Voluptés bizarres/VI
ix mois après cette aventure, les deux amants étaient de retour à Paris. Raoul avait acheté à sa maîtresse un petit hôtel ; qu’il meubla avec un luxe particulier…
Là, on recevait beaucoup d’amis ; et plus d’un, nous devons le dire, fut regardé par Hélène de tendre façon, pratiquant ainsi une hospitalité par trop écossaise…
Le malheureux Raoul était toujours aveugle…
Il était convaincu d’être seul à partager les faveurs de sa maîtresse ; car elle était si tiède, il la trouvait toujours si vibrante et jamais lasse !
Mais un jour, sur le boulevard, Raoul se trouva nez à nez avec Pinoskoff.
— Tiens ! comment va ?
— Ça bandilloche toujours. Et Hélène ?
— Toujours collé, mon cher. Et Suzanne ?
— Elle baise toujours avec la même élégance ?
— Venez donc me voir.
— C’est cela,
Et Pinoskoff était venu, accompagné de Suzanne.
Les deux jeunes femmes n’avaient pas tardé à reprendre leurs relations et leurs journées se passaient dans les voluptés les plus scabreuses.
Un jour que, les jupons par dessus la tête, Hélène se laissait sucer par sa voluptueuse compagne, Raoul entra sur la pointe des pieds, suivi de Pinoskoff, et les deux hommes cachés dans les plis des lourdes tentures, purent assister aux ébats des deux mignonnes…
Ces cuisses nues, qui s’écartaient avec tant d’art, cette odeur de foutre qui remplissait tout l’appartement, le spectacle de ces affriolantes nudités féminines, affolèrent littéralement les deux hommes…
Tous deux se précipitèrent, flamberge au vent et ces dames parurent les recevoir avec quelque plaisir…
Mais les deux hommes, excités par de trop fréquents sacrifices, ne bandaient pas…
Les mignonnes avaient beau employer tous les moyens usités en pareil cas, les membres n’avaient plus la force de se redresser…
La brune Suzanne avait placé le gros dard de son amant entre ses mamelles, et lui pelotait ardemment les couilles, tandis qu’Hélène suçait la verge ramollie de son ami.
Rien n’y fit…
Alors, les deux jeunes femmes s’empoignèrent par les fesses et se baisèrent l’une l’autre, prenant, devant les deux hommes, les positions les plus scabreuses, les postures les plus révoltantes…
Les membres commencèrent à se redresser.
Ces deux femmes déculottèrent leurs amants, et, s’emparant chacune d’un martinet, frappèrent les fesses nues avec énergie…
Raoul, couché sur le ventre, commençait à bander…
Son membre redressé frôlait l’étoffe du sopha, et les mouvements de son abdomen démontraient assez, que cette flagellation interrompue produisait un salutaire effet…
Tant qu’au Russe, rien n’y faisait…
Suzanne se mit alors à cheval sur son ventre, et lui péta sur le visage, tandis que, méditation dernière, son vagin laissait tomber une urine brûlante sur le ventre du blasé.
Pinoskoff banda alors furieusement, et, s’étant redressé, il empoigna sa maîtresse à la poitrine, suçant avec délices les bouts roses des mamelles.
— Jouissons ensemble ! s’écria Suzanne…
Et, en moins de temps que nous en mettons pour l’écrire, elles eurent quitté leurs moindres vêtements, ne gardant que leurs bas et leurs souliers, ce qui ajoutait un charme de plus à leur opulente nudité…
— Comment pourrait-on bien s’y prendre ? faisait Pinoskoff, qui, pour ne rien perdre de sa chaleur, si péniblement acquise, conservait son nœud au fond des fesses de Suzanne…
— Pas malin, répondit celle-ci, tu vas voir… Hélène a le cul poli et des hanches superbes… Il est donc naturel qu’elle le montre à son amant… Mets-toi à quatre pattes sur le bord du sopha, ma mignonne, fit-elle, en l’y plaçant et en appliquant sur les rondeurs d’amoureuses petites tapes… Maintenant, M. Raoul, prenez-la en levrette…
Raoul exécuta le mouvement et lorsqu’il eut enfoncé son dard dans le tabernacle du plaisir, Suzanne s’écria…
— Diable ne poussez point encore ! nous partirons ensemble !
