Une nuit dans un harem maure/L’histoire de la dame circassienne

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The Power of lust (extract A night in a moorish harem) Une nuit dans un harem maure
Headline Book Publishing PLC (p. 361-371).

Chapitre VI

L’histoire de la dame Circassienne

Le vieux chef très puissant à qui ma mère était mariée n’avait pas d’enfants et la religion grecque lui interdisait d’avoir plusieurs épouses. J’étais le seul enfant du premier mariage de ma mère et j’étais le seul objet de son affection. Le vieux chef n’était pas susceptible d’avoir d’héritier direct, et, comme il avait maintenant soixante-dix ans, le grand projet de ma mère était qu’il me désigne pour lui succéder à la principauté. Il y consentit à la condition qu’elle accepte ses amours avec d’autres femmes.

Elle accepta et l’étrange contrat fut conclu – j’étais présente comme témoin. À l’insu de chacun d’eux, j’avais pris depuis longtemps l’habitude de fréquenter une petite alcôve à côté de leur chambre où on gardait quelques livres. Elle était séparée du reste de la pièce par un rideau et communiquait également avec ma chambre par un panneau coulissant. Ce genre de panneau secret que j’avais découvert accidentellement était fréquent dans les vieux châteaux comme celui où nous vivions. J’étais la seule à le connaître ou, si le vieux chef en connaissait l’existence, il ne s’en souvenait pas.

J’y avais été témoin de tous les secrets de la chambre conjugale, et bien sûr cela excita rapidement mes envies. Ma mère était encore jolie et bien en chair et elle aimait vraiment les rapports conjugaux, mais cela lui demandait toujours beaucoup d’efforts pour amener lentement le vieux chef au plaisir. En discutant de leur accord, je l’entendis lui dire qu’elle pouvait bien lui donner elle-même tout ce qu’il désirait. Il lui répondit seulement qu’un homme aimait la diversité.

« Très bien, dit-elle, faites le contrat pour la succession d’Anna et non seulement j’accepterai vos amours, mais je vous assisterai. Nous pourrons ainsi au moins garder le secret et éviter le scandale, car personne ne soupçonnera une femme d’être de connivence avec les amours de son mari ».

Le vieux chef lui avoua alors que l’objet actuel de son désir était Leuline, la belle épouse de l’intendant du château.

Le lendemain soir, j’étais à mon poste de bonne heure. Ma mère s’était déjà arrangée avec Leuline. C’était une grande femme voluptueuse aux cheveux noirs et aux yeux bleus ; ses seins n’étaient pas très développés, mais elle avait de superbes cuisses. Elle se coucha avec ma mère et faisait semblant de dormir quand le vieux chef entra.

Il se déshabilla, se coucha avec elles et monta Leuline, dont la tête reposait sur un bras de ma mère, près de sa poitrine. Une expression de plaisir passa sur le visage de Leuline, plus indicible à chaque poussée. Enfin, leurs soupirs mêlés et l’immobilité qui suivit prouvèrent que cette étreinte avait été mutuellement satisfaisante.

(« Vous pouvez imaginer, dit Anna en souriant aux autres filles, combien j’avais envie de l’étreinte d’un homme ».)

Le temps passa en projets de futures rencontres et en plaisanteries aux dépens du mari, mais aussi en exploration des charmes de Leuline, jusqu’à ce que la verge du vieux chef redevienne raide. Il la plongea alors dans le ventre de Leuline, et elle aima tellement cela qu’elle jouit en le laissant en plan.

Je pouvais à peine me retenir, tellement j’avais envie de ces coups de boutoir maintenant dispensés en vain à Leuline. Ma mère a dû ressentir la même chose, car elle demanda au vieux chef de la laisser le finir. Il avait plus d’une fois sucé ses beaux seins pendant ce début et il transféra alors vers elle son membre dégoulinant des sucs de Leuline.

L’énergie avec laquelle ma mère le reçut me fit me trémousser par solidarité. Elle enroula ses bras autour de lui en remontant son bassin à la rencontre de ses coups de reins, puis après quelques convulsions au moment du plaisir, ils s’effondrèrent dans un repos total.

