réunir à Castres ; opinions diverses qui y sont émises sur la résolution qu’on doit prendre, 210. Il est décidé qu’on attendra ce que le Roi et la Ligue feront, et que chacun se préparera à se mettre en campagne, 211. Inquiétudes du roi de Navarre en apprenant le traité du Roi avec le duc de Guise, 212. Donne des ordres pour faire des levées, 213. (Mém. du duc de Bouillon.) — Prend plusieurs petites places aux environs de Montauban ; va en Béarn pour voir la comtesse de Guiche, 222. Met en fuite la cavalerie espagnole à Fontaine-Française, et soumet la Bourgogne, 408. (Mém. de Tavannes.)

Il quitte secrètement la cour de Henri III, et se retire en Béarn, XXXVI, 73. Est sommé par le Roi de se conformer à l’acte d’association, 74. Gagne la bataille de Coutras, 97. Vient trouver le Roi à Tours, et se lie avec lui contre les ligueurs, 135. Fait transporter le corps de Henri III à Compiègne, 147. Est salué et reconnu par toute l’armée pour roi légitime ; va en Normandie, 148. Bat le duc de Mayenne dans les plaines d’Arques ; revient sur Paris, se saisit des faubourgs, tue 7 ou 800 hommes aux Parisiens, 149. S’empare de plusieurs places de la Normandie ; gagne la bataille d’Ivry, 150. Se rend à Mantes, qui lui jure obéissance ; faute qu’il commet en ne marchant pas droit à Paris, 152. Assiége la ville de Sens ; revient sur Paris, 153. Coupe les communications du côté de la Seine ; canonne la ville des hauteurs de Montmartre et de Montfaucon, 154. Entretient des intelligences dans la ville, 159. Brûle tous les moulins des environs, s’empare de tous les faubourgs, 160. Rompt brusquement la conférence qu’il a accordée au cardinal de Gondi et à l’archevêque de Lyon ; pourquoi ; assiége Saint-Denis, qui capitule et se soumet, 162. Écrit à M. de Cheverny pour le presser de se rendre auprès de lui et de venir l’aider de ses conseils, 163. Donne un sauf-conduit au cardinal de Gondi et à l’archevêque de Lyon pour aller proposer au duc de Mayenne un projet d’accommodement ; lève le siége de Paris, 177. Envoie demander la bataille aux ducs de Parme et de Mayenne ; réponse hautaine du prince de Parme, 178. Tient un conseil de tous les princes, dans lequel il est décidé qu’il séparera son armée, et munira de bonnes garnisons toutes les places des environs de Paris, 181. Envoie dans différentes provinces les principaux seigneurs de son armée, 182. Harcelle le duc de Parme dans sa retraite vers l’Artois ; reprend Corbeil, 183. Fait de nouvelles tentatives sur Paris, 185. Assiége et prend Chartres, après avoir perdu beaucoup de monde, 189. Rend à Mantes un édit qui remet en vigueur les anciens édits de pacification ; publie des lettres patentes par lesquelles il déclare qu’il veut maintenir la religion catholique et défendre les priviléges de l’Église gallicane, 195. Se décide à assiéger Noyon, 196. S’en rend maître par capitulation, 199. Se décide à assiéger Rouen, 203. Somme la place de se rendre ; sur son refus la presse avec vigueur, 205. Livre combat aux ducs de Parme et de Mayenne près d’Aumale ; y est légèrement blessé ; se retire à Dieppe, 207. Averti par Cheverny, il se rend en toute hâte à Darnetal pour attaquer le duc de Parme, 208. Défait l’avant-garde du duc de Mayenne ; bat le prince de Parme à Yvetot, 210. Le poursuit, et le force à se retirer vers l’Artois, 211. Publie une déclaration en réponse à celle du duc de Mayenne, et la fait enregistrer dans toutes les cours souveraines soumises à son obéissance, 226. Adresse des lettres aux évêques pour les appeler auprès de lui, désirant s’instruire dans la religion catholique, 233. Fait abjuration solennelle à Saint-Denis, 238. Cérémonie de cette abjuration, 239. Le Roi signe une trève avec le duc de Mayenne, 242. Envoie au Pape protester de son obéissance au Saint-Siége, 243. Publie une déclaration pour faire connoître la sincérité de sa conversion, et annoncer qu’il est résolu à soumettre par les armes tous ceux qui refuseront encore de le reconnoître, 253. Se fait sacrer à Chartres, 261. Consent à recevoir le duc de Mayenne comme un sujet repentant ; comment il entre dans Paris avec 4,000 hommes, 268. Joie que sa présence y cause, 271. Le Roi publie une déclaration sur la réduction de Paris, et la fait enregistrer dans toutes les cours souveraines du royaume, 274. Rétablit le parlement de Paris dans sa première autorité, exigeant des officiers un nouveau serment de fidélité, 276. Fait rendre au parlement ainsi rétabli et réuni un arrêt solennel portant révocation de tout ce qui a été dit ou fait pendant les troubles de contraire à l’autorité légitime du Roi, 277. Va assiéger Laon en Picardie, 279. La force à capituler, 280. Maintient les jésuites attaqués par l’Université et par les curés de Paris, 284. Remet aux créanciers de l’État le tiers des cinq années passées dans les troubles, 286. Est blessé par Jean Chastel, 287. Fait une déclaration contre le roi d’Espagne, 293. Défait les troupes du connétable de Castille près de Saint-Seine, 295. Emporte La Fère, attaque les ennemis de tous côtés, 317. Convoque une assemblée de notables à Rouen ; fait son entrée dans cette ville ; son discours à l’assemblée, 319. Lève une armée pour assiéger Amiens, 326. Poursuit le siége commencé par Biron, 327. S’empare de la ville par composition ; y met une forte garnison et la fortifie, 330. Accorde au duc de Mercœur un édit d’abolition, et donne à sa fille en mariage César Monsieur, son fils naturel, 336. Refuse de céder aux sollicitations des ambassadeurs de la reine d’Angleterre et des États de Hollande, qui veulent le détourner de faire la paix avec l’Espagne, 342. Reçoit les ambassadeurs de l’archiduc, et prête devant eux le serment de l’entretien inviolable de la paix conclue à Vervins, 344. Cérémonies à cette occasion, 345. Publie une déclaration portant défense du port d’armes à feu, 346. Interpose son autorité pour empêcher l’effet d’un arrêt du parlement rendu contre le sénéchal d’Auvergne, qui n’a pas voulu chasser les jésuites de la ville de Tournon, 347. Conclut le mariage de Cather. de Navarre sa sœur avec le duc de Bar, 370. Comment il fait célébrer d’autorité ce mariage dans son cabinet, en présence des principaux de sa cour, 374. Il persiste dans son édit de Nantes en faveur des protestans, 377. Le fait enregistrer dans les cours souveraines, 378. Projette de faire casser son mariage pour épouser Gabrielle d’Estrées, que la mort lui enlève subitement, 382. Il en porte le deuil et le fait porter à sa cour, 386. Essaie en vain d’être médiateur entre l’Angleterre et la Hollande, 392. Forme une nouvelle inclination pour madem. d’Entragues ; poursuit auprès de la cour de Rome la dissolution de son mariage, dans le dessein d’épouser Marie de Médicis, 393. Donne à la demoiselle d’Entragues une promesse signée qu’il l’épousera si elle a de lui un enfant mâle, 395. (Cheverny.) — Sur les plaintes de l’ambassadeur d’Espagne, défend, sous peine de confiscation de biens, à ses sujets de servir le prince Maurice dans les Pays-Bas ; cependant sous main les autorise à le faire, 431. Fait donner avis à Marguerite de Valois de la dissolution de son mariage, et lui accorde une augmentation de pension, 433. Refuse de traiter personnellement avec le duc de Savoie de la restitution du marquisat de Saluces, 437. Nomme des commissaires pour en décider, 438. Accord conclu avec le duc sur ce sujet, 441. Assiste à la conférence de Fontainebleau tenue au sujet du livre de Duplessis-Mornay, 444. Érige la seigneurie de Verneuil en marquisat en faveur de mademois. d’Entragues ; va dîner avec elle chez l’abbé de Pontlevoy à Royaumont, 450. Part pour Lyon ; double but de ce voyage, 455. Publie une déclaration de guerre contre le duc de Savoie ; marche sur Chambéry et s’en rend maître, ainsi que des villes de Bourg et de Montméliant, 458. S’empare de Miolans, Conflans, Charbonnières ; s’avance jusque dans la Tarentaise, 459. Presse le siége du château de Montméliant ; le reçoit à composition ; ses soupçons sur la conduite du maréchal de Biron, 462. Va au devant de la marquise de Verneuil ; brouilleries, raccommodement, 467. Il la décide à retourner en France, 468. Son entrevue avec le légat du Pape à Chambéry, 469. Il communie de ses mains, et touche les écrouelles, 470. Laisse le légat avec son conseil pour traiter de l’accommodement avec le duc de Savoie ; marche au devant de ce prince, 472. Ne pouvant le combattre, se décide à lui accorder la paix, 473. Emporte le fort de Sainte-Catherine, et l’abandonne aux Génevois pour le démolir, 494. Fait venir auprès de lui Théodore de Bèze, l’engage à détromper ceux de sa religion ; réponse remarquable de Bèze, 477. Va trouver Marie de Médicis à Lyon ; détails sur leur première entrevue, 482. Sa satisfaction, 484. Fait la paix avec le duc de Savoie ; à quelles conditions, 488. Retourne à Paris ; se rend auprès de la marquise de Verneuil, qu’il laisse enceinte, 491. La présente à la Reine, et la fait loger au Louvre avec elle, 493. Va à Orléans faire le jubilé ; y distribue de grandes aumônes ; donne 10,000 écus pour la construction de l’église de Ste.-Croix, 495. Reçoit un ambassadeur du Grand-Seigneur, qui lui envoie de riches présens, et sollicite sa médiation auprès de l’empereur d’Allemagne ; réponse du Roi, 502. Demande au roi d’Espagne réparation de la violence faite dans l’hôtel de son ambassadeur à Madrid, 504. Se porte sur la frontière de la Picardie, 505. Obtient par la médiation du Pape la réparation qu’il demande, 506. Établit une cour de justice pour la recherche des malversations des financiers, 508. (Pontlevoy.)

