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LXVIII. — 
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B. — Lettre à Dorpius
I. — 
Les lettres de félicitations qu’Érasme reçoit de toutes parts lui font moins de plaisir que la lettre de reproches de son ami Dorpius 
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II. — 
Aussi, à peine en a-t-il connu la teneur qu’il s’empresse d’y répondre 
 97
III. — 
Il est presque fâché d’avoir écrit l’Éloge de la Folie, car si cet ouvrage lui a procuré un peu de gloire, il fait peu de cas d’une gloire où se mêle de la haine 
 98
IV. — 
Il n’a pourtant voulu blesser personne 
 98
V. — 
Ce n’est point sa manière, de répondre aux outrages par des outrages 
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VI. — 
Rendre le mal pour le mal n’est point d’un bon chrétien 
 99
VII. — 
Il a voulu, dans tous ses écrits, être utile et non offenser, réformer les mœurs et non scandaliser 
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VIII. — 
Mais, comme le conseillent Platon et Horace, comme l’a fait Lucrèce, comme le recommande saint Augustin, il a voulu dire des vérités sous une forme plaisante 
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IX. — 
La Folie qu’Érasme a mise en scène mérite peut-être le reproche de frivolité, mais non pas qu’on l’accuse d’aigreur 
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X. — 
Des circonstances qui entourèrent la composition de l’Éloge. Si l’Éloge est une sottise, que de sottises cent fois plus fortes ne pourrait-on relever ailleurs et même chez de grands théologiens 
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XI. — 
Érasme s’étonne, d’autre part, qu’on ait trouvé l’ouvrage trop mordant 
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