Page:Abrantès - L’Exilé, Une rose au désert, tome 2.djvu/272

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dant là où se trouvent un champ de bataille, un trône ou un tombeau !…

— Le voulez-vous ? s’écria le jeune chef… voulez-vous donc partager nos dangers ?… Eh bien ! laissez-moi vous bénir pour cette pensée ! O Marina ! vous qui fûtes ma première, ma seule affection, venez avec moi dans les déserts ; nous en sortirons comme la foudre ou comme un torrent dévastateur pour tout ravager, pour vous venger, puisque vous voulez de la vengeance… Votre dais impérial sera plus beau qu’aucun de ceux des rois de la terre… car c’est la voûte du ciel… votre trône reposera sur le plus beau, le plus noble animal de la création… votre empire n’aura pas de bornes, car il sera partout où nos chevaux pourront nous porter et là où nos lances pourront frapper !… Venez, Marina !…

Marina le suit toute frémissante de joie et d’émotion à la vue de la nouvelle destinée qui se révèle à elle. Le désert et ses brises… ses