tés vers eux d’un air de curiosité, et peut-être ne fut-il pas peu satisfait lorsque sa tante s’écria :
« Pourquoi tant de gaieté, Fitz-William ? De quoi parlez-vous donc ? Que dites-vous à Mlle Bennet ? Laissez-moi connaître le sujet de votre entretien.
» — Nous parlions de musique, madame, dit-il, se voyant forcé de lui répondre.
» — De musique ! eh bien, parlez plus haut ; on ne saurait discourir sur un sujet aussi intéressant pour moi : si vous parlez de musique, je veux prendre part à votre conversation… Il y a, je crois, peu de personnes en Angleterre qui sachent mieux que moi apprécier cet art, ou qui aient un meilleur goût ; si je l’eusse appris, j’y aurais excellé. Anne a aussi beaucoup de dispositions ; si sa santé lui eût permis de s’appliquer, elle serait d’une grande force sur le piano. Georgina fait-elle des progrès, Darcy ? »
M. Darcy parla avec tendresse de l’application et des talens de sa sœur.