Une nuit dans un harem maure/La troisième histoire du capitaine

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The Power of lust (extract A night in a moorish harem) Une nuit dans un harem maure
Headline Book Publishing PLC (p. 393-396).

Chapitre XI

La troisième histoire du Capitaine

Devenu adulte, je me trouvais un été dans un lieu de villégiature dans les hautes terres d’Écosse. Une nuit, après m’être couché, j’entendis des voix tout près de moi. Je remarquai alors que ma tête se trouvait près d’une porte qui séparait ma chambre de celle d’à côté. À l’évidence, ces voix étaient celles d’un jeune couple récemment marié et leur lit, comme le mien, se trouvait près de la porte de séparation.

J’entendis des baisers, puis un bruit comme une claque sur les fesses la femme. Il y eut alors une lutte, puis le jeune homme dit d’une voix câline :

« S’il te plaît, Alice, laisse-moi faire.

— Non, Charlie, tu devrais avoir honte de toi. Je suis en plein dans mes règles et j’ai saigné toute la journée. Attends que vienne la semaine prochaine et tu auras ce que tu veux. Prends soin d’apporter des préservatifs, il n’en reste plus et ce serait terrible de faire un bébé tout de suite. Maintenant, couche-toi de ton côté du lit et dors — ne serres pas mes cuisses comme ça ; ça ne fait qu’empirer ».

La douce voix d’Alice était de plus en plus fâchée. J’entendis Charlie se retourner et bientôt ils s’endormirent tous les deux. Cela avait éveillé mon désir et ma queue se raidissait, mais je restai parfaitement immobile pendant leur conversation pour qu’ils ignorent qu’on les écoutait.

Le lendemain matin, ils se trouvaient près de moi à la table du petit déjeuner.

Alice était une petite blonde, la plus petite jeune mariée que j’aie jamais vue en Grande-Bretagne. Elle était si mince et avait de grands yeux bleus si innocents qu’elle avait l’air d’une enfant dans une robe de femme. Charlie était un jeune médecin ; il avait à peu près le même âge et la même taille que moi. Après le petit-déjeuner, il partit pour Édimbourg où il consultait pendant la semaine pour revenir passer le dimanche près de son épouse.

Pendant son absence, je prêtai une attention assidue à Alice, espérant l’amener à une intrigue. Elle était très vive, mais toute sa vie était consacrée à Charlie, et on voyait qu’elle l’aimait toujours profondément. Je tombai amoureux de sa beauté ingénue. Je voulais la posséder, ne fût-ce que pour une seule étreinte et son indifférence me la faisait désirer encore plus ardemment. Toute la semaine, je me mettais au lit la tige rigide et brûlante et sans qu’elle le sache, tout près de cette petite beauté.

Le samedi soir ramena Charlie, tout rayonnant de la promesse que j’avais entendu Alice lui faire la semaine précédente. J’étais assis à lire dans ma chambre quand ils vinrent dans leur chambre pour se coucher. Les baisers qu’ils échangèrent dès que la porte fut fermée m’exaspéraient et mon sexe devint tout à fait raide. Juste à ce moment, il y eut un appel demandant que Charlie se rende à un hameau voisin pour soigner un membre cassé ; murmurant un juron, il obéit à contrecœur à cet appel.

Je savais que ça lui prendrait au moins trois heures. J’entendis Alice se déshabiller, puis le tintement d’un petit jet d’eau dans les toilettes ; elle éteignit alors la lumière et alla se coucher. Nuit après nuit, la petite mariée s’était couchée sans savoir qu’elle était près de moi, et maintenant elle était à nouveau endormie, comme je pouvais l’entendre à sa respiration régulière — mais ce soir, sa porte était déverrouillée en attendant Charlie.

Serait-il possible de me faire passer pour lui ? Le risque était terrible, mais la rigidité de mon membre réussit à vaincre ma raison et ma conscience. Si je pouvais remplir ce charmant petit ventre, le monde pourrait disparaître, je n’en aurais cure.