Il quitte la cour de Henri III, peu de temps après le départ du duc d’Alençon, XXXVII, 83. Écrit à la Reine sa femme pour la prier d’oublier tout ce qui s’est passé entre eux, et l’informer de l’état des affaires, 89. Se plaint du maréchal de Biron, 170. Lui fait la guerre, s’empare de Cahors, 172. (Marg. de Valois.) — Fait et publie une déclaration en réponse au manifeste de la Ligue, XXXVIII, 266. Fait une protestation contre l’accord fait entre le Roi et les chefs de la Ligue, et se met sur la défensive, 268. Publie une déclaration d’après laquelle tous les huguenots s’emparent des dettes, rentes, revenus et biens de ceux qui ne sont pas de leur parti, et les font vendre, 271. Instruit de l’excommunication lancée contre lui par le Pape, il adresse quatre lettres, l’une au clergé, l’autre à la noblesse, la troisième au tiers-état, la quatrième aux bourgeois de Paris contre la bulle du pontife ; raisons qu’il y fait valoir, 290. Force le maréchal de Matignon à lever le siége de Castels ; emmène le sieur de Favas, qui en est gouverneur, 296. Sa réponse aux députés que le Roi lui envoie pour le presser de se faire catholique ; il promet de se rendre à Champigny auprès de la Reine mère, 297. Comment il se sauve de Caumont, et échappe au duc de Mayenne, 298. Se rend à Cognac pour conférer avec la Reine mère, 309. Détails sur ces conférences, qui restent sans effet, 310. Nouvelle réponse qu’il fait à M. de Rambouillet, envoyé par le Roi pour l’exhorter de nouveau à se faire catholique ; il s’empare de plusieurs places du Poitou, 317. Gagne la bataille de Coutras, mais ne peut porter du secours à l’armée des Allemands, 336. À la nouvelle de la déroute de cette armée, il sépare la sienne en trois corps, et se rend à Montauban ; ses regrets diminuent en apprenant que quelques chefs étrangers avoient l’intention de l’emmener lui-même en Allemagne, 393. Rétablit l’ordre dans le Béarn, 394 ; dans le Poitou et la Saintonge, 395. Poursuit jusqu’à deux lieues de Nantes le duc de Mercœur, lui enlève ses drapeaux, et fait 450 prisonniers ; investit Beauvoir, 427. Prend cette place par composition ; assiste à La Rochelle à l’assemblée générale des protestans, 428. Propose et fait établir dans les villes qui lui sont soumises des chambres pour régler les finances, les offices, les récompenses et les gages, et la discipline militaire, 429. Reste seul protecteur de la religion réformée, 430. Fait son entrée à Niort, et reçoit de M. de Malicorne le château de cette ville à composition, 483. Soumet plusieurs villes du Poitou, XXXIX, 81. Surprend la ville d’Argenton en Berri ; adresse aux trois États de la France une déclaration sur les choses arrivées depuis la mort du duc de Guise, 82. Fait une trève avec Henri III ; obtient la ville de Saumur, où il met pour commander Duplessis-Mornay, 112. Publie une déclaration sur son passage de la Loire, 113 ; et une autre à ceux de son parti sur l’observation de la trève, 119. Se rend près de Tours, 128. Va trouver le Roi au Plessis-lès-Tours, 129. Écrit aux Orléanais pour les ramener à l’obéissance du Roi, 180. Après la mort de Henri III, publie une déclaration par laquelle il promet de se faire instruire dans six mois dans la religion catholique, 226. Date de sa naissance ; sa généalogie, 227. Détails sur sa naissance et son baptême, 234. Son éducation, 237. Il est amené à la cour de France, 239. Y reparoît une seconde fois étant encore enfant, 245. Il accompagne Charles IX dans la visite de ses provinces, 248. Sa mère Jeanne d’Albret l’emmène en Béarn, et le fait instruire dans la réforme, 249. Elle le conduit en Saintonge auprès des princes protestans ; il est déclaré chef de toutes les expéditions de guerre, 251. Sa valeur, sa naïveté, son bon jugement dans la guerre, 252. Conseil qu’il donne à la bataille de Montcontour, 253. Il retourne auprès de sa mère, et revient encore en France, 254. Est appelé auprès de Charles IX mourant, 255. Paroles que lui adresse ce prince, 256. Henri IV dépose le corps de Henri III à Compiègne ; prend Meulan, Gisors et Clermont en Beauvoisis, 262. Sépare son armée en trois corps ; à quel dessein, 263. Se porte en Normandie ; est reçu à Dieppe, 264. Envoie investir Neufchâtel ; fait mine d’assiéger Rouen, 265. Soumet la ville d’Eu, 275. Se loge à Arques, où il attend le duc de Mayenne, 276. Ses dispositions pour une attaque, 277. Bataille d’Arques, 279. Le Roi demeure victorieux, 284. Prend la ville et le château de Gamache, reprend la ville d’Eu, 287. Se porte vers Paris ; prépare une attaque contre les faubourgs de cette ville, 290. S’en rend maître, 291. Présente inutilement bataille au duc de Mayenne ; va se loger sous Montlhéry, 293. Investit Étampes, s’en rend maître, ainsi que du château, qu’il fait raser, 295. Sur la requête de la Reine douairière, qui demande justice de la mort de son mari, il déclare qu’il ne cessera d’employer ses soins et ses armes à la poursuite de cette vengeance, 297. Soumet Janville ; reçoit à Châteaudun les capitaines suisses qui viennent pour lui offrir de nouveaux secours de la part des cantons ; investit la ville de Vendôme, 298. Attaque le château, s’en rend maître, pille la ville, 301. Se rend à Tours, où il reçoit les hommages du parlement et autres corps constitués, 337. Donne audience à l’ambassadeur de Venise, qui le félicite sur son avénement à la couronne ; rejoint son armée au château du Loir ; envoie investir le Mans, 338. Se rend dans un faubourg de cette ville, fait battre la place, 339. La reçoit à soumission et la préserve du pillage, 340. Réduit plusieurs autres villes du Mans, 341. Se rend à Laval, où il reçoit le prince de Dombes et beaucoup de noblesse, 343. S’assure du château de Mayenne ; se porte sur Alençon, 344. Somme le château de se rendre, et le reçoit à composition, 345. Assiége et prend Falaise, XL, 2 ; Lisieux et Pont-Audemer, 3. Entre dans le fort de Meulan, 4. Emporte d’assaut la ville de Poissy et un petit fort, 5. Assiége Dreux ; se dispose à livrer bataille au duc de Mayenne ; son discours aux seigneurs qui l’accompagnent, 18. Son ordre de bataille, 20. Il commence l’attaque, 30 ; et demeure victorieux à Ivry, 33. Poursuit le duc jusqu’à Mantes, 34. Fait son entrée dans cette ville, 39. Se rend maître de plusieurs places sur la Marne, 56. Renonce au siége de Sens ; revient sur Paris, 57 ; en fait le siége, 73. Accorde des passe-ports aux femmes, filles, enfans et écoliers, aux gens d’Église qui viennent dans son camp pour avoir des vivres, 104. Son discours au cardinal de Gondi et à l’archev. de Lyon, envoyés par les ligueurs pour traiter de la paix, 107. Il leur accorde des passe-ports pour aller trouver M. de Mayenne à Meaux, 114. Va au devant du duc de Parme ; se dispose à une bataille, 117. Tente deux entreprises qui ne réussissent point ; vient loger à Gonesse ; résolution qu’il y prend avec son conseil, 121. Reprend Clermont en Beauvoisis ; renvoie une partie de son armée dans les provinces, 124. Poursuit le duc de Parme, qui se retire en Flandre, 135. Taille en pièces une compagnie de gens de pied espagnols, 136. Charge et met en fuite l’arrière-garde de l’armée de ce prince ; entre dans Saint-Quentin, 138. Tente sur Paris une entreprise qui ne peut réussir, et que les Parisiens appellent la journée des Farines, 170. Trompe les ligueurs sur ses desseins ; fait tout-à-coup investir la ville de Chartres, 188. Entre dans cette ville, 190. Forme une entreprise sur Louviers, 246. Entre dans cette ville, qu’il préserve d’abord du pillage ; va à Dieppe recevoir 500 Anglais et des munitions ; revient à Chartres, où il réunit tout son conseil, 250. Empêche les ligueurs de rien entreprendre sur le Pont-de-l’Arche, 251. Maintient les derniers édits de pacification concernant ceux de la religion prétendue réformée ; en rend un contre le nonce Landriano ; texte de cet édit, 252, Fait le siége de Noyon, 276. Reçoit cette place à composition, 282. Y fait son entrée, 283. Va au siége de Pierre-Fonts ; reçoit le comte d’Essex avec 60 gentilshommes anglais, 284. Se met en route pour Sedan, 310. Loge à la Cassine, maison de M. le duc de Nevers, qui le traite magnifiquement ; entre dans Sedan, où il est reçu par mademoiselle de Bouillon, 311. Se rend à Attigny, d’où les ligueurs se sont retirés, 312. Va recevoir l’armée des Allemands dans les plaines de Vandy ; état de cette armée, 313. Va avec une partie de cette armée auprès de Verdun présenter le combat aux Italiens qui y sont logés, 314. Pointe lui-même le canon contre le château d’Haumont ; tue du coup le capitaine, le lieutenant et l’enseigne, et fait rendre la place, 315. Accorde le mariage de madem. de Bouillon avec le vicomte de Turenne, qu’il fait maréchal de France, et qui prend le nom de Bouillon, 316. Prend la petite ville d’Aubanton, 317. Entre dans Vervins, d’où il chasse les ligueurs, 318. Arrive au siége de Rouen, 357. Va au devant du duc de Parme, enlève le quartier du duc de Guise, XLI, 38. Est légèrement blessé à sa retraite d’Aumale, 39. Va camper devant Yvetot, où il livre plusieurs petits combats aux ducs de Parme et de Mayenne, 59. Les tient comme assiégés, et dans la disette de beaucoup de choses, 61. Taille en pièces 600 Espagnols, 62. Force les ducs à se retirer, 63 ; et à repasser la Seine, 64. Reçoit Épernay à composition, et congédie les reîtres, 81. Juge convenable, ainsi que son conseil, de faire deux réponses à la déclaration du duc de Mayenne et à l’exhortation du cardinal-légat concernant la convocation des États et l’élection d’un roi catholique ; texte de ces deux réponses : 1o Proposition des princes, prélats, officiers de la couronne et principaux seigneurs catholiques, faite au duc de Mayenne et aux princes de sa maison, etc., 251 et suiv. ; 2o déclaration du Roi, 235. Il congédie la plupart des princes et seigneurs qui sont auprès de lui, et se rend à Saumur pour voir sa sœur, 248. Permet aux princes catholiques de faire publier une réplique à la réponse que le duc de Mayenne a faite à leur proposition, 265. Sa déclaration à M. d’O sur la résolution qu’il a prise de se faire instruire dans la religion catholique, 299. Son opinion sur le sacrement de l’Eucharistie, 300. Au plus fort de la guerre, il ne cesse de s’entretenir avec les plus doctes sur les principaux points de sa religion, et étonne souvent les ministres calvinistes par ses réflexions, 303. Appelle auprès de lui plusieurs prélats et docteurs ecclésiastiques, pour travailler à sa conversion ; sa lettre à cet effet est lue aux conférences de Suresne, 366. Sa réponse aux ministres calvinistes, alarmés de sa résolution, 368. Se rend maître de Dreux par la force, 419. Fait son abjuration à S.-Denis, 454. Détails sur cette cérémonie, 457. Lettre du Roi adressée à tous les parlemens sur son abjuration, 460. Il signe une trève générale par toute la France, 463. Adresse au Pape une lettre sur sa conversion, 479. Écrits publiés pour justifier l’absolution du Roi, XLII, 1 et suiv. Il accorde une prolongation de trève pour deux mois, 64. Reçoit à Mantes les députés des protestans, qui lui présentent les cahiers de leurs plaintes ; déclaration qu’il leur fait de ses sentimens et de ses intentions pour eux, 67. Permet une conférence entre l’évêque Du Perron et le ministre Rotan sur la religion, 69. Publie une déclaration des causes qui le forcent à reprendre les armes, 83. Reçoit à composition La Ferté-Milon, 116. Accorde aux duchés d’Orléans et de Berri une trève de trois mois, à condition qu’ils traiteront de la paix et de la réconciliation définitive avec S. M., 121. Rend un édit en faveur de la ville de Lyon, 125. Se rend à Chartres pour s’y faire sacrer ; détails sur cette cérémonie, 158 et suiv. Le Roi reçoit des mains de l’évêque de Chartres le collier de l’ordre du S.-Esprit, 184. Entre dans Paris, 195. Accorde au duc de Féria, et à don Diégo d’Ibarra, un sauf-conduit pour se retirer en Flandre avec les troupes espagnoles, 196. Va rendre grâces à Dieu à Notre-Dame, 197. Va à la porte S.-Denis voir sortir les garnisons espagnoles, 206. Noms des seigneurs qui accompagnent Henri IV à son entrée dans Paris, 208. Édit sur la réduction de cette ville, 209. Procession générale à laquelle assiste le Roi, 211. Il récompense ceux qui lui ont facilité l’entrée de Paris, 212. Rappelle le parlement, qui a été transféré à Tours et à Châlons ; détails sur la rentrée de ce corps dans Paris, 218. Le Roi rend un édit sur la réduction de Rouen et autres places de la Normandie ; conditions de cet édit, 232. En rend d’autres sur celle de Troyes, 236 ; de Sens, 237 ; d’Agen, de Villeneuve, de Marmande, et de quelques villes de la Picardie, 238. Marche contre l’armée espagnole commandée par le comte de Mansfeld ; défait quelques troupes qui escortent deux convois, 242. Poursuit ce comte jusque dans l’Artois, 244. Reçoit la ville de Laon à composition ; texte de la capitulation, 245. Le Roi rend un édit pour la réduction de Château-Thierry ; conditions, 256 ; et pour celle de Poitiers, 257. Fait son entrée dans Amiens ; détails, 260. Accorde un édit en faveur de cette ville, 262. Comprend dans cet édit la ville de Dourlens, 263. En accorde aussi un à la ville de Beauvais, qui se soumet, 264. Publie un édit sur le paiement des rentes, 269. Fait la paix avec le duc de Lorraine, 329. Conditions de cette paix, 330. Rend un édit sur la réduction de la ville de Reims, faite par le duc de Guise, 336. Un autre sur celle de S.-Malo, 343. Fait son entrée à Cambray, où il est reçu fort honorablement par le sieur de Balagny, 372. Adresse aux États d’Artois et du Hainaut des lettres pour leur annoncer son intention de déclarer la guerre au roi d’Espagne, s’il ne retire ses troupes de leurs pays, 375. Est blessé par J. Chastel, 377. Reçoit magnifiquement en public et en particulier les ambassadeurs de Venise, 395. Va rendre grâces à Dieu, dans l’église de Ste.-Geneviève, d’avoir été préservé de l’attentat de Jean Chastel, XLIII, 1. Reçoit plusieurs chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit ; leurs noms, 3. Publie une déclaration de guerre contre le roi d’Espagne, 8. Fait son entrée à Troyes, 36. Se rend à Dijon, 37. Bat les Espagnols et le duc de Mayenne à Fontaine-Française, 43. Réduit la Bourgogne ; entre en Franche-Comté, 45. Son entrée magnifique à Lyon ; détails sur les cérémonies et présentations qui ont lieu, 69 et suiv. Le Roi conclut une trève avec le duc de Savoie, 78. Accorde une trève générale au duc de Mayenne ; texte de cette trève, 90. Entreprend le siége de La Fère, 102. Sa lettre au prince de Conti sur sa réconciliation avec le Saint-Siége, 103. Fait lever les défenses d’aller à Rome pour la provision des bénéfices vacans, 119. Fait instruire le prince de Condé dans la religion catholique, 120. Reçoit à Folembray les députés de l’assemblée générale du clergé, qui lui présentent le cahier des plaintes de cet ordre ; sur quoi portent ces plaintes, 218. Rend plusieurs édits qui y sont relatifs, 230. À quelle occasion l’assemblée générale du clergé se tient à Paris ; quel en est le résultat, 232. Édit du Roi sur les articles accordés à M. le duc de Mayenne pour la paix du royaume, 233. Autre édit rendu en faveur du duc de Nemours, auparavant marquis de S.-Sorlin, 249. Reprend La Fère par capitulation, 264. Son discours à l’assemblée des notables de Rouen, 295. Nomme chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit plusieurs seigneurs, 326. Part pour délivrer Amiens, tombé au pouvoir des Espagnols, 334. Fait battre la place, 355. Met en fuite les Espagnols qui viennent au secours d’Amiens, 360. Arrête la marche du cardinal Albert, 361 ; le poursuit, 364. Accorde une capitulation à la garnison espagnole d’Amiens, qui lui est rendu, 366. Détails sur la sortie de la garnison, 368. Le Roi reçoit et embrasse le marquis de Montenegro, qui en est le commandant, 370. Entre dans la ville ; vers faits sur la reprise de cette place, 371. Il poursuit le cardinal Albert jusqu’à Arras, et revient passer l’hiver à Paris, 374. Son entrée dans cette ville, 388. Permet aux protestans de s’assembler à Châtellerault, 398. Se rend à Nantes pour juger de leurs plaintes et ranger au devoir le duc de Mercœur, 399. Fait de nouveaux chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit, 405. Reçoit la soumission de plusieurs villes du Poitou, 412. Accorde au duc de Mercœur un édit de réduction ; conditions de cet édit, 414. Se rend à Rennes ; rétablit l’ordre en Bretagne ; congratulation des Bretons, 417. Publie une déclaration sur les édits de pacification concernant les protestans, 419. Fait la paix avec l’Espagne, 420. (Mém. de Cayet.) — Assiége et prend Noyon à la vue du duc de Mayenne, XLIV, 234. Fait abjuration à S.-Denis, 339. Accorde au duc de Mayenne une suspension d’armes, 340. Se fait sacrer à Chartres, 356. (Villeroy.) — Son discours aux seigneurs qui lui ont juré obéissance après la mort d’Henri III, 540. État de l’armée royale devant Paris, 543. Le Roi s’assure de Creil, et entre dans Clermont, 544. Se rend à Dieppe, où il est reçu avec acclamation, 550. Apaise une division élevée entre le duc de Montpensier et le maréchal de Biron, 551. Rend grâces à Dieu de la victoire qu’il vient de remporter à Arques, 576. Reçoit un secours d’argent et de munitions de la reine d’Angleterre, 578. Triste état de ses finances, 579. Comment il défend le château d’Arques contre le duc de Mayenne, 580. Reçoit un secours d’Écossais, 585 ; et un autre de 4,000 Anglais, 589. Il va visiter les vaisseaux anglais, 590. Comment il y est reçu, 591. Il va lui-même au devant des comte de Soissons et ducs de Longueville et d’Aumont, qui viennent l’assurer de leur fidélité, 593. Il retourne à Dieppe, où il publie l’état des nouvelles troupes qu’il a reçues, 595. (Mém. du duc d’Angoul.)