J’avais souvent ressenti auparavant une violente émotion depuis mon poste d’observation, mais cette fois je quittai l’alcôve avec un désir frénétique. Je voulais un homme, immédiatement ; j’étais prête à aller chercher une sentinelle à son poste et à donner ma virginité au premier soldat grossier que je rencontrerais à l’abri des remparts, lorsque je me souvins de Tessidor, jeune prêtre attaché à la chapelle du château. C’était un jeune homme d’environ dix-sept ans, d’allure délicate, dont la physionomie indiquait la pureté de caractère. J’allai à sa chambre et frappai timidement à la porte.

Il tarda à répondre à ce coup discret ; quand enfin il dit « Entrez », je vis qu’il avait dans l’intervalle enfilé une chemise de nuit, car il était sur le point d’aller se coucher. Il eut l’air étonné, on peut le comprendre, quand il me vit.

« Je suis venue me confesser et vous demander conseil, dis-je.

— Ne ferions-nous pas mieux d’aller à la chapelle ? demanda-t-il.

— C’est mieux ici, dis-je, car c’est un sujet temporel, mais d’une grande importance pour moi. J’aime un jeune homme qui est indifférent à mon intérêt pour lui, non, il est même insensible à mon amour. Je voudrais que mes parents lui laissent entendre que ses avances seraient acceptées, mais ils veulent que j’épouse un soldat et il n’est pas soldat. Que dois-je faire ?

— Efforcez-vous de l’oublier, madame, fut sa réponse. Je restai un moment le regard vers le sol et les joues brûlantes.

— Cruel, dis-je, c’est vous que j’aime. »

Je baissai la tête et je parus sur le point de m’évanouir, mais je levai le visage pour prendre le baiser qu’il me donna en se penchant vers moi. Les regrets se mêlèrent alors aux baisers, tandis que je laissais tomber mon peignoir en dévoilant mes seins. Il s’aventura timidement à les embrasser ; ses baisers devinrent de plus en plus ardents. Je le menai alors au point où un homme n’a plus toute sa conscience. Il s’étendit sur le lit à côté de moi, me prit dans ses bras et nos lèvres s’unirent.

Autant de mon fait que du sien, mais il ne le savait pas, mon peignoir et ma robe s’ouvrirent, et il ne restait plus qu’un jupon et une chemise pour s’interposer entre son petit objet raide et mes cuisses. Malgré le désir qui m’enflammait, j’avais assez de retenue pour lui laisser le soin de retirer ces légers obstacles. Je pouvais à peine supporter sa timidité. Je devais être la première femme qu’il pénétrait, car il guida maladroitement son membre vers les lèvres qui aspiraient à se refermer sur lui. Il avait une petite chose, mais très raide.

Enfin il me pénétra un peu et le contact de son pénis contre ma virginité me donna comme un choc électrique ; cela fit vibrer mes nerfs de plaisir et, dans l’attente de l’union toute proche, je ne pouvais même plus feindre la pudeur. Je l’enveloppai involontairement de mes bras et il donna la poussée fatidique.

Sa petite queue transperça ma virginité et je ne ressentis pas plus de douleur qu’un jeune taureau aurait senti une piqûre d’épingle. La douleur fut balayée par un plaisir écrasant. Un frisson secoua chaque fibre de mon corps, non seulement à la première poussée, mais à trois reprises, et à chaque pénétration, je poussai un soupir de ravissement. Puis mes muscles tendus se relâchèrent et je reçus avec plaisir encore au moins une douzaine de coups.

Quelque chose me manquait encore. C’était le jet de sperme que Tessidor déversa finalement comme un baume dans ma gaine surchauffée. Il sombra lourdement sur moi pendant quelques minutes, le visage enfoui dans mon cou. Je m’abandonnai à une langueur voluptueuse, quand je sentis sa petite hampe rétrécie sortir de mon fourreau dans un mélange de sang et de sperme.

Il était déjà saisi de remords. Il s’appuya sur un coude et regarda mon visage avec pitié. Comme je rougissais, je couvris mon visage de mes mains. « Je t’ai souillée, dit-il, misérable que je suis, que le ciel me pardonne ! ». Il se leva du lit sans même m’embrasser et s’agenouilla devant son crucifix. « Veux-tu te joindre à moi pour demander pardon au ciel pour mon péché ? » supplia-t-il.

Je donnai une excuse et je me suis enfuie. Le lendemain matin, j’appris qu’il était allé rejoindre un couvent dans les montagnes. Je me suis alors rendu compte que je l’avais laissé partir trop vite. Je n’en avais pas eu assez. Peut-être un bain chaud m’aiderait-il à me calmer.

