qui a fait de son mieux, et a fait une glose sur Alexandre[1]. Et, bien que celle-ci soit nulle et sans valeur, il a fait cependant de son mieux.
Or, il faut également connaître comment ces deux choses s’accordent : savoir, ce qui vient de l’homme, d’une part, et le corps de la femme d’autre part. Donc, remarquez qu’il existe deux corps, qui ne souffrent pas un mélange (permixtio, ) réciproque, sans la mort () de l’un ou de l’autre, Ces corps sont deux : le corps de la maladie et le corps de la femme, qui doit souffrir dans son anatomie. Or, en vérité, le corps de la femme est entier, et n’est pas brisé. Car, là où le corps de l’anatomie est brisé, la médecine n’est utile à rien. Car il n’y a nulle aide pour le corps brisé, de même qu’un bois
- ↑ Probablement Alexander Trallianus, médecin célèbre du vie siècle.
XXII et XXIII), ainsi que le Compendium Alchymiæ, imprimé à Basel, 1560, in-8o, avec commentaires d’Arnauld de Villeneuve, et réimprimé en 1571. Son Dictionnaire : Magistri Iohannis de Garlandia Dictionarius, qui existe en manuscrit À la Bibliothèque Nationale, supplément I. 294 10, a été imprimé par Hercule Géraud à la suite du Rôle de la taille de 1292 (Documents inédits de l’histoire de France, Paris, 1837). Voici l’unique et curieux passage où il y est traité de la matrice : Prope perythonium, in mulière, est valva ventris, quæ dicitur vulva, quam sequitur matrix in qua concipitur infans cum voluptate viri et mulieris, cujus virtus est in umbiculo et in renibus ejus, cujus nates displicent viro religioso, terga et spondilia cum ventre. Mais nous avons cherché, en vain, quelle est cette glose sur Alexandre, dont parle Paracelse ; et nous nous demandons si les écrits alchimiques et scientifiques de Jean de Garlande, ne devraient pas être attribués à Gerlandus, chanoine de Saint-Paul de Besançon, au xiie siècle, et qui a composé un traité du Comput ?
