Utilisateur:Gilen/Halakhot Kelei Hammiqdash Wehaôvadim Bo - Pereq X

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Texte original[modifier]

א כיצד סדר לבישת הבגדים: לובש המכנסיים תחילה, וחוגר את המכנסיים למעלה מטבורו מעל מותניו; ואחר כך לובש הכותונת, ואחר כך חוגר את האבנט כנגד אצילי ידיו, ומקיפו כרך על כרך עד שגומר, וקושר. [ב] ועל האבנט מפורש בקבלה, "ולא יחגרו, ביזע" (ראה יחזקאל מד,יח)--במקום שמזיעין; וכך קיבל יונתן בן עוזיאל מפי הנביאים, ותירגם על ליבהון ייסרון. ואחר כך צונף במצנפת כמין כובע.ה

ב [ג] כוהן גדול--אחר שחוגר באבנט, לובש המעיל, ועל המעיל האיפוד והחושן; וחוגר בחשב האיפוד על המעיל מתחת החושן, ולפיכך נקרא "מעיל האיפוד" (שמות כח,לא; שמות כט,ה; שמות לט,כב)--מעיל שחוגרו האיפוד. ואחר כך צונף במצנפת, וקושר הציץ למעלה מן המצנפת; ושיערו היה נראה בין ציץ למצנפת, ושם היה מניח תפילין בין ציץ למצנפת.ה

ג [ד] מצות עשה לעשות בגדים אלו, ולהיות הכוהן עובד בהן--שנאמר "ועשית בגדי קודש . . ." (שמות כח,ב), "ואת בניו, תקריב; והלבשתם, כותונות" (שמות כט,ח). וכוהן גדול ששימש בפחות משמונה בגדים אלו, או כוהן הדיוט ששימש בפחות מארבעה בגדים אלו--הוא הנקרא מחוסר בגדים, ועבודתו פסולה; וחייב מיתה בידי שמיים, כזר ששימש--שנאמר "וחגרת אותם אבנט . . . והייתה להם כהונה" (שמות כט,ט): בזמן שבגדיהם עליהן, כהונתם עליהן; אין בגדיהם עליהן, אין כהונתם עליהן--אלא הרי הן כזרים, ונאמר "והזר הקרב, יומת" (במדבר א,נא; במדבר ג,י; במדבר ג,לח; במדבר יח,ז).ה

ד [ה] כשם שמחוסר בגדים חייב מיתה ופוסל העבודה, כך היתר בגדים: כגון שלבש שתי כותונות או שני אבנטים, או כוהן הדיוט שלבש בגדי כוהן גדול ועבד--הרי זה מחלל העבודה, וחייב מיתה בידי שמיים.ה

ה [ו] נאמר בבגדי כהונה "על בשרו . . . ולבשם" (ויקרא טז,ד; וראה ויקרא ו,ג), מלמד שלא יהיה דבר חוצץ בין בשרו לבגדים; אפילו נימה אחת, או עפר, או כינה מתה--אם הייתה בין בשרו לבגד--הרי זו חציצה, ועבודתו פסולה. לפיכך אין הכוהן יכול לעבוד בתפילין של יד, שהרי חוצצת; אבל של ראש, אינה חוצצת, ואם רצה להניחם בשעת העבודה, מניח.ה

ו [ז] וצריך להיזהר בשעה שלובש, שלא יהיה אבק בין בגדו לבשרו, ולא כינה, ואף על פי שהיא בחיים; ושלא תיכנס הרוח בשעת העבודה בין בשרו לבגדו, עד שיתרחק הבגד מעליו; ולא יכניס ידו תחת חלוקו לחוך, ולא ייצא שיערו מן הבגד, ולא יהיה בבגד נימה מדולדלת. ואם היה שם אחד מכל אלו, עבודתו כשרה.ה

ז [ח] כרך על בשרו בגד שלא במקום בגדים, כגון שכרכו על אצבעו או על עקבו--אם היה בו שלוש אצבעות על שלוש אצבעות, הרי זה חוצץ ופוסל; פחות מכאן, אינו חוצץ. ואם היה צלצול קטן--הואיל והוא חשוב בגד בפני עצמו--הרי זה פוסל, ואף על פי שאין בו שלוש על שלוש.ה

ח [ט] כוהן שלקה באצבעו--מותר לכרוך עליה גמי בשבת, או בגד שאין בו שלוש על שלוש, ועובד; ואם נתכוון להוציא דם, אסור. והוא שלא יחוץ הגמי או הבגד בין בשרו לכלי, בשעת העבודה.ה

