Traité élémentaire de la peinture/224
Apparence
Traduction par Roland Fréart de Chambray.
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 184).
Texte établi par Jean-François Deterville, Deterville, Libraire, 1803 (nouv. éd. revue, corrigée et augmentée de la Vie de l’Auteur) (p. 184).
CHAPITRE CCXXIV.
Des muscles.
Les membres des jeunes gens ne doivent pas être marqués de muscles forts et relevés, parce qu’ils marquent une vigueur d’homme fait et tout formé, et la jeunesse n’est pas encore arrivée à cette maturité et à cette dernière perfection ; mais il faut toucher les muscles avec plus ou moins de force, selon qu’ils travaillent plus ou moins : car ceux qui font quelque effort paroissent toujours plus gros et plus relevés que ceux qui demeurent en repos, et jamais les lignes centrales du dedans des membres qui sont pliés ne demeurent dans la situation en long qu’elles ont naturellement.