Traité élémentaire de la peinture/020

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Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François DetervilleDeterville, Libraire (p. 14-15).


CHAPITRE XX.

Qu’un Peintre ne doit pas tellement se fier aux idées qu’il s’est formées des choses, qu’il néglige de voir le naturel.

C’est une présomption ridicule de croire qu’on peut se ressouvenir de tout ce qu’on a vu dans la nature ; la mémoire n’a ni assez de force, ni assez d’étendue pour cela ; ainsi, le plus sûr est de travailler, autant que l’on peut, d’après le naturel.