ט [י] עשו בבית שני אורים ותומים, כדי להשלים שמונה בגדים--ואף על פי שלא היו נשאלין בהן. ומפני מה לא היו שואלין בהן: מפני שלא הייתה שם רוח הקודש; וכל כוהן שאינו מדבר ברוח הקודש, ואין שכינה שורה עליו--אין נשאלין בו.ה

י [יא] וכיצד שואלין: עומד הכוהן ופניו לפני הארון, והשואל מאחריו, פניו לאחורי הכוהן. ואומר השואל, אעלה או לא אעלה; ואינו שואל בקול רם, ולא מהרהר בליבו, אלא בקול נמוך, כמי שמתפלל בינו לבין עצמו.ה

יא ומיד רוח הקודש לובשת את הכוהן, ומביט בחושן, ורואה בו במראה הנבואה, עלה או לא תעלה--באותייות שבולטות מן החושן כנגד פניו. והכוהן משיבו ואומר לו עלה, או לא תעלה.ה

יב אין שואלין על שני דברים כאחד; ואם שאל, משיבין על הראשון בלבד. ואין נשאלין בהן להדיוט--אלא למלך, או לבית דין, או למי שצורך הציבור בו: שנאמר "ולפני אלעזר הכוהן יעמוד . . ." (במדבר כז,כא), "הוא" (שם) זה המלך; "וכל בני ישראל" (שם), זה משוח מלחמה או מי שצורך הציבור בשאילתו; "וכל העדה" (שם), אלו בית דין הגדול.ה

יג זה שאתה מוצא בדברי נביאים שכוהנים רבים היו חוגרין איפוד בד--לא היו כוהנים גדולים, שאין האיפוד של כוהן גדול בד. אף הלויים היו חוגרין אותו--שהרי שמואל הנביא לוי היה, ונאמר בו "נער, חגור איפוד בד" (שמואל א ב,יח). אלא איפוד זה--היו חוגרין אותו בני הנביאים ומי שהוא ראוי שתשרה עליו רוח הקודש, להודיע כי הגיע זה למעלת כוהן גדול שמדבר על פי האיפוד והחושן ברוח הקודש.ה

Traduction française[modifier]

1. Et dans quel ordre mettait-on les vêtements? On mettait les pantalons d’abord, et on ceignait les pantalons au dessus du nombril, à la hauteur de la taille; et ensuite on mettait les tuniques, puis on ficelait la ceinture face aux aisselles, et on entourait lien sur lien jusqu’à la fin, et on attachait. [2] Et sur la ceinture il est expliqué dans la tradition "Et ils ne se ceindront pas de [matière faisant] transpirer" (v. Yeh’eziqel 44:18) – au lieu de "qui fait transpirer"; et Yonatan ben Ôziel l’a reçu ainsi de la bouche des Prophètes, et il a traduit par « blanc attaché ». Et ensuite on enroulait le turban comme un chapeau.

2. [3] Le Grand Prêtre – après s’être ceint de la ceinture, il mettait le manteau, et sur le manteau l’Ephod et le Pectoral; et il se ceignait du baudrier de l’Ephod sur le manteau sous le Pectoral, et c’est pourquoi il est appelé "Manteau de l’Ephod" (Shemot 28:31; Shemot 29:5; Shemot 39:22) – un manteau qui ceignait l’Ephod. Et ensuite il enroulait le turban, et attachait le diadème au dessus du turban; et ses cheveux étaient visibles entre le diadème et le turban, et là étaient fixés les tefilin entre le diadème et le turban.

3. [4] C’est une Mitswa positive de faire ces vêtements, et que le Grand Prêtre officie avec – comme il est dit "Tu feras des vêtements saints…" (Shemot 28:2), "Et tu feras approcher ses fils et tu les vêtiras de tuniques" (Shemot 29:8). Et le Grand Prêtre qui officie avec moins de 8 de ces vêtements, ou le Prêtre laïc qui officie avec moins que 4 de ces vêtements – il est appelé meh’ussar beghadim (litt. Qui manque de vêtement), et son service est non valide; et il est passible de mort dans les mains des Cieux, comme un profane qui officie – c’est ce qu’il est dit "Tu les ceindra de la ceinture…et la Prêtrise sera leur" (Shemot 29:9): lorsque leurs vêtements [était] sur eux, la Prêtrise [était] sur eux – sauf [si] ce sont des étrangers, et il est dit "Et le profane qui s’en approchera mourra" (Bamidbar 1:51; Bamidbar 3:10; Bamidbar 3:38; Bamidbar 18:7).

4. [5] Tout comme celui qui manquait de vêtements était passible de mort et que son service était non valide, il en était de même pour celui qui avait trop de vêtements: par exemple celui qui portait deux tuniques ou deux ceintures, ou le Prêtre laïc qui portait les vêtements du Grand Prêtre et officiait – c’était une profanation du Service [du Temple], et il était passible de mort dans les mains des Cieux.

