Page:Alzog - Histoire universelle de l’Église, tome 1.djvu/148

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    religieux de Josèphe et avec sa position dans Rome. Il est ainsi conçu : Γίνεται δὲ κατὰ τοῦτον τὸν χρόνον Ἰησοῦς, σοφὸς ἀνήρ (εἴγε ἄνδρα αὐτὸν λέγειν χρή· ἦν γὰρ) παραδόξων ἔργων ποιητής. (διδάσκαλος ἀνθρώπον τῶν σὺν ἡδονῇ τἀληθῆ δεχομένων) Καὶ πολλοὺς μὲν τῶν Ἰουδαίων, πολλοὺς δὲ καὶ ἀπὸ τοῦ Ἑλληνικοῦ ἐπηγάγετο. (Ο Χριστὸς οὗτος ἦν.) Καὶ αὐτὸν ἐνδείξει τῶν πρώτων ἀνδρῶν παρ' ἡμῖν σταυρῷ ἐπιτετιμηκότος Πιλάτου οὐκ ἐξεπαύσαντο οἱ τὸ πρῶτον αὐτὸν ἀγαπήσαντες. (Εφανη γάρ αὐτοῖς τρίτην ἔχων ἡμέραν πάλιν ζῶν, τῶν θείων προφητῶν ταῦτά τε καὶ ἄλλα μυρία περὶ αὐτοῦ θαυμάσια εἰρηκότων) Εἰσετι τε νῦν τῶν Χριστιανῶν ἀπὸ τοῦδε ὠνομασμένων οὐκ ἐπέλιπε τὸ φῦλον. Eusèbe, Hist. ecclesiast., I, II, Démonstr. évang., III, 5, est le premier écrivain chrétien qu’on puisse démontrer s’en être servi. Nous ne pouvons admettre comme interpolés les passages qui se trouvent ici entre parenthèses et qu’indique comme tels Gieseler, pas plus que nous n’admettons le changement de la leçon ἀληθῆ en ἀηθῆ. L’assertion d’Origène que Josèphe était ἀπιστῶν τῷ Ιησοῦ ὡς χριστῷ n’est nullement ébranlée par l’admission de l’authenticité du témoignage de ce dernier. Cf. Oberthur, dans la préface de la 2e part, de la trad. de Josèphe par Friese. Altona, 1805. Boœhmert, des Témoignages de Jos. Flav. sur le Christ. Leipzig. 18-23. Schœdel. Flav.·Jos. de Jesu Christo testatus vindiciæ Flavianæ. Leips. 1840. Contre l’authenticité, dans les temps modernes, voy. Eichstœdt, Flaviani de Jesu Chr. testimonii αὐθεντία, quo jure nuper defensa sit : Question. IV. Jen., 1813-41. Cf. Ruttenstock, Inst. hist. ecclesiast., t. I, p. 146-154.