Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858/Ascension de la Forcanade

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Luchon, samedi, 31 juillet.


ASCENSION DE LA FORCANADE.


Vu en me réveillant un temps inattendu, splendide, et qui me fait bien regretter la course du Manne. À quoi vais-je employer cette belle journée ? — À huit heures, rencontré les guides Ribis et Bedonnet Natte, et, après quelques renseignements, je me décide à partir après déjeuner pour gravir ma Forcanade, et y joindre la course de Viella et de Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/116 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/117 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/118 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/119 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/120 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/121 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/122 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/123 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/124 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/125 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/126 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/127 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/128 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/129 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/130 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/131 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/132 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/133 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/134 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/135 La pluie tombe à torrents. Monte dans une grande chambre pour une petite restauration. J’écris, à G... et à ma mère, une lettre que Natte portera demain ; griffonné avec l’encre, la plume et le papier d’un carabinier espagnol, le seul être qui sache la signification de ces mots dans la localité. Repartis dans une éclaircie, enveloppés de manteaux et de couvertures, à quatre heures et demie. La vallée se rétrécit, mais est magnifique jusqu’au bout. — Enthousiasmé. — Je retrouve aux eaux cette couleur bleu neigeux si fréquente en Suisse et en Tyrol. La pluie reprend avec fureur ; nous sommes trempés. Nous prenons, à travers la forêt, un chemin. qui abrège d’une heure d’ici Viella. — Tourné le coin de la vallèe d’Aran. Suivi tout le temps à mi-côte une belle forêt de pins, comme une allée de parc. Mauvais pavé pour descendre sur Vielle, petit tas de maisons couvertes d’ardoises, et situé au carrefour de quatre vallées. Arrivés à sept heures. La posada, sur la place de la halle et «le l’église. Sèches devant la, grande cheminée de la cuisine. À huit heures, dîné avec les guides de très-bonne humeur et de bon appétit ; côtelettes et poulets qui ont sauté de la cour dans le plat ; petit vin léger de Catalogne. Ribis éreinté ne mange pas et s’endort sur la table. À dix heures et demie, je gagne mon lit, qui est dur comme une planche.