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Page:Œuvres complètes de Saint Ennodius, évêque de Pavie, tome 1, 1906.djvu/117

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entre la crainte et l’espérance, inquiet que je suis de la santé de cet autre père. Qui donc adoucira mes peines? Qui pourra apaiser la fièvre où me jettent de telles inquiétudes? Mais c’est à Dieu qu’il convient de remettre ce soin; à Dieu dont la clémence dépasse les vœux qui lui sont adressés et se plait à ouvrir un port de salut où retrouvent le calme ceux que ballottaient les flots tumultueux de leurs désirs.

Cependant j’en reviens à mes plaintes habituelles. Je prétends que j’avais droit à recevoir sans retard une lettre de vous et pour ma consolation et en réponse à ma demande récente, afin que mon esprit ne demeurât pas plus longtemps dans l’incertitude à votre sujet. Mais c’est une faute qu’il sera facile de réparer en multipliant vos lettres, Dieu veuille seulement que vous m’écriviez toujours des choses qu’il me soit agréable d’apprendre.

Mon cher Seigneur, en saluant affectueusement votre révérence, je forme des vœux pour que les désirs dont je vous ai fait part soient entièrement comblés.

Lettre 15