Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/117

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FLORIMOND

Les tueurs de dragons et les rois chevaliers
Dont le pennon de pourpre est brodé d’une guivre
Heurtèrent tout le jour avec de lourds béliers
Le rempart de sardoine et la porte de cuivre.

Ils se pressaient devant la magique prison
Où leur frère asservi s’enivre d’amours vaines.
Les chars guerriers lâchés sur le calme gazon
Fauchaient au loin les fleurs de sauge et de verveines.