Traité élémentaire de la peinture/169
Apparence
Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 144-145).
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 144-145).
CHAPITRE CLXIX.
De la différence des mesures entre les petits enfans et les hommes faits.
Entre les hommes et les enfans je trouve une grande différence de longueur de l’une à l’autre jointure ; car l’homme a depuis la jointure des épaules jusqu’au coude, et du coude au bout du pouce, et de l’extrémité d’une épaule à l’autre, une mesure de deux têtes, et à l’enfant, cette mesure n’est que d’une tête : cela vient apparemment de ce que la nature travaille d’abord à la tête, qui est la principale partie et le siége de l’entendement, et ensuite aux parties moins considérables et moins nécessaires.