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PARACELSE

d’oies, ou quelque autre chose que ce soit ne lui portera remède. Donc, donnez tous vos soins à ceci. Et vous devez connaître aussi parfaitement les paroxysmes du calcul, puisqu’il paralyse[1], incurve (), putréfie et pénètre () tout le corps. De même, ce qu’il produit en ce lieu-ci, c’est-à-dire la jaunisse, la distorsion, la paralysie, les tranchées, la compression de la poitrine[2], le vomissement et autres semblables, le mal d’estomac[3] et la digestion brûlante. Et, en présence de tout ceci, les médecins ne rougissent pas de dire que c’est un choléra[4] ; singulier choléra, en vérité ; mais seulement choléra pour vous, bouffons (moriones, ) mais non pour les savants. Mais ceci est suffisant, suivant ceux qui sont vos auditeurs. Combien de fois, dans le fiel, la génération de la pierre a-t-elle été trouvée l’ultime matière de la pierre ? Mais vous, dont l’érudition est grossière[5], vous ne salissez pas

    pentes ; on les appelle encore cossi, tarets, temres, thripa et xilophages. Castelli suppose que ce mot, que l’on retrouve également dans le livre du Mal Français, signifie plutôt les insectes appelés millepattes (!) Ni les uns ni les autres ne paraissent avoir relevé ce mot dans le passage ci-dessus. Le glossaire de Du Cange fait dériver ce mot de assa, en français : ais. Ce passage est supprimé dans l’édition de 1566 et dans Forberger.

  1. Lambt, Palthenius a traduit : resolvat. Forberger a parsphrasé à sa façon.
  2. Grüblin, peut-être du latin gremium, ou du haut allemand grübilon.
  3. Böss Magen, littéralement le mauvais ventricule. Palthenius a traduit : dyspepsia.
  4. Voir note, page 55.
  5. Stock gelerten. Forberger traduit : Matæosophistæ.