Tableau de l’instruction primaire en France/5

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CHAPITRE V.

INSTITUTRICES[1].

Écoles de filles et de garçons.

Qu’il nous soit permis de gémir ici d’une injustice de plus dont les femmes ont à souffrir. Elles n’ont pas besoin d’en savoir si long, dit-on dans les campagnes (276) ; et nous-mêmes, en condamnant ce préjugé rustique, ne l’avons-nous pas confirmé lorsque nous avons oublié les filles dans la loi de l’instruction primaire ? Il fallait bien aller au plus pressé, sans doute. Mais quand viendra le tour des femmes ? En attendant, leur esprit reste sans culture, à moins que l’intérêt particulier des localités n’explique l’instruction qu’on leur donne (277). Nous ne voudrions pas que la galanterie française poussât les choses jusqu’à céder encore cet avantage aux femmes, comme on le voit dans les églises du Vélay où la villageoise suit la messe avec intelligence dans le livre qu’elle tient à la main, tandis que son mari, son fils ou son frère, repasse stupidement entre ses doigts les grains de son rosaire (278). Mais nous voudrions que toute la France prît exemple sur ces cantons des Pyrénées où chaque village a son école de filles et son institutrice particulière (279).

Il est vrai qu’il faudrait alors choisir ces bonnes sœurs moins ignorantes qu’elles ne le sont d’ordinaire (280) ; car, si quelques maisons privilégiées, celle de la Providence à Langres (281), de Portieux (282) et de Ribeauvillé dans les Vosges fournissent aux communes certaines institutrices dont l’enseignement porte des fruits, il ne faut guère demander en général à ces pauvres filles, comme à la béate du Cantal que des dentelles et des prières (283). Les exemples contraires sont si rares (284) que, malgré les inconvénients d’un pareil mélange, les familles préfèrent ordinairement envoyer leurs filles partager avec les garçons les leçons de l’instituteur (285). Nous avons même noté une école de filles à la tête de laquelle on a placé de préférence un maître (286).

Cependant les dangers de cette sécurité sont réels (287). Il ne faut rien exagérer, et nous croyons bien que dans les campagnes, l’habitude pour les filles et les garçons d’être continuellement occupés ensemble à des travaux communs, de partager les mêmes jeux, loin de toute espèce de surveillance, le retard des tempéraments, moins précoces que dans les villes (288), diminuent beaucoup les inconvénients du mélange des sexes dans les écoles (289). Aussi, partout où le local permet de pratiquer la sage précaution imposée par le conseil royal de l’instruction publique (290), il y aurait plutôt avantage à ne point priver les filles du seul moyen d’instruction qu’elles puissent espérer (291), si l’on n’avait pas souvent plus à craindre du maître que des écoliers. Malheureusement les scandales de ce genre sont si communs, et les effets en sont toujours si funestes à la tranquillité des familles, qu’on ne saurait trop se hâter d’organiser partout des écoles spéciales de filles pour remplacer un genre d’instruction pire que l’ignorance (292).





  1. Depuis que ces renseignements ont été recueillis, une ordonnance du Roi (du 23 juin 1836) a pourvu aux premiers besoins de l’instruction des filles, en attendant qu’ils soient définitivement réglés par une loi.



Charente ; arr. d’Angoulême, cant. de Rouillac. — Si, dans ce canton, l’éducation des hommes est négligée, celle des filles l’est bien davantage. En comparant le canton d’Hiersac avec celui de Rouillac, la différence est grande. J’ai essaye de combattre, au sein des conseils municipaux, ce préjugé trop enraciné dans les campagnes, que l’instruction est inutile aux femmes.

Charente ; arr. de Cognac, cant. de Cognac. — Généralement, les filles n’apprennent ni à lire ni à écrire.