Sur les conseils de sa maîtresse, le Russe se glissa entre les cuisses des deux amants, de façon à ce que ses mains pussent s’égarer sur les beaux seins d’Hélène…
Debout, et les cuisses largement écartées, Suzanne se plaça derrière Raoul, dont elle pelotait les fesses d’une main, tandis que, de l’autre, elle s’enfonçait la verge du Russe dans le vagin…
Bientôt, le foutre coula à longs flots, et rien ne peut donner une idée des soupirs et des cris que poussèrent à la fois nos quatre personnages…
Ce fut un délire, une jouissance insensée, qu’on peut éprouver parfois, sans jamais pouvoir l’exprimer…
Quelques jours après la scène que nous venons de raconter au lecteur, Hélène se trouvait seule dans le salon, assise sur un sopha, dont la largeur et la mollesse incitaient à la volupté…
Elle était vêtue d’une gracieuse robe de chambre, en foulard noir, dont le corsage, ouvert en pointe sur la poitrine, laissait admirer, dans son entier, la ligne profonde des mamelles…
Elle songeait…
Quelques jours avant, „Au Matou noir” elle avait été présentée à un potache de dix-huit ans, imberbe et rose, lequel s’était senti très ému des avances faites par la courtisane…
— Venez me voir quand mon amant sera au cercle, lui avait-elle dit ; nous nous amuserons.
Mais, cette nuit là, Hélène, en compagnie de Suzanne et d’une autre courtisane, amie de cette dernière, s’était livrée à d’excessives voluptés, et aucun désir ne venait soulever son sein…
Le potache lui, près d’elle, avait passé un bras autour de la taille d’Hélène, laquelle, toujours heureuse de se sentir amoureusement pressée, résolut de porter à son comble l’inflammation des sens du rhétoricien.
Elle lui demandait quelle posture il préférait, s’il était capable de soutenir plusieurs assauts sans faiblir, et s’il n’avait de saletés avec ses petits camarades de collège… Lui jurait que non…
Oh ! elle, ça n’avait pas été la même chose ! Elle en avait fait du propre, au pensionnat ! Et elle racontait, avec force détails, tout ses petits crimes contre nature, jouissant d’aise, en s’apercevant de la souffrance du collégien, dont la pine, affreusement dressée, n’osait sortir de sa retraite…
Les hommes, disait-elle, c’est plus dégoûtant, car ils se mettent cela dans des endroits !… Voyons, il pouvait bien l’avouer… Qu’est-ce que cela faisait, puisqu’on était entre soi ?…
Alors il la prit sur ses genoux… Elle retroussa malignement son jupon, découvrant un tout petit coin de cuisse, que le collégien se mit à caresser…
— N’aie pas peur, petit sot, disait-elle … Mets donc ta main plus haut… oui, là, entre mes cuisses… Va donc !… Va maintenant, écarte la fente et mets ton doigt dedans… Ah ! Dame ! je ne suis pas en chaleur, aussi faut-il que tu me racontes tes petites histoires de pension… Je parie que tu as dû en faire de ces saletés !…
— Dame ! répliqua-t-il, un peu !…
— Ah ! ah ! tu vois bien !…
— J’avais un goût très prononcé pour les fesses de mes petits camarades… Mais je ne voulais rien avouer de ma passion ; cependant un jour…
— Quoi donc ?
— Nous étions en vacance… En compagnie de mon cousin Jules, je regardai des photographies étranges, que mon grand frère n’avait pas eu le temps de ramasser, et dont la vue enflamma mes sens, à ce point, que si j’avais été seul, je me fusse certainement branlé en les regardant. Sur ces entrefaites, mon cousin eut envie d’aller aux cabinets… Je l’y suivis… Le siège, soigneusement ciré des cabinets, se trouvait placé au-dessous d’une fenêtre, aux vitres barbouillées de peinture blanche, et qui donnait sur la cour intérieure de la maison que nous habitions… Quand je vis mon petit cousin grimper sur le siège, le pantalon baissé, je ne pus me défendre de bander très fort, et, dirigeant mes regards vers l’intersection de ses cuisses, je m’aperçus qu’il maintenait son dard avec sa main, pour que l’urine s’en allât couler dans la cuvette ouverte… Une envie de „faire des saletés” me dominait… Il se fit un grand bruit dans la cour…
— Je vais voir ce que c’est, fis-je…
— Et je montai sur le siège… Mais au lieu de regarder dans la cour, c’était le cul de mon cousin que je regardai…
„Ces jolies fesses grasses d’enfant rose, d’où s’échappaient des crottes longues, au milieu de fusées intestinales, portèrent à son comble la surexcitation de mon être…
„Quand mon cousin se fut torché, chose que je le regardai faire avec ivresse, il voulait se reculotter, mais je l’en empêchai, l’enlaçant voluptueusement, disant que l’occasion était trop belle pour que je laissasse échapper le moyen de couronner mes études anatomiques, par un examen attentif de ses fesses…
„Il me laissait faire, un peu bête…
„Mais il me déculotta à son tour et nous nous pelotâmes le derrière, prenant les postures les plus choquantes…
„J’avais sorti ma verge, et la lui avais fourrée entre les fesses, les serrant l’une contre l’autre, et je te laisse à penser, ma belle, s’il me fallut beaucoup de temps pour arriver à décharger amplement…
„Quand j’eus terminé, il exécuta dans mon derrière les mêmes manœuvres que j’avais opérées sur le sien, et durant plusieurs jours et plusieurs nuits nous nous livrâmes tous deux aux mêmes exercices.
