Histoire de Belgique/Tome 6

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Maurice Lamertin (6p. 471-477).
LIVRE PREMIER
INTRODUCTION
CHAPITRE PREMIER
I. 
— La Révolution continue à l’égard de la Belgique, la politique d’expansion de la monarchie, 14. — Mécontentement des Belges contre l’Autriche en 1792, 15. — Agitation des réfugiés belges en France, 16. — Le Comité révolutionnaire des Belges et Liégeois unis, 17. — Premières opérations militaires, 19. — Dumouriez, 20. — La bataille de Jemappes, 21. — Enthousiasme des Belges, 22.
II. 
— Projet de Dumouriez sur la Belgique, 24. — Il est obligé de s’appuyer sur les Vonckistes, 25. — Inquiétudes des catholiques, 27. — Les jacobins liégeois, 28. — Les administrations provisoires et les clubs, 29. — Opposition des conservateurs, 31. — Annexion imminente de la Belgique, 33.
— Le décret du 15 décembre 1792, 34. — Hostilité de Dumouriez au décret, 36. — Protestations des Belges, 37. — Les Commissaires de la Convention en Belgique, 38. — Mécontentement général, 40. — Les votes de réunion à la France, 42.
IV. 
— L’occupation de la Belgique pousse l’Angleterre à la guerre, 44. — Retour offensif des Autrichiens, 45. — La bataille de Neerwinden et la trahison de Dumouriez, 46.
V. 
— La restauration autrichienne, 47. — Animosité qu’elle provoque, 48. — Rentrée en scène des États, 49. — François II à Bruxelles 51.
CHAPITRE II
I. 
— Mésintelligence des alliés, 52. — La campagne de 1793, 54. — Carnot et la campagne de 1794. La bataille de Fleurus, 55. — Conquête de la Belgique, 55.
II. 
— Exploitation du pays, 57. — Les représentants en mission, 59. — Première phase de l’occupation, 60. — La Belgique au pillage, 63. — Adoucissement de l’occupation, 65. — Détresse générale, 67. — Désarroi de l’opinion, 69. — La Convention réunit la Belgique à la France, 71.
CHAPITRE III
I. 
— Disparition de l’autonomie nationale, 72. — Le seul régime possible est l’annexion, 74. — Ses conséquences internationales, 75.
II. 
— Amalgame du pays de Liège avec la Belgique, 75. — Division du pays en départements, 77.
— État chaotique du pays au moment de l’annexion, 80. — Les partisans de l’Autriche, 82. — Inquiétude et mécontentement surtout chez les catholiques, 84. — Portiez de l’Oise et Pérès de la Haute-Garonne, 86. — L’administration de Bouteville, 87. — Introduction de la législation française, 89. — Mesures à l’égard du clergé, 91. — Francisation de l’administration, 93. — Disparition définitive de l’Ancien Régime, 95.
IV. 
— Les élections de 1797, 96. — Succès électoral des conservateurs, 99. — Réaction conservatrice, 100. — Conséquences du 18 fructidor en Belgique, 102. — Persécution du clergé, 103. — Vexations anti-religieuses, 105. — Les déportations de prêtres, la théophilanthropie, la mise en vente des biens de l’Église, 106. — Découragement de l’opinion, 108.
V. 
— Menées des émigrés, 109. — La conscription, 110. — La guerre des paysans, 111. — Sa répression, 113. — Comparaison de la guerre des paysans avec les insurrections de la Vendée et du Tyrol, 115. — Recrudescence des rigueurs contre le clergé, 116. — Les alliés et la Belgique, 117. — Croissance du mécontentement, 118.
LIVRE II
CHAPITRE PREMIER
I. 
— Le coup d’état du 18 brumaire, 125. — La constitution de l’an VIII, 127. — Accueil favorable fait par le pays au nouveau régime, 129. — L’organisation préfectorale, 131. — L’administration locale, 133. — Le système judiciaire, 134. — Le Concordat, 135. — Pacification religieuse, 137.
