Page:Œuvres de Blaise Pascal, XI.djvu/303

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Que les Commandemens sont impossibles aux Justes[1].

Cela estant, il seroit inutile d’en rapporter des preuves et ridicule d’en demander, la chose estant claire d’elle-mesme, comme le témoignent les premières lignes de ce chapitre :

Que personne quelque justifié qu’il soit, ne s’estime exempt de l’observation des préceptes, par lesquelles est ruinée cette prétendue dispense ; Et pour en ruiner le fondement qui est la prétendue impossibilité de les observer ; il adjoute immédiatement : Personne ne doit avancer cette proposition condamnée par les Saints Pères, Que les Commandemens sont impossibles, etc.

La chose est de soy si évidente que, etc.



  1. Vide supra p. 106 sq.