Page:Œuvres de Walter Scott, Ménard, traduction Montémont, tome 28, 1838.djvu/396

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— Succès des intrigues du cardinal Beaton.— Rupture du traité avec l’Angleterre. — Incursion des Anglais. — Bataille d’Amaram-Moor. — Martyre de Wislieart.— Meurtre du cardinal Beaton.— Fiançailles de Matie et du dauphin de France.— La jeune princesse est envoyée dans ce royaume. — Arran se démet de sa régence et est remplacé par la reine-mère. — Paix avec l’Angleterre. — Partialité de la reine régente pour la France.— Ses querelles avec les nobles écossais.— Sa proposition au sujet d’une armée permani’nte est rejetée. — Progrès des doctrines protestantes. — Ilaiiiillon, archevêque de Saint-André. — Prétention de la reine. Marie à la couronne d’Angleterre. — Réponse hardie des protestants à une citation de la régente.— Mort de quatre commissaires envoyés en France. — La reine forme la résolution de soumettre les protestants j ils prennent les armes. — Accommodements sans cesse conclus avec eux et sans cesse violés.— Les réformateurs détruisent les bâtiments monastiques. — Violation du traité de Perth ; les protestants reprennent les armes.— Ils marchent sur Édimbourg.— La reine régente fortifie Leilh. — Les chefs de la réforme promulguent un arrêté qui la déclare déchue de la régence.|nodots|page= 34}}

Désavantages des protestants.— Us reçoivent des fonds d’Angleterre ; une forte partie en est interceptée par le comte de Bothwcll. — Les réformés sont repoussés devant Leith et se retirent fort découragés à Siirliug.— Ils reprennent courage aux exhortations de John Knox, et envoient Leihington à la cour d’Angleterre. — Aide est accordée aux protestants par Elisabeth.-Dn détachement de Français ravage la côte de Fife. — Les protestants escarmoucheiit avec eux. —.Arrivée inattendue de la flotte d’Angleterre.-Les Français baltent en retraite.
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Pétition au parlement écossais de la part des réformés. — Le parlement abolit le culte catholique romain, et prohibe sous des peines sévères la célébration de la messe. — Ces mesures ne rencontrent aucun obstacle du côté des évêques

et des prélats catholiques, mais odensenl beaucoup François et Marie qui ne reçoivent qu’avec froideur un envovédu parlement. — Le système ecclésiastique de l’Kcosse est modelé sur celui des calvinistes et des presbytériens — Les membres du nouveau clergé sont à peine rétribués ; ce sont les nobles qui gardent la majeure partie des dépouilles de l’église catholique.-Débats

a ce sujet. — Caractère de l’église presbytérienne d’Écosse.— Destruction des édilices religieux. — hetour de la reine Marie en Écosse ; son accueil à Édimbourg. — Zcle intolérant des réformés ; il se manifeste par des mascarades et des émeutes et par les furibondes prédications de John Knox. — Ces troubles sont apaisés par la modération de lord James Stuart, prieur de Saint-André. — Rapports avec l’Angleterre. — Correspondance des deux reines.
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{{table|titre= Folie du comte d’.^rran.— Le prieur de Saint— André est nommé comte de Mar ; cette nomination blesse le comte de lluntley. — Son fils sir John Gordon viole la tranquillité publique.— La reine visite le nord de l’Écosse, mais elle y est froidement accueillie, et le château d’Inverness refuse de lui ouvrir ses portes. — Le comté do. Murray est conféré à lord James en place de celui de Mar. — Rébellion de Uuntley. — Bataille de Corrichie — Prétendants à la main de Marie Stuart. — Elle se décide à consulter Elisabeth. — La reine d’Angleterre se comporte sans sincérité et lui conseille de prendre le duc de Leicester pour époux. — Les Écossais jelient les yeux sur sir ilenri Darnley. — Ses titres du chef de sa mère au trône d’Angleterre. — Il vient eu Écosse et plait à la reine. Vlarie.— Caractère de la reine à cette époque.— Son goût pour la vie privée — Élévation de Rizzio à la cour écossaise. — II remplace le secrétaire français de la reine et devient son favori — Méconteuteuie. d’Elisabeth à la nouvelle du prochain mariage de Marie avec Darnley. — Elle intrigue auprès du parti protestant d’Écosse. — Le comte de. Vlurray abandonne la cause de la reine, et embrasse celle des nobles réformés. — Complots de Darnley et de Murray Tun contre l’autre ; ils