Page:Alexandre Pouchkine - Poèmes dramatiques, Viardot, 1862.djvu/77

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désirais te parler, prince ; mais il paraît que tu es venu de f même pour une affaire, et je veux d'abord t entendre.


CHOUÏSKI.

Tzar, mon devoir est de t'annoncer une nouvelle importante.

BOKIS.

J'écoute.

Chouïski, à voix basse, désignant Féodor. Mais, Tzar....

ORIS.

Le tzarévitch peut savoir tout ce que fait Chouïski.

CHOUÏSKI.

Tzar, il nous est venu une nouvelle de la ologne.

BORIS.

N'est-ce pas celle qu'un courrier a, hier, apportée à Pouchkine ?

Chouïski à part.

11 sait tout. [Haut.) Je croyais que tu ignorais encore ce secret.

BORIS.

Que cela ne t'embarrasse point, prince. Je