Il y avait un grand bain de la taille de la moitié d’une pièce et une fois rempli, assez profond pour couvrir mes seins ; on y accédait de ma chambre par une porte et de celle de ma mère par une autre. À cette heure matinale, elle était occupée avec ses servantes. C’était l’heure où le vieux chef prenait son bain et il y avait toujours de l’eau chaude ; je décidai de le partager avec lui. J’avais jusqu’alors douté que le vieux chef veuille toucher la fille de sa femme, mais mon succès auprès du jeune prêtre me donna du courage.

J’ôtai tous mes vêtements dans ma chambre et regardai par la porte. Il flottait sur le dos en jouant avec son manche, qui se balançait mollement dans l’eau. Je l’avais presque toujours vu raide et je me promis le plaisir de le mettre dans cet état, que je trouvais bien préférable. Bientôt il se tourna de côté vers moi, d’où je ne pouvais pas le voir ; c’était le moment d’entrer comme si je ne savais pas qu’il était là.

J’ouvris soudainement la porte en courant et je sautai dans l’eau. Je nageai dans le bain, fis demi-tour et me présentai à sa vue avec le visage même de l’étonnement. D’abord je couvris mon visage de mes deux mains, puis mes seins d’une main et mon ventre de l’autre. Je ne criai pas ; cela aurait pu alerter ma mère.

Puis je lui tournai le dos, lui se tenant du côté en pente qui permettait de sortir du bain – ainsi bien sûr, j’étais obligée de rester. « Tout va bien, Anna, dit-il, nous allons prendre un bon bain ensemble ».

Je cherchai à le contourner, mais bien sûr, il m’attrapa. « Je vais crier », dis-je, mais bien sûr je ne le fis pas. Je fus bientôt dans ses bras, son manche raide s’écrasant contre mes fesses et chacune de ses mains enserrant un de mes seins. Mes craintes qu’il soit réticent disparurent aussitôt, aussi continuai-je à montrer plus de résistance. Je luttai pour m’échapper, mais surtout pour me retrouver face à lui. Ceci me ramena le dos du côté incliné de la baignoire, contre lequel il me pressait.

À moitié debout et à moitié allongée, ma tête sortait encore de l’eau. La tension de la situation et la chaleur de l’eau transformaient le bain en une mer de volupté. Bien sûr, j’avais mis mes deux bras autour de lui pour ne pas couler et ses deux mains étaient donc libres. Il eut besoin des deux pour insérer son membre à moitié raide en moi. Leuline et ma mère lui avaient pompé toute son énergie la nuit précédente et seule l’excitation de ce genre de viol pouvait le faire se raidir à nouveau.

À moitié ramolli comme il l’était, il me remplissait complètement en me faisant tout d’abord un peu mal, mais je le sentis de mieux en mieux, envahissant tout mon être d’une sensation plus que lascive. L’eau chaude entrait et sortait de mon antre à chaque poussée, me donnant la sensation de jets de sperme. Toute l’eau du bain semblait être du sexe masculin, m’embrassant et augmentant mon excitation.

Pendant plus de cinq minutes, je m’abandonnai à la délicieuse impression de me dissoudre, pas aussi excitante qu’avec le jeune prêtre la veille, mais plus durable.

Même après qu’elles se soient calmées et ralenties, les plongées du vieux chef étaient toujours agréables. Finalement, sa queue resta pendant un moment rigide au plus profond de moi, puis il donna une ou deux poussées qui le privèrent de sa force et il ne me relâcha.

Je m’agrippai au bord de la baignoire pour sortir de ses bras, et après avoir regagné ma chambre, je fermai la porte et m’écroulai épuisée sur le lit. Nous n’avons jamais donné suite à cette relation, par crainte de ma mère.

D’ailleurs, quelques jours après, j’étais amoureuse de Rudolf, le jeune et beau capitaine de la garde, tandis que ma mère avait fourni au vieux chef une nouvelle partenaire. Cette fois, à la place de Leuline, c’était une jeune fille timide et rougissante, car je m’amusais encore parfois à les épier depuis l’alcôve.

Peu de temps après, le vieux chef fut tué au combat et la sagacité de ma mère fut récompensée, car je lui succédai sans problème à la tête de la principauté. Mais c’est ma mère qui avait en mains le vrai pouvoir. J’en étais d’accord, à condition qu’elle n’interfère pas avec mes amours. C’est sur son conseil que je ne me suis pas mariée. « Un chef vierge sera populaire auprès du peuple, et tu pourras contrôler beaucoup mieux les hommes en étant célibataire », disait-elle.

