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TABLE DES MATIÈRES.

procéder avec de grandes précautions. — L’ordre des Evêques est établi, mais avec un pouvoir fort restreint.|nodots|page= 326}}

Conspiration. — Caractère de Gowrie et de son frère Ruthven. — Ruthven raconte au roi une bizarre histoire pour lui persuader de se rendre à Perth, dans l’hôtel de son frère — Jacques s’y rend, et est froidement reçu. — Ruthven l’attire dans une pièce écartée, et veut attenter à ses jours. — Le roi par ses cris, donne l’alarme aux gens de sa suite. — Les deux frères sont tués. — Jacques se voit au moment d’être victime de l’irritation de la populace. — Il ne peut convaincre le clergé que le péril qu’il a couru soit réel, et n’en obtient qu’avec beaucoup de peine des actions de grâces pour sa conservation. — Différentes manières d’envisager cet événement : celle qui tend à absoudre les frères Gowrie ou l’ainé des deux est de beaucoup la plus improbable. — Lettres de Sprot ; comment elles furent découvertes. — Elles permettent de conjecturer à ne pas s’y méprendre quel était le but de la conspiration. — Logan, quoique mort, est jugé. — Exécution capitale de Sprot le notaire. —Jacques essaie de civiliser les Hébrides ; essai qui reste infructueux.
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Prétentions du roi Jacques à l’héritage de la couronne d’Angleterre. — Elles obtiennent l’assentiment des deux contrées. — Pourquoi la nation anglaise voyait avec plaisir que le sceptre dût passer entre les mains d’un homme. — De plus vastes vues d’intérêt national ressortent de la réunion des deux couronnes. — Les catholiques anglais sont favorables à Jacques. — Mystérieuses relations entre Balmerino, ministre de Jacques, et le pape. — Les prétentions de l’Espagne, de la France et de lady Arabella Stuart, sont jugées moins valables que celles du roi d’Écosse, même par les catholiques. — Il entretient un parti écossais à la cour d’Elisabeth. — Les défauts et les ridicules de la reine augmentent avec l’âge. — Chevaleresque caractère de son favori Essex. — Il est à sa cour le chef des gens d’épée. — Robert Cecil y devient celui des gens de robe. — Il refuse de se liguer avec Jacques, mais évite de se montrer favorable à aucun autre prétendant. — Inimitié de Walter Raleigh et d’Essex. — Fautes de ce dernier en Irlande. — Sa disgrâce. — Il participe à une téméraire insurrection ; — échoue ; — est fait prisonnier, jugé, condamné à mort, et exécuté. — Anecdote de la comtesse Nothingham. — Le comte de Mar et Bruce de Kinloss sont envoyés par Jacques à Londres avec des instructions particulières pour servir sa cause. — Le comte de Northumberland et les catholiques proposent des mesures violentes, que Jacques désapprouve. — Cecil se range de son parti, mais avec beaucoup de précautions. — Ses intrigues avec l’Écosse manquent d’être dévoilées. — Les adversaires des prétentions de Jacques ne sont ni nombreux ni unis. — L’Écosse semble jouir d’une parfaite tranquillité. — Elisabeth découvre la fraude de la comtesse de Nottingham et tombe mortellement malade. — Elle meurt. — Carey porte cette nouvelle en Écosse, où elle est bientôt confirmée authentiquement. — Jacques prend congé de ses anciens sujets et part pour l’Angleterre. — Il rencontre le convoi funèbre de lord Seaton. — Un vieux gentilhomme se mêle au cortège du roi, et pour quelle raison. — Jacques est reçu en triomphe à Berwick. — Ici se termine l’histoire d’Écosse.
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FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU TOME IIe ET DERNIER.

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