Je me glissai doucement en chemise et caleçon dans le couloir puis dans la chambre d’Alice. Je grimpai prudemment dans le lit auprès d’elle et la pris dans mes bras. Je caressai ses seins ronds et gracieux et sentis ses cuisses lisses et rebondies. Elles étaient beaucoup plus fortes que ce que j’avais imaginé en la voyant habillée. Je trouvai entre elles de petites boucles que je caressais délicatement quand elle se réveilla.

« Charlie, tu es donc de retour », dit-elle.

Pour toute réponse j’ai collai ma bouche à la sienne et nous avons continué sans arrêt à échanger des baisers. Elle était sincèrement prête à donner à Charlie ce qu’elle lui avait promis. Elle ouvrit les jambes pour l’assaut attendu et je ne la déçus pas. Mon gland entra avec délice dans son étroit fourreau.

« Qu’est-ce qu’il est épais ce condom », dit-elle.

J’en conclus que mon manche nu était beaucoup plus gros que celui de Charlie avec un préservatif.

Je donnai un coup de boutoir qui enfonça mon gland dans ses muqueuses frémissantes, au fond de ses entrailles. J’étais en extase. Ces moments enflammés me récompensaient de mon attente — et de toute éventuelle rétribution à venir. Elle en jouit autant que moi, à en juger par l’ardeur de ses genoux et par le mouvement de ses cuisses. Je donnai une autre poussée, si profonde qu’il me sembla que ma hampe fouillait sa taille élancée et que mon gland soulevait sa poitrine.

« Oh, Charlie, » dit-elle, avec un soupir mourant. Encore une plongée et le fourreau de la jeune mariée fut inondé de mes jets.

Un moment de calme parfait suivit. Pour moi, ce fut un moment de satisfaction ineffable et de parfaite félicité. Puis elle s’extirpa soudain de dessous moi.

« Le préservatif doit avoir éclaté ! » dit-elle en versant précipitamment de l’eau dans la cuvette pour se laver.

Bientôt, elle revint se coucher et se blottit dans mes bras. Je faisais semblant de succomber à la somnolence et à la langueur et je répondis à deux ou trois de ses questions par un « Euh ! » inarticulé.

La satisfaction et le plaisir qu’elle avait ressentis se manifestèrent par la profondeur du sommeil épuisé où elle sombra. Alors je m’échappai silencieusement de son lit pour rejoindre le mien, mais je ne m’endormis pas. J’attendis anxieusement le retour de Charlie. Il revint en temps voulu. Pendant qu’il se déshabillait, Alice se réveilla. Je l’entendis lui demander en somnolant :

« Pourquoi es-tu sorti ? » croyant qu’il s’était levé pour ressortir après être retourné au lit avec elle.

— J’ai dû sortir », répondit-il, pour dire qu’il avait dû aller répondre à un appel professionnel. Elle dut penser qu’il avait eu besoin d’aller dans la cour. Je l’entendis bâiller et se retourner quand il se mit au lit avec elle, puis le grincement du lit reprit, ce qui me rendit un peu jaloux. Il y eut ensuite un profond soupir de Charlie ; puis tout redevint silencieux en dehors de la respiration régulière des deux dormeurs.

Je fus heureux à la pensée qu’Alice n’avait pas accompagné son soupir. Je crois que cela m’a donné plus de plaisir que de ne pas avoir été découvert. Le lendemain matin au petit-déjeuner, Alice me regarda droit dans les yeux de son regard innocent, parfaitement inconsciente du fait que, quelques heures auparavant, elle avait joui dans mes bras avec ravissement.

« Quelle honte ! dit Inez.

— Après tout, il n’y a pas eu de mal, dit Anna.

— Eh bien, dis-je, écoutez une autre histoire. Peut-être que celle-ci vous plaira à toutes ».