Page:Alembert - Traité de dynamique (1758).djvu/90

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ces. Dès qu’il a pris une direction moyenne , les deux tendances suivant & n’existent plus ; il n’y a plus de réel que sa tendance suivant .

J’ai donc crû devoir prévenir cette difficulté, & faire voir que le chemin du corps est le même, soit que les deux puissances n’agissent sur lui que dans le premier instant, soit qu’elles agissent continuellement toutes deux à la fois sur le corps. C’est à quoi je crois être parvenu dans la démonstration que j’ai donnée ci-dessus.

Corollaire I.

30. Si un corps parcourt ou tend à parcourir une ligne droite (Fig. 7) avec une vitesse quelconque, & qu’on prenne un point partout où l’on voudra sur cette ligne prolongée ou non, la vitesse pourra être regardée comme composée de la vitesse & de la vitesse . Car peut être regardée comme la diagonale d’un parallélogramme, dont , sont les côtés. Donc &c.

Fig. 7
Remarque.

31. Quelques Lecteurs pourront être surpris de ce que je tire la démonstration d’une proposition si simple en apparence, d’un cas général beaucoup plus composé ; mais on ne peut, ce me semble, démontrer autrement la proposition dont il s’agit ici, qu’en regardant comme un axiome incontestable, que l’effet de deux causes conjointes est égal à la somme de leurs effets pris séparé -