trius, et qu’il ne lui reste plus d’espoir !… Stadniky cependant paraît vouloir parler…
— Madame, dit-il enfin, il faut que vous sachiez que votre malheur n’était qu’un rêve, affreux sans doute ; mais enfin tout est réparé : le czar est vivant !
Marina pousse un cri perçant qui retentit dans le désert.
— Où est-il ?… Démétrius !… Oh ! pourquoi n’est-il pas venu me délivrer lui-même ?…
— Il lui a été impossible de quitter l’armée… et…
— L’armée ! répète Marina toute joyeuse, l’armée ! eh quoi ! notre bonheur est tellement complet que nous pourrons même nous venger ! nous venger !… Mais conduisez-moi, Stadniky !… Allons ! Et, dirigeant son cheval dans la route que lui indique Stadniky, elle se hâte, elle voudrait être arrivée… elle marche par la pensée…
Mais bientôt cette impression de joie dispa-