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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 2.djvu/370

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Cours emprunter dessus à l’un de nos Corsaires
Les deux mille louis qui me sont nécessaires.
Viens me les apporter : sur-tout, sois diligent.
J’ai des ordres encore à te donner ensuite.
Voici Madame Argant, sauve-toi, prends la fuite.



Scène II.

Mad. ARGANT, LE MARQUIS.
Mad. Argant.

Où va-t-il porter ces écrins ?

Le Marquis.

Chez un metteur en œuvre.

Mad. Argant.

Chez un metteur en œuvre.Eh ! pourquoi donc ?

Le Marquis.

Chez un metteur en œuvre.Eh ! pourquoi donc ?Je crains
Pour quelques diamans, qui, du moins à ma vûe,
Paraissent en danger. Pour ne rien hasarder,
J’envoie en faire la revue.
Il s’en perd bien souvent, faute d’y regarder.

Mad. Argant.

C’est bien fait. Ce présent n’est il pas fort honnête ?

Le Marquis.

Honnête ! Ah ! pour le moins ; & j’en suis très-content.

Mad. Argant.

Je brûle de le voir orner votre conquête.