Une nuit dans un harem maure/L’histoire de la dame maure

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The Power of lust (extract A night in a moorish harem) Une nuit dans un harem maure
Headline Book Publishing PLC (p. 347-352).

Chapitre IV

L’histoire de la dame Maure

« Mesdames, dit la suivante, vous savez toutes que je suis enceinte de trois mois. Apprenez maintenant une autre vérité : je suis encore vierge.

— Une vierge avec un enfant ! s’exclamèrent-elles en échangeant des regards.

— Écoutez et vous entendrez, » poursuivit Zuleika.

« J’ai été achetée à mes parents par un jeune marchand maure à Fez où nous habitions. Ils étaient comme moi ravis par sa promesse de me transférer au harem de quelque grand pacha maure. Le prix payé était très élevé du fait que j’étais vierge.

Le lendemain matin, nous avons rejoint la caravane sur la côte ; montée sur mon chameau, je profitais du plaisir du voyage. Ali, mon maître, chevauchait à côté de moi sur un beau cheval qu’il guidait avec grâce et vigueur. Il était mince et ses traits, à la fois vigoureux et aimables, me séduisaient. Il était très attentionné envers moi. Chaque nuit, sa tente était dressée près de la mienne pour me protéger de toute intrusion.

La dernière nuit du voyage, je m’étais retirée de bonne heure et j’allais m’endormir avec la tombée du jour lorsqu’Ali se présenta dans ma tente.

« Que désirez-vous, mon seigneur ? ai-je demandé.

Il se pencha vers moi et m’embrassa. C’était la première fois qu’il faisait cela. — Je veux faire de toi ma femme, répondit-il.

— Et pourquoi ne le pourriez-vous pas, mon seigneur ? » ai-je demandé.

Alors il me dit qu’il avait investi toute sa fortune pour m’acheter et que cela ne nous rapporterait à tous deux que pauvreté et misère. Joignant à nos regrets des caresses qui devenaient de plus en plus ardentes, je me retrouvai couchée sous lui, la poitrine exposée à ses baisers et les jambes dénudées et offertes. Je ressentis entre mes cuisses une légère pression qui pénétra ma toison et toucha mes lèvres les plus sensibles.

J’espérais qu’Ali avait décidé de m’épouser. Je savais qu’il le ferait s’il prenait ma virginité, car alors ma valeur marchande serait dévaluée. Je restai passive, les yeux fermés. Un doux désir traversait mon corps et se concentrait sur les lèvres où Ali exerçait cette délicieuse pression. Plus il continuait dans cette position, plus je voulais que sa poussée devienne plus profonde et plus satisfaisante. Mais les petites pressions qu’il exerçait arrivaient à peine à séparer mes grandes lèvres. Je pouvais sentir qu’il s’arrêtait à la membrane vierge qui en protégeait l’entrée.

Folle de désir, je le serrais contre mon ventre et, pressant ma bouche contre la sienne, je fus envahie par un frisson de plaisir. Au même instant, je sentis en réponse le spasme d’Ali et un jet de sperme inonda mon ventre au plus profond, bien au-delà de la membrane intacte de ma virginité.

Nous restâmes longtemps immobiles submergés par une langueur voluptueuse. Alors Ali s’arracha de mes bras. « Il faut que je parte, dit-il, car je ne pourrai pas résister à nouveau à une telle tentation. »

« Trois mois ont passé depuis cette union, douce mais incomplète, mais je suis certaine qu’elle m’a mise enceinte.

— Et aucun homme ne t’a touchée depuis ? demandé-je avec le plus grand intérêt, en prenant sur mes genoux la splendide fille maure qui se mit à rougir.