En effet, Rudolf, le capitaine des gardes, était mon esclave dévoué, de même que Cassim et Selim, deux des jeunes chefs les plus courageux de l’armée. Je les recevais dans mon lit chacun leur tour, le plus souvent Rudolf, car il était très bien bâti et possédait un organe en proportion avec sa taille. Quand je voulais être pénétrée profondément, c’est le grand et mince Selim qui recevait un appel secret depuis ma chambre. Cassim, lui, était court et trapu ; il était agréable parfois d’être élargie sans être profondément pénétrée. Chacun d’eux soupçonnait que les autres jouissaient aussi de mes faveurs, mais ils n’en étaient pas sûrs.

Un soir, je les invitai tous trois dans mes appartements secrets. Le buffet avait été réapprovisionné, les domestiques avaient été congédiés pour la soirée et les portes fermées à clé. J’étais vêtue d’un corsage de velours violet avec un jupon de soie rouge. J’avais mis mes plus belles dentelles et mes bijoux les plus riches et je portais sur mon front la couronne de la principauté. Les beaux jeunes officiers brillaient dans leurs splendides uniformes ; leur attitude était un mélange de retenue et de curiosité.

J’attendis que nous ayons porté plusieurs toasts en mon honneur, tout en dévorant de mes yeux avides les belles proportions de ces jeunes gens, puis je leur adressai la parole :

« Une princesse circassienne n’a-t-elle pas droit à autant de privilèges qu’un pacha turc ?

— Certainement, répondirent-ils tous. — Ne devrait-elle pas avoir droit à un harem autant que lui ?

Ils hésitèrent, mais répondirent que oui.

— Vous serez donc mon harem, dis-je en me levant. Toi, Cassim, tu seras le maître des lèvres. Le jeune officier donna poliment l’exemple de la dévotion en venant à mon côté et en embrassant les lèvres dont je lui avais confié la charge.

— Toi, Selim, tu es le seigneur des seins.

Il se mit de l’autre côté et embrassa la poitrine qui pointait à travers la dentelle de mon corsage.

— Toi, Rudolf, tu seras le seigneur des cuisses.

Il s’agenouilla devant moi et, écartant mes lèvres, planta un baiser sur la bouche poilue qui les dissimulaient. Je sentis alors sa langue pénétrer les lèvres du dessous ; cela provoqua une flambée de désir dans tout mon corps.

— Dépouillons-nous de ces vêtements de mortels et soyons semblables aux anciens dieux », dis-je. »

Mon exemple et le champagne vinrent à bout de toute réserve. Nous nous déshabillâmes entièrement et nous amusâmes à imiter les attitudes dans lesquelles les artistes représentaient habituellement les divinités païennes les plus célèbres. Je ne me contentais pas d’observer les formes des jeunes hommes pour les comparer. Je caressais et manipulais librement de mes mains leurs parties génitales jusqu’à ce qu’ils perdent toute retenue et se resserrent si étroitement autour de moi que je demeurai écrasée par leur étreinte commune.

Je jetai mes bras autour de Cassim et lui demandai de s’allonger sur le dos et de m’étendre sur lui ; ses reins étaient plus hauts que sa tête grâce aux oreillers sur lesquels il était couché. Je reculai un peu pour qu’il puisse guider complètement son membre en moi.

Mes fesses offraient une belle cible à Selim, qui me monta par derrière et introduisit lentement son manche dans le même orifice que Cassim en un ajustement très serré. Le premier entré avait enflammé mon désir et j’accueillis avidement le second. La position de Cassim était telle qu’il pouvait à peine bouger, mais Selim plongeait encore et encore sa longue mince tige en moi par des poussées où il mettait toute son énergie. Ma gaine était distendue au maximum par les deux hampes, mais tous ses nerfs vibraient de plaisir.

Rudolf s’agenouilla alors devant moi, les genoux de chaque côté de ma tête. Je restai un instant les joues brûlantes posées sur ses parties génitales, puis je saisis sa hampe dans ma main et la secouai de haut en bas.

