Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/275

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chaque soir quelque aurore d’aventure. Cependant il se lassa de cette monotone attente ; les jours l’irritèrent, il détesta les soirs qui tombaient banalement sur l’immuable ville ; et sa chair pendant ce temps, fortifiée et assainie, réclamait l’œuvre du mâle. Les grossières conversations de ses camarades ne l’indignaient plus, il subissait lentement le médiocre désir des joies sensuelles…

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