Une nuit dans un harem maure/L’histoire de la dame italienne

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The Power of lust (extract A night in a moorish harem) Une nuit dans un harem maure
Headline Book Publishing PLC (p. 353-360).

Chapitre V

L’histoire de la dame Italienne

Je dois confesser que je n’avais plus ma virginité quand je me suis mariée. Cela rendait mon mari jaloux et il en concevait des soupçons que je ne pouvais pas éradiquer. J’avais seize ans quand une de mes compagnes à l’école de mon couvent me donna un livre licencieux. Il racontait les amours des dieux et des déesses antiques. Tout était décrit avec tant de minutie que rien n’était laissé à l’imagination, et cela me fascinait tellement que j’en commençai tout de suite la lecture.

Je me suis retirée dans ma chambre et j’ai verrouillé ma porte pour le dévorer sans être dérangée. Je me suis déshabillée et, revêtue de ma robe de chambre, je me suis étendue sur mon lit pour le lire à mon aise. J’étais toute seule et mes joues brûlaient à cause des descriptions lascives du livre. Je désirais alors ardemment être à la place de l’une des déesses ou des nymphes dans ces aventures libertines.

Mon sang s’échauffait en coulant dans mes veines. J’éprouvai le besoin de quelque chose que je n’avais jamais eu, de quelque chose pour calmer la chaleur bouillonnante que je ressentais pour la première fois dans mon ventre. Je posai ma main sur le siège du désir ; la jeune toison qui y poussait n’était pas encore assez épaisse pour protéger mes lèvres d’un simple contact.

Elles devinrent sensibles sous ma main et, après avoir lu ces histoires de viol ou de séduction d’une déesse après l’autre, mes doigts se glissèrent entre les lèvres et leur léger mouvement me procura un peu de plaisir. Pour me satisfaire, il fallait constamment accélérer ce mouvement jusqu’à ressentir l’extase de Vénus dans les bras de Mars. Je perdis tout contrôle et une sensation semblable à celles décrites dans le livre me fit frissonner, je plongeai toute la longueur de mes doigts pour l’atteindre et adieu ma virginité.

Cela me fit cruellement mal, mais je m’en moquais. Je savais que cette folie me causait une blessure irréparable. J’en fus dégoûtée et je jetai le livre. Je ne remis plus jamais les doigts à cet endroit, et laissai encore moins un homme me toucher. Une nuit, je racontai à mon mari toute la triste vérité, mais il garda ses soupçons.

Nous vivions à Naples où il était professeur à l’université et il semblait ne penser qu’à la science. Depuis deux ou trois semaines que nous étions ensemble, il se mettait au lit avec moi et se levait sans même avoir passé la main sous ma chemise, et encore moins rempli son devoir conjugal. Mais je décidai de ne pas m’en soucier.

Un jour, je l’accompagnai dans un voyage vers une autre ville où il allait rechercher des manuscrits rares dont il avait entendu parler. Nous étions sur une route isolée qui traversait une forêt quand un grand brigand habillé de façon voyante sortit des bois et arrêta notre cheval.

« Résistez à vos risques et périls », dit-il en pointant un pistolet armé et en tirant de côté le cheval et le véhicule vers un chemin écarté. Quand nous fûmes suffisamment éloignés de la route principale, il s’arrêta et nous ordonna de sortir. Il attacha le cheval à un arbre et tira une corde de sa poche pour lier fermement les mains de mon mari derrière son dos ; puis, après lui avoir aussi lié les pieds, il l’attacha à un arbre et le fouilla pour prendre les objets de valeur.

« Maintenant, ma jolie dame, dit-il en s’approchant de moi, c’est votre tour.

— Prenez mes bijoux — c’est tout ce que j’ai — et laissez-moi partir.

— Merci pour le cadeau, dit-il, mais vous avez autre chose que j’apprécierai encore davantage. »

Alors il passa son bras autour de ma taille et tenta de m’embrasser. Je luttai pour me libérer, tandis que mon mari le maudissait et le suppliait tour à tour, mais sans effet. Je tentai de me rapprocher de mon mari, mais cela ne servit qu’à le rendre témoin encore plus proche de ce qui suivit.

