Page:Arnal - La Maison de granit, Plon-Nourrit.djvu/92

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TU NE SAURAS JAMAIS


 
Tu ne sauras jamais que j’ai subi pour toi
La mort de mes jeunes années,
Lorsque les vierges vont, comme au-devant d’un roi,
De leur jeunesse couronnées.

Tu ne sauras jamais pourquoi ma vie en fleur
S’est résignée au sacrifice !
Tu ne sauras jamais sous quel mortel supplice,
J’ai dû renoncer au bonheur !