II. 
— Voyage de Bonaparte en Belgique, 138. — Les Belges citoyens français, 141. — Les soutiens du nouveau régime, 143. — Activité et régularité de l’administration, 144. — Francisation systématique du pays, 145. — Retour de la prospérité, 147. — Attitude de la population pendant l’expédition de Walcheren, 148. — Napoléon en Belgique en 1810, 149.
CHAPITRE II
I. 
— Prospérité du pays à la fin du XVIIIe siècle, 150. — Les nouveaux riches adhèrent à la Révolution, 152. — Leur déception après Jemappes, 154. — La crise de 1794 à 1798, 154. — Conséquences de la liberté économique, 157. — La vente des biens nationaux, 159. — Elle profite surtout à la classe possédante, 161. — Débuts du renouveau économique, 163. — Accroissement de la population, 165. — Le rôle de l’État en matière économique, 167. — Les travaux du port d’Anvers, 168.
II. 
— Les classes rurales, 169. — Peu de changement dans leur situation, 170. — Les industries textiles, 171. — L’introduction des machines, 173. — La filature du coton, 173. — L’industrie minière, 174. — Le travail et le capital, 176. — La condition des ouvriers, 179. — La libre concurrence, 180.
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CHAPITRE III
I. 
— La réforme de l’enseignement tentée sous Marie-Thérèse, 183. — L’annexion française supprime les collèges religieux et les collèges thérésiens ; désorganisation de l’enseignement, 184. — La loi du 3 brumaire an IV ; son insuccès, 185. — Les écoles centrales, 187. — Les lycées, 188. — Insuffisance de l’enseignement supérieur, 189. — Situation déplorable de l’enseignement populaire, 190.
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II. 
— La francisation linguistique, 191. — L’administration et la langue flamande, 192. — L’attraction de Paris, 194. — Le régime de la presse, 196. — Le despotisme intellectuel, 197.
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CHAPITRE IV
I. 
— Le clergé belge sous le Concordat, 198. — Les nouveaux évêques, 199. — Premiers froissements entre le clergé et l’État, 201. — Accentuation du conflit depuis 1809, 202. — Attitude des évêques de Gand et de Tournai et ses conséquences, 203.
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II. 
— L’agitation du clergé et l’opinion, 204. — Le blocus continental, 205. — Nouvelle crise économique, 206. — La conscription, 207. — Recrudescence du régime policier, 208. — L’affaire Werbroeck, 209.
— Désaffection croissante et générale à l’égard du gouvernement, 211. — État des esprits en 1813, 213. — Conséquences de la révolution de la Hollande et de l’approche des alliés sur l’opinion, 214. — Les opérations militaires en 1814, 215. — La fin du régime, 216.
LIVRE III
CHAPITRE PREMIER
I. 
— Les Belges et les alliés en 1814, 219. — Désarroi et incertitude de l’opinion, 220. — Impossibilité d’un mouvement national, 221. — Occupation et gouvernement du pays par les alliés, 223. — Ils laissent subsister l’organisation napoléonienne, 224. — Leurs concessions au clergé, 225. — Exploitation et mécontentement du pays, 226. — Vœux en faveur d’une restauration nationale sous la maison d’Autriche, 227. — Insuccès des démarches auprès de François II, 228. — Inquiétudes de l’opinion, 229. — Le baron Vincent, 230.
II. 
— Projets des alliés sur la Belgique, 231. — Les plans du cabinet de Londres, 232. — Les origines de l’union belgo-hollandaise, 233. — Avances de l’Angleterre à Guillaume d’Orange, 234. — Menées de Guillaume en Belgique, 235. — Les conventions de Chaumont et les huit articles, 236. — Guillaume gouverneur de la Belgique, 237. — Il y organise une armée, 238. — Son attitude à l’égard du clergé, 239. — Création du royaume des Pays-Bas, 239. — Guillaume prend le titre royal, 240. — Ses espérances durant les cent jours, 241. — Les Belges indifférents au retour de Napoléon, 242. — Constitution définitive du royaume des Pays-Bas, 243. — Il forme la barrière de l’Europe contre la France, 244.