Charente-Inférieure ; arr. de Rochefort, cant. de Tonnai-Charente et de Rochefort. — Éducation des filles. L’éducation des filles est presque complètement négligée dans les communes rurales de l’arrondissement de Rochefort. Il n’y en a pas une seule dans les trois cantons de Surgères, d’Aigrefeuille, de Charente qui soit pourvue d’une institutrice spéciale.

La commune de Fouras est la seule de l’arrondissement où j’ai trouvé deux institutrices ; ce qui s’explique par la condition particulière de cette localité : Fouras est un village situé sur le bord de la mer ; il est peuplé de pêcheurs dont la plupart ont navigué ; ils attachent plus d’importance à l’instruction ; leurs femmes font un commerce de poissons qui exige la tenue des livres de comptes ; elles désirent que leurs filles apprennent à lire, à écrire et à compter ; elles n’ont pas besoin de les utiliser de bonne heure comme dans les campagnes.

Loire-Inférieure ; arr. d’Ancenis. — Un autre moyen, le plus puissant, de répandre l’instruction parmi le peuple, serait d’encourager provisoirement, jusqu’à ce que la législation ait fait une loi spéciale, les établissements d’écoles de filles. Il serait à désirer qu’il y en eût une dans chaque commune. La mère qui aura reçu de l’instruction enverra sa fille à l’école ; chargée exclusivement du soin de son éducation jusqu’à l’âge de six à sept ans, elle lui inspirera de bonne heure le goût de l’étude ; elle lui enseignera, même par motif de délassement pour elle et d’application pour l’enfant, les premiers éléments de la lecture.

Vienne ; arr. de Montmorillon. — Dans plusieurs communes j’ai trouvé établies des sœurs de la Puge, modestes religieuses, dévouées à soulager les souffrances humaines, et qui enseignent gratuitement les enfants.

Haute-Loire ; arr. de Le Puy.— Enfin, lorsque le bienfait de l’instruction primaire sera généralement répandu, on ne verra plus, dans nos églises de campagne, les femmes seules avoir un livre à la main et les hommes un simple chapelet.

Haute-Loire ; arr. de Le Puy et d’Issengeaux, cant. de Saint-Julien-le-Chapteuil. — Aussi voit-on dans les églises un livre entre les mains des filles, et un chapelet pendu au poignet des garçons.

Basses-Pyrénées ; arr. de Pau, cant. de Clarac. — Les communes, situées dans une plaine fertile, sur deux lignes parallèles, le plus grand nombre, le long de la grande route, se touchent et présentent une population agglomérée. Presque toutes sont riches ou aisées et possèdent une maison commune et une école particulière de filles.

Cantal ; arr. de Saint-Flour. — Dans presque tous les villages, de pieuses filles, fort ignorantes, la plupart sans brevet, sans autorisation, réunissent dans leurs pitoyables écoles, les enfants des deux sexes.

Haute-Marne ; arr. de Chaumont, cant. de Vignory. — J’ai trouvé dans ce canton un plus grand nombre d’écoles de filles que dans celui de Suzennecourt. Partout les desservants cherchent à propager ces écoles, auxquelles ils donnent la direction qu’ils jugent à propos ; et quand une commune refuse de salarier les sœurs qui les dirigent, les desservants eux-mêmes en font les frais. Jusque-là c’est bien, car je pense que l’éducation des filles ne doit pas être la même que celle des enfants de l’autre sexe ; mais, malheureusement, ces écoles de filles sont, pour la plupart, confiées à des mains peu propres à bien instruire les enfants qui les fréquentent, et, d’après le rapport des autorités locales, l’instruction primaire y est en général faible, et offrant peu de succès. Ces sœurs appartiennent ou à la congrégation de Portieux dans les Vosges, ou à celle de la Providence de Langres.

