Une nuit dans un harem maure/L’histoire de la dame grecque

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The Power of lust (extract A night in a moorish harem) Une nuit dans un harem maure
Headline Book Publishing PLC (p. 339-).

Chapitre III

L’histoire de la dame Grecque

Je suis entrée vierge dans le lit nuptial. Après le départ des demoiselles d’honneur, je tremblais d’appréhension et j’enfouis ma tête sous les draps. C’était que j’avais entendu tellement d’histoires sur les épreuves subies par une vierge lors de sa nuit de noces, et non parce que j’avais de l’aversion pour mon mari ; au contraire, je l’aimais bien.

Sa cour avait été de courte durée, car c’était un homme très occupé dans le service diplomatique du gouvernement grec. Il n’était plus jeune, mais il était beau et viril, et j’étais fière qu’il m’ait choisie parmi toutes les autres filles d’Athènes. Mon cœur se mit à battre encore plus violemment quand il est entré. Il est venu sur le côté du lit et, en retirant le drap de dessus ma tête, il vit combien j’étais agitée. Il a simplement embrassé ma main, puis il est allé de l’autre côté de la pièce pour se déshabiller. Cette attitude m’a quelque peu rassurée.

Quand il s’est mis au lit et m’a prise dans ses bras, je lui ai tourné le dos. Il n’a pris aucune liberté avec ma personne, mais il a commencé à me parler des incidents de la journée du mariage. Je fus bientôt si calme que je le laissai me retourner face à lui, et il m’embrassa d’abord sur le front, puis sur les lèvres.

Au bout d’un moment, il me demanda de lui rendre ses baisers, disant que si je ne le faisais pas, cela montrerait que je ne l’aimais pas ; ainsi encouragée, je lui rendis ses baisers. Après être restée assez longtemps dans ses bras pour me sentir à l’aise, il me mit sur le dos et dénoua le devant de ma chemise, puis il embrassa et caressa mes seins. Mon cœur se remit à battre violemment, mais nous continuâmes à échanger des baisers jusqu’à ce qu’il soulève soudainement le bas de ma chemise et se couche entre mes cuisses.

Je couvris alors mon visage de mes mains par honte, mais il fut tellement bon et doux que je m’habituai vite à la situation au point de le laisser retirer mes mains et coller sa bouche contre la mienne en un baiser passionné. Je sentis alors quelque chose qui se glissait entre mes cuisses. Cela entra dans ma toison jusqu’à toucher mes lèvres nues. Je sentis mon visage rougir de honte et je restai parfaitement passive.

Il y avait au moins deux heures qu’il était au lit avec moi avant qu’il ne s’aventure aussi loin. Il eut sa récompense, car un doux désir commença à se faire jour dans mon cerveau et le sang à circuler dans mes reins, et je désirai ardemment le contact qui s’annonçait. Je lui rendis un baiser aussi passionné que le sien ; c’était le signal qu’il attendait. Je sentis une pression sur mon hymen, pas assez forte cependant pour être douloureuse. La pression se relâcha, puis reprit à nouveau.

À ce moment-là, je fus envahie par le désir, et non seulement je lui rendis des baisers passionnés, mais je nouai mes bras autour de lui. Puis vint la poussée fatidique, qui déchira l’obstacle et m’atteignit au plus profond de mon être. Je poussai un cri, mélange de plaisir et d’agonie que je ne pus retenir à chacune des trois profondes poussées qui suivirent. Puis tout devint calme et ce fut comme un baume qui s’écoula, emplissant mon fourreau à la place de l’organe qui l’avait tellement troublé. Une langueur délicieuse s’empara de mon corps et je m’endormis dans les bras de mon mari.

En moins de six mois, les circonstances m’ont conduite à le tromper. Après notre mariage, notre position sociale nous contraignait à sortir beaucoup. Jouer aux cartes était alors très à la mode et les enjeux étaient de plus en plus élevés. Une nuit, la chance me fut terriblement contraire ; je proposai de doubler la mise.

Mon mari était parti en voyage quelques jours auparavant et avait laissé une grosse somme d’argent à ma disposition. C’était presque toute sa fortune. Ce fut une partie de cet argent que je jouai alors, pensant que la chance allait tourner, mais je me trompais. J’étais désespérée. Une fois encore, je proposai de doubler les enjeux – si je perdais, j’y laissais tout ce qui me restait.

Les femmes qui jouaient se retirèrent ; les hommes étaient trop polis pour faire de même. Les cartes me furent contraires. Je me sentis pâlir terriblement. L’ambassadeur de France, le Comte Henri, qui était assis à côté de moi, se proposa pour cacher mon affreux embarras. C’était un bel homme, mais, contrairement à mon mari, il était très vigoureux et ses manières étaient très engageantes. Il entretint avec moi une conversation mondaine jusqu’à ce que les autres se soient dispersés dans d’autres coins de la pièce, puis il m’offrit de m’apporter le lendemain le montant que j’avais perdu.