CHAPITRE II
I. 
— Incompatibilité des Belges et des Hollandais, 246. — L’amalgame leur est imposé par les Puissances, 247. — Mauvaises dispositions des Belges à son égard, 249. — Garanties décrétées en leur faveur, 250.
II. 
— La Loi fondamentale hollandaise, 251. — Sa revision en vue de l’amalgame des Belges aux Hollandais, 253. — Désaccord au sein de la Commission de revision, 254. — La Loi fondamentale revisée, 255. — Son caractère absolutiste et censitaire, 256.
— Agitation contre la Loi fondamentale, 258. — Elle est rejetée par les notables, 260. — Sa promulgation par le roi, 261.
IV. 
— Le roi Guillaume, 262.
CHAPITRE III
I. 
— Inauguration de Guillaume à Bruxelles, 270. — Commencements maussades de son règne, 271. — Hostilité du clergé, 272. — Crise économique, 273. — Caractère monarchique de l’État, 274. — Les États-Généraux subordonnés au pouvoir royal, 275. — Allures libérales du roi, 276. — Prépondérance des Hollandais dans l’État, 277. — Caractère napoléonien de l’État, 278. — Les bonapartistes anticléricaux soutiennent le gouvernement, 279. — Émigrés français et libéraux belges, 281. — Le roi et les émigrés, 283. — La franc-maçonnerie, 283. — Le roi en face des libéraux et des catholiques, 284.
II. 
— Conflit du roi avec les évêques. Le jugement doctrinal. Mgr. de Broglie, 285. — Attitude de Rome, 287. — Mgr. de Méan et la question du serment, 288. — Condamnation de Mgr. de Broglie, 289. — Le régime de la presse, 290. — Politique anti-française du roi, 292. — Nationalisation administrative, 293. — Réforme de l’enseignement, 294. — Fondation des universités, 296. — Les athénées et les écoles primaires, 297. — L’Académie de Belgique, 298. — Imposition de la langue nationale, 299. — Impopularité du régime, 300.
— Bons résultats de la politique royale, 301. — Renouveau économique, 302. — Amélioration de l’état des esprits, 304. — Mécontentement du clergé, 305. — Le clergé sous l’influence française, 307. — Les édits de juin 1825, 309. — Le collège philosophique, 310. — Agitation des catholiques, 313. — Le Concordat, 314. — Rupture des catholiques avec le roi, 315.
CHAPITRE IV
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I. 
— Impossibilité de l’amalgame belgo-hollandais, 316. — Illusions du roi, 318. — Orientation nouvelle du libéralisme, 319. — Louis de Potter, 321. — Les jeunes libéraux, 322. — Influence de Lamennais sur les catholiques, 323. — Union des catholiques et des libéraux, 325.
II. 
— Les partis et le roi, 325. — L’opposition parlementaire, 326. — L’opposition en dehors du parlement, 328. — Le pétitionnement, 329. — Procès de de Potter, 330. — Attitude du roi, 331. — Son imprudence, 333. — La lettre de Démophile, 335. — Second procès de de Potter, 336.
CHAPITRE V
I. 
— Avantages pour la Belgique de son union à la Hollande, 337. — Renaissance économique, 338. — Le prolétariat, 339. — Les industriels, 341. — Intervention du roi en faveur de l’industrie, 342. — Travaux publics, 344. — La Société Générale, 345. — Prospérité industrielle, 346. — L’agriculture et le commerce, 347. — Augmentation de la population, 348.
II. 
— Échec du gouvernement dans le domaine intellectuel, 349. — Continuation de l’influence française, 351. — La langue et la littérature françaises, 352. — Le mouvement scientifique, 354. — Défaut d’influence hollandaise, 355. — La langue et la littérature flamandes, 357. — La presse, 358.
