Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/254

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

FIN D’AMITIÉ

I


D ans la boutique triste, devant un bureau étroit, poussiéreux, maculé d’encre, l’unique employé de la maison Le Gâvre et Solane vérifie les comptes. La boutique est presque vide ; de vastes placards peints en brun rouge cachent les marchandises. Çà et là seulement, sur les comptoirs, quelques candélabres d’église érigent leurs branches fleuries de roides lys dorés ; dans un coin, un pare-étincelle éploie,