Page:Abrantès - L’Exilé, Une rose au désert, tome 2.djvu/168

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fut seule, elle ouvrit ces tablettes et tressaillit à la lecture de ce qu’elles contenaient.

« Wanda, reconnais-tu ces caractères ? Oui, n’est-il pas vrai ?… Eh bien ! sois docile à ce qu’on te dira, et je pourrai encore te pardonner le mal que tu m’as fait !… Adieu, Wanda, adieu !… tu ne m’as jamais aimé, Wanda !… non jamais !… et moi… je meurs pour n’avoir aimé que toi !…»

Wanda demeura immobile devant ces caractères, qui lui rappelaient toute une vie d’innocence, d’amour et de paix. Qu’était-il donc arrivé pour qu’en un jour cette paix et ce bonheur fussent détruits pour toujours ? Ah ! c’était un terrible mystère que celui-là !… Wanda le connaissait, et maintenant il lui fallait trembler devant le partage du secret, car une autre le possédait aussi.

— Ah ! dit enfin Wanda en serrant dans son sein les précieuses tablettes. Il y a donc au monde encore un être qui s’intéresse à moi !…