— Nous couchions ensemble, car la maison ne possédait pas assez de lits pour qu’il pût en être autrement, et je n’essaierai pas de te dépeindre les voluptés par lesquelles nous passions toutes les nuits… Nous étions toujours au cul l’un de l’autre, ne nous reposant qu’en nous suçant réciproquement notre petit fuseau, toujours raide et jamais assouvi… Et une nuit, mon cousin, sans trop savoir comment, trouva mon dard à la porte du trou du cul, où j’essayais de le lui enfoncer… Sans trop de souffrance, ma pine y pénétra tout entière, de telle sorte que mes couilles seules dépassaient… Et je jouis comme je ne l’avais jamais fait encore… Il me semblait que ce cul me suçait le gland…
— Quand mon Cousin voulut goûter les mêmes voluptés, il s’aperçut qu’il avait le membre trop gros, et je souffrais tellement lorsqu’il essaya de l’enfoncer, qu’il préféra cesser ce jeu cruel et se laisser branler.
— Tu le vois, ma chérie, termina le rhétoricien, il n’y a pas que dans les pensionnats de filles où l’on apprend, de bonne heure, à approfondir les mystères des voluptés !…
Durant tout le temps que dura ce récit, Hélène se sentit impressionnée de diverses et multiples façons…
Les yeux mi-clos, elle avait devant elle la vision de ces deux enfants, qui s’enculaient avec la même passion, la même fougue que les blasés, les plus absolument dégoûtants.
Elle relevait insensiblement ses jupes, dévoilant son ventre, en appuyant davantage sa croupe sur le membre collé à ses fesses rebondies…
Elle le lui avait sorti du pantalon et le branlait, allant très bas, le décalottant jusqu’à sa base, jouissant d’aise en contemplant ce nœud rose, dont les veines se gonflaient sous l’action du foutre.
Elle se posa sur le canapé, la tête très peu haute, et enfoncée dans les coussins…
Le collégien retira son pantalon, et vint se placer entre les cuisses de la jeune femme, évoquant son dard à la porte du temple.
— Non, fit-elle… Ton petit nœud est trop joli… Je veux qu’il me jute dans la bouche…
Elle défit son corsage et mit ses deux belles mamelles à nu, lui disant de se poser dans leur entre-deux…
Le collégien ne se le fit pas répéter, et, serrant les deux gros tétons contre sa pine, il se mit à pousser du ventre, tandis qu’Hélène, la tête inclinée sur la poitrine, recevait le bout rose du nœud dans la bouche…
Le collégien juta dedans, inondant les tétons de son foutre généreux… Et elle y laissa cette ample décharge, très en chaleur mais ne voulant pas jouir encore…
Après quelques instants de repos, elle s’agenouilla sur le sopha, lui tournant le dos… Et, l’ayant fait placer debout, derrière elle, elle se mit toute nue, jetant le peignoir sur un meuble.
— Mets-moi ton joli nœud sous le bras, fit-elle. Il jouit encore ainsi fort agréablement, et les poils follets des aisselles de la jeune femme, s’humectèrent du généreux liquide…
Maintenant Hélène était suffisamment énervée pour pouvoir ressentir les jouissances exquises…
Se mettant à quatre pattes, elle exposa ses belles fesses sous le nez du collégien, en lui disant :
— Essaye donc de me faire ce que tu faisais à ton cousin Jules… Mais elle avait le trou du cul fort droit et le membre ne s’y enfonça qu’au prix des plus cruelles souffrances, supportées avec un courage héroïque…
Elle se faisait enculer, après avoir refusé la même faveur au seul être qui eût eu légitimement droit à ces intimes voluptés !…
Hélas ! la névrosée en était arrivée à cet instant de la vie, où ses pareilles sont en proie aux plus terribles épreuves. Assoiffées de voluptés, elles comprennent que la jouissance n’est que le résultat d’une souffrance qu’elles recherchent, mais une souffrance plus matérielle, si je puis dire…
Hélène, se souvenant de la passion de son mari, avait voulu éprouver cette sensation, très probablement extraordinaire, qui consiste en ce que l’on sait… Et quand les chemins furent ouverts, cela lui sembla très drôle de sentir un dard la chatouiller ainsi dans un endroit si peu fait pour les joyeux ébats…
Mais elle ne voulut pas qu’il déchargeât dans con cul. Elle se retourna, présentant son trou grand ouvert, à l’amoureux dard qui y pénétra tout d’un trait… Et, lorsqu’elle fût près de se pâmer, elle voulut sentir la morsure de ses lèvres sur ses mamelles gonflées…
— Mais mords-moi donc ! s’écria-t-elle, au comble de l’exaspération.
Et le collégien, littéralement affolé par l’étalage de cette chair qui se livrait ainsi, la mordit cruellement sous le sein, laissant des traces sanglantes, pendant qu’elle faisait : Han ! Han ! avec des remuements de son ventre en délire…