Vosges ; arr. de Mirecourt. — Ensuite les écoles de filles, partout où les deux sexes sont séparés, offrent ce qu’il y a de mieux institué en fait d’instruction. Dans ces écoles, tenues, presque toutes, par des sœurs de la Providence, ces jeunes enfants, jusqu’à l’âge de sept ans environ, sont exercées presque exclusivement sur la lecture ; mais, passé cet âge et surtout en été, on les exerce pendant la plus grande partie du jour à faire de la dentelle, genre d’industrie dominant dans l’arrondissement de Mirecourt. L’instruction, pendant cette saison, n’est pas poussée avec vigueur. L’hiver, c’est l’opposé ; les exercices de la dentelle languissent, et les études se fortifient.

Haut-Rhin ; arr. de Calmar, cant. de Ribeauvillé. — Les hommes de tous les cultes et de toutes les opinions, s’accordent presque unanimement à faire l’éloge des sœurs. Celles qui dirigent des écoles, dans le Haut-Rhin, appartiennent aux instituts de Nancy, de Portieux et de Ribeauvillé. Les sœurs de Nancy ont la supériorité pour l’enseignement du français ; mais, à considérer l’ensemble des études, la congrégation de Ribeauvillé mérite la préférence.

Cantal ; arr. de Murat, cant. de Murat et d’Allanche. — Indépendamment des instituteurs, il y a, dans chacune des communes ci-dessus, une ou plusieurs institutrices, consacrées à la religion sous le nom de sœurs, qui tiennent des écoles de filles, et admettent généralement les garçons de l’âge de cinq à dix ans.

Les autres communes n’ont que de pareilles institutrices, qui reçoivent indistinctement les garçons et les filles.

Cantal ; arr. de Saint-Flour ; cant. de Chaudes-Aigues et de Pierrefort. — Indépendamment des instituteurs, il y a, dans les dix-sept communes ci-dessus, des institutrices qui tiennent des écoles de filles et admettent les garçons de l’âge de cinq à dix ans.

Les autres communes n’ont que des institutrices qui reçoivent indistinctement des garçons et des filles.

Cantal ; arr. de Saint-Flour, cant. de Massiac, de Saint-Flour, (nord-sud), et de Ruines. — Indépendamment des instituteurs, il y a, dans les onze communes ci-dessus, des institutrices consacrées à la religion sous le nom de sœurs, qui tiennent des écoles de filles et admettent les garçons de l’âge de cinq à dix ans.

Les autres communes n’ont que de semblables institutrices, qui reçoivent indistinctement les garçons et les filles de l’âge de cinq à quinze ans.

Haute-Loire ; arr. d’Issengeaux, cant. de Monistral. — Tous les villages ont leur béate ; les ennemis de l’émancipation intellectuelle, les prêtres, y exercent une bien funeste influence ; l’enseignement y est dans un état déplorable.

Haute-Loire ; arr. et cant. de Brioude. — Dans les communes qui n’ont pas d’instituteur, et c’est le plus grand nombre, il y a une, deux, jusqu’à trois ou quatre sœurs, selon le nombre de villages et leur population.

Haute-Loire ; arr. et cant. de Le Puy. — Presque partout, j’ai trouvé l’enseignement populaire confié à une fille dévote que, dans chaque village, on nomme la béate, et qui donne de si détestables principes de la seule chose qu’elle enseigne, la lecture, que les leçons pour les jeunes gens qui viennent ensuite à la ville, sont un empêchement plutôt qu’un secours pour apprendre à bien lire.

En quelques autres lieux, j’ai trouvé, au lieu de la béate, un vieillard honnête et patient, il est vrai, et même zélé autant qu’on peut l’être à cet âge, mais toujours plus ou moins ignorant. De plus, quand j’ai vu plus clairement, à côté de l’état des choses, la réunion des causes auxquelles il est dû, j’ai senti se joindre au dégoût que m’inspirait le présent, une sorte de découragement pour l’avenir.