Bon mot de ce prince à un gentilhomme qui joue du luth en chantant devant la princesse de Condé sa tante, XLV, 116. Se sauve de Paris, se retire en Anjou ; reprend la religion réformée, 129. Demande à se retirer dans ses terres du Béarn, et un secours pour recouvrer la Navarre, 130. Fait avec le prince de Condé et le maréchal d’Amville une contre-ligue, et recommence les hostilités, 146. Reçoit dans Nérac la Reine mère ; ses paroles au cardinal de Bourbon au sujet de la Ligue, 177. Averti d’un complot fait pour le tuer, il se retire à Nérac ; diverses tentatives faites contre sa vie, 196. Se rend maître de Cahors, où il combat en personne, 199. Répond par un manifeste à la bulle d’excommunication lancée contre lui par le pape Sixte-Quint, 300. Gagne la bataille de Coutras, 340. Fait une capitulation avec les reîtres pour les faire retourner dans leurs pays ; Te Deum à ce sujet, 342. On lui attribue le massacre fait dans le pays d’Armagnac d’une compagnie de gentilshommes réunis pour entreprendre contre sa vie, 356. Se rend à Tours par ordre du Roi ; leur entrevue, 398. Est proclamé roi de France par l’armée après la mort de Henri III, 408. Il fait tirer à quatre chevaux et brûler le corps mort de Jacq. Clément, 410. Obstacles qu’il a à vaincre pour conquérir son royaume ; prophétie de Nostradamus vérifiée à son égard, XLVI, 7. Lève son camp de S.-Cloud ; prend Creil, Clermont ; s’empare de Mantes, de Gisors, 9. Reçoit Dieppe et Pont-de-l’Arche des mains de leurs gouverneurs ; fait un discours aux princes et seigneurs de son armée, promettant la liberté de conscience et de se faire instruire dans la religion catholique, 10. Défait l’armée de la Ligue à la journée d’Arques, 12. Paroît devant Paris avec son armée, lorsqu’on le dit mort ou pris ; va à Meulan ; danger qu’il y court, 14. Surprend les faubourgs de Paris, 15. Couche sur un lit de paille fraîche au Petit-Bourbon ; monte au haut du clocher de S.-Germain-des-Prés avec un moine ; appréhension dont il est saisi en se trouvant presque seul avec lui ; retire ses troupes des faubourgs, 16. Fait transférer le cardinal de Bourbon de Chinon à Fontenay ; motif de cette translation, 18. Réduit les villes de Janville et Vendôme ; fait pendre le gouverneur de cette dernière ville et le cordelier Jessé ; reçoit à Tours l’ambassadeur de Venise ; va faire le siége du Mans, 20. Soumet cette ville ; reçoit Falaise des mains de Brissac, auquel il pardonne, 22. Se rend maître d’Alençon, de son château, et de plusieurs autres villes, 25. Force le duc de Mayenne à lever le siége de Meulan, 31. Gagne la bataille d’Ivry ; se rafraîchit deux jours à Mantes, où il passe son temps à jouer à la paume ; des boulangers lui gagnent de l’argent, et refusent de lui donner sa revanche ; comment il les y force, 32. Met le siége devant Dreux, 35. Entre dans Corbeil, Melun, Montereau et Lagny, 39. Fait attaquer le faubourg S.-Martin de Paris, 41. Campe devant Paris, depuis la porte S.-Antoine jusqu’à celle de Montmartre ; fait brûler tous les moulins des environs, 47. Attaque le château de Vincennes, d’où il est obligé de se retirer avec perte, 53. Fait canonner la ville de Paris sans effet, 55. Sa réponse à des gentilshommes qui se plaignent que les minimes du faubourg S.-Honoré leur ont refusé la communion ; accorde un passe-port au légat pour venir conférer avec le marquis de Pisani dans la maison de Gondi, 60. La ville de S.-Denis lui est rendue par composition, 61. Il prend tous les faubourgs de Paris, qu’il fait fortifier avec retranchemens et barricades, 63. Quitte Montmartre pour aller à Longchamp ; calembour du maréchal de Biron sur ce changement, 65. Attendri jusqu’aux larmes des malheurs des Parisiens, il leur permet de sortir de la ville jusqu’au nombre de 3,000, 67. Reçoit avec bonté les députés de Paris, mais n’accorde rien de leurs demandes, 73. Touché de la misère du peuple de Paris, il donne des passe-ports aux femmes, filles, enfans, écoliers, même à ses plus cruels ennemis ; fait passer des vivres aux princes et princesses qui sont dans la ville, 82. Sa lettre à Gabrielle d’Estrées la veille d’une bataille, 85. Contre l’avis de La Noue, il lève le siége de Paris pour aller combattre le prince de Parme, 86. Publie une déclaration par laquelle il promet de conserver la religion catholique, la prenant sous sa protection, ainsi que la ville de Paris ; promet en outre l’oubli du passé à ceux qui aideront à remettre cette ville sous son obéissance, 87. Sa réponse au cardinal de Gondi et à l’archevêque de Lyon, députés de Paris, envoyés pour traiter d’une pacification générale, 90. Il leur montre des lettres interceptées envoyées par Mendoze au roi d’Espagne, 91. Ne veut pas croire aux avis qu’on lui donne que le duc de Mayenne le trompe, 92. Fait construire deux forts sur la Seine qui bloquent plus étroitement les Parisiens, 93. Envoie demander bataille aux ducs de Parme et de Mayenne, 98. Distribue ses troupes en diverses provinces, 99. Fait venir auprès de lui le chancelier de Cheverny, et lui remet les sceaux, 101. Se met à la poursuite du duc de Parme, 107. La musique du Roi est rétablie à la cour de Henri, 108. À la nouvelle de la déroute du chevalier d’Aumale à Saint-Denis, il adresse à Dieu une prière ardente pour le remercier des biens qu’il lui accorde journellement, 119. Essaie de surprendre Paris par un stratagême, 123. Entre victorieux dans Chartres, 143. Fait lâcher un grand nombre de pauvres gens que ses soldats tourmentent, parce qu’ils portent des vivres à Paris ; leur donne tout l’argent qu’il a sur lui, 146. S’empare de Dourdan, 156. Entre dans Louviers ; comment cette place est prise, 165. Publie une déclaration contre les bulles monitoriales du Pape ; promet de vouloir conserver la religion catholique dans tous ses priviléges, et de se faire instruire dans cette religion ; ordonne aux parlemens de procéder contre Landriano, qui a fait publier les bulles monitoriales, 170. Rétablit les édits de pacification, 171. Refuse au clergé assemblé à Mantes d’envoyer des députés au Pape, 172. S’empare de Noyon après un siége d’un mois, 176. Va au devant des troupes allemandes qui lui arrivent, 179. Dit, en apprenant l’exécution du président Brisson, qu’il n’a point de meilleurs serviteurs à Paris que les Seize, 201. Ce qu’il dit en apprenant l’exécution des meurtriers du président Brisson, 220. Assiége Rouen ; adresse une lettre aux échevins de cette ville pour les engager à la lui rendre, 229. Irrité de leur réponse, il s’empare de l’église de S.-André pour battre la ville ; est forcé d’en sortir, 230. Ses troupes sont battues à la porte Cauchoise, 231. Instruit des conférences qui ont lieu pour la paix, il promet de se convertir, et permet qu’on envoie à Rome porter cette nouvelle au Pape, 233. Est légèrement blessé au combat d’Aumale, 239. Lettre à sa maîtresse sur cette blessure, 242. Est forcé de lever le siége de Rouen ; circonstances de cette levée, 250. Bat l’armée ennemie près de Fécamp, 252. Défait un quartier de l’armée du duc de Parme, 254. Confirme les priviléges accordés aux officiers de sa maison par les rois ses prédécesseurs, 259. Envoie des députés au Pape pour lui témoigner l’intention qu’il a de se faire instruire, 272. Fait bâtir un fort dans l’île de Gournay, ce qui jette l’alarme dans Paris, 283. Sa réponse à des habitans de Paris qui lui disent qu’on a voulu envoyer devers lui pour le prier de se faire catholique, 288. Il se prépare à s’opposer au duc de Parme, 302. Revient à S.-Denis après la mort de ce duc, 348. Publie un édit contre la convocation et la tenue des États faites par le duc de Mayenne, 336. Se rend à Saumur, et fait approcher ses troupes d’Orléans, 349. Sa réponse aux ministres protestans qui viennent lui demander s’il est vrai qu’il va se faire catholique, 373. Ses paroles au sujet des divers avis des prédicateurs sur sa conversion, 383. Sa réponse aux protestans, qui se plaignent qu’on leur a défendu de prêcher à dix lieues aux environs de S.-Denis, 389. Sa réponse au cardinal de Bourbon et à M. d’O, qui se plaignent à lui de la hardiesse du ministre Damours, 391. Autre réponse aux ministres protestans alarmés du bruit de sa conversion, 405. Envoie à plusieurs archevêques et évêques des lettres de cachet pour les prier de se rendre auprès de lui, désirant être instruit par eux de la religion catholique, 413. Reçoit avis de deux entreprises faites à Paris pour le tuer, 420. Prend la tour grise de Dreux, 456. Se rend maître de cette ville, 459. Vient à S.-Denis ; écrit à la marquise de Monceaux, 462. Entre en conférence avec les docteurs sur le fait de sa conversion, 470. Sa lettre à madame de Monceaux, 471. La formule d’abjuration qu’on lui présente est changée et adoucie, 473. Vers faits par un ligueur sur sa conversion, 474. Le Roi va à la messe à S.-Denis, 476. Apercevant un grand nombre de femmes de Paris qui désirent le voir, il fait retirer ses archers pour leur faire place ; embrasse le duc d’Elbœuf, et l’entretient long-temps, 481. Paroles à mad. de Guise après la réduction de Dreux, 482. Opinions et écrits sur la conversion du Roi, 484. Commande à son maître d’hôtel de ne plus servir de viandes prohibées par l’Église catholique, 492. Cérémonie de son abjuration, 493. S’amuse des sermons des prédicateurs de la Ligue, 500. Publie une déclaration sur son absolution, 512. Consent à la prolongation de la trève, 523. Son discours aux députés des églises protestantes, 533. Nomme des commissaires pour examiner les cahiers de ces députés, 534. Travaille à faire lever le siége de Fécamp ; sa réponse à M. de Belin au sujet de ce siége ; accorde une prolongation de trève à mad. de Montluc-Balagny pour son mari, 535. Paroles qu’il adresse aux échevins de la ville de Meaux, 545. S’égare un jour à courir le cerf, et arrive seul à deux heures de nuit à Pontcarré, où il se fait connoître ; comment il s’y fait traiter, 556. Son discours à une dame de Paris, qui vient lui donner avis de plusieurs affaires qui se pratiquent dans cette ville pour son service, 558. Ses paroles au seign. de Haillan qui vient le saluer à S.