Le brigand me bascula soudainement dans l’herbe et se jeta au-dessus de moi. D’une main, il plaqua mes deux mains sur le sol au-dessus de ma tête ; de l’autre il déchira le devant de ma robe et explora mes seins, qu’il palpa de sa main et suça de sa bouche. Puis il souleva les pans de ma robe et mon jupon.

Je redoublai d’efforts et parvins même à libérer une de mes mains ; mais à ce moment-là, il avait écarté mes cuisses avec son genou et s’était allongé entre elles. Il plaqua mes deux mains comme auparavant, et de sa main libre sortit son membre et le fit entrer en moi. Alors chaque mouvement que je faisais semblait le faire entrer davantage. Je ne pouvais que sangloter de rage et de honte. Le brigand, avec sa force herculéenne, a fait ce qu’il voulait de moi, sous les yeux de mon mari qui se mit alors à hurler des insultes.

Bien qu’en colère et mortifiée comme je l’étais, cela commençait à m’être agréable. Pour échapper à ce comble de l’humiliation, je fis un effort désespéré pour me libérer. Mais je fus plaquée au sol par une poussée féroce de mon ravisseur, et je sentis alors un jet puissant envahir mon ventre. La sensation me ravit presque, mais sa puissante étreinte se relâcha de telle sorte qu’au prix d’un grand effort je m’extirpai de sous lui.

Je courus vers mon mari et commençai à le délier, mais le brigand me saisit par les poignets et me traîna un peu plus loin sur le sentier. Alors il plongea brusquement ses mains sur mes seins en les écartant, embrassa mon visage que je détournais et me laissa partir.

Je courus en tremblant et en sanglotant vers mon mari, que je libérai le plus vite possible. Il détacha le cheval sans mot dire, et ne m’aida même pas à monter dans la voiture ; il nous ramena chez nous dans l’obscurité silencieuse et morne.

C’était trop cruel. J’avais pu supporter ses soupçons sur la perte de ma virginité, parce que c’était le résultat de ma propre folie. Mais j’avais subi ce viol horrible sans aucune faute de ma part. Il ne se coucha plus jamais avec moi et ne m’a plus jamais pris dans ses bras, bien que nous ayons continué à vivre ensemble. Jeune femme dans la fleur de l’âge et à peine initiée aux mystères du mariage, j’étais condamnée au célibat. Des pensées libertines m’occupaient l’esprit jusqu’à ce que mon fourreau se mette à frissonner et que ses lèvres deviennent humides et gonflées de désir pendant des heures.

J’ai recouru aux moyens qui m’avaient fait perdre ma virginité, mais j’étais dans un état d’agitation constante. Mon mari me soupçonnait toujours et je décidai de lui en donner des motifs. Il me semblait que désormais aucun homme ne pourrait me satisfaire ; je rêvais d’avoir l’occasion de donner libre cours à mes passions.

À cette époque une flotte russe faisait escale dans le port. Le mari de ma sœur était officier de marine et il lui incombait d’aider les officiers russes à se divertir. Aussi ma sœur donna-t-elle un bal masqué où ils furent invités. Mon mari ne voulut pas y aller, mais il ne fit aucune objection à ce que j’y aille et passe toute la nuit chez ma sœur.

Ma chambre ouvrait sur le passage qui reliait la salle de bal à la véranda. Je me procurai une longue et ample robe de nonne qui me couvrait du cou jusqu’aux orteils ; elle avait aussi une capuche qui me cachait la tête et le visage. Sous ce déguisement, j’avais une robe — ou plutôt un déshabillé — de danseuse ; à part mes bas et mes chaussons, elle se composait d’une veste de drap d’or et d’une jupe de batiste la plus fine. La veste n’avait pas de manches ni d’épaules et découvrait ma poitrine jusqu’aux mamelons. Si je me déplaçais rapidement, la jupe courte et vaporeuse dévoilait mes cuisses nues.

