Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 2.djvu/14

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Lady Catherine me connoissoit, je suis persuadée qu’elle ne me trouveroit sous aucun rapport, propre à remplir ses vues.

— Seroit-il possible que Lady Catherine, pensât de cette manière ? répondit gravement Mr. Collins. Non, je ne puis croire que sa seigneurie désapprouvât tout en vous ; vous pouvez être sûre que lorsque je la reverrai, je lui parlerai avec les plus grands éloges, de votre modestie, de votre économie et de toutes vos autres aimables qualités.

— En vérité, Mr. Collins, tous les éloges que vous ferez de moi seront bien inutiles. Vous devez me permettre de me juger moi-même, et me faire l’honneur de croire ce que je dis. Je souhaite que vous soyez riche et heureux, et en refusant votre main, je fais ce qui est en mon pouvoir, pour empêcher que vous ne deveniez le contraire.