Haute-Loire ; arr. de Le Puy. — L’état de l’instruction primaire des garçons est vraiment déplorable dans les huit cantons de Solignac, Pradelles, Le Monastrer, Caïres, Saugues, Loudes, Allègre et Saint Paullien, tandis que celui de l’instruction des filles est florissant. Au contraire, dans chaque petite ville ou village, un peu considérable, on trouve des couvents de sœurs de Saint-Joseph, qui donnent l’instruction aux filles ; et dans chaque petit village ou hameau un peu grand, on trouve des institutrices nommées béates ou roubiaques ; ce sont de pieuses et assez ignorantes filles, qui apprennent à faire la dentelle, à lire et quelquefois à écrire aux jeunes personnes du sexe, et presque toujours le catéchisme et la prière aux enfants des deux sexes, moyennant une très-petite rétribution mensuelle. Ces béates fabriquent de la dentelle, vivent de peu, ne coûtent rien, donnent aux enfants des deux sexes les premières notions de leur religion ; cela suffit aux ecclésiastiques et par conséquent aux parents, qui sont, sous ce rapport, entièrement sous leur dépendance.

Lozère ; arr. de Marvejols. — Il est certain que les institutrices rendent de grands services au département de la Lozère ; mais les bonnes institutrices sont en bien petit nombre.

Manche ; arr. d’Avranches, cant. de Pontorson, de Saint-James et de Ducey. — La principale cause de l’absence d’instituteurs, est partout la préférence généralement accordée, je dirais presque due, d’après l’opinion générale, à des institutrices qui, dans presque toutes les communes, font l’école aux enfants des deux sexes. Ces institutrices doivent en partie cet ascendant à ce que, toutes, elles ont été formées pour cette fin dans une sorte d’école normale fondée pour cet objet dans la ville d’Avranches depuis de longues années. Leur instruction, leur moralité et leur piété, jointes à leurs succès et aux services qu’elles rendent aux malades, semblent une garantie qui leur concilie partout bienveillance et protection.

Que l’on ajoute à cela que ces institutrices, vouées au célibat dans l’ordre religieux auquel elles appartiennent, ont peu de besoins et coûtent peu aux communes.

Ardennes ; arr. de Réthel. — Beaucoup d’écoles sont trop petites et on ne peut y séparer suffisamment les deux sexes. Celle de Perthes n’a que douze pieds carrés ; dans ce local, se trouvent réunis, au fort de l’hiver, quatre-vingts élèves. Dans beaucoup d’autres communes, l’école est mal éclairée, humide, mal propre. Il serait nécessaire d’appeler sur cet objet l’attention des comités ; mais le grand obstacle à toute amélioration est toujours le défaut de ressources.

Bas-Rhin ; arr. de Schélestadt. — Présence de grandes filles parmi les garçons, au préjudice de l’école des filles.

Ardennes ; arr. de Mézières, cant. d’Omont. — Une autre particularité de la commune de Paix, c’est qu’il y a deux écoles, et que celle des filles est tenue par un homme (Voy. 289).

Cher ; arr. de Sancerre. — M’étant transporté chez l’instituteur de C....., j’ai trouvé deux jeunes filles de seize à dix-sept ans, avec un jeune homme du même âge, seules, enfermées dans une chambre, et l’instituteur absent ; ce dernier était à servir la messe.

Eure-et-Loir ; arr. de Chartres, cant. de Vanves. — La classe de R...... S..... F… est si étroite, que les enfants sont entassés les uns sur les autres, et que les petites filles sont obligées de monter sur les tables pour aller à leurs places. J’ai déjà fait observer à l’instituteur et à l’adjoint de la commune que les premières lois de la décence ne peuvent être respectées dans une telle classe ; mais je n’ose espérer que mes paroles aient produit l’effet nécessaire.

Hautes-Alpes ; arr. de Briançon, cant. d’Argentière. — Quoique la réunion des deux sexes dans les écoles n’ait pas jusqu’ici entraîné d’inconvénients, tant, parce que la rigueur du climat rend le développement tardif, que parce que les filles (qui composent à peu près le quart des élèves), ne vont guère à l’école que jusqu’à leur première communion, et que des places distinctes leur sont assignées, les communes pourraient se pourvoir d’institutrices.