5. [6] Il est dit des vêtements de la Prêtrise "Sur sa chair…et il s’en vêtira"(Wayiqra 17:4; v. Wayiqra 6:3), ce qui enseigne qu’il n’y avait rien qui séparait sa chair des vêtements; même [pas] un fil, ou une poussière, ou un pou mort – s’il y avait [quelque chose] entre sa chair et les vêtements – c’était une séparation, et son Service était non valide. C’est pourquoi le Grand Prêtre n’officiait pas avec les tefilin du bras, car ils séparent; mais ceux de la tête, ils ne séparent pas, et s’il voulaient les mettre au moment du Service, il les mettait.

6. [7] Et il devrait faire attention au moment de s’habiller, qu’il n’y ait pas de poussière entre ses vêtements et sa chair, ni pou, même vivant; et qu’il ne passe pas d’air lors du Service entre sa chair et ses vêtements, jusqu’à ce qu’il retire ses vêtements; et que sa main ne passe pas sous sa robe, et que ses cheveux ne sortent pas de ses vêtement, et que ses vêtements n’aient pas de fil qui pende. Et s’il se produisait l’un de ces [évènements], son Service était kasher.

7. [8] Il attachait sur sa chair un vêtement qui n’était pas là où étaient les vêtements [de la Prêtrise], par exemple il L’attachait sur son doigt ou sur son talon – s’il faisait 3 doigts sur 3 doigts, cela séparait et était invalide; moins que cela, cela ne séparait pas. Et si c’était un petit bandage – parce qu’il était considéré comme un vêtement lui-même – c’était invalide, même s’il ne faisait pas 3 [doigts] sur 3.

8. [9] Le Prêtre qui se blessait un doigt – il était permis de le bander le Shabbat, ou une étoffe qui ne fasse pas trois [doigts] sur trois, et il officiait; et s’il en sortait du sang, c’était interdit. Et il ne séparait pas la bandage ou l’étoffe entre sa chair et les instruments [du Service], lors du Service.

9. [10] On avait fait dans le second Temple les urim et les tumim, afin de compléter les 8 vêtements – et même si on les interrogeait pas. Et pourquoi ne les interrogeait-on pas? Car il n’y avait pas là de Rua’h Haqqodesh; et tout Prêtre qui ne parle pas par le Rua’h Haqqodesh et qui n’a pas la Shekhina au dessus de lui – il ne les interroge pas.

10. [11] Et comment [les] interrogeait-on? Le Prêtre se tenait debout et sa face tournée vers l’Arche, et il interrogeait ensuite, sa face tournée vers les autres Prêtres. Et il posait la question, « monterai-je ou ne monterai-je pas »; et on n’interroge pas à voix haute, et on ne pense pas en son cœur, mais on [interroge] à voix basse, comme celui qui prie.

11. Et dès que le Rua’h Haqqodesh investissait le Prêtre, il regardait le Pectoral, et il y voyait une vision prophétique [qui disait] « monte » ou « ne monte pas » - par l’intermédiaire des pierres qui dépassaient du Pectoral en face de lui. Et le Prêtre lui répondait en lui disant de monter, ou de ne pas monter.

12. On ne questionne pas sur deux choses en même temps; et s’il l’on interroge [sur deux choses], on ne répond qu’à la première. Et on ne les interroge pas pour le profane – seulement pour le Roi, ou le Tribunal, ou pour le besoin de la communauté: comme il est dit "Et il se tiendra devant le Pontife Elâzar…" (Bamidbar 27:21), "Il" (ibid) c’est le Roi; "Et tous les fils d’Israel" (ibid), c’est l’Oint pour la guerre ou celui qui questionne pour les besoins de la communauté; "Et tout le groupe" (ibid), c’est le Grand Tribunal.

13. Ce que tu trouves dans les paroles des Prophètes, c’est que beaucoup de Prêtres portaient un Ephod de tissu – ce n’étaient pas des Grands Prêtres, car l’Ephod du Grand Prêtre n’était pas de tissu. Même les Lévites le portaient – car Shemuel le Prophète était un Lévite, et il est dit de lui "Le jeune homme portait un Ephod de tissu" (Shemuel I 2:18). Cet Ephod – le portaient seulement les fils de Prophètes et ceux qui étaient habités du Rua’h Haqqodesh, pour annoncer lorsqu’il venait sur le Grand Prêtre qui parlait par l’intermédiaire de l’Ephod et du Pectoral, par le Rua’h Haqqodesh.


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