— Je peux vous dire, intervint Inez, pourquoi le pacha, qui n’a jamais accepté qu’une femme reste vierge après une nuit dans son harem, l’a épargnée. »

Il a acheté Zuleika à Ali le jour où sa caravane est arrivée à destination. Après l’avoir faite examiner par la vieille femme à son service, on l’a amenée ici, et le soir même, dès qu’il eut fini de souper, il lui lança son mouchoir. Elle se retira pour le recevoir seule dans sa chambre, comme seule une vierge dans ce harem a le privilège de le faire, car, comme vous le savez déjà, il est de coutume que nous recevions les étreintes du Pacha en présence de toutes les autres.

Je remarquai que Zuleika avait l’air très réticente — elle pensait sans doute à Ali, dont elle avait été récemment séparée. Je la rattrapai à la porte de la chambre nuptiale.

« Laisse-moi prendre ta place pour ce soir, lui dis-je. Nous sommes de la même taille, et on ne verra pas ton visage dans l’obscurité. Le Pacha ne le saura jamais.

— Tu peux vraiment faire ça ? a-t-elle demandé. Si c’est possible, je veux bien. »

Alors elle s’est échappée et je suis entrée dans la chambre nuptiale à sa place, je me suis déshabillée, j’ai éteint la lumière et je me suis couchée.

Peu après, le Pacha est venu. Il m’embrassa à l’arrière du cou, car j’avais enfoui mon visage dans l’oreiller comme une fille timide. Puis il se déshabilla à la hâte et, s’allongeant à côté de moi, il me prit dans ses bras. Mon cœur battait violemment à cause de l’audace de mon projet, mais il prit cette agitation pour de la crainte de la part d’une vierge. Je répondis à ses questions en murmurant des monosyllabes et je me contractais à chaque caresse qu’il me faisait sur la poitrine ou sur les cuisses. Il n’en devint, comme je l’avais prévu, que plus excité.

Quand il me monta enfin, je me couvris le visage des deux mains comme au paroxysme de la honte, et je croisai mes jambes serrées l’une contre l’autre. Il dut s’allonger sur moi en écartant les jambes. Dans cette position, il guida sa hampe entre les miennes, se fraya un chemin dans ma toison et commença à pénétrer mes lèvres serrées. Mes sens étaient tellement excités à ce moment que j’arrivais à peine à m’empêcher d’ouvrir les cuisses pour lui laisser l’entrée libre.

Ma période mensuelle était juste sur sa fin, période à laquelle une femme est particulièrement sensible au désir, mais je l’ai contraint à pousser très fort pour parvenir à son but. Non seulement mes cuisses étaient fermées, mais je contractais étroitement mes lèvres et les muscles de mon vagin. Il donna une forte poussée, mais inefficace, puis il pressa mes seins et les suça, jusqu’à ce que mon désir devienne incontrôlable et que je cède avec une sensation troublante, laissant son membre plonger dans mon antre. Il s’épancha abondamment en moi avec un long soupir de satisfaction et de triomphe.

Je ne pus m’empêcher de pousser un soupir tout aussi profond, mais cela ne fit que parfaire l’illusion, car il pensa que c’était dû à la douleur que j’avais éprouvée à la perte de mon pucelage. Il m’a caressée et consolée par des baisers et des caresses jusqu’à ce que nous soyons tous les deux prêts pour un autre assaut. Cette fois, il ne s’attendait pas à ce que je sois particulièrement timide devant son étreinte. Puis il s’endormit.

Je savais qu’il se réveillerait le matin, le membre tout raide, aussi juste avant l’aube, je suis allée prendre un bain et mettre mes vêtements les plus séduisants, je me suis parée de tous mes bijoux et je me suis parfumée avec du musc. Je l’entendis alors appeler « Zuleika, Zuleika ! ».

Je me précipitai à son chevet.

« Zuleika demande que vous l’excusiez, monseigneur, lui dis-je. Je vous prie d’avoir pitié de la pauvre fille. Puis j’ai tiré le drap et exposé les taches de sang de mes règles.

— Voyez, lui dis-je, vous l’avez massacrée.

— Alors tu dois venir te coucher avec moi, » dit-il.

C’était exactement ce que je cherchais ; je m’empressai de le rejoindre et pour la troisième fois j’obtins tout ce que je voulais.