Je devins aussi cramoisie que j’avais pâli auparavant. Je connaissais le prix d’une telle aide. Je ne lui répondis pas, tournai mon regard vers le sol et le suppliai de me laisser, ce qu’il fit poliment. Toute la journée suivante, je fus presque affolée ; j’espérais que le Comte Henri ne viendrait pas. Mes joues brûlaient comme la veille et le sang refluait vers mon cœur.

À trois heures, il apparut ; le valet l’introduisit dans le salon, ferma la porte et se retira. Le Comte Henri devait savoir qu’il était attendu, car j’étais élégamment vêtue de soie bleue et mes épaules étaient mises en valeur par de lourdes dentelles. J’étais si faible et agitée que je ne parvins pas à me lever du canapé pour le saluer.

« Puis-je avoir le bonheur d’être votre confident ? » dit-il en s’asseyant à côté de moi, tenant à la main une bourse bien remplie et entourant ma taille de son autre bras. Je ne pouvais pas refuser la bourse, mais si je la gardais, je ne pouvais pas lui demander de retirer son bras. J’étais étourdie par ces émotions contradictoires.

« Pour l’amour de Dieu, épargnez-moi », murmurai-je. Ma tête tomba, il la posa contre son cœur — je m’étais évanouie. Quand je fus de nouveau consciente, j’étais allongée sur le dos sur le divan, dans les bras du Comte, la dentelle sur ma poitrine était écartée, mes lourdes jupes étaient relevées sur mes cuisses nues et il était en pleine extase, inondant mon fourreau de sperme.

C’était cette sensation exquise qui m’avait fait reprendre conscience, mais il était trop tard pour le rejoindre dans le plaisir. Sa hampe se ramollit et rétrécit, et je restai désespérément en plan. Je le suppliai alors de s’en aller, car ce n’était ni l’heure ni le lieu pour cela.

« Me recevrez-vous dans votre chambre ce soir ? demanda le comte en embrassant mes seins nus.

Il avait tellement éveillé mon désir que je n’hésitai plus.

— La porte d’entrée sera déverrouillée toute la nuit, répondis-je, et ma chambre est directement au-dessus ».

Puis il me laissa me relever. Je rajustai ma robe en désordre aussi vite que possible, mais je ne fus pas assez rapide. Le valet ouvrit la porte pour apporter la carte d’un visiteur. Il en vit assez pour que je tombe en son pouvoir.

Après le départ du Comte, je trouvai la bourse dans mon giron ; elle contenait plus que ce que j’avais perdu, mais je ne pensais pas à l’argent. Mes lèvres avaient goûté le fruit défendu ; je n’étais plus la même femme ; mon excitation avait abouti à un désir lascif. Je pouvais à peine attendre que la nuit vienne.

Quand la maison fut enfin tranquille, je déverrouillai la porte d’entrée, je me retirai dans ma chambre et me déshabillai. J’étais en chemise, prête à passer la robe de nuit que je tenais à la main quand la porte de ma chambre s’ouvrit et Alex, le valet, apparut devant moi un doigt sur les lèvres. C’était un beau jeune homme de dix-sept ans, de famille hongroise, qui travaillait à moitié en qualité de secrétaire et à moitié comme valet de chambre pour mon mari. Je ne pus retenir un léger cri, en dissimulant mon corps autant que je le pouvais avec ma chemise de nuit.

« Madame, dit-il, je sais tout, mais je serai discret. Je vous demande seulement de me donner la plus douce preuve de votre confiance ».

Je ne pouvais rien faire contre. En murmurant « Quelle honte », je m’allongeai sur le lit et me cachai sous les draps. Il se déshabilla rapidement et me rejoignit. Mon intention était de le renvoyer avant le retour du Comte ; je le laissai donc progresser assez vite. Il me prit dans ses bras, embrassa mes lèvres et mes seins et, lorsqu’il souleva ma chemise, nos cuisses nues se touchèrent. Il était beaucoup plus agité que moi. J’avais attendu un amant tout l’après-midi et lui ne pouvait pas savoir quel accueil il recevrait. Il pouvait à peine guider sa queue vers les lèvres qui l’accueillaient.

Quant à moi, je commençai là où je m’étais arrêtée avec le Comte. Mon fourreau dévorait chaque centimètre qui le pénétrait avec une extrême gourmandise et, dès le premier coup, j’éprouvai une jouissance adultère que je n’avais jamais ressentie dans les bras de mon mari. Juste à ce moment, j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir doucement et se refermer. Je repoussai Alex avec une telle force qu’il dut complètement retirer sa verge raide.

