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LXII. —
LXVII. —
LXVIII. —
B. — Lettre à Dorpius
I. —
Les lettres de félicitations qu’Érasme reçoit de toutes parts lui font moins de plaisir que la lettre de reproches de son ami Dorpius
II. —
Aussi, à peine en a-t-il connu la teneur qu’il s’empresse d’y répondre
III. —
Il est presque fâché d’avoir écrit l’Éloge de la Folie, car si cet ouvrage lui a procuré un peu de gloire, il fait peu de cas d’une gloire où se mêle de la haine
IV. —
Il n’a pourtant voulu blesser personne
V. —
Ce n’est point sa manière, de répondre aux outrages par des outrages
VI. —
Rendre le mal pour le mal n’est point d’un bon chrétien
VII. —
Il a voulu, dans tous ses écrits, être utile et non offenser, réformer les mœurs et non scandaliser
VIII. —
Mais, comme le conseillent Platon et Horace, comme l’a fait Lucrèce, comme le recommande saint Augustin, il a voulu dire des vérités sous une forme plaisante
IX. —
La Folie qu’Érasme a mise en scène mérite peut-être le reproche de frivolité, mais non pas qu’on l’accuse d’aigreur
X. —
Des circonstances qui entourèrent la composition de l’Éloge. Si l’Éloge est une sottise, que de sottises cent fois plus fortes ne pourrait-on relever ailleurs et même chez de grands théologiens
XI. —
Érasme s’étonne, d’autre part, qu’on ait trouvé l’ouvrage trop mordant