-Denis, 561. Accorde au sieur Du Perron d’entrer en conférence avec des ministres protestans ; à quelles conditions, 564. Publie une déclaration dans laquelle il expose les motifs qui l’empêchent de proroger la trève, et accorde un mois à tous ceux du parti contraire pour rentrer dans le devoir, 567. Promet à la veuve d’Henri III qu’il sera fait justice de tous ceux qui seront trouvés coupables de la mort de ce roi, 592. Détresse de Henri IV, 597. Ses paroles à un gentilhomme protestant qui va à la messe, 598. Remercie Dieu de la réduction de Lyon ; fait chanter un Te Deum en actions de grâce, 599. Se rend à Chartres pour se faire couronner, 613. Vient à S.-Denis, 619. Détails sur son couronnement, 634. Il entre dans Paris ; détails à ce sujet, XLVII, 3. Envoie dire au duc de Féria d’en sortir sans délai, 5. Comment il reçoit les présidens de Nully et d’Hacqueville, 6. Sa réponse à messieurs de la ville, qui viennent lui présenter de l’hypocras, de la dragée et des flambeaux, 7. Sa réponse au sujet des prédicateurs de la Ligue, 9. Il va voir madame de Nemours et madame de Montpensier ; son entretien avec elles, 10. Témoigne au chancelier son étonnement de se voir à Paris, 11. Promet à messieurs du parlement de Paris leur rétablissement, 12. Sa lettre au gouverneur de Pluviers, 13. Impose silence au curé de la Madeleine ; rétablit le parlement de Paris et la chambre des comptes, 15. Entre dans Paris par la porte S.-Honoré ; est reçu à Notre-Dame par l’archidiacre Dreux et le reste du clergé, 20 et suiv. Renvoie de Paris les troupes qu’il y a amenées, et ne conserve qu’une simple garde d’honneur, 29. Ordonne que 120 personnes environ des plus suspectes sortiront de Paris pour un temps, 36. Donne le pain bénit à S.-Germain-l’Auxerrois le jour de Pâques fleuries ; assiste à la procession, le rameau à la main, 44. Assiste à Notre-Dame à l’absoute, le mercredi saint, 45. Fait au Louvre la cérémonie du lavement des pieds ; visite les pauvres de l’hôtel-Dieu, puis les prisons, 46. Reçoit le parlement de Tours, 47. Reçoit de la part des États de Flandre un monstre marin extraordinaire, 48. Sa réponse à ceux qui le blâment de sa trop grande clémence, 63. Mande à Paris qu’il a défait près de Laon grand nombre d’Espagnols ; écrit au cardinal de Bourbon pour le rassurer sur la crainte où il est de perdre ses bénéfices, 67. Entre dans Laon, 74, et dans Amiens, 78. Mande à M. d’O qu’il ne veut pas qu’à son entrée à Paris on tire des mousquets et arquebuses ; va se promener incognito dans cette ville ; y fait une entrée solennelle aux flambeaux, 80. Joue à la paume et aux dés, 82. Nomme M. de Villeroy secrétaire d’État, malgré les remontrances qu’on lui fait ; vers faits à cette occasion, 85. Sa réponse au cardinal de Gondi et à son clergé sur les plaintes qu’ils lui font des prêches et des mariages qui ont lieu au Louvre, 90. Mande à messieurs de la ville, après la mort de M. d’O, qu’il veut faire honneur à sa bonne ville de Paris d’en être lui-même gouverneur, 93. S’égare dans la forêt de S.-Germain ; manque d’être tué par les gens de M. de Sourdis, 95. Tient avec madame de Liancourt sur les fonts l’enfant de madame de Sourdis, qu’on dit être du chancelier, d’autres de l’évêque de Maillezais ; quatrain sur ce baptême, 96. Fait pendre huit voleurs qui sont venus à S.-Germain-en-Laye pour le tuer, 98. Renouvelle l’édit de pacification de 1577 ; ses paroles à cet égard ; sa réponse à ceux de la religion qui demandent des chambres mi-parties et un protecteur, 99. Est blessé par Jean Chastel, 101. Prédictions faites au Roi sur cet événement, 105. Sa réponse à madame de Balagni, qui se plaint de sa tristesse, 106. Il assiste à une procession générale ; allégresse du peuple en le voyant ; mot du Roi à ce sujet, 107. Refuse de chasser les ligueurs de Paris, 108. Solennise l’ordre des chevaliers du S.-Esprit, 111. Envoie aux augustins 6 moutons, un demi-bœuf et un muid de vin, en leur recommandant qu’il n’y ait point de ligueur parmi eux, 115. Déclare la guerre au roi d’Espagne, 116. Reçoit les ambassadeurs de Venise, 124 ; et la nouvelle de la défaite de la garnison de Soissons dans la plaine de Villers-Cotterets, 126. Sa réponse au présid. Seguier sur les remontrances du parlement concernant l’édit des consignations, 127. Sa réponse à M. de Bourges sur des prédictions que lui a faites un gentilhomme de Gascogne ; il empêche l’exécution de deux gentilsh. condamnés à être décapités, 128. Empêche une grande assemblée qui doit se faire chez Madame pour le prêche, 129. Prie souvent Dieu, et pleure sur la misère de son peuple, 134. Reçoit la nouvelle de la reddition des villes d’Autun et de Nuitz, qui ont égorgé leurs garnisons ligueuses, 135. Sa lettre à Madame sur la défaite du duc de Mayenne près de Dijon, 136. Il écrit au parlement pour le même objet, 137. Fait son entrée à Lyon, en donne le gouvernement à M. de La Guiche ; accorde une trève à M. de Mayenne, 142. Va au secours de Cambray, 146. Ses réponses plaisantes à plusieurs harangueurs, 147. Assemble les États de Picardie, assiége La Fère, 148. Retire auprès de lui le jeune prince de Condé pour le faire instruire dans la religion catholique, 149. Accident qui lui arrive en Picardie, 153. Il reçoit le duc de Mayenne, qui vient lui baiser les mains, 155. Comment il accueille un maître des requêtes nommé Dubreuil, 157. Rétablit les intendans de ses finances, 160. Reprend le jeune S.-Luc de propos tenus au fils du duc de Mayenne, 161. Établit à Soissons un bureau de recette générale de ses finances, un bailliage et un siége présidial, 164. Va au devant du cardinal de Florence, légat du Pape, menant avec lui le duc de Mayenne, auquel il fait faire jusqu’à 25 lieues dans un jour, 175. Son entretien avec un pensionnaire du cardinal d’Autriche payé pour le tuer, 179. Fait son entrée à Rouen ; y commande un service solennel en mémoire du cardinal de Tolède, qui a décidé le Pape à l’absolution du Roi, 181. Sa harangue aux notables, 184. Sa réponse à la marquise sur cette harangue, 185. Donne une grande fête le jour du baptême de Catherine-Henriette, sa fille naturelle ; menace de la Bastille le premier qui parlera contre l’édit sur les rentes de la ville, 186. Guérit d’une fièvre quarte en mangeant des huîtres, 187. Se rend à la foire S.-Germain, y marchande beaucoup, achète peu, 189. Les dix Commandemens du Roi semés dans le Louvre ; fait une mascarade aux sorciers, 190. Assiste à la procession générale du jubilé ; visite Madame, malade ; chante sur un psaume ; est interrompu par la marquise, 191. Gagne au jeu, 192. À la nouvelle de la prise d’Amiens par l’Espagnol, il marche à la tête de ses troupes, 193. Pasquils faits à cette occasion, 194. Sa réponse au premier président du parlement, qui vient lui faire des remontrances sur quelques édits bursaux, 201. Se rend lui-même au parlement pour y faire enregistrer ces édits d’autorité, 203. Pardonne au comte d’Auvergne et au vicomte de Tavannes, 204. Donne ordre à tout ce qui est nécessaire au siége d’Amiens ; y marche en personne, 205. Achète le duché de Beaufort, qu’il donne à la marquise de Monceaux, qui en prend le nom, 208. Reprend Amiens, 215. Sa lettre à Duplessis-Mornay sur l’outrage qu’il a reçu, 217. Fait plusieurs chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit ; leurs noms, 220. Établit le prince de Conti pour gouverneur de Paris, et le déclare chef de son conseil, 221. En se rendant en Bretagne, il accorde amnistie à plusieurs seigneurs qui viennent se soumettre, 222. Accorde l’amnistie au duc de Mercœur ; marie son fils naturel César à la fille de ce duc, 224. Accorde aux religionnaires l’édit de Nantes, 225. Écrit aux gouverneurs des provinces pour leur annoncer le traité de paix de Vervins, 226. Jure à Notre-Dame l’observation de ce traité, 228. Rend une ordonnance qui défend dans tout le royaume le port d’armes offensives, 233. Sa réponse à la députation du clergé de France, 236. Accorde quelques demandes du clergé relatives à la religion réformée, 237. Ordonne au parlement d’enregistrer l’édit de Nantes, 243. Sa réponse ferme aux députés du parlement sur ce sujet, 244. Va visiter le capucin Joyeuse dans sa cellule, 245. Sa douleur à la mort de la duchesse de Beaufort, 249. Sa réponse au parlement à l’occasion de quelques prédicateurs séditieux, 250. Fait remercier le Pape et les cardinaux à l’occasion de la résolution qu’ils ont prise concernant son mariage, 257. Écrit à la reine Marguerite pour lui en annoncer la nullité et l’assurer de son amitié, 258. Accorde au duc de Savoie commutation de la peine de mort pour une femme trouvée en adultère avec son domestique, 263. Refuse de faire arrêter le duc de Savoie, 265. Traité conclu entre eux au sujet du marquisat de Saluces, 266. Le Roi accompagne le duc à son départ jusqu’au pont de Charenton ; crée Henri de Lorraine pair de France et duc d’Aiguillon, 267. Nomme des commissaires de l’une et de l’autre religion pour assister à la conférence qui doit se tenir pour la vérification des passages cités dans le livre de Duplessis-Mornay ; sa réponse au nonce du Pape au sujet de cette conférence, 271. Il préside la conférence, 278. Son contrat de mariage avec Marie de Médicis est passé à Florence au palais Pitti, 281. Sa lettre au duc d’Épernon sur la conférence, 284. Il se rend à Lyon pour attendre la dernière réponse du duc de Savoie, 285. Sa réponse aux ambassadeurs du duc, 286. Il publie contre lui une déclaration de guerre, 287. Refuse de consentir à une cessation d’armes ; entre dans Chambéry, 288. Accorde la vie sauve aux habitans de Conflans, 289. Envoie à Lyon les drapeaux pris dans le fort de Charbonnières, 296. Se rend à Lyon auprès de Marie de Médicis, 305. Est marié avec elle par le cardinal Aldobrandin, 306. Signe le traité de paix avec le duc de Savoie, 307. Donne des moyens pour rebâtir l’église de Ste.