Inez termina son histoire au milieu des rires chaleureux des femmes. Quant à moi, j’étais en train de caresser Zuleika ; ma main passait en revue sa poitrine charnue, son ventre lisse et ses larges cuisses. Elle cacha son visage contre ma poitrine, mais elle n’opposa aucune résistance. Peut-être ne pensait-elle plus à Ali.

Je me hasardai même à insérer mon index entre les lèvres qui dissimulaient son pucelage. La membrane s’étendait sur toute la largeur de son fourreau, sauf le petit orifice qui n’est jamais fermé. Elle leva vers moi son visage en rougissant ; elle avait les yeux fermés, mais sa bouche fit une moue pour recevoir le baiser que mes lèvres lui donnaient.

Les histoires voluptueuses et la situation excitante avaient fait leur œuvre sur elle. Mon doigt ressentait la pulsation des lèvres entre lesquelles il s’était glissé. Mon membre était devenu aussi rigide qu’un os et les boules qui pendaient à sa base étaient prêtes à l’action.

Dès qu’Inez eut fini de parler, j’étendis Zuleika sur le dos dans les coussins, j’écartai ses cuisses et la montai. Mon gland s’enfouit aussitôt à l’endroit que mon doigt avait déjà exploré. Je donnai une poussée qui tendit la membrane vierge, mais elle opposa une grande résistance et revint comme du caoutchouc. À ce contact tout son corps frissonna.

Fou de désir, j’enroulai mes bras autour de ses reins et mis toute ma force dans une nouvelle poussée. Mon gland s’enfonça, déchira le rideau de sa virginité et se heurta à sa matrice enceinte.

« Allah ! Allah ! » pleurait-elle en lançant violemment ses bras vers le haut et en roulant des yeux vers le ciel. Je ne savais pas ce qui était le plus exquis de sa douleur ou de son plaisir, mais tout mon être sembla se concentrer sur mes reins et jaillir dans la superbe Maure. Puis je sombrai, épuisé et prostré sur sa poitrine, complètement satisfait.

« Le bébé a été bien nourri, dit Inez, ce qui fit rire les dames.

— Regardez Zuleika, dit une autre d’un ton alarmé, elle s’est évanouie ».

Zuleika était en effet devenue très pâle. On lui donna un verre d’eau et on lui baigna le front ; une autre prit l’écharpe de sa main et essuya le sang qui coulait entre ses cuisses. Je soutenais sa tête de mon bras et lui donnais des baisers qu’elle ne tarda pas à me rendre. Alors elle jeta une de ses cuisses sur moi pour cacher les traces de sa blessure, disant à celle qui tenait l’écharpe qu’elle lui en faisait cadeau.

Celle-ci, nommée Laura, était italienne. C’était elle que j’avais fait mouiller avec mes doigts pendant la première histoire. Elle avait environ vingt-quatre ans et était la plus gironde de la pièce. Ses fesses immenses et sa poitrine tremblaient lorsqu’elle bougeait, mais s’arrondissaient en un contour parfait quand elle s’immobilisait. Elle avait des fossettes sur les joues et le menton, des fossettes aux coudes et aux genoux et des fossettes sur les hanches.

Ses traits étaient très agréables, sa bouche rose, son nez retroussé et ses yeux noirs ombragés par de longs cils. Elle avait de longs cheveux retenus en mèches par un grand peigne de coquillages — peut-être pour augmenter sa taille, qui n’était que moyenne malgré son poids important. Elle n’était cependant pas enveloppée, et elle avait de jolis poignets et chevilles.

« Je crois que j’ai le temps de raconter une longue histoire, » dit-elle en jetant un coup d’œil apitoyé sur le petit objet rétréci entre mes jambes. Au milieu des rires provoqués par cette remarque, elle s’assit près de moi de l’autre côté de Zuleika, d’où elle pouvait caresser mes parties génitales d’une main pendant qu’elle racontait son histoire.