Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858/De Viella à Castanéjo

La bibliothèque libre.


Lundi, 2 août.


DE VIELLA À CASTANÉJO.


Réveillé à cinq heures. Le temps promet bien ; aucun des guides ne remue. Ribis veut me ramener à Luchon, fait toutes sortes de difficultés pour continuer, prétextant le mauvais temps certain, puis le manque de papiers (pour les chevaux) qu’il faut remettre aux carabiniers Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/138 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/139 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/140 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/141 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/142 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/143 Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/144 des fils joue de la guitare. Après le dîner, je danse avec sa jeune femme un tour de polka, sur l’invitation de l’hôte. Puis j’écris mes notes ; mes hôtes se croient obligés de rester jusqu’à onze heures, malgré ce que je puis dire, et s’étonnent de ce que je peux escribir toda la vida. Ribis s’endort sur la table.

Comme il faut peu s’éloigner pour se trouver transporté dans une atmosphère et un monde différents, hommes et nature !