-Croix-d’Orléans, 309. Rappelle d’Espagne son ambassadeur, et rompt tout commerce avec ce pays ; pourquoi ; crée une nouvelle chambre royale pour la recherche des malversations des financiers, 316. Donne la croix et le cordon bleu au Dauphin nouveau-né, 321. Prête le serment pour la paix conclue avec le duc de Savoie, 325. Attire avec beaucoup de peine le maréchal de Biron à la cour, 333. Refuse aux parens et alliés du maréchal de lui sauver la vie, 336. Adresse au parlement des lettres patentes pour que l’exécution du maréchal se fasse dans la cour de la Bastille, 339. Enjoint au parlement de vérifier son édit sur le surhaussement des monnoies, 348. Reçoit les députés des cantons suisses, 354. Renouvelle à Notre-Dame le serment d’alliance avec eux, 356. Les traite magnifiquement à l’évêché, 358. Aventure plaisante qui lui arrive en chassant à Grosbois, 364. Remet sous la garde de M. de Guise le prince de Joinville son frère, 366. Court la bague aux Tuileries, 370. Revient à l’improviste à Paris ; va voir madame de Verneuil, 382. Tombe malade d’une rétention d’urine ; son appréhension pendant sa maladie, 386. Sa convalescence, 387. Se rend au Louvre en passant le Pont-Neuf non encore achevé, 392. Va dîner à Rosny ; tempête dont il y est assailli, 405. Tombe malade à Rouen, 406. Revient à Saint-Germain ; arrête le rétablissement des jésuites, 410. Fait faire la recherche d’un pasquil intitulé les Comédiens, lequel se répand davantage, 413. Défend de trafiquer ni avoir commerce avec les pays de l’obéissance du Pape et des archiducs, 426. Regrets qu’il donne à la mort de sa sœur, 429. Accorde aux jésuites le collége de La Flèche, 435. Ressentiment fâcheux qu’il éprouve de la trahison de Loste ; sa conduite envers M. de Villeroy à ce sujet, 441. Charge son lieutenant général et les principaux officiers de la ville d’Orléans de faire une justice exemplaire des auteurs de la sédition qui a eu lieu à l’occasion de la mort d’un des principaux massacreurs de la S.-Barthelemy, 468. Annonce à l’ambassadeur d’Angleterre la nouvelle de la reddition de L’Écluse, 473. Accorde la vie au comte d’Auvergne et au comte d’Entragues ; remet la peine à la marquise de Verneuil, 485. Vers faits à cette occasion, 486. S’oppose à ce qu’on procède contre le fou qui a voulu le tuer sur le Pont-Neuf, 506. Va faire le siége de Sedan, 523. Réduit cette ville, et s’arrange avec le duc de Bouillon ; sa lettre à la princesse d’Orange à ce sujet, 525. Rentre à Paris avec M. de Bouillon, 528. Manque d’être noyé avec la Reine et M. de Vendôme, 534. Rend un édit en faveur des pauvres gentilshommes, capitaines et soldats vieux ou estropiés, XLVIII, 5. Un autre pour la défense des passemens d’or et d’argent, 26. Plaisante farce jouée devant le Roi à l’hôtel de Bourgogne, 27. Le Roi ordonne que les joueurs mis en prison soient relâchés, 28. Va à la foire de S.-Germain, où il perd 700 écus au jeu, 33. Défend au prince de Condé et au duc de Nevers de se battre en duel, 34. Fait percer la rue Dauphine, en face du Pont-Neuf, 35. Donne la croix et le cordon bleu à son fils le duc d’Orléans, 47. Ordonne au parlement qu’il fasse la recherche des financiers, et vérifie l’édit du pied-fourché, 51. Accommode le Pape avec les Vénitiens, 56. Ses visites à la reine Marguerite, 57. Il refuse de composer avec les trésoriers de sa cour, 62. Appointe plaisamment la querelle de M. le garde des sceaux et du duc de Sully, 63. Accorde au frère Amiot, religieux ermite de S.-Augustin, un brevet qui lui permet de recevoir et occuper tous biens, héritages et possessions, et bâtir couvens de son ordre en tous lieux et endroits de son royaume, 64. Fonde l’hôpital S.-Louis, 68. Tombe malade pour avoir mangé du melon ; cette maladie le rend chagrin, colère et inaccessible ; compose avec les financiers par importunité, 70. Ordonne au parlement de faire justice dans l’affaire de Miramion, 71. Fait faire un service à Notre-Dame de Paris pour le repos de l’ame du cardinal Baronius, 72. Accorde la grâce à Zamet, qui a tué en duel le neveu du duc d’Épernon, 89. Déclare en présence de sa noblesse qu’il veut et entend que M. le duc d’Orléans son second fils épouse la fille de M. de Montpensier, 93. Ordonne, dans un chapitre de l’ordre du S.-Esprit, que les rois, princes et seigneurs étrangers pourront y être admis, 95. Fait un traité avec les Provinces-Unies, 98. Permet par un édit que les jésuites soient admis et reçus dans le Béarn, 104. Sa passion pour le jeu est d’un exemple contagieux, 135. Difficulté qu’il rencontre pour le mariage de M. de Vendôme de la part de M. de Mercœur ; il prend sous sa protection l’évêque de Verdun, 136. Parole flatteuse pour le duc de Sully, 137. Rend un édit portant création de deux maîtrises jurées de chaque art et métier dans toutes les villes de son royaume, 138. Trait notable et plaisant envers quatre marchands de blé, 143. Casse les lettres de maîtrises de tous arts et métiers créées avant son avénement, 150. Rend un édit sur l’union et incorporation au domaine de la couronne de son ancien patrimoine, 166. Fait voir au duc de Mantoue tous ses bâtimens de la ville et de la campagne, 176. Ses paroles sur une lettre du prince Maurice ; il menace les Provinces-Unies de les abandonner si elles ne veulent s’arranger avec lui, 181. Presse M. de Sully de se faire catholique, 191. Ce qu’il pense du prédicateur Seguiran, 195. Mot plaisant sur les poursuites de mad. de Verdun, qui sollicite la première présidence de Paris pour son mari, 202. Évoque à son conseil la connoissance d’une entreprise découverte sur La Rochelle ; fait enregistrer à la chambre des comptes l’édit de réunion de l’ancien domaine de Navarre à la couronne de France, 225. Paroles à Bassompierre, qui perd l’argent de S. M. au jeu ; bon mot sur les amours du comte de Gramont avec une grosse fille de la Reine, 241. Refuse de pardonner à Du Terrail, 249. Publie un édit contre les banqueroutiers et cessionnaires, 260. Publie un édit sur la prohibition et punition des querelles et duels, 264. Refuse la charge de lieutenant civil au frère du feu président Miron, 265. Prévient par ses ordres le trouble qui est près d’éclater à Orléans, 290. Se moque de son président des monnoies, 291, et d’un Périgourdin qui le presse sur un édit concernant les monnoies ; permet aux femmes de ses officiers de porter des perles pourvu qu’elles soient cornues, 292. Son entretien avec une pauvre femme qui conduit une vache, 303. Donne audience aux marchands de soie de Paris, 306. Sur les remontrances du maréchal d’Ornano, révoque des édits ruineux pour le peuple, 311. Reçoit l’ambassadeur de l’Empereur, envoyé pour la guerre de Clèves, 314. Envoie au parlement jussion expresse d’enregistrer tous ses édits, 316. Défend par une ordonnance de porter sur soi de petits pistolets ; accorde aux jésuites l’hôtel de Mézières pour faire un noviciat ; donne l’ordre de S.-Michel au duc de Moldavie et à son fils, ainsi qu’au comte de Schwartzemberg, 324. Publie un édit portant création et érection d’une lettre de maîtrise jurée de chaque art et métier dans tous les bourgs de son royaume, 327. Présent donné par le Roi à l’ambassadeur d’Angleterre ; présens donnés à l’ambassadrice, 328. Il se fait apporter l’arrêt rendu en faveur de Voisin, 333. Va voir la princesse de Condé en sa maison de Breteuil, 341. Revient presque aussitôt à Paris ; mot de la marquise de Verneuil à cette occasion ; fait courir après le prince de Condé qui se retire en Flandre, 342. Sa réponse à M. de Sully au sujet des prédications du père Gontier, 349. Il nomme quatre commissaires pour aller visiter les colléges de Treguier et de Cambray, 354. Rend un édit en faveur des référendaires des chancelleries de France, 356. Révoque la défense qu’il a faite au père Gontier de prêcher dans les paroisses de Paris, 363. Se moque des présidens La Seure et Chevalier, 379. S’oppose à ce que le parlement mette à néant la censure faite à Rome de son arrêt rendu contre J. Chastel, 380. Revient de Fontainebleau à Paris mécontent de la Reine ; pourquoi, 387. Se moque d’un avocat qui a fait le panégyrique de la vierge Marie, 408. Publie les réglemens qui doivent être observés pendant qu’il sera à la tête de ses armées, 409. Donne audience aux députés de Hollande et de Zélande, 413. Diffère l’entrée de la Reine, 416. Son entretien avec le légat sur ses préparatifs de guerre, 417. Sa réponse au sujet de la princesse de Condé, 418. Donne des lettres patentes pour le sacre, couronnement et entrée de la Reine, 420. Fait passer par les armes deux gardes du Roi qui se sont battus en duel, 422. Est assassiné par Ravaillac ; détails à ce sujet, 425 et suiv. Consternation dans Paris, 428. Détails sur la situation du Roi, la nuit et la matinée qui précéda sa mort, 431. Prédictions qui la lui ont annoncée, 433. Éloge du Roi, 434. Autres détails sur son assassinat, 449. Son corps est porté du Louvre à Notre-Dame ; débats et altercations pour le droit de préséance dans cette cérémonie, XLIX, 59. Il est transféré à S.-Denis, 60. Services solennels dans les paroisses de Paris, 61. La veille de sa mort, Henri repousse rudement un pauvre paysan ; à quelle occasion ; réponse prophétique du paysan, 79. Détail sur le dépôt du cœur de Henri IV à La Flèche, 98 ; et sur le rétablissement du monument détruit pendant la révolution française, 99. Vers latins sur la mort du Roi, 125. On célèbre à Paris et à S.-Denis l’anniversaire de sa mort ; événemens tristes et remarquables arrivés à cette époque, 202 et suiv. ; sa sollicitude lors de l’accouchement de la Reine et la naissance du Dauphin, 227 et suiv. (L’Estoile.)

