Page:Œuvres de Spinoza, trad. Saisset, 1861, tome III.djvu/446

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Lettre XXXIII.

(Réponse à la précédente).


À MONSIEUR **** 1,

B. DE SPINOZA.



MONSIEUR,


…. Pour répondre à votre objection, il me suffit de dire qu’il est impossible, bien que chaque chose particulière soit exprimée d’une infinité de façons dans l’entendement de Dieu, que toutes ces idées en nombre infini qui l’y représentent ne constituent qu’une seule et même âme, savoir, l’âme de cette chose particulière : elles doivent constituer une infinité d’âmes ; et il n’y a point à cela de difficulté, puisque chacune de ces idées en nombre infini n’a aucune connexion avec les autres, ainsi que je l’ai expliqué dans le Scholie déjà cité de la Propos. VII, p. 2, et qu’on le peut déduire d’ailleurs de la Propos. X, p. 2. Veuillez faire quelque attention à ces passages, et je crois que toute objection disparaîtra ....


La Haye, 18 août 1675.


Lettre XXXIV.

À MONSIEUR B. DE SPINOZA,

**** 1.



MONSIEUR


…. J’ai beaucoup de peine à comprendre