Page:Aristote - Production et destruction des choses, Ladrange, 1866.djvu/441

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

soutient que Dieu est corps, soit qu’il le fasse le tout que nous voyons, soit qu’il lui donne tout autre nom. Si Dieu était incorporel, comment en effet serait-il sphérique ? Et il faudrait qu’il fût incorporel, c’est-à-dire qu’il ne fût pas absolument du tout, pour n’avoir ni mouvement ni repos. Et s’il est corps, qui empêche qu’il ne se meuve, ainsi qu’on l’a dit ?

    § 15. Zénon, cette indication formelle de Zénon semble autoriser à croire que ce traité devait avoir une quatrième partie où il était question de Zénon, comme il est question dans les trois autres de Mélissus, de Xénophane et de Gorgias ; voir plus haut la Dissertation, page 201. — C’est être multiple, mot - à - mot : « bien des choses. » - Que nous voyons, le texte n’est pas tout à fait aussi précis. — Serait-il sphérique comme plus haut, § 11 dans le vers cité de Parménide. — Qu’il fût incorporel, c’est précisément ce qu’Aristote soutient dans le dernier chapitre de la Physique, § 26, page 569 de ma traduction. — Ainsi qu’on l’a dit, ou « que je viens de le dire. »