Il se rend devant Paris, dont il prend et fait piller les faubourgs, 293. Prend Vendôme, dont il fait décapiter le commandant ; se rend au Mans, qui se soumet ; gagne Mayenne, Alençon, Argentan, 294. Envoie demander des secours en Angleterre et en Flandre ; au lieu d’aller assiéger Rouen, va faire le siége de Noyon pour complaire à Gabrielle d’Estrées, 298. Est blessé à Aumale, 302. Va à Saint-Aubin chez le président Groulard ; retourne à son armée, 303. Envoie fortifier Rue, 304. Discours qu’il tient dans un conseil sur sa prochaine conversion, 308. Fait abjuration à S.-Denis, 310. Conclut une trève avec les ligueurs de Paris ; se rend à Dieppe, 311. Va à Rouen pour y tenir l’assemblée des notables ; y fait célébrer un service pour le cardin. de Tolède, 317. Jure alliance avec la reine d’Angleterre ; reçoit l’ordre de la Jarretière ; règle les prétentions touchant la préséance entre le connétable de Montmorency et le duc de Nevers, 318 ; et entre le même connétable et le duc d’Épernon, 319. Raisons pour lesquelles il s’oppose au mariage de M. de Montpensier avec madem. de Longueville, 320. Fait sa harangue à l’assemblée des notables, 327. Sa réponse au discours de M. de Montpensier, qui a présenté à S. M. le cahier de l’assemblée, 353. Accorde à la Reine douairière de faire inhumer le feu Roi, 354. Fait venir le parlement de Rouen, et lui enjoint de délibérer sur la publication de l’édit de 1577, sur le rétablissement du sieur Taucourt, et sur la vérification des articles accordés au duc de Mayenne, 355 et suiv. Ordonne le changement des capitaines de Rouen, et l’élection de nouveaux, 359. Reçoit le serment de ces nouveaux capitaines, 360. Sa réponse au parlement, qui lui apporte la vérification de l’édit de 1577 ; promesse qu’il fait de ne donner aux huguenots aucun office aux cours de parlement, 363. Retourne à Paris, 364. Fait un voyage à Caen ; ôte le château de cette ville des mains de M. de Crèvecœur ; pourquoi, 422. Il se fait apporter toute la procédure concernant le comte d’Auvergne et la marquise de Verneuil, et la fait jeter au feu, 432. Chasse de sa présence le sieur de Sigongnes, qui est devenu amoureux de la marquise, 433. (Mém. de Groulard.) — Retire le Dauphin des mains de mad. de Montglat, et lui donne pour gouverneur M. de Souvré, L, 12. Devient amoureux de la princesse de Condé, 14. Après avoir inutilement tenté de ramener le prince à la cour, il imagine et exécute le projet de voir la princesse, 17. Chagrin qu’il ressent à la nouvelle de la retraite de M. le prince à Bruxelles, 19. Fait prier le roi d’Espagne et l’archiduc de ne donner ni assistance ni retraite au prince de Condé, 20. Motifs qui portent le Roi à faire la guerre : la succession de Clèves, 23 ; et celle de l’Empire, qui ne peut être éloignée, 25. Ses intelligences en Italie, 27. Dispositions favorables des puissances de ce pays, 30. Dispositions de la Navarre, de l’Angleterre, 32. Projet de mariage de M. le Dauphin avec l’héritière de Lorraine, 33. Le Roi rend un édit contre les duels, 34. Armées destinées à l’exécution de ses grands desseins ; par qui elles doivent être commandées, 36 et suiv. Envoie M. de Préaux à Bruxelles avec des lettres pour madame la princesse, de la part de M. le connétable son père, et de madame d’Angoulême sa tante, 41. Fait demander à l’archiduc qu’il remette la princesse en liberté, 42. Continue ses grands préparatifs, 43. Veut faire la Reine régente ; la fait couronner, 44. Les ambassadeurs d’Espagne et de Venise s’injurient et se donnent des coups de poing à cette cérémonie, 45. Le Roi est assassiné, 47. Prédictions sur sa mort, 52. Comment ce prince prend soin lui-même des affaires de l’État, 55. Ses maximes en fait de gouvernement, 59. Sa conduite à l’égard des finances, 62 ; et dans la distribution des emplois, 68. Pensions accordées à ceux qui l’ont servi, 71. Sa conduite envers madame de Montpensier, 72 ; envers M. de Sigongnes, gouverneur de Dieppe, 73 ; envers M. de S.-Chaumont, 74. Il reste constamment attaché à ceux qui l’ont servi, 75. Sa bonté et sa douceur pour tous ceux qui l’approchent, 76. Sa conduite envers les grands seigneurs qui prétendent au titre de prince, 80 ; et à l’égard du duc de Mercœur, décrété d’ajournement personnel par le parlement pour avoir insulté l’avocat général Servin, 85. Exemples de sa clémence et de sa justice ; son estime pour les personnes considérables, 86. Son esprit s’étend à tout ; manufactures, bâtimens, 88. Sa politique envers les étrangers, 89. Sa prévoyance, 91. Ses fautes, 93. (Fontenay-Mareuil.)

