éjà ces choses mettent manifestement en lumière
les arts qui divisent (secant, , décomposent) et séparent le corps vivant qui n’est pas le microcosme,
c’est-à-dire que, dans la vie, l’expérience doit
être faite. Or, ceci est vrai ; il faut expérimenter dans
la vie ce qui est dans le corps moyen (in medio corpore,
) et dissoudre une chose
et la faire revenir (deducere, , la conduire)
dans une autre. Sur ceci qui est de la vie,
ne fonde rien ; ce qui est le premier, sépare-lede
l’autre ; et cherche en ce dernier. Cette vie
naît des arts, non pour le service de l’âme, c’est-à-dire
n’est pas son hospice en cette vie. Dans cette
vie sont dévoilés (eruuntur, ) les arts et
le fondement qui est proposé. Or, considérez l’infirmité
de la première vie, qui, si elle s’avance dans les
cpérations de ses arcanes, alors la première vie est
contrainte de mourir. Car il n’est rien en elle qui soit
utile à l’homme. Dans sa première vie, la Rose est
superbe et splendidement parée par son parfum
(gustus) (). Tant qu’elle conserve ceci,
elle n’est d’aucun usage en médecine. Il faut qu’elle
subisse la putréfaction et meure en elle, et naisse de
nouveau. Et alors disserte de ses vertus médicales,
et administre-la. Car si le ventricule ne laisse rien
d’imputréfié, de ce dont l’homme doit être fait, de
même rien ne restera imputréfié de ce dont doit être
faite la médecine. C’est pourquoi n’aie cure de la
première vie, parce qu’il n’y a rien à scruter en elle.
Toute la complexion de celle-ci, et tout ce qui est
d’elle, périt ; et il n’en reste rien. Ce qui ne demeure