lesquels l’esprit raisonnable (rationalis, ) n’a rien de commun[1]. Ce genre d’opération a lieu beaucoup plus facilement encore dans les bestiaux que dans les hommes. Car l’esprit de l’homme vaut[2] beaucoup plus que l’esprit des bêtes. Vous trouverez tout ceci beaucoup plus clairement exposé au livre des Esprits et de la Génération des Esprits.
e même, au sujet des Caractères[3], tenez pour
certain que le voleur est contraint de revenir
au lieu d’où il s’est enfui, parce qu’il est frappé
de coups (cœdatur, ) de la même manière,
même s’il est éloigné de plusieurs milles[4].
Notez la cause de ceci, qui est le fondement de l’Entité
spirituelle. Si quelqu’un façonne une figure semblable
à l’homme (que l’on veut blesser) et la peint sur un
mur, il est certain que toutes les piqûres, plaies et
blessures faites à l’image, sont infligées à celui-là
même au nom duquel l’effigie a été peinte, comme on
le fait pour le larron ci-dessus ; et c’est par cette puissance
que l’esprit du voleur est attiré dans cette figure,
par la volonté de l’esprit de celui qui l’a contraint
- ↑ C’est-à-dire la partie immatérielle de l’individu, mens, qui est engendrée avec lui.
- ↑ Der weret sich (?) le latin a traduit : remittitur (?) et resistit multo potentius.
- ↑ Characteres, pantacles.
- ↑ Une phrase explicative est omise dans le texte, qui doit indiquer qu’on frappe le larron en effigie pour le contraindre à revenir.