Henri, religieux du Temple, coupable de meurtre sur la personne d’un autre religieux, est condamné par le grand prieur à rester prisonnier dans un cachot, et à n’y vivre que de pain et d’eau, XIII, 354.

Heraugière (le sieur de) s’empare de Breda par surprise pour le comte Maurice, XL, 13 et suiv. En est nommé gouverneur, 16. Surprend la ville de Lire en Brabant, XLIII, 101. Se sauve avec peine de cette place, 102.

Herbastein (le colonel) à la tête d’une armée de 10,000 hommes se porte sur Bakochra, dont il se rend maître, XLIII, 187. Livre bataille au bacha de Bosnie, le défait ; se rend maître du fort de Petrine, 188.

Herculana (Cather.), femme de Jérôme de Thurny, lieutenant du vidame de Chartres, donne avis au maréchal de Brissac qu’elle est résolue à défendre le château de Villefranche à la pointe de l’épée, et répond de la place, XXX, 201.

Henri (le seign. de) est tué par les Gantois au village de Nevèle, X, 95.

Hermanville (Ch. de), un des otages donnés par les Anglais lors de la reddition de Caen, VIII, 552.

Hernand-Teille, capit. espagn., gouverneur de Dourlens, s’empare de la ville d’Amiens ; détails sur cette affaire, XXXVI, 322. Y est assiégé par Henri IV, et tué après une généreuse défense, 328.

Heroard, premier médecin du Dauphin, publie un livre intitulé l’Institution d’un prince, XLVIII, 230.

Henne (Jean et Ferry de) sont tués à la bataille d’Andrinople, I, 356.

Hertray (le sieur de), gouvern. d’Alençon pour le Roi, bat et met en fuite l’armée de Lansac, XL, 64 et suiv. Assiste au siége de La Ferté-Bernard, 69.

Hesse (le landgrave de) défend la ville de Nuitz contre le duc de Bourgogne, XII, 101.

Hesse (le landgrave de) favorise la levée de reîtres faite en Allemagne par Dandelot, XXXIII, 227.

Hessé (le capitaine d’), lieutenant pour le Roi dans Térouenne, est tué au siége de cette place ; noms des capitaines qui y périssent avec lui, XXXI, 195.

Hesselin (Denis), pannetier du Roi et prevôt des marchands de Paris, rend une ordonnance pour mettre cette ville en état de défense, XIII, 419. Envoie de grands secours d’hommes à la ville de Beauvais, 424.

Heugueville est fait conseiller du Roi, V, 376. (Christ. de Pisan.) — Va en Hongrie contre Bajazet, VI, 445. (Boucicaut.)

Heumont (Eustache et Jean de) sont tués à la bataille d’Andrinople, I, 356.

Hiérémie, baron de Moldavie, est établi vaivode de Moldavie par le chancelier polonais Zamoscky, XLIII, 176.

Hilaret, cordelier, prédicateur séditieux, excite le peuple au sang et à la rebellion ; ses blasphêmes ; il meurt à Orléans ; épitaphe composée pour lui, XLVI, 209.

Hillière (Jean-Denis de La), gouverneur de Bayonne, découvre un complot formé contre cette ville par le gouverneur espagnol de Fontarabie, et deux médecins d’intelligence avec lui, XXXVI, 214. (Mém. de Cheverny.) — Reçoit avec beaucoup de politesse J.-A. de Thou et ses compagnons de voyage ; caractère et manière de vivre de ce capitaine, XXXVII, 308. (J.-A. de Thou.) — Fait pendre publiquement un médecin et un Espagnol qui ont formé le projet de livrer Bayonne à l’Espagne, XLI, 139. (Mém. de Cayet.

Hodehal (Guill.), chevalier anglais, attaqué par un capitaine français nommé Guyon Du Coin, se défend vaillamment ; tue ou fait prisonniers plusieurs Français, et se retire au Mans sans avoir rien perdu, VIII, 123.

Hollegrave (David) vient au secours de Thomas Grandson, rétablit un moment le combat, V, 85 ; puis se rend prisonnier aux Français, 88.

Holsace (les ducs Ernest et Auguste de) sont tués dans une bataille livrée par l’archiduc Maximilien au grand-turc Mahomet III, XLIII, 322.

Hommet (le seig. Du), de concert avec Raoul Du Bouchet et Bertrand de La Ferrière, reprennent Laval, et la remettent sous l’obéissance du Roi, VII, 221.

Hona (le baron d’), un des chefs de l’armée allemande venue en France au secours des protestans, attaqué près de Montargis, est deux fois défait par les troupes de la Ligue, XLIII, 489.

Honorius III, pape, conseille au roi André de refuser l’empire de Constantinople, I, 460. Couronne Pierre de Courtenay ; charge Guillaume de Montferrat de la garde de son jeune frère Démétrius, et le déclare protecteur de la reine Marguerite de Hongrie, 462. Réclame auprès de Théodore Lascaris la liberté du cardinal Colonne, et sur son refus publie une croisade contre lui, 465. Calmé par le retour du légat, menace d’excommunier les deux Courtenay s’ils poursuivent leur entreprise contre Théodore Lascaris, 466. S’adresse inutilement à la reine Blanche de France pour obtenir des secours en faveur de l’emper. Robert ; a plus de succès auprès de Guillaume, marquis de Montferrat, 477. (Décad. de l’Emp. lat.) — Presse Frédéric de partir pour la Terre-Sainte ; ligue plusieurs villes de Lombardie pour s’opposer à l’ambition de ce prince, II, 64. (Tabl. du règne de S. Louis.)