LIVRE IV
CHAPITRE PREMIER
I. 
— L’union des partis incompatible avec l’existence de l’État, 363. — L’agitation politique échappe aux parlementaires, 365. — Fermentation générale des esprits, 365. — Le roi en face de l’opposition, 367. — Imminence d’une révolution, 368.
II. 
— Influence de la révolution de juillet, 369. — Désarroi du gouvernement, 370. — Attitude des francophiles, 371. — Menées françaises, 372. — La Muette de Portici373. — Bruxelles au pouvoir de l’émeute, 374. — Intervention de la garde bourgeoise, 375. — Bruxelles au pouvoir de la bourgeoisie, 377. — Insurrection dans la plus grande partie du pays, 378. — Les commissions de sûreté, 379. — La situation en Flandre, 380. — Députation au roi, 381. — Impossibilité d’une entente, 382. — Le prince d’Orange devant Bruxelles, 383. — Son entrée dans la ville, 384. — Ses essais de rétablir la légalité, 385. — Projet de séparation administrative de la Belgique et de la Hollande, 386. — Le prince s’y rallie, 387. — Son départ, 387.
— Le pays se groupe autour de Bruxelles, 388. — Appel du roi à la Prusse, 389. — Confiance des Belges dans la France, 389. — Les modérés débordés par les violents, 390. — La commission de sûreté de Bruxelles, 392. — Les libéraux et la France, 393. — Tendances démocratiques et révolutionnaires, 394. — Les États-Généraux votent la séparation des deux parties du royaume, 396. — Émeutes démocratiques à Bruxelles, 397. — L’anarchie, 399.
CHAPITRE II
I. 
— Le prince Frédéric devant Bruxelles, 401. — Les défenseurs de la ville, 403. — Échec des attaques hollandaises, 404. — La commission administrative ; Charles Rogier, 407. — Le Gouvernement provisoire, 407. — Retraite de Frédéric, 409. — Causes de son échec, 409.
II. 
— Situation du Gouvernement provisoire, 410. — Il fait appel à de Potter, 412. — Progrès de la révolution, 413. — Renforts envoyés de France, 414. — L’armée révolutionnaire, 415. — Activité du Gouvernement provisoire, 416. — Attitude de Louis-Philippe, 417. — Les Hollandais repoussés sur Anvers, 418. — Le prince d’Orange à Anvers, 419. — Échec de ses tentatives pour organiser la séparation, 420. — Il reconnaît la nationalité belge, 422. — Prise d’Anvers, 423. — Le bombardement, 423. — Armistice, 424.
— Intervention des Puissances, 424. — La France et l’Angleterre, 425. — La Conférence de Londres, 427. — Suspension d’armes entre la Belgique et la Hollande, 428.
CHAPITRE III
I. 
— Puissance du Gouvernement provisoire, 430. — Ses premières mesures, 432. — Organisation du pays, 433. — Dangers de la situation, 434. — Proclamation des libertés, 435.
II. 
— Caractère du Congrès national, 436. — Attitude de de Potter vis-à-vis du Congrès, 437. — Le Gouvernement provisoire et la démocratie, 438. — Élection du Congrès, 439. — Sa composition, 440. — Ouverture du Congrès, 441. — Démission de de Potter, 441.
— La Constitution belge, 442. — Son caractère républicain et démocratique, 443. — Son caractère libéral, 445. — Les libertés nationales, 446. — La monarchie constitutionnelle, 448. — Le Parlement, 448. — Rôle du pouvoir exécutif, 450. — L’administration, 450. — La Constitution belge et son influence, 451.
IV. 
— La Conférence de Londres et la Belgique, 452. — Proclamation de l’indépendance nationale par le Congrès, 453. — Exclusion de la maison d’Orange-Nassau, 455. — La Conférence reconnaît l’indépendance de la Belgique, 456.