Dès que les invités commencèrent à se rassembler sur le parquet, je touchai le bras d’un élégant officier russe ; comme tous les autres invités, il était masqué, mais je savais qu’il était russe par ses cheveux blonds. « Suivez-moi », murmurai-je. Nous entrâmes dans le passage que j’ai mentionné et comme il était libre, je le conduisis dans ma chambre.

« Quel joli boudoir ! dit-il en français.

— Est-ce que son occupante à la douce voix aimerait que nous quittions nos masques ? »

Il ôta son masque et découvrit un de ces visages roses aux yeux brillants et aux cheveux blonds propres à ensorceler une Italienne.

Je rejetai mon déguisement de religieuse et apparus dans mon costume de jeune danseuse lascive. Le jeune Russe semblait admirer ma peau sombre d’italienne autant que j’admirais son teint nordique. Il s’agenouilla et me baisa la main.

« Aurez-vous pitié d’une jeune mariée, lui dis-je, que son mari néglige ? ».

Un éclair de plaisir traversa le visage de l’officier et je regardai le sol. « Ce serait un bonheur suprême, dit-il, que de vous plaindre et de vous consoler ». Il m’entoura de ses bras et nos lèvres se joignirent.

Le moment que j’avais si longtemps désiré était maintenant venu. Il me porta dans ses bras puissants jusqu’au lit, où je m’étendis palpitante de désir pendant qu’il se dépouillait de ses vêtements.

Puis la ferveur de nos baisers et de nos caresses montra combien de temps nous avions tous deux manqué d’une étreinte. Ma robe ne faisait pas obstacle à ses caresses, ni à mes seins qu’il semblait dévorer, ni à mes cuisses qu’il pressait et caressait. Je guidai sa hampe d’une main tandis que de l’autre j’écartais les poils autour de mes lèvres pour le recevoir.

Comme il était raide et pourtant plein de vie et de chaleur ! Et comme était serré, et pourtant doux et lubrifié, l’endroit où il entrait ! J’étais si impatiente que je n’avais même pas affecté d’être timide. « Comme c’est délicieux ! » s’est-il exclamé.

« Comme c’est exquis ! » répondis-je.

Il donna une poussée qui me permit de le faire entrer jusqu’à la garde. Puis une autre, puis une autre, chacune d’elle avalée avec plus d’avidité. Ma chair et mon sang ne pouvaient plus supporter le plaisir qui envahissait mes entrailles ! Je frissonnais depuis le ventre jusqu’au bout des doigts ! Je jouis en inondant son gland brûlant ; en réponse, il jaillit en éclaboussant mon bas-ventre surchauffé. On aurait dit que nous étions en train de nous souder l’un à l’autre à notre point de contact. Puis nos muscles se détendirent dans cette douce humidité et nous nous abandonnâmes pendant quelque temps à un repos voluptueux.

« Maintenant, embrasse-moi et va-t-en, lui dis-je, et si tu apprécies la faveur que je t’ai accordée, quitte cette maison tout de suite ». Mon but était de laisser sa place à un autre beau Russe, qui pourrait venir frais et dispos pour un nouvel assaut, et dont mes mains avides pourraient explorer les parties génitales pour satisfaire mon désir insatiable. Je voulais effacer des mois de frustration par une nuit de plaisir sans bornes. Plus de six fois avant la fin du bal, je fis venir dans ma chambre un officier russe, chaque fois différent, que je renvoyais comme le précédent. Chaque fois je jouissais complètement, mêlant ma mouillure italienne au sperme russe. Le jour suivant, mon miroir me montra des yeux marqués de profondes cernes sombres ; j’étais un peu languissante, mais pendant quelques jours au moins je ne fus pas troublée par le désir.

La charmante et accorte Italienne caressait doucement mes parties génitales tout en parlant et mon sexe commençait à se dresser sous cette délicate attention. Quand elle eut fini son histoire, elle s’agenouilla devant moi, le front sur le tapis, en disant dans un rire, « Salaam, alirkoum, » ce qui en mauresque signifiait qu’elle était à mon service.