Hautes-Alpes ; arr. de Briançon, cant. de la Grave. — Ce que nous avons dit des concours, et de la séparation des sexes, pour le canton de l’Argentière, est applicable à celui-ci.

Orne ; arr. d’Argentan, cant. de Gacé. — Il a été fait des observations, sur la réunion des deux sexes, à plusieurs instituteurs et maires ; ils ont répondu que cet usage existait depuis long-temps, et que jamais on ne s’était aperçu d’aucun inconvénient relatif à cette réunion ; que, généralement, on préférait confier ses filles à un instituteur qu’à des institutrices qui, pour l’ordinaire, selon eux, ont toujours des connaissances inférieures à celles des instituteurs.

Orne ; arr. de Mortagne, cant. de Longny. — Dans ce canton, comme dans l’arrondissement de Mortagne, en général, les enfants des deux sexes sont réunis dans les écoles, aux mêmes heures, et sans séparation bien distincte. Plusieurs des instituteurs sont célibataires. Cet état de choses paraîtrait, au premier aspect, devoir être sujet à des inconvénients graves. Cependant MM. les curés, qui ont été consultés à cet égard, n’en ont signalé nulle part. Tant il y a encore de simplicité de mœurs dans ce pays !

Vendée ; arr. de Bourbon-Vendée. — Il faut remarquer de plus qu’à la campagne, les enfants des deux sexes vivent habituellement ensemble dans les champs, vont ensemble à l’école, en reviennent ensemble, lors même qu’il y a des écoles séparées pour les deux sexes, et que ce n’est pas dans les écoles, sous les yeux du maître, qu’il y a quelque chose à craindre.

Somme ; arr. d’Abbeville, cant. de Nouvion. — Il serait important de séparer, au moins par une cloison ou balustre, les enfants des deux sexes, car, dans plusieurs écoles, des filles de quinze et seize ans se trouvent mêlées à des garçons du même âge.

Maine-et-Loire ; arr. de Saumur. — Très-peu d’écoles, communes aux deux sexes, permettent la séparation distincte des garçons d’avec les filles.

Moselle ; arr. de Metz, cant. de Vigy. — On ne peut, qu’avec de grandes précautions, chercher à obtenir des écoles de filles séparées de celles des garçons. Il est des localités où le grand nombre des enfants exige cette division ; mais alors les filles y perdent ordinairement, étant confiées à des femmes, et presque partout à des sœurs qui, à la science de la religion près, ne leur apprennent pas grand’chose ; tandis que, réunies aux garçons, elles reçoivent le même enseignement. Mais si surtout cette division a lieu dans des communes où il y a peu d’enfants, et qui ont peu de moyens, la place de l’instituteur devenant minime pour les émoluments, ne pourra être recherchée par des sujets marquants, et ainsi telle commune d’une population assez considérable n’aura qu’un instituteur d’une maigre capacité.

Aube ; arr. de Nogent-sur-Seine. — M........ On m’a dit enfin des choses plus graves, c’est que l’instituteur N...., qui faisait faire sa chambre et son lit par ses plus grandes écolières, avait cherché à abuser de leur innocence.

Côte-d’Or ; arr. de Beaune, cant. d’Arnay-le-Duc. — Le mélange des sexes dans la même salle d’école, est un grave inconvénient. On m’a cité un instituteur qui a abusé d’une jeune fille de douze ans ; la famille offensée voulait d’abord un éclat, mais elle a jugé prudent de laisser l’affaire, et a donné la jeune personne en mariage à son maître, lorsqu’elle a été nubile. Cet instituteur n’exerce plus depuis deux ans.

Gironde ; arr. de Bazas, cant. d’Auros. — B.... Il y a dans la commune une institutrice ; cependant, malgré cette circonstance, le jeune N....., à peine âgé de dix-neuf ans, reçoit dans son école des filles dont quelques-unes ont atteint leur treizième et quatorzième année.