Page:Œuvres de Walter Scott, Ménard, traduction Montémont, tome 28, 1838.djvu/400

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Carey la disculper auprès du roi d’Ecosse. — L’ambassadeur n’est pas admis en présence de Jacques, mais il lui fait parvenir les excuses de sa maîtresse. Elisabeth met tout le blâme sur le comte de Davidson, pour qui c’est une cause de ruine.— Jacques nourrit d’abord des idées de vengeance, mais les abandonne bientôt. — Sir William Stuart accuse Gray qui est reconnu coupable et banni. — L’Ecosse en proie à de sanglantes querelles féodales — Jacques s’efforce de les apaiser. — Fête donnée à cette occasion par la ville d’Edimbourg — Les efforts du roi échouent en grande partie. — Querelle de Mar avec les Bruce et d’autres gentilshommes du district de Stirling. — Statut concernant les biens ecclésiastiques, autre relatif à la représentation des barons dans le parlement. — L’Armada espagnole. — Offres de l’Espagne. — Avis de Maitland. — Sort de l’Armada. — Ambassade de sir Henri Sidney. — Insurrection des lords catholiques d’Ecosse. — Députation du Danemarck insultée par le comte d’Arran ; la sagesse de sir James Melville apaise les envoyés. — Négociations au sujet d’un mariage entre Jacques et une princesse Danoise, Elisabeth s’y oppose, mais en vain, et il finit par se conclure. — Jacques fait voile pour le Danemarck. — Il s’en justifie par une proclamation singulière. — Il se marie à Upsal et revient en Ecosse avec sa jeune épouse.|nodots|page= 272}}

Anne de Danemarck. — Enfants qu’elle a donnés à Jacques. — Son couronnement comme reine. — Bonne intelligence du clergé et du roi. — Bothwell consulte des magiciens. — Il est emprisonné. — Il s’évade. — Il attaque le palais d’Holyrood, mais est repoussé. — Huntley brûle le manoir de Dunnibirsel, et tue le comte de Murray. — Mécontentement général. — Bothwell attaque Falkland, mais est battu. — Evasion de Wemyss de Logie — Progrès du catholicisme. — Affaire des blancs-seings espagnols. — Le clergé intervient, et exhorte le roi à une plus sévère persécution des catholiques. — Bothwell surprend le roi, et le force de souscrire un arrangement avec les insurgés. — Un parlement réuni à Stirling en déclare les articles non obligatoires. — Bothwell est de nouveau chassé de la présence du roi. — Les seigneurs catholiques sont excommuniés, et Jacques se trouve réduit à de grands embarras. — Bothwell marche contre Édimbourg. — Il se retire devant Jacques, mais bat le comte d’Home. — Il est contraint de gagner la frontière. — Querelles de Johnstone et des Maxwell. — Bataille de Dryffe Sands. — Le soin de combattre les seigneurs catholiques est confié à Argyle. — Il est battu à Gleulivet par Huntley et Errol. — Le roi est plus heureux. Bothwell passe sur le continent et y meurt dans la misere — Mort du capitaine James Stuart — Jacques charge de l’administration de ses revenus huit officiers appelés Octaviens. — Ils opèrent partout des économies — Clameur populaire contre eux. — Ils encourent le déplaisir du roi lui-même, et abdiquent.
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{{table|titre= Les anglais font Kinmont Willie prisonnier. — Le gardien de la frontière écossaise attaque le château de Carlisle et délivre le captif. — Elisabeth demande qu’on lui livre Buccleugh, ce que le parlement écossais refuse. — Il visite l’Angleterre de son plein gré, et y est honorablement reçu. — Les seigneurs catholiques causent de nouveaux troubles, Jacques cherche à les réconcilier avec l’église presbytérienne. — Le clergé prend l’alarme, et établit à Edimbourg un comité permanent. — Black prononce un sermon tout à fait insultant pour le roi. — Il est cité devant le conseil. — Ses confrères l’excitent à nier la compétence des juges civils. — Reconnu coupable, il est banni dans le Nord. — Mésintelligence entre le roi et l’église.— Grand tumulte à Edimbourg. — Jacques quitte la capitale, et ordonne aux tribunaux de le suivre. — Le clergé demande, mais en vain l’appui de lord Hamilton. — Le roi revient à Édimbourg accompagné par les dans de la frontière et plusieurs de ceux d’autres provinces. — Panique des citoyens qui craignent d’être pillés. — Jacques entre en accomodement avec eux et leur pardonne. — Il conçoit le désir de reconstituer l’église d’Ecosse en y introduisant l’épiscopat ; mais il est obligé de