Ses larges fesses rondes se dressaient en l’air et me parurent si douces et si tentantes que je la montai dans cette position comme un étalon aurait monté une jument. Elle ne sembla en rien réticente et mon membre à demi raide se fraya un chemin entre ses lèvres gonflées — au-delà de l’extraordinaire protubérance intérieure que mes doigts avaient tout d’abord découverte — et s’enfonça dans les plis humides et poisseux de son fourreau.

Ma tige s’enfonçait entre ses belles fesses qui cédaient sous la poussée au point que mes boules disparaissaient dans ses poils comme des œufs dans un nid. Mais je continuai à pénétrer cette masse accueillante sans me retirer une seule fois jusqu’à ce que mon sexe finisse de s’épanouir sous cette sensation délicieuse, et que mon gland et son ventre partagent ce violent désir. Je la tenais fermement, serrant un gros sein doux dans chaque main. J’aurais bien rendu hommage encore quelques minutes à ses reins voluptueux, mais Laura ne pouvait plus attendre.

Avec un soupir de satisfaction, son corps se ramollit, ses genoux cédèrent et elle se laissa tomber sur le ventre. Mon manche sortit d’elle bien plus raide qu’il n’y était entré. Le même bruit de succion qui avait mis fin à ma liaison avec Hélène les fit toutes rire.

« Il faut qu’on le mesure, dit l’une d’elles en enlevant son bracelet qu’elle ajusta autour de ma queue.

Mais elle ne put pas attacher le fermoir, le bracelet n’était pas assez grand. Elles essayèrent toutes avec leur bracelet, avec le même résultat.

— Comment faire pour mesurer sa longueur ? dit l’une d’elles.

— Quatre d’entre vous ont déjà pris cette mesure, dis-je, et vous savez que je l’ai promis à chacune. Laissez-moi à mon tour prendre quelques mesures, » ajoutai-je en déroulant la jarretière de la jambe de la dame la plus proche. C’était un morceau de fort ruban qui convenait admirablement à mon but. Je mesurai la taille de leurs seins et la circonférence de leurs cuisses, puis, au milieu de rires de protestation, j’écartai les poils entre chaque paire de cuisses pour mesurer la longueur de leurs fentes.

Pour cette dernière mesure, toutes voulaient avoir la plus petite, de même que pour l’autre chacune voulait avoir la plus grande. La jeune persane qui raconta son histoire plus tard dans la soirée gagna la palme de ce dernier concours. Sa minuscule fente paraissait d’autant plus petite que les poils qui l’entouraient étaient à peine assez longs pour friser. Zuleika avait les plus gros seins, tandis que les cuisses de Laura défiaient la compétition.

« Tiens, Anna, prends l’écharpe, interrompit l’Italienne, et raconte au Capitaine l’histoire de Circassia ».

La jeune femme ainsi interpelée avait environ dix-neuf ans et elle était très grande et mince. Ses membres fuselés étaient très fins, tout comme son tour de taille, que j’aurais pu enserrer de mes deux mains. Ses seins joliment découpés étaient aussi érigés que s’ils avaient été sculptés dans l’albâtre, dont ils avaient la blancheur. Ses cheveux étaient d’une extrême blondeur, mais les poils de son ventre étaient d’un roux flamboyant, ce qui, d’après mes lectures, était le signe d’une propension au libertinage.

Si c’était vrai, son visage ne le révélait pas du tout. Ses grands yeux bleus vous regardaient avec l’innocence de l’enfance, et la délicate nuance rosée de ses joues changeait à chaque nouvelle émotion. Elle ne parut cependant pas sensible au privilège que lui conférait l’écharpe. Elle s’étira entre mes cuisses et s’appuya du coude sur un coussin en soutenant de la main sa tête gracieuse. Sa poitrine reposait sur mon ventre et ses seins blancs comme neige emprisonnaient mon sexe dont le gland rougissant jaillissait alors qu’elle me dévisageait tout en racontant son histoire lascive.