« Ramasse vite tes affaires et cache toi dans ce placard », dis-je. Aussi follement désireux qu’il fût de conclure, il se précipita dans le placard avec ses vêtements lorsque le Comte entra.

Celui-ci s’approcha et m’embrassa. Je faisais semblant de dormir. Il se déshabilla en hâte et, entrant dans le lit, il me prit dans ses bras. Mais je retardai ses avances autant que possible. Je lui fis raconter tout ce qu’on disait sur mes pertes aux cartes. J’utilisai tous les artifices pour le tenir à distance jusqu’à ce que ses efforts finissent par éveiller mon désir.

Puis il me monta et son robuste membre grossit et me pénétra tellement plus profond que celui du jeune Alex que c’était encore plus délicieux qu’avant. À nouveau un frisson sauvage et adultère s’empara de chaque parcelle de mon corps et je gémis longuement d’extase. À ce moment, la porte d’entrée s’ouvrit bruyamment. Ce devait être mon mari qui revenait à l’improviste.

« Mon Dieu, comte ! ai-je pleuré, vite sous le lit ». Il retira de moi sa longue tige raide en jurant de déception de ne pas pouvoir finir et se précipita sous le lit, traînant ses vêtements avec lui.

Mon mari était tout rayonnant de joie d’avoir pu revenir si vite. Je le reçus avec de grandes démonstrations. « Comme ça te donne des couleurs de me revoir », dit-il.

Quand il se fut déshabillé et mis au lit, je lui rendis ses caresses avec tant d’ardeur qu’il entra bientôt là d’où Alex et le Comte s’étaient si précipitamment retirés. Je me sentais bien, mais feignis beaucoup plus de plaisir que ce que je ressentais.

Pour consoler le Comte, je laissai tomber une main le long du lit, qu’il fut assez poli pour embrasser, et, comme le visage de mon mari était enfoui dans mon cou pendant ses poussées répétées, j’envoyais des baisers de mon autre main à Alex qui regardait par la porte du placard. Alors je donnai un mouvement de reins qui fit éjaculer mon mari et je continuai jusqu’à en avoir extrait plusieurs jets fournis. Il était trop tôt pour que je puisse jouir à nouveau ; mon but était de l’amener à un profond sommeil, mais mon fourreau enflammé par les deux assauts précédents fut tellement reconnaissant du bain de sperme qui l’inondait que je me sentis récompensée de ces péripéties.

Bientôt mon mari tomba dans un profond sommeil. Je fis alors signe au Comte de partir. Tenant ses vêtements d’une main et sa tige toute raide de l’autre, il se glissa au-dehors. Peu de temps après, nous entendîmes la porte d’entrée se refermer et Alex, inconsolable, sortit avec précaution. Il disparut également, ses vêtements sous le bras en tenant à deux mains son engin rigide.

Hélène termina ici son histoire. Pendant tout ce temps, j’étais allongé sur le dos, la tête appuyée sur le sein d’Inez. Hélène se tenait face à moi à califourchon sur mon ventre, ce qui me donnait une image détaillée de ses charmes les plus secrets. Elle s’arrangea pour laisser tomber l’écharpe sur ses cuisses et par-dessous, ses petits doigts effilés se mirent à jouer avec mon sexe souple.

À mesure que l’histoire se déroulait, il commença à se raidir et, pendant qu’elle décrivait la scène de la chambre à coucher, elle parvint à le faire entrer dans son antre, qui se trouvait juste au-dessus. Mon membre grandit de plus en plus jusqu’à devenir presque rigide, vivifié qu’il était par la retraite étroite où il se cachait. Elle continua à onduler des reins pendant la suite de l’histoire jusqu’à ce que vers la fin, je sois prêt à exploser. Au même instant, je sentis ma tige trempée par les fluides de la jolie Grecque et elle tomba évanouie dans les bras de sa voisine.

Mon membre est sorti d’elle avec un bruit de succion qui fit rire tout le monde. Elle s’empressa de donner le foulard à la dame dans les bras de laquelle elle reposait et dans le sein de laquelle elle tenait son visage.

« C’est à toi, Zuleika », s’écrièrent-elles toutes en chœur. Zuleika avait l’air très embarrassée. Âgée d’environ dix-huit , elle ressemblait beaucoup à Inez, qu’elle égalait en taille, mais elle était plus musclée et sa peau était d’un bronze foncé.

Ses grands yeux brillants étaient aussi sombres que la nuit. Il en était de même pour ses cheveux bouclés, rehaussés d’un turban neigeux sur lequel brillait un croissant d’argent bruni. La couleur s’accentuait sur ses joues sombres lorsqu’elle commença timidement.