Cassim, les bras autour de ma taille, suçait mes seins. Selim enserrait mes cuisses à chaque coup qu’il donnait. Je sentis monter un plaisir triplement intense. Me laissant aller sauvagement, je pris le gland de Rudolf dans ma bouche, puis je frémis et jouis avec un gémissement qui résonna dans toute la pièce. Les trois hommes me suivirent dans le royaume de jouissance où je m’envolais.

Mon fourreau débordait de la double offrande qui jaillissait et giclait et éclaboussait. Ma bouche était remplie du sperme de Rudolf. Mes deux paires de lèvres dégoulinaient. Tout mon corps semblait s’imprégner de ces liquides féconds. Quand les soupirs mêlés des jeunes gens, qui faisaient écho à mes gémissements de plaisir, se furent dissipés, je m’affaissai dans un état de demi-conscience d’où je ne sortis pas ce soir-là.

C’était un repos profond, rêveur, voluptueux, à peine troublé par une sensation de brûlure passagère dans ma gaine dilatée. Le vin et les multiples queues avaient fait leur œuvre. Les jeunes gens me mirent au lit puis se dispersèrent tranquillement. Ce fut la seule fois où je disposai de mon harem. Le lendemain, nos troupes perdirent une bataille, le château tomba aux mains de l’ennemi, et je fus emmenée au marché aux esclaves.

Anna terminait son histoire. Mon membre pointait encore entre ses seins, mais il était maintenant raide de désir. La belle Italienne lui avait redonné de la vitalité, bien qu’elle n’en eût reçu aucune récompense. Mes boules s’étaient à nouveau remplies à l’écoute du conte passionnant de l’innocente Circassienne.

La tenant toujours entre mes cuisses, je la retournai pour la mettre sur le dos au-dessous de moi. Puis, plaçant mes cuisses entre les siennes, je séparai les poils roux et brûlants qui dissimulaient des lèvres tout aussi brûlantes et ainsi commença le jeu. Sa chaleur et sa délicieuse humidité firent bouillir le sang dans mes veines. Mon gland s’attarda un moment sur les lèvres, puis se glissa dans les plis de son fourreau. Quand je fus complètement entré, son antre se contracta convulsivement autour de mon membre et Anna jouit. De fait, toutes les femmes étaient à point, et je dus faire face successivement à leur nouvelle ardeur.

Anna devint passive, mais elle semblait encore jouir des poussées profondes et rapides que je continuai à donner dans son ventre blanc. À chaque poussée, je devenais de plus en plus enragé. J’enfilais ma pine encore et encore, tentant vainement d’atteindre sa matrice. Je sentais que si ma hampe allait assez loin dans ce corps mince, je pourrais parvenir à cette exquise connexion. Elle sembla deviner mon souhait ; elle ouvrit les cuisses et, remontant les genoux, enroula ses longues jambes fines autour de ma taille avec une force dont je ne l’aurais pas crue capable.

Le regard fixé sur son doux visage, je plongeai de nouveau. Elle était si offerte à ma poussée que je lui enfonçai la matrice dans le ventre. Le sperme jaillit de mon engin en jets répétés et je poussai un soupir de totale satisfaction. J’étais complètement épuisé ; j’étendis sur elle mon corps inerte et je sombrai dans une langueur voluptueuse qui laissa peu à peu la place au sommeil.

Je dormis une heure entière, me dirent-elles au réveil, et je sentis ma vigueur revenir. Elles m’apportèrent des sucreries et des sorbets pour me rafraîchir et l’une d’entre elles fut assez prévenante pour me montrer les toilettes. Puis j’entendis qu’Anna avait laissé tomber l’écharpe sur les épaules de deux jeunes filles sans leur dire qui devait la garder, et elle s’en remit malicieusement à moi pour le choix.

Ignorant la consigne, je leur demandai à toutes deux de nous accorder une histoire. Ce fut une jeune fille portugaise nommée Virginia qui commença. C’était une jolie petite créature qui n’avait pas plus de dix-sept ans et très petite pour son âge. Ses membres légers, magnifiquement arrondis, se terminaient par les mains et les pieds les plus mignons qui soient. Ses jolis seins, quoique petits, étaient de parfaits hémisphères.

Ses cheveux étaient très sombres et tressés en mèches soigneusement enroulées autour d’un peigne rond. Son teint était sombre, mais ses grands yeux enflammés indiquaient du sang nordique. Elle et sa petite compagne étaient assises de chaque côté de moi, chacune au creux d’un de mes bras, et Virginia commença son histoire.