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LIBER PARAMIRUM

en même temps d’art aussi minime, a été faite, laquelie, cependant, désire avoir une si grande place ? C’est celle-ci (que n’est-elle pas la seule !) savoir la cécité même, ou la taie sur les yeux (glaucoma, cataracte, ), qui envahit aussi les autres professions. Car de même que nous ne connaissons pas la baleine (cetus), ce monstre marin, de même il n’est pas d’autre profession qui connaisse ce qu’est la bête de l’Apocalypse ou ce qu’est Babylone. Les cécités sont donc semblables () qu’il importait cependant de corriger. Et de même que la cécité du médecin, dans les cas de ce genre, est la mort du malade, de même l’autre cécité est la mort de l’âme. Le Christ a dit merveilleusement des choses inouies[1]. Or, la médecine est admirable. Il faut donc s’appliquer à l’une comme à l’autre et les scruter profondément. Car ces deux professions ne souffrent jamais de séparation. Et de même que le corps est le domicile de l’âme, de même l’une adhère à l’autre, et l’une éclaire l’autre.

CHAPITRE VII


Commejusqu’ici il a été conseillé que l’anato-Ko mie, ainsi que la vie nouvelle, soit considérée et recherchée, avec la science, dans toutes les Substances, vous devez savoir que ceci n’a pas été fait en vain. Car ceci est la base et le fondement de la médecine. Donc il faut ensuite que toutes nos maladies (affectus)[2] internes ainsi que les externes,

  1. En marge ; La Médecine et la Théologie sont inséparables.
  2. Geprästen(?) Le premier traducteur avait dit ; defectus.