Traité élémentaire de la peinture/015
Apparence
Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 11).
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 11).
CHAPITRE XV.
Du jugement qu’on doit porter de ses propres ouvrages.
Il n’y a rien plus sujet à se tromper que l’homme, dans l’estime qu’il a pour ses ouvrages et dans le jugement qu’il en porte. La critique de ses ennemis lui sert plus que l’approbation et les louanges que lui donnent ses amis ; ils ne sont qu’une même chose avec lui ; et comme il se trompe lui-même, ils peuvent aussi le tromper par complaisance, sans y penser.