Hontiton et Cornouaille (le comte de) livre combat aux partisans du Dauphin à trois lieues de Compiègne, et les défait, VII, 317. Est fait prisonnier au combat de Baugé, 340.

Hordal (Jean}, un descendant des frères de la Pucelle, publie en 1612 une justification intéressante de cette héroïne, VIII, 315. Un autre Hordal de la même famille, et doyen de la cathédrale de Toul, fait ériger un mausolée à la Pucelle dans son église, 318.

Horne (le comte de), général allemand, est tué près de Marseille, XIX, 113,

Hornes (Philippe de), seign. de Gasbecque, envoyé par le duc de Bourgogne contre les Liégeois révoltés, les défait à Montenack, X, 247.

Hosdeng (Guy de) prend la croix, I, 104.

Hôtel-de-Ville : la grande salle neuve de cet hôtel est achevée au mois d’août 1608 ; inscription qui est gravée, XLVIII, 163. (L’Estoile.) — Assemblée générale de la ville de Paris tenue à cet hôtel le dernier jour d’octobre 1591 pour aviser aux affaires, et remontrer à M. de Mayenne ce qui seroit jugé plus expédient, XLIX, 472. Heureux résultats qu’elle produit, 477. (Marillac.)

Hottoman, avocat, meurt à la fleur de l’âge, fort regretté pour sa probité et doctrine, XLVII, 154.

Hottoman (Ch.-Villiers) travaille à la réformation et à la réunion des deux religions, XLVIII, 74. Publie un petit traité des libertés de l’Église gallicane, 127.

Houssaye (Eustache de La) à la tête de 200 lanciers attaque les Anglais par derrière, et décide de la victoire de Cocherel, IV, 270. Court au secours de Duguesclin renversé à terre à la bataille d’Auray, et aide à le remettre sur pied, 298.

Houssaye (Alain de La) se distingue à la bataille de Montiel, V, 38. Reçoit en dépôt dans sa tente le roi Pierre-le-Cruel, 47.

Huart d’Angle, capit. anglais, se rend prisonnier avec le duc de Pembrock, V, 122.

Hubi (Franç.) publie un petit écrit intitulé Euphormionis Lusinini Satyricon, XLVIII, 100.

Huet (Gauthier), seign. anglais, est envoyé en Bretagne avec un grand corps de troupes, IV, 225. Est renversé par Duguesclin à la bataille d’Auray, 301. Devient un des chefs de bandes qui désolent la France, 323. Conduit ses gens à l’assaut de Maguelon, 339. Seconde le duc de Lancastre dans le premier corps d’armée à la bataille de Navarette, 410. Tue plus de 30 Espagnols dans l’eau en les assommant à coups de hache, 419.

Hugonet, chancelier de Marie, duchesse de Bourgogne, et du conseil particulier de cette princesse, recoit avec mépris Olivier le Diable, envoyé par Louis XI, et le force à se retirer, IX, 54. Est envoyé avec le seign. d’Imbercourt auprès de ce Roi, auquel ils remettent tous deux leurs lettres de créance ; écoutent les propositions de Louis sur le mariage du Dauphin et de Marie, 75. Poursuivis par le peuple de Gand, ils sont plongés dans les cachots, mis à la question, 76 ; condamnés à mort ; exécutés malgré les supplications de Marie, 77. Lettre du chancelier à son épouse avant de mourir, 78.

Huguenots : incertitudes sur l’étymologie de ce nom donné aux protestans, XXII, 4 ; XXIV, 460 ; XXXIII, 94.

Hugues, comte de S.-Paul, prend la croix, I, 104. Est député vers le comte de Blois, 132. Donne et emprunte de l’argent pour le passage des croisés, 138. Accepte les propositions faites par Alexis, 162. Est nommé pour conduire le 3e corps de bataille contre l’emper. Alexis, 196. Livre un assaut à la ville de Constantinople, 212. Accompagne le jeune Alexis, parti de Constantinople pour soumettre le reste de l’Empire, 238. Fait pendre un de ses chevaliers pour avoir retenu une part du butin fait à Constantinople, 280. Meurt dans cette ville, 338.

Hugues Lebrun et son fils se croisent avec le Roi, II, 203.

Hugues, comte de S.-Paul, se croise avec le Roi, II, 203.

Hugues de S.-Denis manque aux promesses qu’il avoit faites aux chefs croisés, I, 132.

Hugues de Tabarie arrive de la Palestine à Constantinople, I, 324.

Hugues IV, duc de Bourgogne, se croise en faveur du jeune Baudouin, I, 493. (Décad. de l’Emp. lat.) — Prend part aux troubles sous la régence de Blanche de Castille, II, 41. (Tabl. du règ. de S. Louis.) — Attaque la ville de Troyes avec les barons mécontens, 196. Se croise avec le Roi, 203. Son caractère, 360. (Joinville.)

Hugues de Landricourt, tué à la bataille du lundi gras ; anecdote à son sujet, II, 273.

Hugues de Gênes (le comte) est fait prisonnier lors de la descente du prince de Navarre dans le royaume de Naples, XX, 377.

Hulst (siége de la ville de), aux Pays-Bas, célèbre par la défense des habitans et de la garnison ; détails ; la place est rendue aux Espagnols par capitulation, XLIII, 266 et suiv.

Humbert II, dauphin du Viennois, vend le Dauphiné à Philippe de Valois, IV, 118.

Humières (Jean de) est fait prisonnier pendant le siége de Bourges, VII, 253.

Humières (Jean, seign. d’), envoyé en Dauphiné comme lieutenant général, fait toutes les dispositions nécessaires pour mettre cette province en état de défense, XVIII, 434. Arrive avec des troupes devant Pignerol, XIX, 258. Se porte sur Ast pour l’assiéger, 259. Emprunte de toutes les bourses du camp pour payer les lansquenets ; entre dans la ville d’Albe, 260. Pourvoit à la défense des places du Piémont, et se retire au marquisat de Saluces, 265. Est forcé par les lansquenets à se rendre à Pignerol, 266.

Humières, command. d’Estraipagny, est tué au siége de Peronne, XIX, 168.

Humières (le sieur d’), lieuten. général en Picardie, est tué en attaquant la ville de Ham, XXXVI, 296. (Mém. de Cheverny.) XLIII, 48. — Entre dans Amiens pour forcer les habitans à signer la Ligue, XLV, 149. Est tué à la prise de Ham, XLVII, 138. (L’Estoile.)

Humières (M. d’), prem. gentilh. de la chambre, est blessé à mort au siége de Royan, L, 535.

Hunaudaye (le seign. de La) assiste à la bataille de Pontvallain, V, 80. Se distingue au siége de Bressières, 106.

Hunaudaye (le seign. de La) est tué par les Anglais au siége de Pontorson, avec les chevaliers de Chasteaugiron, Guillaume L’Évêque, Robin de Quiste, Olivier Tomelin et plusieurs autres, VIII, 441.

Hurault (Phil.), abbé de Pontlevoy, troisième fils du chancelier de Cheverny : époque de sa naissance ; son éducation, XXXVI, 401. Son père le décide à embrasser l’état ecclésiastique, et lui fait obtenir quatre abbayes à l’âge de 13 ans ; il compose à cet âge un discours latin qui est envoyé à Rome ; se perfectionne dans le grec et le latin, 402. Est nommé à l’évêché de Chartres, présenté à la cour, et traité avec bonté par le Roi ; après la mort du chancelier, il va porter les sceaux au Roi, qui promet de lui tenir lieu de père ainsi qu’à ses frères, 403. Donne à dîner à Henri IV et à mademoiselle d’Entragues dans son abbaye de Royaumont ; accompagne le Roi dans son voyage à Lyon ; est nommé premier aumônier de Marie de Médicis ; époque de sa mort, 404. Quand il commença à écrire ses Mémoires ; ce qu’on en a conservé dans la Collection, 405. En quoi ils sont intéressans et curieux, 406. Le style en est lourd et prolixe, mais il a le mérite de la naïveté ; ils ont été copiés sur le manuscrit de la bibliothèque du Roi, 407. (Notice.) — La douleur de Hurault à la mort de son père, 410. Il se charge d’aller porter les sceaux au Roi, 411. Arrive à Blois ; est appelé auprès des membres du conseil, leur raconte la mort de son père, 412. Refuse de remettre les sceaux, voulant les rendre lui-même au Roi, 413. Reçoit de Sa Majesté une lettre très-honorable, et l’ordre de garder les sceaux jusqu’à l’arrivée du Roi à Blois, 414. Détails sur la remise des sceaux ; discours de l’abbé de Pontlevoy ; promesses flatteuses que lui fait Henri IV, 415. Entretien particulier qu’il a avec ce prince, 417. Il retourne à Cheverny rendre les derniers devoirs à son père, 418. Se détermine à suivre la cour, 425. Reçoit Le Roi à son abbaye de Royaumont, et lui donne à dîner, ainsi qu’à madem. d’Entragues, 450. Reçoit ordre de s’attacher à la personne du Roi, et de l’accompagner dans le voyage qu’il se propose de faire à Lyon, 451. Est chargé par le Roi d’ondoyer l’enfant né à madame de Verneuil, 456, puis de le faire enterrer ; se dispose à rejoindre le Roi à Lyon, 457. Le joint à Grenoble ; est chargé de remplir les fonctions de grand aumônier, 458. Demande au Roi un congé pour aller à Genève, 475. Quelques détails sur cette ville, 476. Reçoit ordre du Roi de faire ondoyer le nouveau fils de la marquise de Verneuil, 509. (Mém. de Pontlevoy.)

Hure (Jean La), marchand de la ville de Sens, est enlevé la nuit avec toute sa compagnie par 30 à 40 hommes à cheval, dans une hôtellerie près de Moret en Gâtinois, XIII, 270.

Hureau de La Rivière, grand chambellan de Charles V, est envoyé au devant de Duguesclin pour lui faire honneur, V, 68.

Hussam-Edden-Ben-Ali, émir, est nommé pour trailer avec le roi de France de sa rançon et de la reddition de Damiette, III, 43.

Huvart, maître d’hôtel du Roi, est tué sur le môle du port à Naples, XIV, 266.