Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/491

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Trois autres membres sont chargés de recueillir dans les livres, les expériences utiles ou lumineuses qu’ils pourront y trouver : nous qualifions ceux-ci de plagiaires[1].

Nous en avons trois autres, pour extraire de tous les arts méchaniques, ainsi que des arts libéraux, des sciences mêmes, et de toutes ces pratiques isolées qui ne font pas encore partie des arts proprement dits, toutes les expériences et les observations qui peuvent se rapporter à notre but ; ces derniers sont nos collecteurs.

Trois autres encore s’occupent à ten-

    seroient commerçans, ou, comme le dit le texte original, marchands de lumière, s’ils faisoient du moins des échanges de connoissances ; mais comme ils pompent celles des autres nations, sans faire part des leurs, ils ne sont qu’acheteurs, et même escrocs de lumières.

  1. Depraedatores ; ce mot n’est jamais pris en bonne part ; j’aurois abandonné le sens de Bacon, pour employer ici le mot de collecteurs, s’il ne m’étoit nécessaire un peu plus bas.